Histoires adultères 2

La première fois, les fois improvisés, les expériences candaulistes insolites que vous avez vécus, ou même vos fantasmes pas encore réalisés.

Re: Histoires adultères 2

Messagepar marcay86 » Lun 29 Fév 2016 18:55

tres bon debut
on attend la suite
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marcay86
 
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Mar 1 Mar 2016 15:48

En route vers le second tour



Une fois dans le TGV, Aurore CHASTEL s’endormit très rapidement. Elle ne remarqua même pas son voisin de siège qui n’arrêtait pas de lui mater les cuisses. Elle se réveilla juste avant la gare Montparnasse. Peu de temps après, elle se retrouva sur le quai avec ses bagages. Elle prit un chariot, mais elle ne se voyait pas emprunter le métro avec ses gros sacs de voyage.
Prenant son Smartphone, elle appela Marie SILVERSTEIN. Sa copine lui répondit rapidement.
- « Aurore, c’est toi ? Tu es à Paris ? »
- « Oui, à la gare Montparnasse… »
- « Eric m’a dit que tu allais suivre la campagne de Mariama DIALLO. Cette fois tu viens t’installer à la maison, hein ? »
- « Euh, oui… Au moins pour ce soir, ça m’arrangerait. Après, je ne sais pas quel sera le planning de Mariama DIALLO. Ça dépendra de ses meetings… »
- « Tu la vois quand ? »
- « Cet après-midi, au siège de son parti. D’ailleurs je ne sais pas trop comment y aller de la gare… »
- « Ne t’emmerde pas, prends un taxi. Tu appelles le numéro de la compagnie avec laquelle on travaille. Je t’envoie mon numéro de code par SMS, tu n’auras rien à payer… »
- « Merci, c’est gentil. »
- « Mais dis-moi, tu dois avoir pas mal de bagages, pour une semaine… ? »
- « Oui, deux gros sacs de voyage. »
- « Dans ce cas, demande au taxi de passer chez moi. Je vais téléphoner à la gardienne de l’immeuble qui te donnera le double des clés. Installe-toi comme chez toi. On se retrouve ce soir à la maison. Enfin, quand ta candidate te lâchera… »
Aurore la remercia encore. Tout se déroula comme prévu. Une fois délestée de ses bagages, elle arriva devant le siège de l’UDI, un peu avant 15 heures. Une secrétaire la reçut. Avec le second tour, le personnel était débordé. Elle s’annonça.
- « Je suis Aurore CHASTEL. J’ai rendez-vous avec madame Mariama DIALLO. »
- « Oui, je suis au courant » répondit la jeune femme qui, visiblement, avait été briefée. « Mariama DIALLO va vous recevoir dans son bureau. Au fond du couloir à droite… »
La journaliste rejoignit celle qui avait créé la surprise au premier tour. Non seulement la candidate se leva de son bureau en la voyant entrer, mais elle l’embrassa comme si elles se connaissaient depuis toujours.
- « Vas-y, entre Aurore » dit-elle en la tutoyant. Alors, tu es prête à me suivre toute cette semaine ? Je te préviens, le programme va être chargé ! »
- « Je m’y attends » répondit Aurore. « Vous avez des meetings prévus tous les jours ? »
- « Tu sais, on va se tutoyer » l’interrompit aussitôt Mariama en souriant. « Je suis une femme simple. Le moment fort de la semaine, c’est le débat télévisé que je vais avoir jeudi soir avec mon adversaire. Il se situera à trois jours du scrutin. C’est le moment où tout peut se jouer… »
- « En effet, c’est là qu’il faudra convaincre les indécis… »
- « Oui, demain matin, je rencontre Yasmina. Elle m’a fait savoir officiellement qu’elle accepterait le poste de vice-présidente si je suis élue. J’ai besoin de faire précisément le point avec elle sur un certain nombre de sujets sur lesquels nous ne sommes pas d’accord. Je sais que mes adversaires vont essayer de jouer sur ces divergences. Cet entretien doit se dérouler en tête à tête et il risque de durer plusieurs heures. Si tu veux, tu me rejoindras en début d’après-midi ici. Demain soir, j’ai un meeting à Lille. Tu verras comment se déroulent ces grandes réunions en province. Mercredi, je rencontre les députés de l’UDI l’après-midi et le soir j’ai un nouveau meeting à Marseille. Celui-là, je le redoute un peu car c’est l’endroit où l’extrême droite est la mieux implantée. Jeudi, il y a le débat télévisé et vendredi, grand meeting à Paris. Après, la campagne sera officiellement terminée. Ce n’est pas pour autant que je n’aurai plus rien à faire… »
- « Je vois, le programme est chargé ! Et ce soir, pas de meeting ? »
- « Ah non ! » s’exclama Mariama. « Cette soirée est la seule que je m’accorde. Je n’ai pas eu une seule soirée de libre depuis un mois. Hier soir, j’ai quitté les plateaux de télévision à plus d’une heure du matin. J’avais promis à mon conjoint que, quoiqu’il arrive, je passerai la soirée au lendemain du premier tour avec lui. »
Discrètement, Aurore avait noté sur son agenda les meetings et les principaux rendez-vous de la candidate qu’elle aurait crue beaucoup plus froide. Au contraire, elle prenait complètement sous son aile cette jeune journaliste de province dont le style lui avait plu.
- « Et toi au fait ? Tu as trouvé un hôtel à Paris ? »
- « Ce soir, je m’installe chez une amie. Après, je verrai… »
- « Bon, si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas à me le dire ! Je veux que nous puissions travailler dans un climat de confiance.»
En essayant de mettre Aurore parfaitement à l’aise, Mariama DIALLO savait ce qu’elle faisait. D’abord, elle se disait que le ton du reportage de la journaliste serait sans doute plus clément et élogieux si elle se montrait agréable avec elle, et puis, elle savait qu’Eric DEBLICKER lui avait proposé un poste au service politique de son groupe. C’était toujours bon d’avoir celle qui serait, peut-être, chef du service politique d’une chaine dans sa manche quand on envisageait les plus hautes responsabilités du pays.
Pour le reste de la journée, Aurore s’installa dans un petit bureau que Mariama DIALLO avait mis à sa disposition juste à côté du sien. Elle se rendit compte que la candidate enchainait les coups de fils et les rendez-vous à un rythme d’enfer.
Le soir, un peu après 19 heures, Mariama DIALLO quitta le siège de son parti et rentra chez elle. Aurore se rendit au domicile de Marie SILVERSTEIN. Son amie n’était pas encore rentrée, mais elle avait désormais le double des clés.
Elle visita le splendide appartement dont elle n’avait vu que le salon lorsqu’elle était venue poser ses sacs quelques heures plus tôt. Déjà, ce salon l’avait impressionnée. Il devait faire un peu plus de 60 mètres carrés et était meublé luxueusement. Il donnait sur une grande terrasse, complètement à l’abri des regards grâce à un mur de végétation. La cuisine disposait d’équipements modernes comme elle n’en avait encore jamais vus. Une dernière pièce composait le rez-de-chaussée de ce duplex en plein Paris. Elle servait de bibliothèque et de bureau à Marie SILVERSTEIN.
A l’étage, il y avait encore quatre chambres et l’immense salle de bains équipée comme un véritable centre de balnéothérapie. Deux des chambres était aménagée dans un style très différent des deux autres. Celle qu’occupait habituellement Marie était moderne et design, comme le bas de l’appartement. Une autre, qui devait servir de chambre d’amis, ressemblait à la première. Elle était un peu plus petite, mais meublée dans le même style. Le décor des deux autres surprenait vraiment. La troisième adoptait un décor africain. Des peaux de zèbre étaient posées sur le sol et des masques venus d’Afrique ornaient les murs. La dernière semblait tout droit sortie d’un film d’épouvante. Il y régnait une atmosphère vraiment inquiétante. Un portrait du Comte Dracula se trouvait sur un des murs et des chauves-souris empaillées étaient disposées à plusieurs endroits dans la pièce. Les quatre chambres donnaient sur une autre terrasse qui surplombait une partie du salon.
Aurore se dit qu’un tel appartement, situé dans un quartier côté de la capitale devait valoir une petite fortune. Son ex-collègue avait vraiment réussi depuis qu’elle avait quitté Bordeaux !
Marie SILVERSTEIN arriva peu après. Elle embrassa son amie et lui demanda si elle avait pris le temps de s’installer.
- « J’attendais que tu arrives » répondit Aurore. « Mais je te préviens, je ne dors pas dans ta chambre avec les chauves-souris ! »
- « Ah, tu as bien fait de visiter » lui dit Marie. « Non, tu prendras la chambre à côté de la mienne. Cette pièce a dû t’étonner, mais j’aime bien quand Eric me fait l’amour dans ce décor avec un bruit d’orage. »
- « Tu es un peu folle ma pauvre ! Et l’autre pièce ? Celle au décor africain ? »
- « Ça, c’est une envie d’Eric. Il est un peu nostalgique des années qu’il a passées au Zaïre et il voulait recréer cette ambiance. Tu sais, il fantasme comme un malade sur ta candidate et il a fait le forcing pour qu’elle accepte le reportage que tu es en train de réaliser. Ce salaud se verrait bien en train de la prendre en levrette au milieu des masques africains, mais il ne l’aura jamais. Cela fait des années qu’il essaie de la draguer sans résultat. »
Aurore proposa alors à son amie de l’aider à préparer le repas. Marie SILVERSTEIN répondit qu’Eric les invitait toutes les deux ce soir dans un nouveau restaurant branché qui venait d’ouvrir.
- « Il avait encore un rendez-vous et nous le rejoindrons là-bas » dit Marie. « Nous avons juste le temps de prendre un bon bain toutes les deux… Tu viens ? »
- « Prendre un bain avec toi ? » s’étonna Aurore.
- « Oui, tu as vu… Le jacuzzi est assez grand ! »
- « Oh ça, oui ! Mais j’ai l’habitude de me laver toute seule. »
- « Ne fais pas ta coincée ! Tu m’as déjà vue à poil… Allez viens !»
- « D’accord » répondit Aurore qui avait très envie d’essayer le jacuzzi, « Mais tu ne me touche pas ! »
- « On verra… Allez, suis-moi ! »
Marie la prit par la main et la conduisit dans la salle de bain où elle commença à remplir le grand jacuzzi. Elle se déshabilla entièrement sans aucune gêne. Aurore la regarda en train de préparer leur bain. Elle était un peu plus petite qu’elle. Ses cheveux blonds étaient coupés courts et elle avait de gros seins. Au moins du 95D. C’est ce qui avait tout de suite plu à Eric DEBLICKER. Elle aussi avait des fesses splendides. La cambrure de ses reins était un peu moins prononcée que celle d’Aurore, mais ses fesses étaient fermes et rebondies. Un petit grain de beauté situé en haut de la fesse gauche lui donnait un charme évident. Marie se retourna vers son amie.
- « Alors, tu vas garder ta culotte ? Enlève-la ! »
- « Je me méfie un peu de toi » répondit la journaliste.
- « Tu as peur de quoi ? Que je te bouffe le minou ? Ce n’est pas désagréable, tu sais. »
- « Oh ça je sais ! Mais je laisse ce privilège à Christophe. »
- « Allez, viens, idiote ! » ajouta enfin Marie en entrant dans le bain qui bouillonnait déjà. « Tu vas voir comme c’est agréable de se faire masser le dos par les jets hydrauliques. »
Aurore hésita encore une seconde, puis retira sa culotte de dentelles qu’elle posa avec le reste de ses affaires. Enfin, elle entra à son tour dans l’eau tiède.
- « Tu ne t’épiles pas ? » demanda Marie qui avait été surprise de voir le triangle de poils qui ornait le pubis de son amie.
- « Seulement l’été quand je vais à la plage » répondit Aurore qui se détendait enfin. « J’ai une toison blonde et elle est plutôt fine.»
- « Oui, c’est vrai, mais c’est complètement passé de mode ces poils ! » la fustigea Marie. « On dirait une actrice porno du siècle dernier ! Ton mec, il en pense quoi ?»
- « Je ne lui ai jamais demandé son avis ! »
- « Tu devrais au moins adopter le format « ticket de métro » si tu ne veux pas tout enlever » lui conseilla Marie qui était épilée intégralement. « Si tu veux, je me charge de ta coupe » ajouta-t-elle en attrapant un rasoir et de la mousse.
- « Laisse ma foufoune tranquille ! » protesta Aurore. « Tous les prétextes sont bons pour que tu essaies de me tripoter ! »
Marie n’insista pas. Décidément, ce n’était pas encore ce soir qu’elle allait finir avec la tête entre les cuisses de son amie. Eric allait être déçu.
Elles terminèrent leur séance de jacuzzi, puis se séchèrent et se préparèrent pour rejoindre Eric DEBLICKER qui les attendait déjà au restaurant. Discrètement, Marie SILVERSTEIN le prit à part pendant qu’Aurore était aux toilettes.
- « Tu sais, la petite est plus coriace que prévu… Je crois qu’il ne faut pas la bousculer. Cette nuit, il vaudrait mieux que tu me laisse seule avec elle. »
- « Tu veux dire que tu vas te la taper toute seule ? Et moi alors ? »
- « Oh tu sais, même pour moi, ce n’est pas gagné… Tu n’as qu’à aller dormir chez Christine… ».
Christine était une autre des maîtresses d’Eric DEBLICKER. Même si Marie était la favorite, il allait régulièrement dormir chez elle. Il l’avait installée, elle aussi, dans un bel appartement à Paris. Il était un peu moins luxueux que celui qu’occupait Marie, mais offrait tout de même de belles prestations.
- « Je ne peux pas, Christine est en vacances aux Antilles… ».
- « Alors va chez Magali… »
- « Ah non ! En ce moment, elle reçoit ses parents. »
Marie SILVERSTEIN éclata de rire. L’air désemparé de son amant l’amusait beaucoup. Lui, le grand patron du groupe MEDIA-PRESSE, ressemblait à un enfant privé de son dessert. Eric DEBLICKER, étrangement, n’avait qu’un petit deux pièces à côté de son bureau. Il vivait chez ses maîtresses. Chacune des trois était installée dans Paris, dans un appartement qu’il avait lui-même acheté. Le plus souvent, il venait dormir chez Marie, mais il passait au moins deux nuits par semaine chez Christine et une chez Magali. Les trois femmes se connaissaient et acceptaient parfaitement la situation.
Ce soir, Marie savait qu’Eric avait prévu de passer la nuit avec elle et Aurore. Pourtant, elle avait compris que son amie ne céderait pas.
- « Eh bien va dormir chez la moche… » lâcha enfin Marie.
- « Pfff, arrête de l’appeler comme ça ! Oui, j’irai la voir, elle sera contente.»
Marie fit la moue, mais ne répondit pas. Aurore revenait des toilettes.
Celle qu’elle appelait « la moche » était la quatrième maîtresse d’Eric. Elle était la très riche héritière d’une famille d’aristocrates installés dans la banlieue ouest de Paris. Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS était la cousine du Prince de Monaco. Elle vivait dans un château à deux pas de Versailles et gérait une fortune immense. Certes, elle n’avait pas la beauté des autres maîtresses d’Eric DEBLICKER. Elle avait un visage un peu disgracieux avec un nez trop long et une bouche trop grande, mais son corps était tout à fait acceptable.
A 45 ans, elle était toujours vieille fille et n’aurait pas d’enfant. Son père, gros actionnaire du Groupe MEDIA-PRESSE était mort quelques mois plus tôt. C’est à son enterrement qu’Eric avait connu Pauline. Il l’avait réconfortée et avait même passé quelques jours avec elle au château où elle vivait avec sa mère, inconsolable et incapable de s’occuper de la fortune familiale.
Eric DEBLICKER lui avait révélé sa sexualité et l’avait déflorée à 44 ans. Depuis, elle était folle du cul et se faisait sauter par tous les hommes qui passaient au château. Eric continuait à la voir régulièrement et, à chaque fois qu’il lui faisait l’amour, il recevait un gros chèque sur le compte d’une de ses sociétés.
Aurore remercia Eric DEBLICKER pour son intervention auprès de Mariama DIALLO. Ils eurent, tous les trois, une longue conversation, très professionnelle, sur la manière de conduire et d’orienter le reportage sur la candidate. En homme d’affaire avisé, il avait des objectifs précis. Ce n’était pas seulement pour faire plaisir à Aurore et diffuser son reportage qui aurait un succès indéniable qu’il lui avait demandé de s’immerger dans le quotidien de Mariama DIALLO. Il voulait qu’elle gagne sa confiance et parvienne à savoir avant tout le monde qui serait le Premier Ministre.
Non seulement cela serait un scoop médiatique immense, mais il comptait sur cette information pour orienter les investissements du Groupe vers les secteurs qui auraient le vent en poupe, et cela dépendait largement de la personnalité du chef du gouvernement.
Ils dissertèrent un long moment sur les chances de Mariama DIALLO d’être élue. Pour l’instant, les sondages ne la donnaient pas gagnante, mais cela risquait d’être serré. Le temps où le spectre du fascisme suffisait à faire battre les candidats d’extrême droite était révolu. Depuis presque 15 ans, ses candidats avaient progressé dans toutes les élections. Ils dirigeaient la région Provence - Côte d’Azur et on se demandait combien de députés ils obtiendraient sur les 261 qui allaient être élus dans un mois.
Aurore confia qu’elle avait des craintes car, selon elle, les voix de l’UMP viendraient s’ajouter aux presque 30% obtenus par la candidate d’extrême droite au premier tour. Elle pensait que ses électeurs ne voteraient pas pour une candidate alliée aux socialistes et désormais soutenue par les écologistes et même par l’extrême gauche. Marie SILVERSTEIN fit remarquer que cela ne faisait que 44%, et qu’il en manquait encore pour qu’elle soit élue. Eric DEBLICKER expliqua que, sur les 10% qui avaient voté pour le candidat du NPA, presque la moitié était des communistes ou des chômeurs qui avaient voulu exprimer un vote contestataire. Désormais, le vote contestataire, c’était celui en faveur de Cécile DE COLBERT. Il pensait que près de la moitié ne voteraient pas pour l’UDI.
Aurore pensait également que l’abstention risquait d’être plus forte qu’au premier tour. D’abord, il n’était pas certain que les écologistes votent, même si leur représentant appelait à faire barrage à l’extrême droite. Avec une candidate noire et une candidate beur, au premier tour, les français issus de l’immigration s’étaient mobilisés largement. En serait-il de même au second tour ? Finalement, c’est cette alliance, un peu contre nature, avec la candidate socialiste qui allait constituer une des clés du scrutin.
Marie rappela un facteur que les deux analystes politiques qui discutaient depuis plus d’une demi-heure oubliaient : le charme et la séduction… De ce côté-là, Mariama DIALLO avait clairement l’avantage !
Finalement, la soirée se déroula dans une ambiance très studieuse et pas du tout libertine. Eric DEBLICKER avait compris qu’il devrait prendre son temps s’il voulait séduire Aurore. Tout au plus, il se permit quelques gestes un peu équivoques avec cette journaliste dont il avait tellement envie, mais il ne la dragua pas outrageusement. Il revint à la charge avec sa proposition de la faire intégrer le service politique de la chaîne TV Plus. Elle refusa, une fois encore, mais il la trouva moins ferme sur ses positions.
Quand le patron du Groupe MEDIA-PRESSE annonça qu’il irait rejoindre son aristocrate, Aurore se sentit soulagée. Elle avait craint un guet append dans l’appartement de Marie.
Elles rentrèrent toutes les deux, un peu éméchées par cette soirée agréable et dormirent chacune dans leur chambre. La maîtresse du patron ne fit rien pour mettre Aurore dans son lit et elle s’endormit en pensant déjà à sa journée chargée du lendemain avec la candidate de l’UDI.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar kollia » Jeu 3 Mar 2016 03:13

Tout se met en place vivement la suite
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Jeu 3 Mar 2016 12:34

Une élection triomphale



Aurore avait suivi Mariama DIALLO dans chacun de ses meetings. Celui de Lille d’abord, où elle avait obtenu un triomphe. La région du Nord était durement touchée par le chômage et elle avait su redonner de l’espoir en promettant de relancer la croissance grâce à des investissements publics importants. Elle évoqua une politique de grands travaux et en profita pour séduire les écologistes en évoquant un développement sans précédent dans les énergies non polluantes.
Lors du meeting de Marseille, elle parla du réchauffement climatique et de la montée des océans que les scientifiques s’accordaient à prévoir désormais dans les prochaines décennies. Elle détailla les conséquences prévisibles pour les rivages de la Méditerranée, montrant qu’elle avait bien étudié le sujet. Elle promit de s’atteler au problème dès les premières années de son mandat. Elle fit admettre facilement qu’une telle lutte contre la montée des eaux ne pouvait pas être menée par la France seule et devait obligatoirement s’inscrire dans un programme européen. Même les eurosceptiques les plus convaincus ne purent lui donner complètement tort sur ce point.
A la veille du débat entre elle et son adversaire, les sondages donnaient Cécile DE COLBERT aux alentours de 52% et Mariama DIALLO avec 48%. L’écart s’était resserré, mais la candidate d’extrême droite restait en tête. Elle aussi avait mené une belle campagne. Ella avait choisi de cibler d’abord les régions dans lesquelles Mariama DIALLO n’avait pas tenu de meeting. On l’avait vue à Nantes, à Strasbourg, à Montpellier et elle avait envoyé celle qu’elle avait désignée comme sa vice-présidente potentielle, sa nièce Manon DE COLBERT-LAVAL, tenir un meeting à Lyon et un autre à Toulouse. Pour le dernier soir où les meetings étaient autorisés, le vendredi, elle avait prévu qu’elle serait présente à Paris, tandis que sa nièce serait à Lille et son compagnon, Philippe FLORIOT interviendrait à Marseille. Ce triple-meeting était inédit, puisque des moyens considérables avaient été mis en œuvre pour que les intervenants puissent dialoguer à distance. Leurs interventions devaient, par ailleurs, être retransmises en direct sur les réseaux sociaux.
Dans le camp de Mariama DIALLO, certains lui reprochaient de ne pas avoir été aussi présente que son adversaire sur le terrain médiatique. La candidate de l’UDI multipliait pourtant les interventions sur les radios, les déclarations dans la presse, grâce notamment aux journaux de MEDIA-PRESSE, mais Cécile DE COLBERT était impressionnante. Elle en était à sa quatrième campagne présidentielle et était vraiment rôdée à cet exercice si difficile.
Lors du débat, Mariama DIALLO fit mieux que se défendre. Elle n’axa pas trop son discours sur le caractère raciste du programme de son adversaire, mais mit une fois encore en avant, la chance que représentait l’élargissement de l’Europe et son ouverture sur le continent africain. Elle rappela qu’un pays comme le Nigeria atteindrait les 400 millions d’habitants dans quelques années et insista sur sa capacité, alliée à Yasmina SIMON-ELAKRI, à ouvrir des perspectives pour TOUS les français, y compris ceux issus des différentes communautés issues de l’immigration.
Cécile DE COLBERT contre-attaqua en développant, une fois de plus, le thème de l’identité nationale et de l’indépendance de la France.
Au lendemain du débat, les sondages donnaient les deux femmes à égalité. Une chose était sûre, pour la première fois de son histoire, la France aurait une femme à la Présidence de la République. Qu’elle puisse être noire aurait constitué une double victoire contre les discriminations.
Lors du dernier meeting, Manon DE COLBERT-LAVAL se laissa aller à un dérapage condamné par l’ensemble de la presse. Elle déclara : « Nous ne voulons pas de cette France « Black, Blanc, Beurk» ». Par cette phrase profondément raciste, elle scella peut-être la défaite de sa candidate. En effet, les associations de lutte contre le racisme se mobilisèrent immédiatement et appelèrent à un vote massif contre Cécile DE COLBERT.
Contrairement à ce qu’avaient envisagé tous les instituts de sondages, la participation fut plus forte au second tour qu’elle ne l’avait été au premier. Mariama DIALLO l’emporta avec 56,2% des suffrages. Une victoire qui ne souffrait pas de discussion.
Aurore CHASTEL avait terminé son reportage sur la campagne du second tour. Mariama DIALLO l’invita à la fête privée qu’elle organisa pour fêter sa victoire, le soir de l’élection. Elle félicita la jeune journaliste à qui elle promettait une belle carrière. Aurore la remercia chaleureusement de l’avoir laissée entrer dans les coulisses de la préparation du second tour. Elle lui promit qu’elle lui ferait lire entièrement son reportage avant de le publier.
Celle qui marquerait l’histoire de France en devenant la première présidente de la république de couleur, insista pour que la jeune femme réfléchisse bien avant de refuser la proposition de son patron.
Aurore n’avait pas réussi à savoir qui serait nommé Premier Ministre. Elle tenta une dernière fois de soutirer cette information qui semblait cruciale pour Eric DEBLICKER. Mariama DIALLO la prit à part.
- « Ecoute Aurore, je ne prends mes fonctions officielles que dans 15 jours. C’est pendant ces deux semaines que je dois travailler à la constitution de mon gouvernement. Tu t’en doutes, les tractations vont aller bon train… En plus, il va y avoir les élections législatives et les régionales. La constitution de la VIème République prévoit que je dois dissoudre l’Assemblée Nationale dans les trois jours suivant ma nomination. Les élections qui suivront n’enverront que 261 députés au Parlement. Tu te doutes bien que les places vont être chères… »
- « Oui, pas évident de trouver un Premier Ministre qui gagne la bataille des législatives ! »
- « Tu as tout compris » reprit la nouvelle Présidente. « D’autant qu’une fois l’Assemblée Nationale élue, il va y avoir les élections régionales… Pour le moment, ce sont les sénateurs déchus de leur mandat, suite à la dissolution du Sénat, qui siègent dans les Assemblées Territoriales. Cette fois, il va y avoir de véritables élections et à la proportionnelle. Il n’y aura pas de places pour tout le monde avec les ex-députés qui vont essayer de se recaser. »
- « D’autant que, si j’ai bien compris, l’étape suivante de la réforme va voir disparaître les conseils municipaux » fit remarquer Aurore.
- « Exactement ! Tous les maires des grandes villes ne seront pas élus dans les Communautés de Communes. Crois-moi, les tractations ont déjà commencé avec les états-majors des partis qui pensent que certains de leurs élus ne gagneront pas les prochaines élections. »
- « J’ai bien vu » répondit Aurore qui avait toujours autant de mal à tutoyer celle qui le lui avait pourtant demandé. « Au cours de la semaine, il m’a semblé que de nombreux maires te contactaient. »
- « Oui, tout le monde me drague ! Et maintenant que je suis élue, cela ne va pas s’arranger ! »
- « Donc, il est trop tôt pour connaître le nom du Premier Ministre » conclut Aurore.
- « Effectivement » répondit Mariama DIALLO avant de rejoindre ses invités. « Mais j’ai déjà mon idée sur le sujet. Si tu es perspicace et que tu as bien suivi notre conversation au sujet des maires et bien écouté mes discours lors des meetings, tu as une petite chance de trouver… Cherche dans les communes de plus de 100 000 habitants et dis-toi que mon choix pourrait surprendre encore une fois… »
La Présidente ne voulut pas lui en dire plus. Aurore fit le tour des invités, essayant de deviner, parmi les personnes présentes, qui pourrait correspondre aux critères que venait d’énoncer Mariama DIALLO. Rien à faire, elle séchait !
A la fin de la soirée, elle rentra chez Marie. Finalement, elles s’étaient assez peu vues durant cette semaine. Durant quatre soirées, elle avait suivie Mariama DIALLO dans ses meetings ou ses débats. Deux fois, elle n’était pas rentrée du tout et avait dormi sur place. Les autres soirs, elle rentrait tellement tard que Marie dormait déjà.
Son amie ayant eu la délicatesse de demander à son amant de ne pas venir chez elle, Aurore n’avait pas revu Eric DEBLICKER depuis le lundi soir. Il avait passé la semaine chez Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS et elle l’avait épuisé. Devenue une véritable nymphomane, l’aristocrate avait voulu qu’il lui fasse l’amour plusieurs fois par nuit. Le dimanche, il supplia Marie de le laisser venir dormir chez elle. Il promettait de ne pas ennuyer Aurore.
Quand Aurore rentra, Marie et Eric étaient encore dans le salon. Elle craignait de les déranger et leur annonça qu’elle allait se coucher. Eric DEBLICKER intervint alors, il avait décidé de tutoyer la journaliste dont il était le patron.
- « Non Aurore, viens t’asseoir un moment avec nous. Marie m’a dit que tu repartais déjà à Bordeaux demain. Nous n’aurons même pas eu le temps de nous voir… »
Un peu impressionnée par le ton plein d’assurance de l’homme qui l’employait et venait de lui offrir cette semaine insensée, elle n’osa pas refuser. Elle vint s’asseoir sur le grand canapé blanc où se trouvaient déjà Marie et Eric.
- « Bon, alors, le bilan de cette immersion dans la campagne ? » demanda Eric DEBLICKER. « Tu penses que tu as matière à m’écrire un bon article ? »
- « Oh oui ! J’ai eu la chance de suivre une candidate qui m’a vraiment fait vivre son quotidien. Je pense que je vais avoir de quoi faire un beau reportage. En tous cas, merci de m’avoir permis de vivre cette expérience… »
- « C’était pour te donner un avant-goût de ce que sera ta vie quand tu auras intégré le service politique de TV Plus » lui dit Eric en souriant. « Alors, cette fois tu as bien réfléchi à ma proposition ? »
Aurore se renfrogna. Elle savait que la question allait revenir sur le tapis. Eric DEBLICKER n’était pas un philanthrope. On ne devient pas Directeur d’un grand groupe international sans avoir présent à l’esprit la notion de retour sur investissement. En permettant à Aurore de réaliser un vieux rêve, il attendait en échange qu’elle accepte sa proposition. La jeune journaliste décida de jouer cartes sur table.
- « Je sais que vous êtes personnellement intervenu pour que je puisse connaître cette semaine extraordinaire. Je pense que mon reportage permettra de réaliser un grand tirage. Mais je suis consciente que cela ne suffit pas. Vous attendez de moi que je laisse mon journal de province et que je vienne m’installer à Paris…»
- « C’est mieux pour travailler sur une chaine de télé nationale, non ? » plaisanta-t-il.
- « Je sais que vous considérerez que votre investissement n’est pas rentable si je refuse encore » reprit Aurore « Mais je ne crois pas être faite pour la télévision, j’ai eu un trac dingue le soir du débat. De plus, je dois me marier bientôt avec un ingénieur bordelais et il n’acceptera pas de venir s’installer à Paris. »
- « Vous me contrariez beaucoup, mademoiselle CHASTEL » lui répondit Eric DEBLICKER qui reprenait son rôle de patron et la vouvoyait de nouveau. « C’est vrai que j’attendais de votre part une attitude plus coopérative ! Franchement, je suis déçu…»
Aurore baissa les yeux. Quelque part, elle se disait que son patron avait raison. C’est le moment que choisit Marie SILVERSTEIN pour intervenir enfin. Elle le connaissait par cœur.
- « Arrête tes conneries ! » dit-elle « Tu vas la traumatiser. Tu ne le connais pas assez pour voir qu’il se moque de toi ! Si tu parles de rentabilité, rassure-toi ! Jusque-là, Mariama DIALLO avait une agence de communication qui s’occupait de ses meetings, mais j’ai signé un contrat avec elle pour qu’elle nous confie l’organisation de la campagne des législatives et celle des régionales. Crois-moi, c’est un gros marché et c’est largement grâce à toi… »
Eric DEBLICKER éclata d’un rire tonitruant. Se montrant de nouveau très amical, il se rapprocha d’Aurore et posa la main sur son bras.
- « Ne t’en fais pas » lui dit-il. « Je suis très content de ton intervention. J’ai eu Mariama au téléphone juste après les résultats. Elle ne m’a dit que du bien de toi. Elle voulait nous inviter tous les deux à sa petite fête dont tu reviens, mais j’ai compris que cela la mettait en porte à faux avec son agence de communication actuelle. Elle ne leur a pas encore annoncé qu’elle allait désormais travailler avec nous…»
- « Franchement, ils n’ont pas été très bons » commenta Marie SILVERSTEIN en grande professionnelle de la communication. « Ce n’est pas à eux qu’elle doit sa victoire ! »
- « Alors, tu as pu avoir un scoop concernant le choix de son Premier Ministre ? » demanda Eric.
- « Non, elle m’a fait comprendre qu’il était trop tôt pour en parler. Cependant, elle a bien voulu me donner des indices… »
- « Ah, intéressant ! A nous trois, on va peut-être trouver » lança Eric DEBLICKER en se levant.
Même en tenue décontractée, comme ce soir, il gardait une classe et un charme fous. Il portait un jean parfaitement taillé et un tee-shirt moulant qui faisait ressortir ses pectoraux. Il se dirigea vers le bar situé dans un coin de la pièce et attrapa trois verres.
- « Je te prépare un petit cocktail ? Tu veux quoi ?» demanda-t-il à Aurore.
- « Oui volontiers… Comme vous »
- « Et toi chérie ? » demanda-t-il à Marie qui s’étirait sur le canapé. « Tu veux un Dry Rose, comme d’habitude ? »
Marie SILVERSTEIN acquiesça. Elle ne portait qu’une nuisette parfaitement indécente. Dessous, elle n’avait pas de culotte. Elle en portait rarement, même pour sortir.
Eric DEBLICKER remplit le verre à mélange, de glace, puis il versa la vodka et le Martini blanc et ajouta le trait de liqueur de fraise des bois qui valait son nom à ce cocktail. Il remua le mélange et servit les trois verres, ajoutant un zeste d’orange.
- « Alors, on essaie de le trouver ce Premier Ministre ? » demanda-t-il aux deux charmantes blondes qui l’accompagnaient. « Quels sont ces indices que t’a donnés notre nouvelle Présidente ? »
- « Elle m’a dit que son choix allait surprendre encore une fois… »
- « Donc ce n’est pas un des ténors de son parti » coupa Marie qui se prenait déjà au jeu.
- « Nous avons parlé de la suppression des maires et je suis à peu près certaine que le futur chef du Gouvernement est maire d’une ville de plus de 100 000 habitants. »
- « Cela réduit déjà le choix » fit remarquer Eric. « Et tu as d’autres indices ? »
- « Elle m’a dit que si j’avais bien écouté ses discours dans les meetings, cela pouvait me mettre sur la voie. »
- « Bon, de quoi a-t-elle parlé ? » demanda Marie en goûtant son cocktail qui était délicieux, comme d’habitude.
Aurore réfléchit. Les points sur lesquels Mariama DIALLO avait surpris l’auditoire étaient celui des investissements dans une politique de grands travaux et dans les énergies non polluantes. Elle fit part de ses réflexions au grand patron et à sa maîtresse.
- « Elle ne va quand même pas prendre un écologiste comme Premier Ministre ? » demanda Marie sans trop y croire.
- « Non, elle a déjà choisi Yasmina SIMON-ELAKRI comme vice-présidente ! N’oublions pas que ce n’est quand même pas une candidate de gauche ! » fit remarquer Eric DEBLICKER en venant s’asseoir entre Marie et Aurore.
- « N’oublions pas qu’elle a laissé entendre qu’il s’agirait du maire d’une commune de plus de 100 000 habitants » précisa la jeune journaliste.
- « Bernard POMEROL ? » proposa Marie SILVERSTEIN.
- « S’il n’avait pas 82 ans, je trouve que ce serait un choix possible » commenta Aurore. « L’UMP n’a pas appelé à soutenir Mariama DIALLO, mais lui l’a fait à titre personnel… »
- « C’est vrai, mais elle tient à donner une image jeune et dynamique. Ce n’est pas un Premier Ministre octogénaire qui va l’y aider » fit remarquer Eric.
Le grand patron du Groupe MEDIA-PRESSE sembla à son tour réfléchir intensément. Marie SILVERSTEIN se leva du canapé.
- « Tu devrais aller te mettre à l’aise » dit-elle à Aurore qui portait toujours sa robe de soirée et ses escarpins. « Pendant ce temps, je vais aller imprimer la liste des communes de plus de 100 000 habitants, cela nous aidera à chercher... »
Aurore se dit que son amie avait raison. Elle n’allait pas rester en tenue de soirée. Pourtant, elle redoutait un peu qu’Eric et Marie ne veuillent profiter de la situation si elle se dénudait trop. Discrètement, elle fit part de ses craintes à Marie qui s’était isolée dans son bureau. Son amie éclata de rire.
- « Eric vient de passer toutes les nuits de la semaine chez sa maîtresse aristocrate. C’est une véritable nymphomane ! Quand il rentre de chez elle, il a les couilles comme des raisins secs ! Tu ne crains rien ce soir… »
Aurore ne put s’empêcher de sourire en songeant à cette image. Rassurée, elle monta se changer et revint, ne portant qu’un grand tee-shirt qui lui servait de chemise de nuit. Même s’il n’était plus bon à grand-chose, Eric ne manqua pas de jeter un regard en direction de ses tétons qui pointaient à travers la fine étoffe. La petite journaliste avait l’air d’avoir vraiment des seins magnifiques. Il ne manqua pas non plus de constater qu’elle avait conservé son string sous le tee-shirt.
Marie revint avec la liste qu’elle avait imprimée.
- « A votre avis, il y a combien de villes de plus de 100 000 habitants ? »
- « Je ne sais pas, une vingtaine » proposa Aurore.
- « Non, je dirais plutôt trente » rectifia Eric.
- « Il y en a 41 » annonça Marie.
Ils regardèrent la liste, essayant de se remémorer qui était le maire de chacune de ces villes, quelle était sa couleur politique et en quoi il pouvait correspondre au profil d’un Premier Ministre. Aucune des dix plus grandes villes ne répondait aux critères de choix. Marie dut aller vérifier sur Internet qui était le maire actuel de certaines villes, cela ne leur revenait pas. Ce fut le cas de Reims et d’Angers. Ils descendirent la liste des communes classées par ordre décroissant de leur population. Arrivés à la vingtième, Eric s’exclama :
- « Ca y est, on l’a ! Arnaud LEVALESTIER, maire de Villeurbanne… »
- « Ah bon ? Il n’est pas connu » s’étonna Marie.
- « Non, mais c’est l’homme parfait pour mettre en œuvre le programme qu’a annoncé Mariama DIALLO » fit remarquer Eric DEBLICKER. « Il est ingénieur de formation, il est assez jeune, et il a réussi des choses formidables dans sa commune. Que ce soit dans le domaine de l’énergie solaire, des véhicules électriques ou de la rénovation des bâtiments, il a transformé sa ville… De plus, Villeurbanne est habitée par une population immigrée importante et sa gestion de certains quartiers où la délinquance était forte est citée en exemple.»
- « Comment sais-tu tout cela ? » lui demanda Marie.
- « C’est le rédacteur en chef du Progrès de Lyon, le quotidien local dont nous avons pris le contrôle il y a trois mois, qui m’en a parlé. »
- « Il est élu écologiste ? » demanda Aurore.
- « Non, c’est peut-être le seul maire d’une grande ville qui a été élu sans étiquette politique. »
- « En tous cas, il correspond vraiment bien au profil dressé par Mariama DIALLO. En plus, elle m’a dit que son choix allait surprendre… Si personne ne le connaît dans le milieu politique, c’est certain ! »
- « Bon, on a trouvé ! On va se reboire un cocktail pour fêter ça » proposa Marie.
- « Eh doucement ! J’ai déjà pas mal picolé à la fête de madame la Présidente… »
Sans lui demander son avis, Eric alla préparer un nouveau cocktail et la resservit. Il trinqua avec les deux charmantes blondes, puis se remit à parler d’Arnaud LEVALESTIER.
- « Aurore, je voudrais que tu ailles enquêter sur le futur Premier Ministre… »
- « Qui, moi ? »
- « Oui, désormais tu es connue pour être une des proches de la Présidente… Qui mieux que toi pourrait aller faire un reportage sur son futur Premier Ministre ?»
Aurore commençait à être un peu éméchée. Elle se rendit tout juste compte qu’Eric et Marie la tripotaient. Fort heureusement, les deux amants complices se contentèrent de quelques palpations et tout le monde alla au lit après qu’Aurore eut promis à Eric de lui donner sa réponse pour le reportage sur Arnaud LEVALESTIER avant de repartir à Bordeaux le lendemain.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Ven 4 Mar 2016 17:39

Un retour mouvementé



Aurore CHASTEL rentra de Paris le lendemain. Elle avait quitté le foyer familial depuis une semaine, mais à l‘heure où elle rentra, Christophe était à son travail. Du coup, après avoir posé ses bagages, elle fila faire un tour au journal.
Elle retrouva ses collègues de travail, leur raconta sa folle semaine dans la capitale avec des escales à Lille et à Marseille, puis elle rentra chez elle.
Elle fut contente de retrouver Christophe. Le début de la soirée se passa plutôt dans une ambiance détendue. Le petit raconta sa journée à l’école et avoua qu’il avait trouvé une amoureuse. Ils essayèrent de le faire parler de cette fille, Christophe l’envisageant déjà comme une bru potentielle, mais il leur fit une réponse étonnamment surprenante pour son âge.
- « Ca me regarde ! C’est ma vie ! » déclara-t-il du haut de ses quatre ans.
Avait-il déjà compris qu’il ne fallait pas tout dire à ses proches ? Reproduisait-il le schéma familial où vie professionnelle et vie familiale étaient bien séparées ?
Aurore le mit au lit à la même heure que tous les soirs et vint rejoindre son compagnon dans le salon. Lui aussi eut droit au récit de sa semaine parisienne, puis elle aborda enfin le sujet qu’elle redoutait.
- « Après ce reportage sur notre nouvelle Présidente de la République, le grand patron voudrait que j’en fasse un sur le futur Premier Ministre. »
- « Ah bon, tu sais qui c’est ? » s’étonna Christophe.
- « Pas avec certitude, mais presque. C’est Arnaud LEVALESTIER. Il n’est pas connu dans la sphère politique. Il est maire de Villeurbanne. »
- « Je sais » répondit Christophe « Un de mes collègues le connaît bien. Ils ont fait leurs études ensemble… »
- « Ca m’intéresse ! Tu me le présenteras ce collègue ? »
- « Mais tu le connais, c’est Stéphane VOLNAY. Je l’avais invité une fois à la maison. »
Aurore se souvenait très bien du personnage. Stéphane VOLNAY était ingénieur qualité dans l’entreprise qui employait Christophe. Il était un peu plus âgé que le compagnon d’Aurore et son look ne passait pas inaperçu. Toujours affublé de tenues excentriques, il portait des pulls roses et des pantalons verts pomme. Il était homosexuel et ne s’en cachait pas.
- « Tu vas vraiment faire ce reportage ? » demanda Christophe.
- « Oui, je m’y suis engagée… Il va falloir que je reparte, à Lyon cette fois, et sûrement pour beaucoup plus longtemps. »
- « Tu n’oublies pas qu’on a prévu de se marier dans trois semaines ?» rappela son compagnon.
- « Oui, je sais… Mais mon patron y tient vraiment ! On pourrait peut-être décaler la date du mariage ? »
Christophe VALEDO entra dans une colère noire. Jamais encore Aurore ne l’avait vu comme ça. Il se mit à hurler et se montra même violent. La jeune femme ne se laissa pas faire. Entre eux, il avait toujours été clair que chacun était libre et que l’autre ne demanderait pas d’explications sur les obligations professionnelles de celui avec qui il avait choisi de vivre. Christophe s’énerva et lui dit qu’elle dépassait vraiment les bornes.
- « Je me demande si tu n’es pas tombée amoureuse de ton nouveau patron » vociféra-t-il. « Tu fais passer ses reportages avant notre mariage ? Il t’a baisée quand tu étais à Paris ? Il baise mieux que moi ? »
- « Lui, en tous cas, il sait contrôler ses nerfs ! » lâcha Aurore hors d’elle.
C’en était trop pour Christophe qui, d’un seul coup, lui montrait la vraie face de sa personnalité. Sous ses airs calmes et conciliants, c’était un homme profondément jaloux et qui pouvait se montrer colérique. C’était d’ailleurs ce qui avait poussé sa première épouse à le quitter. Avec Aurore, jusque-là, il avait toujours réussi à maîtriser ses colères légendaires.
- « Vraiment, tu te fous de moi ! » reprit Christophe. « Je prépare notre mariage depuis des semaines et tu m’annonces qu’il faudrait peut-être le reporter à cause d’un de tes reportages ? »
- « Ce n’est pas si grave » essaya de le calmer Aurore. « Nous n’avons pas prévu un grand mariage… Et puis dans trois semaines, j’aurai peut-être terminé. Si cela se trouve, Arnaud LEVALESTIER ne voudra pas coopérer… »
- « Ça m’étonnerait ! Quand il va voir tes beaux yeux bleu et ton cul, il voudra coopérer plutôt deux fois qu’une ! »
- « Pourquoi dis-tu cela ? »
- « Parce que ce salaud saute sur tout ce qui bouge ! Tu demanderas à Stéphane VOLNAY. Lui aussi devait se marier. Il est allé voir LEVALESTIER avec qui il était resté très proche pour lui présenter sa future épouse. L’autre, ton futur Premier Ministre, l’a baisée presque sous ses yeux. »
- « C’est vrai ? »
- « Et comment ! Le pauvre mec en a tellement été traumatisé, qu’il est devenu PD ! »
- « Il n’empêche que ce reportage est vraiment important pour ma carrière. Le patron envisage même que je puisse réaliser un reportage télé si Arnaud LEVALESTIER est d’accord. »
- « Eh bien va te faire sauter par cet obsédé, mais ne me parle plus de mariage ! Je vais prévenir ma famille que le mariage est annulé. Pour la tienne pas de problème, puisque tu n’en as plus !»
Aurore accusa le coup. Christophe avait vraiment voulu lui faire mal par cette phrase. Son père était mort dans un accident de voiture avec sa petite sœur. A l’époque, elle n’avait que deux ans. Sa petite sœur avait dix mois de moins qu’elle. Aurore et sa mère avaient été épargnées dans l’accident. Ce ne fut pas le cas du conducteur et de la jeune Gwendoline qui n’avait alors que quatorze mois.
La mère d’Aurore ne s’était jamais remise de cet accident. Elle avait passé quelques jours à l’hôpital, ses blessures n’étant que superficielles, puis elle avait réalisé qu’elle venait de perdre la plus jeune de ses filles. Le choc psychologique avait été tel qu’il avait fallu l’interner dans un hôpital psychiatrique. Cette professeure de philosophie s’était mise en tête qu’Aurore était responsable de l’accident. En effet, au moment où la voiture était tombée dans le ravin, l’aînée des deux filles avait réussi à enlever sa ceinture de sécurité. C’est ce qui lui avait valu d’avoir la vie sauve. Elle avait été éjectée au premier tonneau et n’avait pratiquement rien eu.
Sa mère, qui s’était détachée elle-aussi, voulant rattacher sa fille, était passée par le pare-brise. Elle n’avait eu que des coupures peu profondes, mais le véhicule, entrainé par une vitesse excessive, avait poursuivi sa route vers le ravin. Juliette CHASTEL avait, dès lors, tenu sa fille pour responsable de la mort de sa sœur et n’avait plus voulu la voir. Au bout de quelques semaines, elle s’était enfuie de l’hôpital psychiatrique et on ne l’avait jamais revue.
En rappelant à Aurore qu’elle n’aurait personne de sa famille à son mariage, Christophe VALEDO savait qu’il touchait un point sensible et douloureux. D’ailleurs, sa compagne réagit avec violence.
- « Tu n’es qu’un connard !» lui cria-t-elle. « Va te faire foutre avec ton mariage ! Moi, je me casse ! »
Là-dessus, elle attrapa un de ses deux sacs qu’elle n’avait pas encore défaits et elle sortit en claquant la porte.
- « C’est ça, va te faire sauter par ton patron, salope ! » hurla Christophe qui ne se contrôlait plus.
Aurore, particulièrement énervée, alla dormir à l’hôtel. Une fois la tension retombée, Christophe essaya de l’appeler à plusieurs reprises, mais elle ne répondit pas. Elle ne l’avait jamais vu comme cela et elle envisageait sérieusement de renoncer à son mariage et de couper court à leur liaison. Les paroles de son compagnon lui avaient fait mal.
Le lendemain, elle appela le collègue de Christophe qui connaissait Arnaud LEVALESTIER. Stéphane VOLNAY comprit que les choses étaient graves entre son collègue et sa compagne. Il ne l’avait vue qu’une seule fois, mais l’avait beaucoup appréciée. Il lui proposa même de l’héberger en attendant que la tension se calme avec Christophe.
Même si elle se dit que, sexuellement, elle ne risquait rien, elle refusa son offre. Autant que Christophe ne puisse pas savoir où elle se trouvait !
Stéphane VOLNAY rencontra Aurore CHASTEL et se montra intarissable sur le maire de Villeurbanne. Il le décrivit comme un ingénieur brillant, obsédé par la qualité et très sensibilisé aux grands défis écologiques. Il avoua qu’il avait été surpris de le voir devenir maire d’une commune de plus de 145 000 habitants. Son ex-camarade de promotion avait suivi ce qu’il réalisait dans sa commune. Il avait fait poser des panneaux solaires un peu partout dans la ville. Il avait équipé les services municipaux de véhicules électriques et su faire venir sur le territoire de sa commune des entreprises de haute technologie, créatrices de nombreux emplois. Enfin, il avait su démanteler ces quartiers, gangrénés par le trafic de drogues et la violence, en reconstruisant des logements aux normes écologiques révolutionnaires. S’il ne tarissait pas d’éloges sur les actions publiques de son ex-camarade, ingénieur qualiticien comme lui et devenu vice-président de l’AFAQ, l’Association Française pour l’Amélioration de la Qualité, il n’en était pas de même pour son comportement privé.
- « Ce mec est un véritable obsédé sexuel ! » avait déclaré Stéphane VOLNAY. « Quand j’ai voulu lui présenter celle que je devais épouser, il lui a littéralement sauté dessus ! »
- « Il était déjà marié ? » demanda Aurore qui avait commencé à se documenter sur Arnaud LEVALESTIER.
- « Oui, d’ailleurs c’est tout juste s’il n’a pas baisé ma fiancée devant moi et devant son épouse… »
- « Et vous avez mis fin à votre relation ? »
- « Et comment ! Elle se comportait avec lui comme une chienne ! Depuis ce jour-là, je n’ai plus jamais touché une femme. Mais pourquoi me posez-vous toutes ces questions sur lui ?»
Aurore lui expliqua qu’Arnaud LEVALESTIER risquait fort d’être le prochain Premier Ministre. Stéphane VOLNAY n’eut pas l’air plus surpris que cela.
- « Je pense qu’il en a largement les compétences. De plus, il apporterait sûrement beaucoup de nouvelles idées. Et puis il pourra ressortir son vieux fantasme de fermeture de la Méditerranée… »
- « Ah bon ? » s’étonna Aurore en se remémorant le discours de Mariama DIALLO à Marseille.
- « Oui, depuis que je le connais, il n’arrête pas de parler du réchauffement climatique et de la montée des océans, rendue inévitable par la fonte des glaces. C’est un grand amoureux de la Camargue, où habite son frère. Combien de fois il nous a parlé du drame que serait la disparition de ces paysages si on ne faisait rien pour empêcher la montée des eaux de la Méditerranée ! »
- « C’est un vrai écolo » fit remarquer la journaliste.
- « Pas seulement, il est avant tout pragmatique. Derrière ses idées écologistes, il y a toujours l’idée de croissance et de rentabilité des investissements. Si ce n’était pas un mec qui essaie de baiser toutes les femmes qui passent à sa portée, je pense qu’il pourrait prétendre à une belle carrière. »
Aurore commençait à se demander si elle avait bien fait d’accepter finalement l’enquête sur le Premier Ministre. Pourtant sa décision était prise et elle s’y était engagée auprès du grand patron.
- « Depuis des années, il envisage un projet complètement fou » reprit Stéphane VOLNAY. « Il l’a baptisé le projet POSEIDON. Il s’agit d’un immense barrage qui fermerait la Méditerranée au niveau du détroit de Gibraltar. Il a repris l’idée qu’avait eue un ingénieur allemand il y a presque un siècle. »
- « Je comprends mieux certaines déclarations de Mariama DIALLO » expliqua alors Aurore. « Merci pour toutes ces révélations. Elles vont m’être particulièrement utiles au moment de mon reportage. »
- « En tous cas, méfiez-vous de cet individu » ajouta Stéphane VOLNAY « C’est un redoutable dragueur ! Et votre dispute avec Christophe, c’est vraiment sérieux ? »
- « Oui, je crois que c’est définitif ! » répondit Aurore. « Il a vraiment été odieux ! Et s’il est capable de telles colères, je sais que cela recommencera… Je ne peux pas vivre avec quelqu’un qui risque de péter les plombs à tout moment ! »
- « C’est dommage » se contenta de commenter le collègue de Christophe. « Vous aviez l’air de bien vous entendre… »
Aurore CHASTEL lui sourit. Il était vraiment très gentil. Pourtant, elle n’avait pas l’intention de retourner voir Christophe. Finalement, Eric DEBLICKER avait probablement raison. Elle n’allait pas végéter toute sa vie dans un quotidien de province. Le journal SUD-OUEST allait probablement perdre une de ses meilleures journalistes, mais c’était pour l’intérêt supérieur du Groupe.
Elle n’était encore pas certaine d’accepter la proposition du grand patron et de travailler au service politique de la chaine TV Plus, mais sa carrière allait évoluer. Les événements récents lui avaient ouvert l’appétit…

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Lun 7 Mar 2016 16:41

Séjour à Lyon



C’est en voiture qu’Aurore CHASTEL se rendit à Lyon. Elle emprunta l’autoroute A89 et le trajet dura à peine six heures. Elle avait bien roulé.
Depuis sa décision de mener sa mission d’enquête sur celui que l’on n’annonçait pas encore comme un Premier Ministre, elle avait eu plusieurs contacts avec Eric DEBLICKER et avec Marie SILVERSTEIN.
Marie s’était chargée de lui trouver un logement pour son séjour. Elle ne savait pas encore combien de temps elle resterait dans cette ville, devenue la Métropole Régionale de cette immense Région Rhône-Alpes-Bourgogne- Auvergne. Villeurbanne était une ville collée à Lyon. Pas une simple banlieue, car elle comptait plus de 145 000 habitants et avait sa vie propre et son âme. Que ce soit sur le plan culturel, sportif ou politique, elle se distinguait en permanence de sa grande sœur jumelle.
Aurore était installée dans une petite rue tranquille du 6ème arrondissement de Lyon. Sa copine lui avait trouvé un petit appartement, qu’elle avait fait meubler, à deux pas du Parc de la Tête d’Or. Elle lui avait expliqué qu’elle y serait beaucoup plus tranquille qu’à Villeurbanne, dont le centre ne se trouvait qu’à quelques stations de métro et qu’elle pourrait profiter à loisir de l’environnement exceptionnel du parc.
Le Parc de la Tête d’Or offrait un environnement exceptionnel aux lyonnais. Beaucoup y allaient régulièrement faire leur jogging ou simplement s’oxygéner. Disposer d’une telle oasis de verdure en pleine ville, qui plus est avec un parc zoologique dont l’accès était entièrement gratuit, était un rare privilège. Un petit train traversait le parc, des barques pouvaient être louées pour des promenades romantiques sur le lac et la roseraie était une des plus belles d’Europe.
La rupture avec Christophe semblait définitive. Aurore n’avait même pas accepté de le revoir pour qu’ils aient une ultime explication. C’est un jour où il était au travail qu’elle était venue chercher toutes ses affaires personnelles et les avait chargées dans sa voiture. Elle lui avait laissé les clés de son appartement sur la table du salon avec un simple mot.
« Tôt ou tard, notre union aurait explosé. Il vaut mieux que ce soit avant que nous ayons fait la connerie de nous marier. J’espère que tu trouveras une autre femme, car ton fils aura bien besoin d’une présence féminine à ses côtés. Embrasse-le de ma part. Aurore. »
Le lendemain de son arrivée, elle essaya de rencontrer le maire de Villeurbanne. On lui dit d’abord qu’il n’était pas là, puis qu’il était en rendez-vous, et on la fit patienter plus d’une heure avant qu’une employée de la mairie ne daigne la conduire à son bureau.
Arnaud LEVALESTIER fit entrer la jeune journaliste dans cette pièce qu’il avait considérablement modernisée depuis son installation à la mairie. Aurore se présenta.
- « Je suis Aurore CHASTEL, journaliste au journal SUD-OUEST. »
- « Mais je vous connais » répondit-il avec un large sourire. « Vous avez participé au fameux débat entre Mariama DIALLO et Yasmina SIMON-ELAKRI. Et avec quel succès ! »
Aurore le regarda pendant qu’il parlait. Le maire de Villeurbanne allait avoir 41 ans. Avec 1,76m pour 66kg, il était assez mince et plutôt élégant. Ce brun aux yeux noirs n’avait pas le charme d’Eric DEBLICKER, mais il avait un petit quelque chose qui ne laissait pas les femmes indifférentes. Il avait un menton volontaire, des traits fins et réguliers et un charmant sourire. Il plongea son regard dans les yeux bleus d’Aurore et reprit.
- « Qu’est-ce qui me vaut l’honneur de la visite d’une journaliste aux si beaux yeux ? »
Elle avait beaucoup réfléchi à l’angle d’attaque qu’elle allait adopter pour qu’il accepte de collaborer à son reportage. Elle savait qu’en général, l’idée qu’on se forge d’une personne se joue largement dans les trente premières secondes.
Devait-elle lui présenter les choses en annonçant de but en blanc qu’elle avait compris qu’il serait nommé Premier Ministre ? Ce serait démontrer son esprit d’analyse et sa perspicacité, puisque rien n’avait fuité et qu’aucun média, jusque-là, n’avait même évoqué son nom. Elle s’était dit que cette stratégie comportait un risque. Si Mariama DIALLO n’en avait pas encore parlé, c’est qu’elle comptait sur un certain effet de surprise. En révélant d’emblée qu’elle avait percé le mystère, elle prenait le risque qu’il se bloque.
Fallait-il flatter son égo et aborder d’entrée les réalisations que ce maire sans étiquette politique avait réussi à conduire dans sa ville ? Aurore l’avait d’abord envisagé. Bien qu’il puisse trouver bizarre qu’un quotidien situé à l’autre bout de la France s’intéresse de si près aux réalisations d’une commune comme Villeurbanne, il pouvait être intéressant de commencer par mettre en évidence sa réussite.
En tous cas, malgré la réputation scabreuse d’Arnaud LEVALESTIER, Aurore avait décidé de jouer de ses atouts physiques pour graver immédiatement dans sa mémoire l’image d’une femme qu’il aurait envie de revoir. Elle portait une tenue très sexy. La jupe qu’elle avait choisie était la plus courte de sa garde-robe. Elle portait un chemisier blanc, assez classique mais un peu transparent, sous lequel elle n’avait pas mis de soutien-gorge. Cela ne lui ressemblait pas, mais si ses seins magnifiques devaient lui permettre d’ancrer le contact avec le brillant ingénieur, pourquoi pas ? Au dernier moment, tout de même, elle se rendit compte qu’elle n’oserait pas sortir dans une tenue aussi provoquante et enfila une petite veste en jean pour dissimuler ses charmes. Elle qui se maquillait très peu avait, pour une fois, forcé sur le mascara pour bien mettre en évidence ses yeux d’un bleu clair troublant.
- « On doit souvent venir vous voir pour les réalisations que vous avez réussi à conduire dans votre commune, mais moi, je voudrais vous parler d’un projet à l’échelon national et même international » commença-t-elle.
- « Vraiment ? » ironisa le premier magistrat de la commune amusé par sa manière d’aborder les choses. « Vous savez, je ne suis que le maire d’une commune qui compte 145 034 habitants… »
- « Je voudrais que vous me parliez du Projet POSEIDON » lâcha la journaliste en laissant intentionnellement un long blanc après sa phrase.
Arnaud LEVALESTIER sembla surpris. Elle ne manqua pas de déceler un léger raidissement dans son attitude qui trahissait son étonnement.
- « Et comment avez-vous entendu parler de ce Projet ? » demanda-t-il finalement à cette jeune femme qu’il trouvait très séduisante.
- « Disons que j’ai mes sources » répondit seulement la jeune journaliste. « Vous accepteriez de me parler en détail de ce projet ? J’aimerais faire un reportage sur ce qu’il représente. Il est même possible que ce soit un reportage télévisé… »
- « Vous savez, j’aurai peu de temps à vous consacrer… En ce moment, je suis très pris par les affaires municipales et vous devez savoir comme moi que les législatives et les régionales approchent à grands pas… »
- « Vous serez candidat ? » demanda Aurore.
Le maire de Villeurbanne parut embarrassé par sa question. Bien sûr qu’il ne serait pas candidat s’il devenait Premier Ministre ! Pourtant, lui non plus ne tenait pas à ce que cette information soit divulguée, du moins jusqu’à ce que Mariama DIALLO l’annonce officiellement. Fort habilement, il répondit pourtant à la question de manière plutôt subtile.
- « Jusque-là, j’ai toujours milité contre le cumul des mandats. Néanmoins, avec la nouvelle Constitution, les députés seront moins nombreux, le Sénat déjà n’existe plus et les Conseiller Régionaux vont être élus. Vous savez comme moi que les Communautés de Communes vont supplanter les Conseils Municipaux. Si je ne suis pas moi-même candidat, il m’appartiendra de soutenir ceux de mes adjoints et conseillers municipaux qui se présenteront à une de ces élections. Donc, je serai mobilisé, quoiqu’il arrive… »
- « D’accord, mais concernant le projet POSEIDON » insista Aurore qui ne perdait pas de vue sa question initiale « Vous seriez prêt à m’en parler ? Vous savez, j’ai un peu de temps devant moi » précisa-t-elle. « Je peux m’adapter à votre emploi du temps… »
Une fois encore, Arnaud LEVALESTIER prit le temps de la réflexion. Cette petite journaliste lui plaisait beaucoup. Depuis un moment, s’il semblait avoir le regard dans le vague, il fixait avec attention le haut de ses cuisses. Il se serait bien vu avec la tête entre les deux… Quelle que soit sa réponse à sa demande de reportage, il fallait qu’il la revoie.
- « Vraiment, je ne pourrai pas vous consacrer de temps avant ce week-end » lui dit-il. « Laissez-moi votre numéro de téléphone » ajouta-t-il en lui tendant un post-it et un stylo »
Aurore CHASTEL inscrivit son numéro de portable avec son nom et son prénom. Si elle voulait qu’il n’oublie pas de l’appeler, il fallait qu’elle lui laisse une impression favorable. Même si cela ne lui ressemblait vraiment pas, voyant qu’il avait toujours le regard braqué sur ses cuisses, elle changea de position et ses genoux s’écartèrent imperceptiblement. Elle avait honte, mais elle écarta un peu plus les jambes, jusqu’à ce qu’il puisse apercevoir son string. A l’écarquillement soudain de ses paupières, elle sut à quel moment précis il avait entrevu la pièce de lingerie. Elle rectifia alors sa position et écarta légèrement les pans de sa veste en jean pour qu’il puisse voir qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Son stratagème fonctionna à la perfection. Le poisson était ferré…
Le maire de Villeurbanne n’était plus pressé de la voir partir. Il se mit à lui parler des grandes lignes du projet POSEIDON
- « Vous savez, mademoiselle CHASTEL, la construction d’un immense barrage fermant la Méditerranée serait la seule solution permettant encore de sauver nos côtes et celles des autres pays qui bordent cette mer magnifique. »
- « Vous savez, moi je suis sur la côte atlantique… »
- « Je sais, mais pour la côte atlantique, à long terme, il n’y aura rien d’autre à faire que de déménager et de reconstruire. Heureusement, le rivage est moins peuplé que celui de la Méditerranée. »
- « Pendant longtemps, les experts n’ont pas été d’accord sur les hypothèses de montée de eaux » fit remarquer Aurore.
- « C’est vrai, mais aujourd’hui tous s’accordent pour dire que la montée des océans sera au moins de 7 mètres d’ici la fin du siècle. Au cours du siècle suivant, le niveau pourrait monter de 20 à 70 mètres, c’est considérable ! »
- « Effectivement, cela risque de modifier sérieusement la carte des côtes » commenta la journaliste qui imaginait des villes comme Arcachon, La Teste ou Andernos-les-Bains disparaissant de la carte avant la fin du siècle.
Il reprit.
- « Ce projet de barrage date de 1928. Il avait été imaginé par un ingénieur allemand, Herman SORGEL. A l’époque, l’objectif n’était pas le même. Il s’agissait de faire baisser artificiellement le niveau de la Méditerranée pour gagner des terres sur la mer et réaliser une sorte de poldérisation à grande échelle. »
Aurore sentait qu’il aurait pu parler durant des heures, de ce projet, auquel il avait réfléchi pendant des années. Hélas, le temps lui était vraiment compté. Sa secrétaire lui rappela qu’il avait rendez-vous avec le président d’une association et qu’il attendait depuis un bon moment déjà.
Instinctivement, Arnaud LEVALESTIER consulta sa montre. Effectivement, il était en retard.

- « Vous voyez, je suis très pris » fut-il obligé de conclure. « Mais rassurez-vous, je vous reparlerai du projet POSEIDON. J’ai votre téléphone » rappela-t-il. « Je vous appellerai, mais pas avant vendredi, j’en suis désolé… »
Aurore CHASTEL adressa son plus beau sourire au maire de la vingtième ville de France. Elle avait réussi la première partie de son pari. Même s’il avait paru réticent au début, il acceptait l’idée du reportage.
Elle avait un peu honte de ce qu’elle faisait, mais elle s’arrangea pour qu’il puisse apercevoir son string une fois encore avant de quitter son bureau. A la manière dont il lui serra la main quand elle prit congé de lui, elle comprit qu’elle ne l’avait vraiment pas laissé indifférent.
Puisqu’il la faisait attendre quelques jours, elle aurait le temps de peaufiner son article sur le second tour de Mariama DIALLO. Et puis, il y avait beaucoup de choses à voir et à faire dans la région. Elle en profiterait pour jouer les touristes au frais de sa boîte.
Après ses récents succès, elle l’avait bien mérité !

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Lun 7 Mar 2016 17:04

Visite chez son grand-père



Puisque le maire de Villeurbanne n’était pas très disponible, Aurore CHASTEL décida de rendre visite à son grand-père. Il n’habitait qu’à 70 kilomètres de Lyon et il ne lui faudrait pas longtemps pour rejoindre le petit village qu’il n’avait pas quitté depuis son enfance dans les environs de Mâcon.
Benoît PERRIN était le seul membre de sa famille dont elle avait des nouvelles. Elle ne l’avait pas vu depuis plus de deux ans, mais ils se téléphonaient régulièrement et il avait suivi les évolutions personnelles de sa petite fille adorée. Là, son téléphone était en dérangement depuis près d’un mois à cause d’un gros orage et elle ne l’avait même pas prévenu de sa visite. Il ne faisait rien pour faire rétablir la ligne, trouvant qu’il était beaucoup plus tranquille depuis que ce machin qui sonnait tout bout de champ et pour n’importe quoi ne marchait plus. Aurore n’avait même pas pu s’assurer qu’il était bien chez lui, mais il ne sortait plus beaucoup.
Elle se gara juste devant la maison de pierre que son grand-père occupait depuis toujours. Elle descendit de sa voiture et s’approcha de la porte en bois qui aurait bien eu besoin d’être revernie. Elle frappa, mais personne ne répondit. Elle voulut actionner la poignée, mais trouva porte close. Un peu inquiète, elle se demandait où il avait bien pu aller. C’est alors qu’elle sentit qu’on appuyait quelque chose de dur au creux de son dos.
- « Les mains en l’air et pas un geste ! »
Aurore n’eut pas le temps de paniquer trop longtemps. Elle avait reconnu la voix de son grand-père qui la tenait en joue avec sa canne. Elle se retourna et lui tomba dans les bras.
- « Tu m’as fait peur Pépé ! J’ai cru que tu n’étais pas là… »
Il l’embrassa avec fougue et lui dit qu’il avait reconnu sa voiture quand elle montait sur la route qui conduisait au hameau où il était installé depuis toujours. Il avait alors décidé de se dissimuler derrière un coin de mur et de lui faire cette blague un peu idiote.
- « Toi, tu ne changeras jamais ! » lui avait dit sa petite fille avec un petit rire joyeux.
- « Oh si je change… Je vieillis ! »
- « Mais tu es encore en pleine forme » fit remarquer Aurore.
- « Pas de partout ! Avec l’âge, les raideurs se déplacent… »
Aurore hocha la tête pendant qu’il la faisait entrer dans sa cuisine. Décidément, il n’avait pas changé ! Toujours son humour un peu grivois.
- « Tu sais » reprit-il « A mon âge quand on se réveille le matin en n’ayant mal nulle part, c’est qu’on est mort ! Tiens, tu vas boire un petit coup de blanc ?» ajouta-t-il en attrapant deux verres et la bouteille de Pouilly-Fuissé.
- « Mais Pépé, il n’est que 10 heures du matin ! » s’insurgea sa petite fille. « Je n’ai pas l’habitude de boire à jeun… »
- « Qui te parle de boire à jeun ? » demanda-t-il avec un clin d’œil complice.
Il se leva de nouveau et alla chercher deux fromages de chèvre et du pain qu’il posa au milieu de la table.
- « Si tu préfères du saucisson, j’en ai un qui est excellent » dit-il à sa petite fille. « A mon âge, je n’élève plus de cochon, mais la voisine a tué le sien il y a une semaine. Goûte-le, tu m’en diras des nouvelles ! »
- « Tu as toujours de bonnes relations avec ta voisine ? » demanda Aurore qui savait que son grand-père la courtisait depuis qu’elle était veuve, elle aussi.
- « Pour sûr ! Comme je te l’ai dit à propos du saucisson, elle adore les gros cochons… C’est pour ça qu’elle me reçoit encore ! Elle est à peine plus sexy que ses chèvres, mais elle a la langue moins râpeuse.»
Aurore rit à sa plaisanterie. Depuis que sa grand-mère était morte, son grand-père vivait seul. Il venait d’avoir 78 ans, mais il était encore vert. Sa seule voisine, Madeleine, était désormais veuve, elle aussi. Benoît, qui l’avait côtoyée pendant des années sans vraiment faire attention à elle, avait d’un seul coup commencé à lui faire du charme. Elle n’avait pas résisté bien longtemps.
- « Et puis il faut que j’assure avec cette jeunette ! » reprit Benoît « Elle n’a que 67 ans… Comme elle le dit, mes érections, c’est comme la neige. On ne sait jamais combien on va avoir de centimètres ni si ça va tenir…»
- « Pourquoi ne vivez-vous pas ensemble ? » questionna sa petite fille en goûtant finalement le vin blanc qui, comme d’habitude, était excellent.
- « Ah ça non ! Une petite gâterie de temps en temps, ça me suffit ! Chacun chez soi et les chèvres seront bien gardées.»
Aurore adorait son grand-père. Lorsque sa mère l’avait abandonnée après ce terrible accident, ses grands-parents maternels l’avaient recueillie. Elle avait grandi dans cette maison sans confort, mais elle y avait été heureuse. Ce grand-père qui s’occupait de ses vignes, tandis que sa grand-mère élevait les chèvres et faisait des fromages, était un personnage. Il avait toujours exercé la profession d’agriculteur, mais il était curieux et érudit. C’est lui qui avait poussé sa petite fille à faire des études. Déjà, il était fier que sa propre fille soit devenue professeure de philosophie. Pour qu’Aurore puisse suivre sa scolarité dans de bonnes conditions, il l’avait envoyée à Bordeaux chez sa tante au moment de son entrée au collège.
- « Au fait, tu ne m’as pas dit ce qui me valait l’honneur de ta visite dans la région ? » demanda son grand-père à Aurore.
- « Je suis venue réaliser un reportage » expliqua la journaliste « Je risque de rester dans la région un certain temps.».
- «Tant mieux ! Ah je ne t’ai pas encore félicitée pour ton passage à la télé… Bravo ! »
Elle savait que son grand-père suivait l’actualité. Bien qu’éloigné de tout dans ses coteaux du mâconnais, il était parfaitement au courant de ce qui se passait dans la sphère politique. Il avait, bien sûr, suivi la campagne présidentielle et avait été très fier de reconnaître à l’écran celle qu’il appelait avec tendresse « son lever de soleil ».
- « Au fait, et ton mariage ? » demanda enfin Benoît PERRIN. « Tu te maries toujours avec ton ingénieur ? »
- « Non » avoua Aurore en se renfrognant. « J’ai tout annulé ! Je crois que j’allais faire un grosse bêtise.»
- « Bah, ce n’est pas grave. Tu en trouveras un autre, tu es tellement belle… »
Aurore n’avait pas envie d’épiloguer sur le sujet. Rapidement, elle passa à autre chose. Avec nostalgie, elle évoqua les moments de complicité passés avec son grand-père.
- « Tu te souviens quand tu m’emmenais dans les Dombes pêcher les grenouilles ? » lui demanda-t-elle.
- « Bien sûr ! » fit le vieil homme en l’attirant sur ses genoux comme lorsqu’elle avait encore 10 ans. « Tu étais plutôt douée… »
- « Tu y vas toujours ? Qu’est-ce que j’aimerais y retourner !»
- « Eh bien si tu n’as rien à faire, on y va demain matin. Tu n’as qu’à dormir ici. Moi, je n’y vais plus, c’est trop loin et avec mon vieux break, ce ne serait pas prudent. Mais si tu m’emmènes, j’y retournerai avec plaisir. »
Aurore ne se fit pas prier longtemps. Elle objecta qu’elle n’avait pas prévu de rester et qu’elle n’avait même pas une culotte de rechange. Son grand-père balaya l’objection avec un ton toujours aussi grivois.
- « Et alors ? Ce n’est pas grave si ta foufoune sent la marée pendant quelques heures ! Tu dormiras dans la chambre où tu as passé huit ans de ta vie, cela te rappellera des souvenirs.»
A midi pile, le vieil homme prépara le repas. Aurore comprit pourquoi il avait un peu forci. Le menu était copieux et vraiment très calorique ! Avec 86 kilos pour 1,75 m, il n’était pas vraiment mince.
Aurore passa le reste de la journée à échanger des souvenirs avec ce grand-père merveilleux qu’elle avait élevé au rang de demi-dieu. Elle se souvenait des parties de pêche dans la Saône toute proche. Benoit y prenait des anguilles et elle avait un peu peur de ce poisson gluant et mystérieux. Elle se souvenait aussi des gros escargots de Bourgogne qu’ils allaient ramasser tous les deux et des courses qu’elle organisait, une fois rentrée, en faisant suivre aux gastéropodes un trait de craie tracé sur une grande planche. C’étaient des plaisirs simples, mais elle ne les avait pas oubliés et ne les oublierait jamais.
Ils regardèrent de vieilles photos, puis Aurore alla dire bonjour à la voisine. Madeleine était contente de la revoir et elle les invita tous les deux à dîner le soir. Ils se couchèrent vers 21 heures 30. Le lendemain, il faudrait partir très tôt pour être au bord de l’étang avant que le soleil ne tape trop fort.
Après une nuit vraiment réparatrice qu’elle avait passée avec son vieil ours en peluche entre les bras, Aurore se leva dès que son grand-père gratta à sa porte, comme il le faisait vingt ans plus tôt. Elle avala un café en vitesse et ils partirent rejoindre les étangs des Dombes qui se trouvaient de l’autre côté de la Saône, à une quarantaine de kilomètres de là.
Comme d’habitude, la première grenouille fut la plus difficile à attraper. Ils la pêchèrent en l’appâtant avec un morceau de chiffon rouge, comme on le lit dans les livres. Ensuite, ils pêcheraient avec la peau de la première. Il n’y avait, en effet, rien de meilleur pour attraper des grenouilles, …qu’une peau de grenouille !
Aurore regarda son grand-père dépecer leur première prise avec son opinel, après l’avoir assommée. C’était cruel, bien sûr, mais de toute façon, elles finiraient toutes à la poêle. Il fit deux petites boules avec la peau du batracien et les attacha au bout de chacune des lignes. Benoît PERRIN était adepte de la pêche sans hameçon. Les grenouilles serraient le fil avec leurs mâchoires, et il fallait les faire tomber rapidement dans la grande épuisette, garnie d’un épais tissu et suffisamment profonde pour que les prises ne puissent s’échapper. Sans hameçon, beaucoup retombaient à l’eau avant d’atteindre l’épuisette, mais elles se jetaient de nouveau sur l’appât, presque immédiatement.
Elle retrouvait le calme et la fraicheur de cet étang à la surface duquel le soleil levant faisait s’évanouir les derniers tourbillons de brume. Elle avança, comme le vieil homme le lui avait appris, avec d’infinies précautions à travers les joncs et les roseaux. Il ne fallait pas faire le moindre bruit, sous peine de voir les grenouilles plonger et s’enfuir à l’autre bout de l’étang. Elle se sentait heureuse. Elle savait que, tout à l’heure, son grand-père lui proposerait une pause pour le casse-croûte. Elle l’avait vu prendre son petit panier et elle goûterait le saucisson de Madeleine avec grand plaisir.
Ce jour-là, ils attrapèrent une soixantaine de grenouilles. C’était moins qu’à l’époque où Aurore était encore enfant, mais elle était ravie de sa journée.
Une fois rentrés, ils préparèrent leurs grenouilles et invitèrent Madeleine à venir les déguster avec eux.
Aurore avait prévu de rentrer à Lyon juste après, mais elle s’était laissée piéger par Benoit et avait bu trop de vin pour qu’il soit raisonnable de prendre la route. Celui-ci, dopé par l’ambiance festive essaya de retenir Madeleine pour la nuit, mais elle ne voulut rien savoir.
- « Quelle vieille bique celle-là ! » déclara-t-il à sa petite fille une fois qu’elle eut franchi la porte.
Ecroulée de rire, Aurore s‘était bien amusée à les voir tous les deux. Elle aida son grand-père à finir de débarrasser. Tant pis, elle ne partirait que le lendemain matin.
- « Quand même, je ne peux pas aller au lit comme ça ! J’ai les pieds qui sentent la vase et c’est vrai que mon string doit commencer à sentir la marée ! » dit-elle au bout d’un moment.
- - « Tu veux te laver ? » demanda le grand-père.
- « Oui, je pue ! Mais tu n’as toujours pas d’eau chaude… »
- « Mais si ! Elle est juste un peu longue à chauffer » répondit l’octogénaire facétieux en allumant le feu sous une grande marmite d’eau.
La maison de ses grands-parents n’avait toujours pas de salle de bain. Il n’y avait pas non plus d’eau chaude. Aurore l’avait toujours connue ainsi. Depuis que les grands-parents de son grand-père l’avaient construite, presque rien n’avait changé, à part la télévision dont il aurait eu du mal à se passer. Il était en effet épris de culture et regardait régulièrement les émissions qui permettaient de découvrir le monde sans bouger de son salon.
Pour lui, transformer cette modeste demeure eut été faire offense à ses ancêtres. Il se chauffait toujours au bois il était hors de question qu’il cède au confort de la vie moderne. Il disait que c’était bon pour les gens de la ville.
Pendant que l’eau chauffait, il alla chercher une grande bassine qu’Aurore reconnut immédiatement.
- « Tu te souviens ? C’est là-dedans que tu prenais ton bain… En te tassant un peu, tu dois pouvoir y rentrer encore » dit-il en posant la bassine à l’endroit précis où il la mettait autrefois.
Aurore sourit. Avec ce simple récipient, il faisait remonter des souvenirs à la surface. Cependant, elle regarda son grand-père avec un œil réprobateur.
- « Tu ne crois quand même pas que je vais prendre un bain, là, dans la cuisine ? »
- « Pourquoi ? Tu préfères que je la mette dehors comme on le faisait l’été ? Je te préviens, il fait encore frais le soir en cette saison…»
Un nouveau souvenir remonta à la surface. Celui d’une petite fille qui avait passé des heures à se prélasser dans l’eau tiède, chauffée par le soleil, sous le regard inquiet de sa grand-mère qui avait toujours peur qu’elle se noie.
- « C’est que je suis une femme » crut bon de préciser Aurore, puisqu’il avait besoin qu’on lui mette les points dur les i. « Je ne suis plus la petite fille que tu as connue, je ne vais pas me déshabiller devant toi ! »
- « Ah, c’est ça ! » s’exclama le vieil homme. « Ma pauvre, si tu crois que je ne sais pas comment il est fait ton cul ! »
- « Quand même Pépé, j’aurais honte… »
Ne l’écoutant pas, il vida la marmite d’eau chaude dans la bassine et compléta avec juste ce qu’il fallait d’eau froide pour que la température soit idéale. Ensuite, il s’adressa à sa petite fille.
- « Déshabille-toi tranquillement ma petite, moi je vais dans la bergerie discuter avec mes chèvres…»
Aurore attendit qu’il soit sorti de la pièce et elle se déshabilla. Elle retira son pull et son jean, puis fit glisser le tee-shirt qu’elle portait depuis deux jours, par-dessus la tête. Elle vérifia qu’il ne revenait pas avant d’enlever son soutien-gorge et son slip. Vraiment, ce n’aurait pas été du luxe qu’elle puisse changer de culotte !
Elle entra doucement dans l’eau tiède et prit le gros savon de Marseille dont l’odeur lui rappela les bains de son enfance. Elle se savonna vigoureusement, puis s’accroupit pour voir si elle tenait encore dans la bassine. C’était juste, mais elle parvint à immerger une partie de son corps.
C’est à ce moment-là que son grand-père revint dans la cuisine.
- « Regarde ce que j’ai retrouvé » dit-il en brandissant un petit arrosoir qui servait à donner la douche à Aurore quand elle était petite.
- « Pépé, tu exagères ! » protesta la jeune femme en essayant de dissimuler sa nudité avec ses bras.
Ignorant les récriminations de sa petite fille, le grand-père facétieux remplit l’arrosoir et le vida sur les épaules de la jeune femme, comme il le faisait quand elle était petite.
- « On s’en fout que tu sois à poil ! Je sais comment tu es faite. Et puis ça ne fait pas de mal à mon âge de pouvoir mater une jolie fille, ça stimule le cœur ! »
- « Tu es vraiment incorrigible » lui répondit-elle en éclatant de rire.
Finalement, elle laissa de côté toute pudeur et se laissa arroser comme lorsqu’elle n’avait que 4 ou 5 ans. Benoit en profita pour se rincer l’œil. La petite Aurore était vraiment devenue une jolie femme. Elle devait en exciter des convoitises !
Après son bain, elle se sécha soigneusement, mais dût remettre, à regret, ses habits à l’odeur douteuse. Maintenant que son vieux cochon de grand-père venait de la mater entièrement nue pendant de longues minutes, ce n’était plus la peine qu’elle fasse de chichis. Pour la nuit, elle se contenta de remettre sa culotte et son tee-shirt.
Le lendemain, elle rentrerait tranquillement à Lyon. Cette pause à l’écart de la vie citadine lui avait fait le plus grand bien, mais elle n’avait pas beaucoup avancé dans la rédaction du récit de sa semaine passée avec la candidate à la présidentielle. Et puis, on était vendredi. Arnaud LEVALESTIER avait promis de la rappeler et elle devait le voir ce soir.
En regardant son jean poisseux et ses baskets crottées de boue, elle se dit que ce n‘était pas la tenue idéale pour plaire au futur Premier Ministre. Ce soir, elle sortirait encore le grand jeu pour qu’il soit sous le charme et oublie la prudence qui le caractérisait. Qu’avait-il prévu en lui proposant de la voir le week-end ? Elle le saurait bientôt, mais encore fallait-il qu’il appelle !

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Ven 11 Mar 2016 08:55

Week-end à la campagne



Lorsque son téléphone sonna, Aurore était arrivée à Lyon. Elle venait juste de se garer et répondit alors qu’elle était encore dans la rue. Comme elle s’y attendait, c’était le maire de Villeurbanne. Il se montra charmant et lui proposa de venir dîner, avec son épouse et lui, ce soir dans leur maison de campagne.
Il lui précisa qu’ils la recevraient « à la bonne franquette » et que, si elle le souhaitait, elle pourrait dormir là-bas afin qu’ils aient un peu plus de temps pour parler du Projet POSEIDON. Aurore lui demanda où se trouvait sa résidence secondaire. Il répondit que, si elle lui communiquait une adresse mail, il lui enverrait l‘adresse et le plan pour s’y rendre. Prudente, après tout ce qu’elle avait entendu, elle donna son mail professionnel
Elle comprit qu’il était en train de le noter et le remercia pour son invitation et surtout pour sa collaboration à son reportage. Arnaud LEVALESTIER lui souhaita une bonne journée et lui donna rendez-vous dans la soirée.
Durant toute une partie de la journée, Aurore CHASTEL se demanda comment elle allait s’habiller pour se rendre à cette invitation. Allait-elle choisir une tenue dans le style de celle qu’elle portait quelques jours plus tôt dans le bureau du maire, c'est-à-dire carrément provocante ? D’abord, il avait parlé de la présence de son épouse et, même si ce que lui avait raconté Stéphane VOLNAY laissait penser qu’elle devait être habituée à en voir des vertes et des pas mûres, elle ne voulait pas passer pour une pute invitée en week-end par son mari. De plus, elle se disait que, cette fois, il serait dans un environnement plus propice à passer à l’action et qu’il ne fallait pas trop tenter le diable.
A l’inverse, choisir une tenue trop prude, surtout après les perspectives qu’elle lui avait laissé entrevoir l’autre jour dans son bureau, risquait de le dérouter au point qu’il revienne sur sa coopération qui semblait acquise. Elle cherchait ce qui, dans sa garde-robe, pouvait constituer un juste milieu, quand son Smartphone sonna de nouveau. Cette fois, c’était Marie SILVERSTEIN.
Aurore ne l’avait pas encore eue au téléphone depuis qu’elle était arrivée à Lyon. Elle voulut d’abord la remercier pour la qualité du logement qu’elle lui avait trouvé. Elle demanda combien de temps elle pourrait l’occuper.
- « Aussi longtemps que tu en auras besoin, » lui répondit Marie. « L’immeuble appartient à Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS. Eric savait qu’elle était propriétaire d’un immeuble à Lyon. Quand tu as accepté de venir faire le reportage, il lui a demandé si elle n’avait pas un appartement de libre. Il se trouve que celui-ci était vide… Comme il venait de passer presque toute une semaine avec elle, elle lui a dit qu’il pouvait en disposer aussi longtemps qu’il le voudrait. »
- « Elle a l’air vraiment riche cette nana » fit remarquer Aurore.
- « Plus encore que tu ne peux l’imaginer ! C’est une des plus grosses fortunes de France et sans doute d’Europe. Comme elle est folle d’Eric, il obtient d’elle tout ce qu’il veut. »
- « C’est pratique… »
- « Oui… Et toi, tout se passe bien avec monsieur le maire ? »
- « Pour le moment, oui… Mais les choses sérieuses commencent ce soir. Je suis invitée dans sa maison de campagne… Au fait, toi qui es un vraie fashion-victim, comment t’habillerais-tu pour aller chez lui ? »
- « Ça dépend… Si tu es prête à passer à la casserole tout de suite, habille-toi en pute » lui dit Marie avec ce langage toujours aussi outrancier. « Par contre, si tu veux espérer qu’il garde ses distances, ce qui n’est pas évident d’après ce que je sais du personnage, tu devrais choisir une tenue dans le style de celle que tu portais pour le débat télévisé… »
- « Ah, oui, je n’y avais pas pensé… Mais les escarpins, pour aller à la campagne…»
- « Remplace-les par tes chaussures avec la semelle en corde, tu sais les noires… »
- « Tu as raison » conclut Aurore qui avait au moins résolu la question de sa tenue.
- « Je t’appelais pour te dire que j’ai eu Mariama DIALLO au téléphone. Je lui ai conseillé de bien orchestrer sa communication si elle voulait avoir une chance de remporter les élections législatives et ne pas prendre une trop grosse claque aux régionales. Il se trouve que tu es au cœur du dispositif dont nous avons convenu… »
- « Moi ? » s’étonna Aurore.
- « Absolument ! D’abord, tu vas terminer ton article sur sa campagne... L’objectif est de la rendre sympathique aux yeux du plus grand nombre et de montrer que c’est une femme qui a une volonté farouche pour réaliser ses projets et qui ne recule devant rien. »
- « Ce sera facile » admit la jeune journaliste. « C’est vraiment comme cela que je la perçois. D’ailleurs son choix de Yasmina SIMON-ELAKRI comme vice-présidente le prouve. Pour l’article, j’ai presque terminé de l’écrire… »
- « Oui, mais il faudra renforcer son image de femme prête à tout… Même à choisir un Premier Ministre quasiment inconnu pour mettre en œuvre sa politique. »
- « D’accord. Et à quel moment a-t-elle prévu de communiquer le nom d’Arnaud LEVALESTIER ?»
- « Le soir même de sa nomination à l’Elysée. Elle va montrer à tous qu’elle n’a pas besoin de temps pour prendre les bonnes décisions ».
Marie SILVERSTEIN était en train de démontrer à son amie tout son sens de la stratégie et son professionnalisme dans le domaine de la communication. Elle qui ne l’avait connue que comme journaliste, se rendait compte à quel point Eric DEBLICKER avait été perspicace en la choisissant pour s’occuper de l’événementiel et de la communication. C’est en vraie pro qu’elle organisait désormais les événements autour de la nouvelle Présidente.
- « Arnaud LEVALESTIER va devoir former son gouvernement rapidement. Mariama DIALLO ne lui laissera pas de temps. Comme personne ne s’attend à ce que ce soit lui qui soit désigné, tu auras plusieurs longueurs d’avance. Je compte sur toi pour que le reportage soit prêt. Eric veut le publier le lendemain du choix du Premier Ministre dans notre hebdo à plus fort tirage. Avec un coup pareil, tu ne pourras plus jamais être considérée comme une petite journaliste de province…»
- « Mais cela ne me laisse qu’un peu plus d’une semaine ! » fit remarquer Aurore.
- « Justement, c’est pour cela que je t’ai appelée. Il va falloir que tu mettes les bouchées doubles. Si tu dois passer à la casserole pour accélérer les choses, n’hésite pas ! »
- « Ce n’est pas mon genre, mais je n’aurai peut-être pas le choix ! »
- « C’est bien possible. De toute façon, maintenant que tu n’as plus de mec, tu dois être en manque » railla Marie.
- « Oh, quand même ! Je n’ai quitté Christophe qu’il y a peu de temps… »
- « Enfin, fais pour le mieux ma chérie. Mais n’oublie pas qu’Eric a aussi besoin de savoir comment orienter les investissements du Groupe… »
Aurore raccrocha après lui avoir promis d’être un bon petit soldat. Elle regarda ses mails pour voir si elle avait bien reçu l’adresse et le plan pour se rendre chez Arnaud LEVALESTIER. Elle avait reçu un message sur lequel tout était expliqué en détail.
Elle passa le reste de l’après-midi à peaufiner l’article consacré à l’élection de Mariama DIALLO, puis elle se prépara et prit quelques affaires pour la nuit et le lendemain, au cas où elle déciderait de rester avec le couple.
Elle se rendit dans la résidence secondaire du maire de Villeurbanne. Heureusement qu’il lui avait transmis des indications précises, car la demeure était située en pleine campagne au fond des bois. Il s’agissait d’une vieille bâtisse qu’il avait achetée pour une bouchée de pain, mais qu’il avait complètement transformée pour en faire une résidence très confortable, équipée de tout le confort et aménagée selon des normes énergétiques qui en faisaient un véritable exemple des constructions de l’avenir.
Aurore se gara juste devant la maison isolée et sortit de sa voiture. Une femme sortit et vint à sa rencontre. C’était l’épouse du maire.
- « Bonjour, je suis Estelle LEVALESTIER. Vous êtes Aurore CHASTEL, je suppose ? »
- « Exactement ! Enchantée de vous rencontrer » répondit la journaliste en lui serrant la main.
La femme de celui qui allait probablement devenir Premier Ministre était splendide. Elle était brune aux yeux bleus. A peine plus petite que son mari, elle était mince et n’avait rien perdu de ce qui faisait son charme quand il l’avait connue. A l’époque, il n’était pas encore maire de Villeurbanne, mais seulement adjoint. Elle était venue assister à un match de basket pour encourager son fiancé, le meneur de jeu serbe de l’équipe de Villeurbanne. Il l’avait déjà repérée pendant le match, mais il ne l’avait abordée que le lendemain, lors de la réception qu’organisait la mairie pour fêter le sacre de l’ASVEL, qui venait de remporter la coupe d’Europe. Svetlana JANOVIC, Estelle n’étant que son second prénom, avait été séduite par le charisme de cet adjoint auquel le maire avait délégué l’organisation des festivités. Il l’avait draguée, pratiquement sous les yeux de son fiancé et ce mannequin serbe lui avait cédé assez facilement. Trois mois plus tard, le meneur de jeu partait poursuivre sa carrière dans un club américain, mais le top-modèle revenait à Villeurbanne et épousait celui qui, entre temps, avait été élu maire.
Aurore suivit la charmante brune qui la fit entrer dans la maison dont l’intérieur était simple mais chaleureux. Elle s’étonna de ne pas voir Arnaud LEVALESTIER.
- « Il est parti faire une promenade dans la forêt » expliqua son épouse. « C’est plus fort que lui, dès que nous arrivons ici, il faut qu’il prenne son cheval et aille faire un tour. Il ne devrait pas trop tarder. »
Estelle LEVALESTIER portait une tenue très décontractée. Elle avait mis un vieux jean et un pull un peu trop long dont les manches étaient retournées. Aux pieds, elle avait des claquettes en cuir. Avec sa robe blanche plutôt classe, Aurore se sentait un peu décalée.
- « En attendant qu’il revienne, vous allez m’aider à préparer le repas » reprit Estelle en souriant, dans un français parfait auquel la pointe d’accent serbe qu’elle avait conservé donnait une pointe de charme.
- « Avec plaisir » répondit Aurore soulagée de constater que l’accueil était chaleureux et que l’épouse de celui qu’elle était venu voir faisait tout pour la mettre à l’aise.
- « Je vous préviens, j’ai fait simple. D’abord, je ne suis pas une grande cuisinière, et puis Arnaud adore les grillades. Ça, c’est lui qui s’en occupe ! Venez, nous allons préparer une grosse salade. »
Aurore la rejoignit dans la cuisine et elles préparèrent le repas dans une ambiance très détendue. Estelle LEVALESTIER était une femme effectivement très simple. Elle avait 35 ans et sa carrière de top-modèle s’était arrêtée quand elle avait épousé Arnaud. Depuis, elle n’avait pas retravaillé. Elle s’était contentée d’être une épouse toujours prête à satisfaire ce mari dont elle était admirative et elle occupait ses loisirs à peindre. Plusieurs toiles étaient accrochées dans le salon, c’étaient ses réalisations…
Alors qu’elles venaient d’installer le couvert sur la terrasse, les deux femmes entendirent le bruit d’un cheval au galop. C’était Arnaud LEVALESTIER qui rentrait de sa promenade en forêt. Ses ballades dans les bois des environs se faisaient la plupart du temps au petit trop, mais en arrivant, il terminait toujours par une pointe de galop, pour faire plaisir à son pur-sang et à son cavalier, avait-il coutume de dire.
Arnaud était un excellent cavalier, il disposait de deux pur-sang, un noir et un blanc, dans les écuries qui jouxtaient la résidence. C’était la fille de son plus proche voisin, tout de même à deux kilomètres de distance, qui s’occupait d’eux au quotidien. Elle avait 16 ans et était passionnée d’équitation. En échange de soins quotidiens, elle pouvait monter les chevaux aussi souvent qu’elle le désirait. Une aubaine pour elle…
Le maire de Villeurbanne alla desseller son pur-sang et vint enfin saluer Aurore.
- « Je vois qu’il est inutile que je vous présente mon épouse » dit-il avec un large sourire.
- « En effet, nous avons fait connaissance » répondit Aurore.
- « D’ailleurs, nous avons préparé le repas, il ne te reste plus qu’à faire les grillades » compléta son épouse.
Arnaud LEVALESTIER alla immédiatement allumer le barbecue et revint avec les deux femmes pendant que les braises se formaient. Lui aussi était en tenue décontractée. Il portait des bottes de cuir, un vieux pantalon de cheval et un pull gris qui n’était plus de la première jeunesse. Il éprouva le besoin de se justifier.
- « C’est plus fort que moi » dit-il « Dès que nous arrivons ici, il faut que je me change et que je parte faire un tour à cheval. J’ai grandi en Camargue, mon frère y habite et je serais très malheureux si je ne pouvais pas m’adonner à mon sport favori. »
- « Votre cheval est très beau » le complimenta Aurore.
- « Oui, nous en avons deux » précisa-t-il. « C’est mon frère qui nous les a offerts. Un pur-sang noir et un autre blanc. Il a un ranch en Camargue et il nous a vraiment gâtés.»
- « Je me sens un peu décalée avec ma petite robe blanche » confia la journaliste. « Vous permettez que j’aille me changer ? Je dois avoir ce qu’il faut dans ma voiture…»
- « Bien sûr, d’autant qu’il fait frais le soir ! Il faudrait mieux que vous mettiez quelque chose d’un peu moins décolleté » lui dit Arnaud LEVALESTIER. « Même si je vais vraiment regretter de ne plus pouvoir admirer une aussi belle anatomie, vous avez des seins magnifiques. »
Aurore se sentit un peu gênée qu’il parle de sa poitrine ainsi, devant sa propre épouse. Pourtant, Estelle LEVALESTIER ne semblait pas en prendre ombrage, au contraire. Elle devenait même très amicale.
- « Oui, il a raison, ne prends pas froid ! Si tu n’as pas de pull, je peux t’en prêter un…»
- « Non, ça va… J’ai pris ce qu’il faut »
Elle alla se changer dans une des chambres et revint vers le couple. Le repas était prêt et ils passèrent immédiatement à table. Pendant qu’ils dégustaient les grillades cuites à point, Arnaud LEVALESTIER expliqua que leur maison utilisait au maximum les énergies non polluantes. Des panneaux solaires étaient installés sur le toit. Deux éoliennes permettaient de profiter du vent qui soufflait fréquemment dans la clairière située à quelques centaines de mètres de là. De grands panneaux vitrés permettaient de laisser passer la chaleur venue de l’extérieur. Lorsque la luminosité baissait, ils s’assombrissaient pour conserver la chaleur. Au-delà d’une certaine température, naturellement programmable, des volets se fermaient automatiquement pour préserver la température acquise. La géothermie était également utilisée pour produire de l’énergie et de l’eau chaude. Cependant, une part importante de l’électricité était produite par la mini-centrale hydraulique construite sur le ruisseau qui passait dans la propriété.
Arnaud LEVALESTIER était fier des équipements de sa maison qui servait un peu de laboratoire pour tester les innovations qu’il mettait en œuvre dans sa ville. Il en profita pour révéler à Aurore CHASTEL qu’un barrage à l’entrée de la Méditerranée pourrait produire une quantité d’électricité équivalente à celle que produisaient 35 à 40 centrales nucléaires. Cela devenait plutôt intéressant…
Il commença à évoquer les grandes lignes de son projet. Aurore n’en perdait pas une miette. On voyait qu’il avait passé des années à y réfléchir.
Après le repas, Estelle LEVALESTIER demanda à son mari s’il comptait exposer le contenu détaillé de son projet à Aurore ce soir ou si cela attendrait le lendemain matin. Il comprit qu’elle n’avait pas trop envie de passer la soirée à l’entendre disserter sur les conséquences de la montée des eaux et sur les détails de l’ouvrage qu’il aurait aimé entreprendre pour y remédier.
- « Tu as raison chérie, je lui en parlerai demain matin. Nous allons passer une soirée de détente devant la cheminée. Tu restes avec nous pour le week-end, évidemment ?» demanda-t-il à la journaliste, soudain beaucoup plus familier.
- « Je ne sais pas » répondit Aurore hésitante. « J’avais prévu de passer la nuit ici, mais pas davantage… »
- « Tu verras bien » conclut Estelle en allumant la grande cheminée.
Moins de dix minutes plus tard, la température était montée de plusieurs degrés. Estelle savait ce que voulait dire « une soirée de détente devant la cheminée ». D’un seul coup, elle retira son pull. Dessous, elle était nue. Elle avait de petits seins et leurs pointes brunes étaient dressées.
- « Mets-toi à l’aise toi-aussi, Aurore » dit-elle en s’approchant de la journaliste et en commençant à lui retirer son pull.
Dessous, elle portait un débardeur. Arnaud LEVALESTIER se rapprocha des deux femmes. Il savait parfaitement où il voulait en venir.
- « Déshabille-toi complètement chérie» dit-il à Estelle « J’ai envie de la voir caresser ton corps… »
Estelle LEVALESTIER commença à retirer son jean. Aurore se sentait vraiment mal à l’aise et elle le fit comprendre au couple. Elle menaça de rentrer chez elle si les choses prenaient une tournure douteuse. Finalement, Estelle conserva le string qu’elle s’apprêtait à retirer.
Au cours de la soirée, Arnaud LEVALESTIER avait caressé le corps de son épouse, mais il n’avait pas eu le moindre geste déplacé envers la journaliste qui se sentit soulagée. Ils bavardèrent de choses et d’autres et la belle brune, qui avait pourtant prévu de passer une soirée plutôt coquine, conserva une tenue à peu près décente.
Au bout d’un moment, le maire de Villeurbanne prit un ton sérieux.
- « Mademoiselle CHASTEL, vos devriez aller au lit » lui dit-il. « Demain, nous avons une grosse journée. J’ai plein de choses à vous apprendre. »
Aurore ne se fit pas prier pour s’éclipser. Elle passa une nuit agitée par d’étranges rêves érotiques. En tous cas, elle le tenait son reportage. Le futur Premier Ministre lui avait clairement fait comprendre qu’il se confesserait sans détour.
Effectivement, dès le lendemain matin, Arnaud LEVALESTIER exposa en détail tous les aspects de ce Projet POSEIDON. Il avait repris une attitude digne et respectueuse, faisant comme s’il ne s’était rien passé la veille au soir.
Cette idée, qui pouvait paraître complètement folle au premier abord, ne l’était pas tant que cela. Il avait réfléchi à la fois aux aspects techniques et aux perspectives économiques du projet. Le barrage produirait presque assez d’électricité pour remplacer les centrales nucléaires vieillissantes. Il prévoyait de relier le continent européen au continent africain, ce qui ouvrirait des perspectives de développement sans précédent. Aurore reconnaissait tous les axes qu’avait développés Mariama DIALLO dans ses discours. Elle prit des notes, beaucoup de notes…
Une grande partie de la journée du samedi fut consacrée à l’exposé de son projet. La journaliste aborda enfin le sujet qu’elle gardait en réserve.
- « Vous savez que j’ai suivi Mariama DIALLO pendant sa campagne du deuxième tour » dit-elle. « Grâce à ses confidences, j’ai compris qu’elle vous avait choisi pour être son Premier Ministre… »
- « Oui, je sais que vous l’avez compris » admit Arnaud LEVALESTIER. « D’ailleurs, sinon, vous ne seriez-pas là… Le choix de Mariama va en surprendre plus d’un ! Personne ne m’attend. Je n’appartiens à aucun des grands partis politiques et je ne suis pas connu au niveau national. Ma nomination va faire l’effet d’une bombe !»
- « Je crois » reprit Aurore. « Mais au-delà du Projet POSEIDON qui constitue le fer de lance de l’action gouvernementale, vous avez certainement prévu d’autres mesures spectaculaires? »
Arnaud LEVALESTIER la regarda droit dans les yeux et lui sourit avec une certaine tendresse.
- « Bien sûr que j’ai prévu des réformes qui vont bousculer la vie politique française ! Je sais que cette campagne de communication est parfaitement orchestrée. La Présidente annoncera mon nom dans un peu plus d’une semaine. Nous travaillons déjà activement au choix des Ministres. Ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que j’acceptais que le reportage soit télévisé. Au lendemain de ma nomination, ce reportage va faire de vous la nouvelle star du PAF, ma chère Aurore. Les audiences de la chaine TV Plus vont exploser ! »
Aurore resta un peu abasourdie face à sa déclaration. Déjà, avec tout ce qu’il lui avait révélé, elle avait de quoi écrire un article qui aurait un succès retentissant. Mais si en plus il acceptait de répondre devant les caméras… Cette fois, elle ne se posait même plus la question de savoir si elle allait répondre favorablement à la demande de son patron d’entrer au service politique de TV Plus. Elle ne pouvait plus refuser, même si cette perspective l’inquiétait au plus haut point !
Le futur Premier Ministre eut un petit rictus légèrement inquiétant.
- « Par contre, ma petite Aurore, comme je l’ai déjà dit, moi aussi j’ai des exigences… En échange de cette formidable exposition médiatique et de ce tournant dans ta carrière, je veux te voir avec ma femme ! Si tu veux, je ne te toucherai pas, mais je veux te voir faire l’amour avec Estelle. »
- « Je… C’est hors de question ! » balbutia la jeune journaliste choquée par ce qu’elle venait d’entendre.
- « Comme tu voudras… Quand tu l’auras laissée te manger le minou, les caméras de TV Plus pourront débarquer, pas avant ! »
La jeune femme avait besoin de se remettre de ce qu’il venait de lui dire.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Ven 11 Mar 2016 09:33

La nomination du Premier Ministre



Tout c’était passé comme Marie SILVERSTEIN et Eric DEBLICKER l’avaient prévu. Mariama DIALLO avait validé le contenu du reportage d’Aurore CHASTEL qui dressait une image d’elle très positive. Maintenant qu’elle avait été élue, le plus dur allait commencer. Il lui fallait d’abord gagner la bataille des législatives car, comme elle le disait souvent, un gouvernement sans majorité était comme un moteur sans essence. Même si la Constitution de la VIème République conduisait à une présidentialisation certaine de la vie politique, les lois étaient toujours votées par le Parlement et il fallait une majorité à l’Assemblée Nationale pour gouverner.
Arnaud LEVALESTIER venait d’être nommé Premier Ministre. Effectivement, son nom avait fait l’effet d’une bombe. De nombreuses hypothèses avaient été échafaudées par les commentateurs politiques, mais pas celle-ci.
Tous les services de presse furent pris de court. Sauf, bien sûr, celui de TV Plus ! Non seulement un dossier avait été préparé sur le nouveau Premier Ministre, mais le présentateur du JT put même annoncer qu’un reportage exclusif allait être diffusé sur la chaîne le lendemain. Avec le buzz qui entoura cette annonce, une audience record était garantie.
Aurore CHASTEL, pour sa première émission politique, devenait d’entrée une star du petit écran. Son reportage fut regardé par près de 8 millions de téléspectateurs, un record absolu pour la chaine.
Pour parvenir à le réaliser, elle avait dû céder aux exigences d’Arnaud LEVALESTIER. Le lendemain soir elle s’était retrouvée dans le même contexte que la veille. Après qu’avec son épouse ils eurent pris un nouveau repas composé de grillades, Estelle LEVALESTIER avait encore une fois proposé une soirée tranquille devant la cheminée.
Avant qu’Aurore n’ait le temps de dire quoique ce soit, Estelle LEVALESTIER avait retiré son pull, puis son jean et son string. Elle était désormais entièrement nue sur le sol, allongée sur le ventre. Son mari s’approcha encore et posa la main droite sur les fesses de son épouse. Il s’adressa à la jeune journaliste.
- « Regarde comme ses fesses sont douces, caresse-les… »
- « Mais enfin ! » protesta enfin Aurore « Je ne crois pas que j’étais venue pour ce genre de séance…»
Arnaud devint soudain autoritaire.
- « Fous-toi à poil toi-aussi ! Si tu veux mener à bien ton reportage télévisé, il faut que tu comprennes que j’ai des exigences.»
La jeune journaliste se doutait qu’en acceptant de rester pour une seconde soirée elle prenait un risque, mais jamais elle n’aurait imaginé que les choses se passent de cette façon. L’épouse du maire était parfaitement soumise. Elle se releva, vint enlever à Aurore son débardeur et lui dégrafa son jean. Finalement, la jolie blonde se laissa faire.
Estelle lui retira le tanga orange qu’elle portait et le tendit à son mari. Horriblement gênée, Aurore le vit porter la culotte à ses narines et même y passer la langue. Il était terriblement fétichiste.
La splendide brune plongea entre les cuisses de la jeune femme que son époux lui offrait ce soir. Arnaud LEVALESTIER avait la réputation de séduire les femmes, mais ils formaient tous les deux un couple libertin. Il adorait la voir avec d’autres femmes ou d’autres hommes.
Aurore protesta pour la forme, mais ce que lui faisait Estelle était délicieusement bon. Finalement, son amie Marie n’avait pas tort, elle était en manque ! Sans qu’elle sache pourquoi, la présence d’Arnaud LEVALESTIER l’excitait terriblement. Etait-elle en train de se découvrir un penchant pour l’exhibitionnisme ?
En tous cas, elle se souvint de ce moment, quelques jours plus tôt, quand elle avait légèrement écarté les cuisses dans le bureau du maire de Villeurbanne. Cela lui avait procuré une délicieuse sensation. Celle de braver un interdit.
Là, ce qu’elle était en train de faire était carrément impudique. Estelle lui broutait le minou devant son mari et elle y prenait du plaisir. Il fallait dire que la langue de la belle brune était particulièrement adroite. Elle excitait son clitoris avec encore plus de science que ne le faisait Christophe, qui la connaissait par cœur.
Aurore ne perdit cependant pas tout contrôle. Quand les mains d’Arnaud LEVALESTIER s’égarèrent vers sa poitrine, elle lui rappela sa promesse. Il n’avait le droit que de regarder ! Il respecta son engagement, mais il était follement excité. Il se déshabilla alors à son tour et vint se placer derrière Estelle. Il releva sa croupe et la prit en levrette pendant qu’elle poursuivait son cunnilingus sur leur complice d’un soir.
A présent, Aurore était célèbre dans la France entière. Dans les rédactions, on ne parlait que de cette jeune journaliste qui faisait une entrée fracassante dans les Médias. Au journal SUD-OUEST, on était particulièrement fier d’elle. Aurore avait même obtenu que le nouveau Premier Ministre lui révèle quelques mesures-phare de sa politique. Elle annonça la bonne nouvelle à Eric DEBLICKER qui lui demanda de ne pas divulguer ces informations par téléphone. Il viendrait à Lyon le lendemain avec Marie pour préparer le grand meeting au cours duquel Arnaud LEVALESTIER devait lancer la campagne des législatives et présenter son programme. Il jouait gros et Mariama DIALLO aussi…
Dès le lendemain de l’annonce du nom du Premier Ministre, Marie SILVERSTEIN et Eric DEBLICKER le rencontraient à la mairie de Villeurbanne. Ils voyageaient d’habitude en avion, mais pour venir à Lyon, cela ne valait pas le coup. Avec le temps de trajet pour aller à Orly et celui pour revenir de Satolas, on avait plus vite fait par le TGV. Ils avaient été accompagnés par Aurore, qui désormais connaissait très bien le maire.
Après une longue entrevue avec Arnaud LEVALESTIER au cours de laquelle ils définirent sa stratégie de communication pour les semaines à venir, Marie SILVERSTEIN précisa d’abord les interventions télévisées qui étaient prévues. La première aurait lieu dans deux jours. C’était la limite que lui avait fixée Mariama DIALLO pour communiquer la liste des membres de son gouvernement. La plupart avaient été choisis en commun. La Présidente voulait un gouvernement d’ouverture. C’était la seule stratégie qui permettait de conserver une chance de remporter les législatives.
Le Ministère de l’Economie et des Finances serait confié à un des cadres de l’UDI. Celui de l’Intérieur allait être proposé à Luis DIAZ. Cet ancien Président et candidat malheureux en 2022 risquait de refuser le poste, pourtant, Mariama DIALLO aurait aimé avoir son soutien. Il représentait un courant important du Parti Socialiste dont ils auraient bien besoin pour élargir l’influence de Yasmina SIMON-ELAKRI. La Justice serait proposée à un représentant de l’aile droite de l’UDI. Un grand ministère de l’Agriculture, de la Pêche, du Commerce et de l’Artisanat serait proposé à un dissident de l’UMP qui avait rejoint l’UDI. Il fallait essayer à tout prix de piquer des voix à l’UMP…
A l’Ecologie et aux Normes Environnementales, le consensus s’était fait, peu à peu, sur la personne de Bénédicte FALLET. Finalement, elle entrerait au gouvernement, bien que la candidate socialiste n’ait pas été élue. Il y avait un Ministère de la Solidarité et de l’Egalité des Chances. Mariama DIALLO y tenait beaucoup. Elle voulait nommer une femme, bien connue dans les milieux associatifs. Le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales fut également proposé à une femme. Elle était médecin et totalement inconnue du grand public. Le plus jeune Président d’Université de France fut nommé Ministre de l’Education, de la Jeunesse et des Sports. Bien que non-inscrit à un parti politique, il était sympathisant du NPA. Le Ministère de l’Industrie, des Transports et des Nouvelles Technologies allait être proposé à un chercheur du CNRS. Il n’avait pas encore été contacté, mais son choix montrait bien le virage technologique que voulait réaliser le nouveau gouvernement.
Deux ministères traditionnels ne figuraient pas dans la liste et devenaient de simples Secrétariats d'Etat. La Culture, ce qui allait provoquer un tollé dans les milieux intellectuels et la Défense, pour laquelle il n’était pas encore décidé si elle serait rattachée au Ministre de l’Intérieur ou à celui des Affaires Etrangères et Européennes, pour lequel Mariama DIALLO et Arnaud LEVALESTIER n’étaient pas d’accord sur la personne à nommer sur ce poste fondamental pour l’avenir de leurs projets.
Un Ministère de l’Aménagement du Territoire et des Réformes Administratives était créé. Le choix de celui ou celle qui le dirigerait était crucial dans un contexte où les institutions de la VIème République se mettaient en place. Il aurait à gérer le transfert des pouvoirs des Conseils Municipaux vers les Communautés de Communes et celui d’une partie des compétences nationales vers les Assemblées Territoriales. La mission était délicate et, pour le moment, le nom du Ministre providentiel ne s’était pas imposé. Il leur restait moins de 48 heures pour en décider.
Un autre point qui restait en suspend était ce Ministère des Grands Projets que voulait créer Arnaud LEVALESTIER. Bien sûr, il pensait surtout au Projet POSEIDON. Mariama DIALLO pensait que le projet phare de leur programme s’inscrivait dans l’aménagement du territoire. Yasmina SIMON-ELAKRI, qui avait largement été associée aux discussions, défendait l’idée que c’était l’aspect écologique qui primait. Comme un des aspects essentiels était de convaincre les institutions de la Communauté Européenne et de négocier avec les pays africains, il aurait tout aussi bien pu être confié au Ministère des Affaires Etrangères et Européennes. Tout ceci renforçait l’idée, soutenue par le Premier Ministre, qu’il fallait un Ministère dédié qui puisse coordonner l’action de tous ces Ministères. Le hic, c’est que celui qu’il aurait aimé nommer à ce poste n’était pas de nationalité française. C’était un ingénieur hollandais qui avait travaillé avec lui durant des années et l’avait considérablement aidé dans la conception du projet. Finalement, Wilfried DE JONGH fut bien choisi comme Chef de Projet coordonnateur, mais il serait rattaché directement au Premier Ministre.
Arnaud LEVALESTIER annoncerait la liste des membres de son gouvernement en direct devant toutes les chaines. Par contre, TV Plus consacrerait une édition spéciale, environ une heure après l’annonce, à la présentation détaillée de leur cursus. Pour cela, il fallait que la chaine soit informée plus tôt que les autres. Le premier meeting du nouveau Premier Ministre devait avoir lieu à Lyon, quelques jours plus tard seulement. C’est là qu’il allait présenter les détails du Projet POSEIDON. Cet immense projet se voulait fédérateur et les Médias relayeraient ces informations, jouant un grand rôle dans la vulgarisation des idées du Premier Ministre. L’étiquette « Soutien à la Présidence » derrière laquelle se présenteraient les candidats à la députation devait rassembler largement. Evidemment, les organes du Groupe MEDIA-PRESSE, que ce soit les chaines de TV ou les journaux, étaient au cœur du dispositif.
Après ce long entretien, Marie SILVERSTEIN et Eric DEBLICKER restèrent seuls avec Aurore. Elle confia enfin à Eric les informations confidentielles qu’il voulait connaître. Arnaud LEVALESTIER lui avait fait comprendre, comme pouvait le laisser penser sa qualité d’ingénieur qualité, que la certification par des organismes officiels serait très structurante pour les entreprises. Il prévoyait que des allègements fiscaux conséquents soient octroyés aux entreprises certifiées et il voulait obliger les compagnies d’assurances à consentir des réductions pouvant aller jusqu’à 30% pour ces mêmes entreprises certifiées. Il le justifiait par le fait que la qualité était de nature à diminuer les facteurs de risques et que les assurances et les banques devaient en tenir compte.
Eric la remercia pour ces précieux renseignements. Pour lui, ils avaient un double impact. D’une part, il fallait au plus vite faire certifier les petites sociétés, notamment les start-up que contrôlait le Groupe, d’autre part, il était évident que les sociétés proposant du conseil en matière de certification allaient connaître un boum sans précédent. C’est donc dans ces sociétés qu’il fallait investir massivement.
Aurore signa également son contrat pour entrer au service politique de TV Plus. Elle devenait officiellement chroniqueuse politique, se voyait confier un magazine mensuel du format de celui qu’elle avait animé pour présenter le nouveau Premier Ministre. Le prochain sujet serait le Projet POSEIDON et le Chef de Projet.
Le patron du Groupe MEDIA-PRESSE et sa Directrice de la Communication n’avaient pas prévu de rentrer à Paris avant le lendemain. Evidemment, Aurore leur proposa de les héberger dans le logement qu’ils mettaient gracieusement à sa disposition, même si l’appartement était un peu exigu.
Eric DEBLICKER invita les deux femmes dans un restaurant renommé, fleuron de la gastronomie lyonnaise. Il fallait bien fêter la réussite des reportages qu’avait réalisés Aurore et le premier exemplaire de son magazine d’information… Huit millions de téléspectateurs ! La manne financière que représentait également tout le volet communication que venait de récupérer le Groupe était énorme.
Après une soirée bien arrosée, ils rentrèrent tous les trois dans le petit appartement qu’occupait Aurore. Elle s’y sentait très bien.
- « Tu es plutôt bien installée » admit Eric DEBLICKER qui n’avait encore jamais vu le logement. « C’est juste un peu petit… Alors, quand viens-tu t’installer à Paris, maintenant que tu travailles sur une chaine nationale ? »
- -« Oh, je ne sais pas ! » s’empressa de répondre Aurore. « C’est vrai que j’avais peur de quitter Bordeaux, mais je me plais beaucoup à Lyon. Par contre, la capitale me fait peur ! »
- « On s’y fait » lui dit Marie SILVERSTEIN « Les deux gros problèmes à Paris, se sont le logement et les transports. Quand tu as un beau logement, payé par ton patron et qu’il n’est pas loin de ton lieu de travail, il ne reste que des avantages… Tu peux sortir, bouger, mener la vie que tu désires… Pour moi, la province est trop conservatrice, je n’y retournerai pas »
- « Remarque, si tu te plais vraiment à Lyon, tu pourrais t’y installer » proposa Eric. « Notre nouveau Premier Ministre est ici et, si j’ai bien compris, il va faire tout ce qu’il peut pour délocaliser une partie de ses activités à Lyon. Avec le TGV, tu es dans la capitale en deux heures. Les moyens modernes permettent largement de travailler à distance… »
- « C’est vrai que j’y suis bien » renchérit la jeune journaliste. « En plus, mon grand-père n’est pas très loin et je l’adore. Cela me permettrait d’aller le voir plus souvent. »
Toujours aussi à l’aise en toutes circonstances, Marie se déshabilla entièrement. Les vapeurs d’alcool lui avaient donné chaud. Elle se balada entièrement nue dans l’appartement et finit par sortir sur le balcon. Aurore la rappela aussitôt à l’ordre.
- « Eh, ça va pas ! Déjà que j’ai un vieux voisin qui essaie sans arrêt de me mater ! Alors si tu te balades à poil… »
- « Oh si ça peut le faire bander un peu… » répondit Marie en rentrant tout de même. « Dis-moi, il a dû te draguer à mort le Premier Ministre… Tu as fait l’amour avec lui ?»
- « Non, mais j’ai honte » confia la journaliste en baissant les yeux « Je n’ose pas dire ce que j’ai fait pour pouvoir tourner le reportage… »
- « Mais si ! »l’encouragea Eric « Raconte-nous ! »
Elle ne se fit pas prier bien longtemps et raconta comment Estelle LEVALESTIER lui avait prodigué un cunnilingus sous l’œil de son mari et comment il l’avait prise en levrette devant lui.
- « Petite salope, tu m’excites ! » intervint Marie. « Alors tu refuses de me laisser te brouter le minou et tu te laisses faire par une inconnue ? Non mais, tu vas voir ! »
Marie SILVERSTEIN, qui ce soir-là avait vraiment trop bu, se jeta littéralement sur son amie et la renversa sur le canapé. Avec une force décuplée par son état alcoolisé, elle l’immobilisa et releva sa robe. Elle attrapa le string que portait Aurore et le lui arracha, puis elle plongea entre ses cuisses. La journaliste se débattit mollement, mais elle n’était pas de taille à lutter.
La bouche de Marie aspira goulument les lèvres du sexe de la blonde aux cheveux long. Eric DEBLICKER vit sa maitresse déguster avec application le sexe de sa copine qui avait arrêté de se débattre, se laissant emporter par les premières vagues du plaisir. Il s’approcha d’Aurore et l’aida à retirer sa robe. Quand ses mains se posèrent sur les seins parfaits qu’elle offrait à sa vue, elle ne protesta pas.
Sans dire un mot, il se déshabilla, lui-aussi. La journaliste put apprécier vraiment sa musculature. Il avait des pectoraux puissants. Ses abdominaux formaient les fameuses tablettes de chocolat qui font rêver tant de femmes et ses quadriceps prouvaient qu’il ne négligeait pas les jambes lors des séances de musculation.
Marie, follement excitée, redoublait de vigueur. Avec ses doigts, elle avait écarté les petites lèvres d’Aurore et titillait son clitoris de plus en plus vite avec la pointe de sa langue. Eric se mit derrière elle et la prit, exactement comme l’avait fait Arnaud LEVALESTIER avec son épouse, l’autre soir devant la cheminée.
Aurore se remémora parfaitement l’image du Premier Ministre prenant l’ex-mannequin serbe sous ses yeux. Pour mieux sentir la bouche qui s’activait sur son intimité, elle releva les jambes et les posa sur les épaules de son amie. Eric caressa ses pieds magnifiques, puis il en prit un et commença à le lécher. Sa langue passa entre les orteils, descendit vers la cambrure du pied, puis il atteignit le talon qu’il mordilla avant de remonter.
Aurore fut la première à jouir. Elle fut suivie, peu de temps après, par Marie qui poussa un long râle pendant que son amant continuait à la pilonner et se vidait bientôt en elle. Ils restèrent un moment sans bouger tous les trois, puis Aurore ramassa ses vêtements et fila vers la salle de bain. Rétrospectivement, elle avait terriblement honte.
Pourtant, le couple n’allait pas en rester là. Quand elle revint dans le salon, Aurore les trouva enlacés dans les bras l’un de l’autre. Marie lui fit signe de les rejoindre. Elle caressa les fesses de la jeune journaliste encore gênée et lui sourit.
- « Tu as un cul splendide ma chérie » lui dit-elle.
- « Tu as un grand lit » intervint Eric « Viens, nous allons y passer la nuit tous les trois. »
Sans même protester, Aurore les suivit dans la chambre. Eric regarda les deux femmes s’allonger devant lui et s’embrasser à pleine bouche. Il resta un moment à observer ces deux beautés si différentes qui s’ébattaient devant lui. Elles se caressaient, s’embrassaient… Aurore découvrait la douceur des rapports lesbiens.
Il s’approcha finalement et posa ses mains sur les fesses d’Aurore. Il la prit par les hanches et la mit en position, croupe relevée, pour qu’il puisse la prendre en levrette. Elle sentit son souffle chaud dans son cou, puis il la pénétra d’un coup sec. Elle était en train de se faire baiser par son patron, quelle cochonne !
Marie se mit à quatre pattes aux côtés d’Aurore et releva sa croupe, elle aussi. Son amant se mit à passer d’un sexe à l’autre. Tantôt il pénétrait la blonde aux cheveux longs, tantôt celle aux cheveux courts. Toutes les deux étaient délicieuses et il y prit un plaisir extraordinaire. Pour finir, il jouit dans le sexe de Marie, encore une fois.
Aurore avait pris du plaisir, elle était obligée de le reconnaître. Pourtant, elle s’en voulait d’avoir cédé aux exigences de ce couple avec qui elle allait devoir travailler de manière encore plus rapprochée. Elle qui critiquait tant celles qui couchaient pour réussir venait de le faire pour sa carrière… Et deux fois en peu de temps ! Pourtant, une chose avait changé dans le contexte. Elle n’était plus avec Christophe…
Ils passèrent une nuit pleine de tendresse dans le grand lit qu’Aurore occupait seule d’habitude. Les deux amies s’endormirent avec chacune la tête posée sur une épaule de leur patron qui était un homme heureux.
Le lendemain matin, ils prirent leur petit déjeuner dans une ambiance détendue et calme. Aurore décida que, pour le moment, elle resterait à Lyon. Marie et Eric se préparèrent et reprirent le TGV pour rentrer dans la capitale.
Aurore savait que, quand ils se reverraient, plus rien ne serait comme avant.

à suivre...
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Messagepar GILLESBDX » Ven 11 Mar 2016 12:03

D’étranges retrouvailles



Quelques jours après la diffusion de cette émission vedette sur TV Plus, Aurore entendit sonner son téléphone et décrocha. Elle avait répondu plus par réflexe qu’autre chose à ce numéro qui ne figurait pas dans son répertoire. Désormais, elle se méfiait des numéros inconnus. Depuis qu’elle était célèbre, on n’arrêtait pas de la harceler au téléphone. Elle se demandait d’ailleurs comment les gens obtenaient son numéro. Elle en avait déjà changé trois fois !
Là, c’était une femme qui insistait pour la rencontrer. Elle la priait de venir boire un café avec elle. Aurore lui répondit poliment mais déclina son invitation. La pauvre femme avait l’air vraiment contrariée, mais la journaliste ne se laissa pas attendrir.
Aurore CHASTEL était maintenant reconnue dans la rue. Cela n’avait pas que des avantages. Elle se rendit vite compte à quel point la jalousie pouvait animer les gens. Bien sûr, il y avait ceux qui venaient la féliciter pour ses émissions, qui voulaient prendre une photo avec elle, mais elle savait aussi qu’elle excitait bien des jalousies.
Lorsque son téléphone sonna de nouveau, quelques heures plus tard, Aurore reconnut le numéro de celle qui n’arrêtait pas de l’appeler. Elle se dit qu’elle allait, une fois encore, devoir changer de numéro. Cette femme insistait vraiment. Elle dit à la journaliste qu’elle savait précisément où elle se trouvait à Lyon et que, si elle n’acceptait pas de la rencontrer dans un café, elle viendrait chez elle. Elle avait, parait-il des choses très importantes à lui dire…
Excédée et un peu inquiète à l’idée qu’elle puisse venir dans son appartement, elle décida finalement d’accepter le rendez-vous qu’elle lui proposait dans un café du centre de Lyon. Elle s’y rendit avec une certaine angoisse. Il y avait tellement de gens bizarres… Surtout que la femme en question n’avait rien voulu lui dire sur son identité.
En arrivant au Grand Café, situé à l’angle de la rue de la Barre et de la Rue de la République, Aurore chercha des yeux si elle ne voyait pas une tête connue. Ce café était un des plus anciens de Lyon. On y servait des chocolats chauds excellents et les meilleures brioches de la ville. Elles étaient fabriquées sur place. Elle s’installa à une table et commanda un chocolat. Sans qu’elle le demande, le serveur posa une corbeille remplie de belles brioches dorées devant elle. C’était la coutume ici. Pas besoin de commander les brioches, on en avait à disposition dès lors qu’on commandait une boisson chaude. La méthode était efficace car comment ne pas se laisser tenter par le parfum de ces petites boules croustillantes et dorées ?
C’est une femme qui paraissait avoir un peu moins de la soixantaine qui s’approcha d’Aurore et lui demanda si elle pouvait s’asseoir à ses côtés. La journaliste acquiesça et la regarda s’installer. Elle avait dû être très belle. Elle était blonde, avec des mèches de plus en plus blanches. Ses yeux étaient aussi clairs que ceux d’Aurore, mais ils étaient tristes. Elle se déplaçait avec lenteur et semblait avoir subi le poids des ans avec excès.
- « Je suis heureuse qu’on puisse enfin se rencontrer » déclara-t-elle avec un tremblement dans la voix. « Je suis désolée d’avoir dû autant insister, mais il fallait que nous nous rencontrions… »
- « Et pourquoi était-ce si important ? » demanda Aurore pressée d’en venir au fait.
- « Parce que je suis ta mère » répondit simplement celle qui se trouvait en face d’elle.
Sur le moment Aurore ne répondit pas. Elle cherchait des ressemblances physiques avec cette mère qui était partie lorsqu’elle n’avait que deux ans. Il y avait bien les yeux, aussi clairs que les siens, mais le visage de cette femme ne lui disait rien. Elle réalisa que les seules photos qu’elle avait vues de sa mère dataient de presque 30 ans.
- « Ma mère est partie, c’est ridicule ! » s’emporta la journaliste
- « Oui, je sais… Tu ne l’as pas revue depuis le 3 septembre 1998 »
La date était la bonne. Pourtant, Aurore se dit que cela ne prouvait rien. Cette femme pouvait vouloir profiter de sa nouvelle notoriété en se faisant passer pour sa mère. Il n’était pas bien difficile de trouver quelqu’un qui était au courant de l’histoire de la jeune femme. D’ailleurs elle avait bien obtenu son numéro de téléphone, et son adresse si ce qu’elle prétendait était vrai.
- « Et qu’est-ce qui me prouverait que vous dites vrai ? » demanda-t-elle. « Vous avez des papiers avec votre nom ? »
- « Non, bien sûr. J’ai dû changer de nom pour vivre dans la clandestinité pendant toutes ces années… »
- « Je ne crois pas un mot de cette histoire ! » s’énerva Aurore. « Ma mère est partie quand j’avais deux ans… »
Réagissant avec une certaine violence à ce qui la touchait profondément, elle se leva d’un seul coup et sortit après avoir lancé un billet de 10 euros sur la table. Elle n’attendrait même pas la monnaie.
La dame plus âgée se leva et essaya de la suivre, mais elle avait déjà quitté l’établissement sans se retourner. Aurore était déjà loin et cette rencontre l’avait énervée. Même si cette femme était sa mère, comme elle le prétendait, elle n’avait aucune intention de la revoir.
Elle rentra chez elle et voulut téléphoner à son grand-père. Il était le seul avec qui elle pouvait en parler. Elle se rappela qu’il n’avait pas fait réparer sa ligne et pesta contre lui. Fort heureusement, elle se souvint qu’elle avait pris le numéro de téléphone de Madeleine la dernière fois.
Elle appela donc sa voisine qui proposa gentiment d’aller le chercher. Aurore lui répondit que ce n’était pas urgent. Elle laissa son numéro à Madeleine et lui demanda de la rappeler quand il serait avec elle. Elle le nota soigneusement.
Environ une heure plus tard, Madeleine rappela Aurore. Elle lui passa son grand-père.
- « Qu’est ce qui t’arrive ma petite fille chérie pour que tu me téléphones chez Madeleine ? C’est grave ? »
- « Grave, je ne sais pas, mais perturbant. Je viens de rencontrer une femme qui prétend être ma mère… »
- « Tu n’as plus de mère ! » coupa sèchement le vieil homme qui n’avait jamais pardonné à sa fille d’avoir abandonné Aurore.
- « Oui, mais si c’était elle ?» insista sa petite fille.
- « Même si cette femme t’a mise au monde, ce n’est pas ta mère ! On ne quitte pas une enfant de deux ans sans lui donner de nouvelles ! »
- « Mais Pépé, elle a peut-être des raisons qui l’ont empêchée de revenir… »
- « Je m’en fous ! Quand on reste vingt-neuf ans sans donner de nouvelles, on ne vaut pas grand-chose ! Tu fais ce que tu veux avec cette femme, mais si tu l’amènes chez moi, je l’attends avec mon fusil ! »
Au moins, les choses étaient claires. Aurore n’avait jamais vraiment osé aborder le sujet avec son grand-père. Cette mère disparue était un peu taboue. Cette fois, elle savait ce qu’il en pensait. Elle n’insista pas et lui demanda tout de même de ses nouvelles. Comme d’habitude, il répondit que tout allait parfaitement, même si elle s’était rendu compte que ses rhumatismes le faisaient de plus en plus souffrir. Mais Benoit PERRIN n’était pas du genre à se plaindre. Elle raccrocha au bout d’un moment, après lui avoir dit qu’elle retournerait bientôt le voir.
Durant deux jours, elle ne cessa de penser à cette femme. Surtout qu’elle n’arrêtait pas de l’appeler. Pourtant Aurore avait décidé de ne plus répondre. A chaque fois qu’elle reconnaissait son numéro, elle laissait sonner Elle allait bien finir par se lasser !
Effectivement, les coups de fils s’estompèrent, mais un soir, alors qu’elle rentrait, elle la trouva devant la porte de son immeuble. Aurore s’approcha d’elle, d’abord agressive.
- « Mais vous allez me foutre la paix ! » vociféra-t-elle.
- « Je ne te lâcherai pas tant que tu n’auras pas admis que je suis ta mère » répondit la femme qui se trouvait là.
- « Mais à quoi cela servirait-il ? » demanda Aurore. « Même si c’était le cas, je n’ai pas l’intention de renouer des relations avec une mère qui m’a ignorée tout au long de ma vie… »
- « J’étais malade. La perte de ma seconde fille a complètement altéré ma perception de la réalité. Pendant toutes ces années, je t’ai crue responsable de sa disparition.»
- « Et c’était une raison pour m’ignorer ? »
- « Non » répondit-t-elle en se mettant à pleurer.
Aurore était en train de se laisser attendrir par le désarroi de celle qui prétendait être sa mère. Elle la laissa finalement entrer chez elle. La blonde à la beauté défraichie la suivit et se mit à lui raconter sa vie. Elle expliqua que le choc provoqué par la perte d’un enfant, qui avait un peu plus d’un an, était terrible. Elle raconta que, sur le moment, elle avait voulu cesser de vivre. C’est parce qu’elle avait tenté de se suicider quelques jours après l’accident qu’on l’avait admise dans un hôpital psychiatrique. Là, on l’avait bourrée de calmants. Elle avoua à Aurore qu’à partir de ce moment-là, un déclic s’était opéré. Afin de pouvoir supporter la douleur et le poids de la culpabilité, ses défenses psychologiques s’étaient mises en place. Elle avait été convaincue que si l’accident était arrivé, c’était de la faute d’Aurore.
En rejetant le sentiment de culpabilité sur quelqu’un d’autre, elle allait pouvoir survivre à ce terrible drame. Elle avait réussi à s’enfuir de l’hôpital psychiatrique quelques semaines plus tard. Elle avait franchi la frontière franco-suisse, à proximité de laquelle se trouvait l’établissement où on l’avait admise en urgence, et son entourage n’avait plus jamais entendu parler d’elle.
Aurore l’écoutait avec attention. Les détails qu’elle donnait correspondaient tout à fait à ce qu’avaient pu lui raconter ses grands-parents ou sa tante. Elle avait le sentiment étrange de rencontrer sa mère à l’âge de 31 ans. Elle avait envie de connaître la suite de l’histoire de cette femme, dont elle doutait de moins en moins qu’elle puisse l’avoir mise au monde. Pour la première fois, elle la tutoya.
- « Et qu’as-tu fait une fois en Suisse ? » demanda-t-elle.
- « D’abord, j’ai essayé de survivre. Avant ce drame, j’enseignais la philosophie dans un lycée de Bordeaux. Pour manger, j’ai donné des cours à Genève et dans les environs. Hélas, étant clandestine, je n’en trouvais pas beaucoup. Rapidement, j’ai été contrainte de me prostituer. Une fois engagée dans cet engrenage, je n’ai plus arrêté. A l’époque, j’étais presque aussi belle que toi. J’avais un succès fou et mon côté « intellectuelle » plaisait aux riches hommes d’affaires et banquiers. Financièrement, j’ai bien vécu.»
- « Pendant toutes ces années tu n’as jamais songé à revoir ta fille ? » demanda Aurore.
- « Non, je ne voulais plus entendre parler de toi. J’avais peur que, si je revenais en France, on m’interne de nouveau. Je me réfugiais dans une vie de luxure et de débauche. Les excès d’alcool et de drogue m’ont vieillie prématurément. Je m’étais fait faire de faux papiers et je suis devenue citoyenne suisse pour l’état civil. Aujourd’hui, je suis connue sous le nom de Sylvie STEINER, mais je suis bien Juliette PERRIN, veuve CHASTEL. »
Aurore était de plus en plus troublée par ce que lui racontait cette femme. Elle vit qu’elle avait encore des choses à lui dire, alors elle la laissa poursuivre.
- « Heureusement, en parallèle de mes activités de call-girl, j’ai eu une relation amoureuse avec un psychiatre. C’est lui qui m’a permis de survivre. Il me fournissait les médicaments dont j’avais besoin pour éviter de sombrer dans la folie totale. Il n’y a pas un soir où je me suis endormie sans penser à toi. Mais c’était pour te détester ! Ma haine à ton égard était ma raison de vivre. »
- « Et qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ? » demanda Aurore.
- « Je t’ai vue ! La première fois, c’était à la veille du premier tour de l’élection présidentielle qui a eu lieu en France. Bien que citoyenne suisse désormais, je continue à m’intéresser à la vie politique française. Tu ne le sais peut être pas, mais quand j’étais jeune, j’ai beaucoup milité dans un parti d’extrême gauche. J’ai voulu regarder ces débats. Quand j’ai entendu qu’une question était posée par Aurore CHASTEL, journaliste au journal SUD-OUEST, je me suis figée sur place. »
- « Tu allais enfin revoir cette fille indigne sur laquelle tu déversais toute ta haine… »
- « Oui, c’est ce que je me suis dit. Mais quand j’ai vu ton visage à l’écran, il s’est produit un choc. J’ai eu l’impression de me revoir vingt-cinq ans plus tôt. Je me suis mise à pleurer et je n’ai plus eu qu’une envie, te revoir ! »
- « C’est vrai que nous nous ressemblons » admit Aurore qui se rendait compte qu’outre les yeux d’un bleu clair rare, cette femme avait les mêmes expressions qu’elle dans le visage.
A 56 ans, elle en paraissait un peu plus à cause de tous ses excès et des traitements médicamenteux, mais elle était restée belle. Elle avait forci depuis la ménopause, mais sa silhouette demeurait très agréable à regarder. Elle était un peu plus petite que sa fille et s’habillait avec classe.
- « Et comment m’as-tu retrouvée ? » demanda Aurore.
- « Cela n’a pas été trop difficile. J’ai téléphoné plusieurs fois à ton journal. A chaque fois, je me faisais passer pour une personne différente. Je ne voulais pas qu’on puisse te dire que je te recherchais. J’ai fini par savoir que tu étais en couple avec un certain Christophe VALEDO. J’ai trouvé son numéro de téléphone et son adresse. Je voulais débarquer un jour à Bordeaux. Je comptais d’abord recontacter ma sœur à qui je n’avais pas donné de nouvelles non plus pendant près de trente ans. »
- « Ma tante est morte il y a presque dix ans » fit remarquer la journaliste.
- « C’est ce que j’ai appris » reprit celle qui se faisait désormais appeler Sylvie STEINER. « Je sais qu’elle s’est beaucoup occupée de toi… »
- « Comme une mère ! »
Par cette phrase, Aurore avait voulu lui faire mal. Il ne fallait pas qu’elle croit qu’elle allait lui tomber dans les bras ! Cet abandon et cette haine étaient impardonnables. Elle voulut savoir ce qui c’était passé ensuite, mais elle n’allait pas tarder à lui dire de partir.
- « J’ai fini par appeler Christophe en me faisant passer pour quelqu’un de ton journal. Je l’ai bien cuisiné. Il a fini par me dire que tu venais de le quitter. Il ne te l’a pas dit ? »
- « Il a peut-être cherché à le faire, mais je ne répondais plus à ses appels. Et comment as-tu su que j’étais à Lyon ? »
- « Quelqu’un à ton journal m’a dit que tu étais partie faire un reportage. Quand j’ai vu ton émission sur le maire de Villeurbanne, j’ai compris que tu étais ici.»
- « Oui, mais comment as-tu eu mon téléphone et mon adresse ? »
- « Oh, grâce à mes relations dans les milieux libertins… Ton Premier Ministre est un sacré loustic ! Je connais une jeune femme à Genève qui le rencontre régulièrement. Il organise des partouzes dans sa maison de campagne et il la fait venir souvent. Elle lui a dit qu’elle aimerait vraiment te rencontrer et a insisté pour avoir ton numéro de portable. Il a fini par le lui communiquer. Pour ton adresse, je ne l’avais pas la première fois que je t’ai rencontrée. Je t’ai suivie discrètement pour l’obtenir. »
La journaliste en avait assez entendu. Maintenant, elle voulait que cette femme s’en aille. Le récit de cette mère complètement désorientée l’avait émue, mais cela n’excusait rien. Elle la somma de quitter son appartement.
Sylvie STEINER se leva et la regarda droit dans les yeux.
- « Si tu vois encore mon père, dis-lui que je regrette… »
- « Il ne veut plus entendre parler de toi ! » répondit sèchement Aurore « Maintenant, dégage ! »
C’est les yeux pleins de larmes qu’elle se dirigea vers la porte. Sur le moment, elle se dit qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait et elle allait rentrer à Genève.
Au moins, elle aurait essayé…

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Ven 11 Mar 2016 15:18

Dans le port d’Amsterdam



L’annonce et la présentation du Projet POSEIDON par le Premier Ministre avait été l’occasion d’engager vraiment la bataille politique en vue des Législatives désormais toutes proches, et des Régionales qui allaient suivre peu de temps après. Ce gouvernement d’ouverture, dont il avait annoncé la composition à la télévision, était l’amorce de cette Union Nationale que voulait créer Mariama DIALLO derrière son Premier Ministre et son projet majeur.
Un véritable show avait été organisé lors du meeting de Lyon. La Présidente de la République et sa Vice-Présidente étaient intervenues en début de séance. Toutes les deux avaient montré une unité qui surprenait les observateurs. Mariama DIALLO avait martelé qu’il fallait conserver cet élan qui avait permis son élection. Elle en avait profité pour faire applaudir son Premier Ministre qui, s’il n’avait encore pas de carrière nationale, était bien connu ici. Yasmina SIMON-ELAKRI vint ensuite à la tribune et appela toutes les forces politiques de gauche à se mobiliser derrière le Projet POSEIDON. Elle en rappela les enjeux écologiques, mais aussi les formidables perspectives économiques qu’il allait ouvrir.
Toute la communication avait été axée autour de ce projet fédérateur. Il fallait montrer à tous qu’il permettrait à la France de s’imposer sur la scène européenne et qu’il devait cristalliser toutes les énergies. Marie SILVERSTEIN avait beaucoup travaillé sur les effets que devaient produire les différentes déclarations et elle s’était appuyée sur son amie Aurore CHASTEL, la désormais célèbre chroniqueuse politique, pour analyser l’impact politique de chaque phrase. Quand Arnaud LEVALESTIER vint à la tribune, la salle était chauffée à blanc et largement acquise à sa cause.
C’était sa première intervention devant un tel auditoire. Le nouveau Palais des Congrès était rempli et il avait un trac certain. Avant de commencer, il se racla légèrement la gorge et but une gorgée d’eau.
Arnaud LEVALESTIER revint d’abord sur les raisons de son engagement auprès de la Présidente. Il expliqua qu’il était temps que la France se retrousse les manches et se relève de crises économiques à répétition. Il vanta la réussite de certaines entreprises françaises. Il prit l’exemple de celles qui étaient leaders dans le luxe. Il parla également des secteurs de pointe, comme ce TGV de seconde génération qui mettrait bientôt Lyon à moins d’une heure trente de Paris, ou plutôt Paris à moins d’une heure trente de Lyon, car il voulait faire de la capitale des Gaules le siège de son gouvernement.
Il insista sur le fait que ce qui avait permis à ces fleurons de l’économie de s’imposer à l’échelle mondiale, c’était la qualité. Inutile, selon lui, de vouloir lutter sur le terrain de la production de masse où les chinois régnaient en maîtres. La France devait lutter avec ses atouts et ses armes, principalement son savoir-faire et la qualité de ses productions. Le pays et l’Europe devaient se différencier par le respect de normes et des critères de qualité au-dessus de ce que pouvaient faire les autres.
Il annonça les mesures dont il avait accordé à Aurore la primeur. La réduction fiscale octroyée aux entreprises françaises qui se lanceraient dans une procédure de certification et la diminution des polices d’assurances et des frais bancaires pour ces mêmes entreprises certifiées. Il expliqua qu’il voulait faire à l’échelle du pays ce qu’il avait réalisé dans sa ville. Rénover l’habitat en imposant des normes de construction écologiques, casser les ghettos des banlieues, permettre l’installation d’entreprises de technologies avancées au cœur des villes… Tout cela, il l’avait fait à Villeurbanne. Il ne voyait pas de raison pour qu’on ne puisse pas le réaliser partout en France.
Il aborda ensuite la catastrophe écologique, désormais inévitable, que prévoyaient les scientifiques à cause du réchauffement climatique. Une fois encore, il voulut se montrer pragmatique. Il dénonça l’attitude des partis écologistes, tout de même des alliés potentiels, qu’il qualifia de « doux rêveurs » espérant mettre fin à l’émission de gaz à effet de serre. Pour lui, il était trop tard. Il fallait réagir et sauver ce qu’on pouvait encore sauver.
D’immenses cartes de la France s’affichèrent. Une animation montrait les zones qui seraient immergées si les océans montaient de 7 mètres comme on le prévoyait avant la fin du siècle. L’image suivante montrait la France avec une montée des eaux de 20 mètres, l’hypothèse basse pour le siècle suivant. Avignon aurait alors sa plage… Il expliqua qu’on ne pouvait, hélas, pas faire grand-chose pour préserver les côtes de l’Atlantique. Il fallait tenir compte de la montée inexorable des flots et anticiper la reconstruction des zones menacées d’immersion. On en profiterait pour réaliser un habitat aux normes écologiques et on économiserait beaucoup d’énergie.
Pour la Méditerranée, il était encore temps de faire quelque chose. Le Projet POSEIDON prévoyait la fermeture de la Méditerranée au niveau du détroit de Gibraltar. Un film projeté dans l’immense salle expliquait qu’un siècle plus tôt, un ingénieur allemand, Herman SORGEL, avait défendu cette idée. A l’époque de l’ingénieur allemand qui avait consacré sa vie à ce projet, il s’agissait de faire baisser artificiellement le niveau de la Méditerranée pour gagner des terres sur la mer et réaliser une sorte de poldérisation à grande échelle.
Une maquette du futur barrage avait été réalisée en 3D. Plusieurs des start-up contrôlées par le Groupe MEDIA-PRESSE avaient travaillé d’arrache-pied pour pouvoir présenter ces images de synthèse. Arnaud LEVALESTIER expliqua qu’un système d’écluses permettrait à la navigation de continuer. Un franchissement routier et ferroviaire ouvrirait le continent africain à l’Europe. Il rappela l’opportunité de développement formidable que Mariama DIALLO avait défendue dans sa campagne.
Le Premier Ministre ne cacha pas que le Projet POSEIDON allait coûter cher et même très cher. Il évoqua un coût entre 1000 et 2000 milliards d’euros. Autant que le déficit de la France ! Il laissa l’assistance se remettre de ce chiffre astronomique, puis il donna des éléments sur les effets de ce que serait une montée des eaux de 20 mètres. Toutes ces villes et ces propriétés qui seraient englouties. Ces pans du patrimoine national et international qui disparaitraient sous les flots. La Camargue était la première menacée. Les images montrèrent les paysages où des pur-sang couraient, où des flamants roses s’envolaient... Il fit état des vignobles qui seraient noyés, montra des villes dont seul le clocher émergeait. Les images étaient choc. L’objectif était de montrer la nécessité de son projet. De persuader le plus grand nombre de sa nécessité impérieuse. Plus que sur le prix du préjudice, il comptait sur l’émotion.
Il annonça que le chef du Projet POSEIDON avait été choisi et qu’il lui serait directement rattaché. Il présenterait prochainement cet homme providentiel qui serait chargé de conduire les travaux. Il voulait, symboliquement, que le projet démarre en 2028, exactement un siècle après celui de l’ingénieur allemand. D’ici là, il restait des étapes difficiles à franchir. Il fallait le faire voter par les instances européennes. Il savait que ce serait un dur combat, mais il ne pouvait en être autrement. D’abord la France n’avait aucune légitimité à conduire un tel projet sur des territoires qui n’étaient pas les siens et il était hors de question de le financer sans le concours de l’Europe.
Le discours d’Arnaud LEVALESTIER fut vraiment applaudi. Après son appréhension du début, il s’était progressivement libéré. Pas de doute, il était de la race des grands orateurs.
Le lendemain, la presse ne parlait que de ce meeting. Evidemment, les journaux du Groupe MEDIA-PRESSE dopaient leurs ventes, car tout le monde savait désormais que leurs journalistes disposaient d’informations privilégiées et exclusives et particulièrement Aurore CHASTEL, celle que certains n’hésitaient pas à appeler « la putain de la République ».
Pourtant la jeune journaliste n’avait toujours pas cédé au nouveau Premier Ministre. Au contraire, leurs relations s’étaient même distendues. Aurore avait un peu pris ses distances depuis qu’elle avait appris que c’était par lui que sa mère avait obtenu son numéro de téléphone. Elle lui avait fait comprendre que, désormais, leurs relations seraient uniquement professionnelles et qu’il ne fallait pas qu’il compte qu’elle accepte une nouvelle invitation dans sa maison de campagne.
Arnaud LEVALESTIER en prit acte. De toute façon, même lui qui était un libertin invétéré, n’avait plus de temps à consacrer au sexe, ni même à la drague. Et puis il fallait qu’il soigne son image et cela passait par une plus grande discrétion dans sa vie sexuelle.
Les journaux, dans l’ensemble, saluaient le volontarisme et la détermination d’un Premier Ministre new-look. Il avait largement séduit les observateurs et plusieurs dirigeants de formations politiques avaient annoncé qu’ils soutiendraient son programme. C’était le cas des écologistes, séduits par ce qu’il avait fait à Villeurbanne et sensibles à l’arrêt de centrales nucléaires que permettrait enfin la production d’énergie hydro-électrique par le barrage. L’extrême-gauche avait été sensible à son discours sur la décentralisation et l’aménagement du territoire, même s’ils regrettaient le discours jugé trop libéral dans le domaine économique. Les socialistes avaient, eux-aussi, réagi positivement. Le parti se sentait très lié par la nomination de Yasmina SIMON-ELAKRI, mais également par celle de Luis DIAZ qui avait finalement accepté le Ministère de l’Intérieur, à condition qu’on lui rattache la Défense.
A l’UMP, les réactions étaient mitigées. La majorité criait au scandale, prétendant que ce projet ne ferait qu’accentuer les déficits dans un pays qui n’en avait pas besoin. D’autres étaient plus sensibles au coup de pouce qu’il voulait donner aux entreprises via ses mesures en faveur de la qualité.
Par contre, évidemment, l’extrême droite n’adhérait pas du tout au discours du Premier Ministre. Pour Cécile DE COLBERT, le projet POSEIDON était une formidable utopie. Le coût annoncé était prohibitif et elle pensait, qu’en fin de compte, c’étaient les contribuables qui allaient payer. Manon DE COLBERT-LAVAL avait insisté sur le fait qu’établir une liaison terrestre avec l’Afrique, c’était aussi ouvrir la voie à un flux d’immigration massif et permettre à des clandestins de s’installer en Europe et en France. Louis ALLIOT, président de la région Provence-Côte d’Azur et qui entendait le rester, n’avait pas contesté les bienfaits du barrage. Il s’était contenté de dire qu’il était dangereux de s’en remettre aux instances européennes et que ce projet n’obtiendrait jamais la majorité des pays de l’Union Européenne. Seuls les pays ayant des côtes méditerranéennes risquaient de se sentir concernées. Il n’avait pas tort dans son analyse…
Pour le moment, Aurore CHASTEL était obligée d’aller très fréquemment à Paris. Le Premier Ministre également se rendait souvent dans la capitale. En général, elle évitait de prendre les mêmes TGV que lui. On les voyait déjà bien assez ensemble… La perspective qu’il délocalise de nombreux services du gouvernement la réjouissait. Elle se plaisait vraiment à Lyon.
Arnaud LEVALESTIER avait fait le constat que la plupart des Ministres étaient originaires de Province. Ils étaient pour la plupart Maires, Conseillers Régionaux ou Députés. S’ils avaient dû démissionner de ces fonctions, ils restaient très attachés à leur Territoire. Il avait donc pris cette décision surprenante de délocaliser les Ministères. Cela allait mécontenter une partie des personnels des services administratifs, mais ce serait l’occasion de renouveler les effectifs. Ceux qui ne voulaient pas suivre leur Ministre seraient remplacés et ils seraient reversés dans d’autres administrations. Les technologies permettaient largement de tenir des conseils à distance. La visioconférence était parfaitement au point et avait encore fait des progrès spectaculaires. Les seuls points sur lesquels il fallait être particulièrement vigilant, c’étaient la sécurité et la confidentialité des données. Pour les assurer, un opérateur téléphonique sous contrôle de l’Etat installait un réseau de fibre optique dédié entre les villes qui accueilleraient les Ministères. Cela permettrait de supprimer tous ces déplacements inutiles. En plus c’était, l’occasion de redorer le blason de villes oubliées dans le partage régional. C’était le cas de Bordeaux, de Dijon, de Limoges, de Clermont-Ferrand ou de Rouen qui verraient s’installer, sur leur territoire, des services décentralisés.
Aurore avait prévu sa prochaine émission TV sur le Projet POSEIDON et son chef de projet, Wilfried DE JONGH. Elle téléphona tout de même à Arnaud LEVALESTIER avant d’appeler l’ingénieur hollandais. Il lui apprit que celui-ci n’avait pas encore accepté sa proposition et qu’il devait aller le voir à Amsterdam le week-end prochain avec son épouse. Il demanda à Aurore si elle souhaitait les accompagner. La jeune journaliste lui rappela qu’elle ne voulait plus de relations équivoques avec lui ou avec son épouse. Il lui répondit que c’était bien dommage.
Estelle et Arnaud LEVALESTIER se rendirent donc seuls à Amsterdam. Ils prirent un vol direct à l’aéroport de Lyon-Satolas et arrivèrent à celui d’Amsterdam- Schiphol, situé au sud-ouest de la grande métropole des Pays-Bas.
Wilfried DE JONGH était venu les chercher à l’aéroport. Il était roux avec des yeux verts, devait mesurer un peu plus d’un mètre quatre-vingt-dix et se tenait un peu voûté. Il roulait dans un vieux break vert qui tombait littéralement en ruines. Il mit leurs bagages dans son coffre, qui eut du mal à tenir fermé et s’engagea sur l’autoroute qui ramenait vers le centre-ville. Il semblait content de revoir Arnaud LEVALESTIER, qu’il avait rencontré à de nombreuses reprises et avait déjà commencé à lui parler de son projet dans un français impeccable. Tellement absorbé par la discussion, il faillit entrer en collision avec le véhicule qui le précédait à deux reprises.
C’était la première fois qu’il croisait l’épouse du nouveau Premier Ministre français. Elle était toujours très belle, mais il fit à peine attention à elle. Cet homme ne vivait que pour son travail. Il avait été marié, mais était divorcé depuis de nombreuses années. Agé de seulement 40 ans, il était reconnu comme l’expert numéro un dans le monde pour les techniques de poldérisation. Plus de 15% du territoire des Pays-Bas était représenté par des terres gagnées sur la mer. C’est lui qui avait récemment piloté les travaux consistant à construire des iles artificielles aux Emirats Arabes.
Dès qu’il avait commencé à réfléchir sérieusement à ce projet, Arnaud LEVALESTIER avait tout naturellement fait appel à Wilfried DE JONGH. Il ne pensait pas, à cette époque, avoir l’opportunité de pouvoir un jour le mettre en œuvre.
Wilfried DE JONGH n’avait pas voulu que le couple réserve un hôtel. Il leur avait proposé de les héberger chez lui, afin qu’ils disposent de plus de temps pour discuter. Son logement était relativement modeste, mais bien situé dans le centre d’Amsterdam. Il les laissa défaire leurs bagages, puis ils allèrent dîner dans une brasserie quelconque. La gastronomie n’était décidément pas une spécialité hollandaise !
Ils rentrèrent au domicile de l’ingénieur un peu farfelu et il leur offrit une bière qu’ils burent à la bouteille, assis par terre. Arnaud LEVALESTIER voulait qu’il s’engage sur son projet. Il se permit d’insister.
- « Alors, je compte sur toi pour le Projet POSEIDON, tu le sais… »
- « Ton projet est merveilleusement séduisant » répondit Wilfried DE JONGH. « Mais le coût est trop élevé ! Même les princes arabes ne s’y lanceraient pas… »
- « Je te demande de superviser la partie technique. Le financement, je m’en occupe… En combien de temps crois-tu que l’ouvrage soit réalisable ?»
L’ingénieur néerlandais avait besoin d’y réfléchir. Il se leva et alla chercher une grosse pipe qu’il bourra de haschisch et de tabac blond mélangé. Il l’alluma et tira une grande bouffée avant de la passer au Premier Ministre.
Arnaud LEVALESTIER tira une petite bouffée. Il se méfiait de l’effet de ces produits stupéfiants censés seulement « détendre l’atmosphère ». Son épouse par contre, ne lésina pas sur la quantité. Elle tira trois longues et profondes bouffées avant de repasser la pipe à celui qui l’avait allumée.
Wilfried DE JONGH répondit à la question qui lui avait été posée.
- « Si on ne lésine pas sur les moyens, je pense que l’ouvrage peut être terminé en cinq ans » déclara-t-il.
- « Si peu ? » s’étonna Arnaud LEVALESTIER
- « Oui, si on utilise des robots pour travailler, le chantier pourra avancer jour et nuit. »
- « J’ai vraiment besoin que tu viennes travailler avec moi » reprit le Premier Ministre de plus en plus insistant.
Estelle LEVALESTIER avait bien compris que son mari comptait sur elle pour le décider. Elle s’isola un moment dans la chambre qu’il avait mis à leur disposition. Elle revint avec une nuisette parfaitement affriolante. C’est tout juste si l’ingénieur hollandais l’avait remarquée. Pourtant, Estelle n’allait pas tarder à attirer son attention. Elle s’assit en face de lui et posa son pied sur la cuisse de leur hôte. Il s’arrêta de parler et la regarda en souriant. Elle lui fit un clin d’œil et son pied poursuivit sa route pour venir se poser sur l’entrejambe de Wilfried DE JONGH. Il sembla gêné et regarda en direction d’Arnaud.
- « Vas-y mon vieux, laisse-toi faire ! Estelle adore branler une queue avec ses pieds et crois-moi, elle est douée ! »
L’ingénieur néerlandais n’en croyait pas ses oreilles. Il se sentait comme paralysé par l’audace de la belle brune. Estelle vint ouvrir elle-même la braguette et sortit le sexe de Wilfried DE JONGH. Il était particulièrement bien pourvu par la nature. Elle coinça la hampe de ce sexe qui gonflait à vue d’œil et commença des allers retours particulièrement excitants. Le haschisch commençait à faire son effet. Il se détendit complètement et ferma les yeux en sentant le plaisir qui commençait à monter.
- « Alors, tu es prêt à me le signer mon contrat ? » plaisanta Arnaud.
- « Si j’ai droit à ce traitement de faveur régulièrement, avec plaisir » répondit-il.
- « Et même beaucoup plus » ajouta Estelle en relevant sa nuisette jusqu’à la taille, dévoilant son sexe humide de désir.
- « Fais-le jouir ! » ordonna Arnaud.
Estelle accéléra la cadence et un flot de semence jaillit du sexe prisonnier, se répandant sur les pieds de la jeune femme. Wilfried DE JONGH ne se souvenait pas d’avoir joui avec une telle intensité.
- « Donne ton contrat, je signe ! » dit-il.
Arnaud LEVALESTIER lui fit signer le contrat qu’il avait préparé et par lequel il s’engageait à conduire le Projet POSEIDON jusqu’à son achèvement complet ou son arrêt définitif. Pour le récompenser, Estelle vint l’embrasser sur la bouche, puis ils allèrent au lit.
Arnaud lui fit l’amour presque immédiatement. Cet intermède les avait follement excités tous les deux.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar maitairoa » Lun 14 Mar 2016 14:23

Merci vraiment j'aime beaucoup cette histoire
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Ven 18 Mar 2016 09:26

Une proposition inattendue



Le résultat des élections Législatives était plutôt mitigé. Le scrutin à la proportionnelle intégrale n’avait pas permis à la liste « Soutien à la Présidence » d’obtenir les résultats escomptés. Certes, le score des candidats de l’UDI était plutôt bon, puisque 52 députés étaient élus, mais avec 87 élus, le « Rassemblement Bleu Marine » devançait largement le parti de la Présidente. Les partis politiques n’avaient pas joué le jeu de l’unité. Ils avaient tous présenté leur liste. Comme le disait le grand-père d’Aurore : « La soupe est trop bonne ». Avec la diminution du nombre d’élus, chacun avait cherché à sauver sa place. Pour gouverner, le Premier Ministre allait devoir compter sur des alliances. Le gouvernement d’ouverture qu’il avait constitué allait dans ce sens, mais il faudrait faire le plein des voix à chaque fois !
L’enjeu du scrutin régional, qui s’était déroulé deux semaines plus tard, n’était pas moins important. Les Assemblées Territoriales disposeraient désormais d’un pouvoir législatif important. Quelques résultats avaient surpris les observateurs, mais dans l’ensemble, l’UDI s’en sortait bien. Elle arrivait largement en tête dans la grande région « Rhône-Alpes-Bourgogne- Auvergne ». Les efforts du Premier Ministre avaient payé. En délocalisant ses services à Lyon et en installant des Ministères à Dijon et à Clermont-Ferrand, il avait redonné une grande importance à ces villes et cela s’était ressenti dans les votes. Dans la région « Provence-Côte d’Azur», par contre, l’extrême droite restait en tête et obtenait 42% des sièges. La surprise venait de la région « Grand Ouest » où les écologistes faisaient une percée historique. Les populations étaient sensibles à la montée des eaux, mais elles craignaient que ce projet POSEIDON, qui ne leur apportait rien personnellement, soit l’occasion d’augmenter les taxes qu’elles payaient. Dans la région « Languedoc-Roussillon », on évitait le raz de marée attendu pour l’extrême droite. Le « Rassemblement Bleu Marine », même s’il parvenait à s’allier à l’UMP, n’obtiendrait pas la majorité absolue.
Les débats furent houleux devant l’Assemblée Territoriale qui siégeait à Marseille, mais le Premier Ministre présenta le Projet POSEIDON en détail devant chacun des Parlements Régionaux. Wilfried DE JONGH, le chef de projet général, désormais nommé auprès du Premier Ministre, l’accompagnait dans tous ces déplacements et apporta beaucoup de réponses aux questions techniques.
Largement attaqué sur les aspects financiers du projet, Arnaud LEVALESTIER répondit qu’il était temps que la BCE (Banque Centrale Européenne) fasse fonctionner la planche à billets et arrête de vouloir à tout prix atteindre un équilibre budgétaire qu’on n’aurait jamais. Il expliqua que, désormais, il lui fallait convaincre à l’échelle européenne.
Il avait livré un dur combat. Si les pays bordant la Méditerranée et la Mer Noire s’étaient facilement laissé convaincre de voter pour son projet, même avec l’entrée récente de la Turquie et de l’Ukraine, le compte n’y était pas. Il n’y avait que 17 Etats sur 38 qui soutenaient le Projet POSEIDON. Il en aurait fallu quelques-uns de plus.
L’Allemagne était le principal opposant au projet. Non pas que l’inondation des côtes méditerranéennes laisse indifférent ce peuple qui allait beaucoup en vacances sur les rives de cette mer, mais pour des motifs de rigueur budgétaire. Créer un nouveau déficit de plus de 1000 milliards d’euros était inconcevable pour les gouvernants allemands.
Le pays qui se mit à soutenir le projet POSEIDON fut la Grande-Bretagne. Autant par opposition aux allemands que pour la perspective de développement immense que le barrage représentait pour Gibraltar, territoire de la couronne. Il fallait encore convaincre au moins deux états de voter pour le projet. Avec l’aide de Wilfried DE JONGH, Arnaud LEVALESTIER parvint à faire basculer le gouvernement des Pays-Bas dans le camp des pro-POSEIDON. Le savoir-faire hollandais dans la lutte contre les vagues et l’aménagement de la mer serait reconnu et les nombreux cabinets d’ingénieurs interviendraient, missionnés par le chef de projet.
L’Europe était vraiment partagée, mais le lobbying qu’il fit auprès des banques et des compagnies d’assurances belges et luxembourgeoises finit par payer. En leur proposant d’ouvrir largement le marché français si elles consentaient aux réductions tarifaires que les établissements français rechignaient à accorder, le Premier Ministre avait déjà marqué des points. Quand il chiffra les indemnisations que les assureurs allaient devoir débourser au niveau de toute l’Europe si on n’arrêtait pas la montée des eaux, il s’en fit de précieux alliés. La puissance de ces groupes financiers était telle qu’ils firent plier rapidement les gouvernements de leurs pays respectifs. La Belgique et le Luxembourg s’engageaient aux côtés du promoteur du Projet POSEIDON. Désormais, 21 Etats sur 38 étaient favorables au projet, une majorité suffisante.
Une fois le vote européen obtenu, il fallait encore assurer les garanties du financement. L’Union Européenne avait donc voté des crédits d’un montant exceptionnel pour ce projet hors normes. La BCE, prisonnière du vote des dirigeants européens, était obligée de financer le projet, mais ses obligations, par un jeu de règles complexes du droit communautaire, ne l’étaient qu’à hauteur de 500 milliard d’euros.
La BCE avait procédé à l’émission d’obligations. Quelques fonds de pension américains en avaient acheté, mais les principaux apporteurs de fonds étaient chinois ou arabes. Les émirs du Qatar, du Koweït et d’Abu Dhabi avaient, eux-aussi, massivement contribué à la réussite financière du projet POSEIDON
Malgré l’énormité des sommes engagées, elles ne représentaient que la première tranche du projet. Il faudrait financer la suite et les infrastructures qui rentabiliseraient l’investissement. Pour cela, Arnaud LEVALESTIER et son gouvernement avaient réfléchi à des solutions, mais ils attendraient que des réalisations concrètes et visibles soient là pour les annoncer. Enfin, s’ils étaient encore là…
Le second magazine mensuel d’Aurore CHASTEL avait également été un grand succès. 7 300 000 téléspectateurs ! Un peu moins que la première fois, mais c’était la seconde audience historique de TV Plus. Elle était désormais une des stars reconnues du petit écran. Le numéro consacré à la présentation du Projet POSEIDON et à son chef de projet, Wilfried DE JONGH, avait été monté de manière très professionnelle. Elle avait conclu sur l’efficacité de l’équipe en place pour dynamiser ce projet majeur et la plus grande difficulté qui restait à surmonter : son financement.
Cela lui avait permis d’annoncer le sommaire du prochain numéro de son magazine : « Les dessous du financement du Projet POSEIDON ». Cela devenait un véritable feuilleton. Il lui restait pourtant l’intégralité du sujet à monter.
En raison de la notoriété croissante de sa fille, la mère d’Aurore était revenue à la charge. Elle lui avait de nouveau téléphoné sans arrêt, comme si chaque diffusion d’une émission ravivait son besoin de la voir. Une fois encore, elle était revenue à Lyon et la suivait partout. Aurore n’avait pas l’intention de la recevoir, jusqu’au moment où elle craqua complètement.
Une fois de plus, cette femme l’attendait au pied de son immeuble. Cette fois, la journaliste piqua une colère sans précédent.
- « Bon dieu, mais tu n’as rien d’autre à faire que de me suivre ? » hurla-t-elle. « Laisse-moi tranquille une bonne fois pour toutes, je ne te recevrai pas ! »
- « Juste un moment » avait supplié celle qui paraissait être une pauvre femme. « J’ai besoin de te parler de ton grand-père… »
- « Inutile, il ne veut plus entendre parler de toi ! »
- « Mais reçois-moi tout de même un moment… Après, je disparais, je te le promets… »
- « Ouais, jusqu’à mon prochain passage à la télé ? » avait demandé Aurore qui avait bien fait le lien entre les deux événements.
- « Oui, c’est plus fort que moi… Quand on diffuse une de tes émissions, j’ai une envie irrésistible de te voir ! »
Cette femme se mit à pleurer à chaudes larmes. Une fois encore, Aurore allait se laisser attendrir. Elle la fit rentrer chez elle et lui offrit même un jus de fruit. Elle but quelques gorgées, puis posa le verre sur la table basse.
- « Je suis contente de passer ce moment avec toi » reprit-elle en souriant enfin. « Fais-moi plaisir, appelle ton grand-père » dit-elle en lui tendant son Smartphone.
- « Je ne peux pas de toute façon ! Sa ligne est en dérangement… »
Sa mère se renfrogna. Elle ne supportait pas la contrariété. Elle insista, mais en vain. Alors, elle se mit à parler de toutes les années qu’elle avait passées loin de sa fille. Elle lui parla de ces moments où elle s’était sentie isolée de tous, de sa peur de retourner un jour dans un asile. Elle demanda à Aurore de lui parler d’elle, de son enfance avec ses grands-parents.
La jeune journaliste se contenta de lui dire qu’ils s’étaient merveilleusement occupés d’elle et qu’ensuite sa tante avait pris le relais pour qu’elle puisse étudier dans de bonnes conditions. Elle n’avait pas envie de lui dire que, bien qu’elle l’ait abandonnée, elle avait été heureuse.
Sylvie STEINER avait du mal à contenir ses émotions. Elle avait envie de prendre dans ses bras cette fille qu’elle n’avait pas touchée depuis 29 ans. Pourtant, elle savait qu’il ne fallait pas, pas encore…. Elle demanda à Aurore si elle avait des photos de son grand-père. Devant son insistance, la jeune femme lui en montra quelques-unes qu’elle avait prises avec son Smartphone la dernière fois. Sa mère se remit à pleurer. Elle n’avait pas revu l’image de son père depuis presque 30 ans.
- « Tu n’as pas un tirage papier d’une photo de lui ? » demanda-t-elle « Après je m’en irai, je te promets… »
Aurore se leva et partit fouiller dans une autre pièce. Quand elle revint avec la seule photo qu’elle avait trouvée, elle trouva sa mère avec son Smartphone à la main.
- « Donne-moi ça ! » hurla sa fille.
- « Je voulais juste récupérer la numéro de mon père » répondit sa mère en protestant.
- « Tu n’as pas le droit ! » s’énerva Aurore. « Je te dis qu’il ne veut pas te voir ! »
Entrant dans une colère noire, Sylvie STEINER se mit à hurler. Elle se débattait pour empêcher sa fille de reprendre son téléphone et, finalement, ivre de rage, elle le jeta par la fenêtre. Il atterrit trois étages plus bas et explosa sur la chaussée. Sans ajouter un mot, elle sortit en claquant la porte.
Aurore se dit qu’elle avait eu tort, une fois de plus, de se laisser attendrir et de la laisser entrer. Elle était vraiment malade !
Une fois encore, la mère d’Aurore avait disparu de la circulation après que le clash se soit produit avec sa fille. Pour commencer à préparer son émission suivante, Aurore avait besoin de revoir le Premier Ministre. A son grand regret, il avait dû démissionner de son mandat de Maire. Désormais, c’était son premier adjoint qui le remplaçait. Il reçut la jeune journaliste dans son nouveau bureau situé au cœur du quartier de la Part-Dieu, dans le 3ème arrondissement de Lyon. C’est là que s’installeraient les services du Premier Ministre. Le transfert depuis Matignon était en cours. Le bâtiment était ultra-moderne et, bien sûr, construit selon les normes écologiques que prônait le chef du Gouvernement.
Ils ne s’étaient pas vus depuis un certain temps. Aurore avait tenu à garder ses distances. Arnaud LEVALESTIER la trouvait toujours aussi belle. Il ne manqua pas de détailler ses longues jambes et ses chevilles si fines. Cette fille lui plaisait toujours autant. Il se montra courtois et répondit à toutes ses questions. Bien sûr, leurs rapports ne pouvaient plus être les mêmes depuis ces soirées passées dans sa maison de campagne, mais elle fit tout pour que l’entretien reste professionnel. Il ne manqua cependant pas de lui faire comprendre qu’il avait toujours autant envie d’elle et que c’était quand elle voulait. Aurore ne répondit même pas à ses propositions. Il lui fournit une bonne partie des éléments dont elle avait besoin pour construire son reportage.
Le Premier Ministre fut, pourtant, obligé d’écourter leur discussion. Son Chef de Cabinet venait de le prévenir qu’une manifestation d’ouvriers d’une usine, qui avait annoncé un plan de licenciement massif, avait dégénéré. Des affrontements s’étaient produits entre manifestants grévistes et forces de l’ordre. On comptait plusieurs dizaines de blessés. Il allait certainement falloir qu’il se rende sur place. Le Ministre de l’Intérieur, Luis DIAZ, était déjà intervenu. Bien qu’ils travaillent en bonne intelligence, Arnaud LEVALESTIER restait vigilant. Il savait que celui qui avait été Premier Ministre avant lui et même Président de la République voulait s’imposer comme étant l’homme fort du gouvernement. Il adhérait aux projets ambitieux, comme le Projet POSEIDON, mais il y voyait surtout un moyen d’occuper le terrain des affaires intérieures.
L’usine en question se trouvait dans la région de Montpellier. Elle était une des dernières en Europe, et la dernière en France, à fabriquer des composants électroniques. La concurrence asiatique était trop forte et la crise allait, à son tour, laisser des milliers de salariés sur le carreau.
Le dossier que lui avait préparé son Chef de Cabinet était, comme d’habitude, complet. Il le parcourut rapidement et réfléchit, en temps réel, aux grandes lignes de la conduite qu’il allait falloir tenir.
D’abord signifier à son Ministre de l’Intérieur qu’il se saisissait du dossier. Empêcher que, par ses méthodes parfois un peu rudes, il n’envenime la situation. Faire très rapidement une déclaration à la presse. Ça tombait bien, Aurore était encore là. Même si elle n’était pas venue pour cela, une fois encore, elle aurait la primeur de ses déclarations et de son plan d’action.
Arnaud LEVALESTIER savait qu’il fallait avant tout calmer les esprits, tout en condamnant la violence. Il se rendrait sur place, rencontrerait les représentants syndicaux et la Direction, puis il proposerait les grandes lignes d’un plan d’action pour sortir de la crise. Il avait déjà sa petite idée. Faire de cette usine le centre de fabrication et d’assemblage des robots dont Wilfried DE JONGH avait parlé pour la réalisation du barrage.
Il avait encore besoin d’y réfléchir, mais sa vivacité d’esprit et son pragmatisme étaient extraordinaires. En raccrochant le conflit au Projet POSEIDON, non seulement il proposait une solution réaliste, puisque les compétences ne manquaient pas dans cette entreprise, mais il illustrait par l’exemple la réponse concrète que pouvait apporter son projet majeur à la crise.
En plus, ce déplacement allait le rapprocher de la Camargue. Il en profiterait pour passer voir son frère à qui il n’avait même plus le temps de rendre visite. Son épouse allait être contente de l’accompagner.
Arnaud LEVALESTIER avait encore essayé de draguer un peu Aurore CHASTEL avant qu’elle ne reparte de son bureau, mais son esprit était déjà absorbé par les problèmes liés à sa fonction. La vie de Premier Ministre n’était décidément pas de tout repos…
Quelques heures plus tard, il reçut un coup de téléphone qu’il allait avoir du mal à oublier. C’était de nouveau Aurore CHASTEL. Le ton de celle qu’il avait vu le jour même avait complètement changé.
- « Allo, Monsieur le Premier Ministre ? Je sais que vous avez très envie que nous ayons des relations sexuelles. J’y consens, mais à mes conditions… »
- « C'est-à-dire ? » demanda Arnaud LEVALESTIER, vraiment intrigué par ce revirement soudain.
- « Notre relation sera basée uniquement sur des rapports de domination. En dehors de nos séances, nous garderons nos distances… Il ne sera même pas question de ces moments d’intimité ! J’exige que personne ne soit mis au courant de nos relations, même votre épouse, Monsieur le Ministre… C’est clair ? »
- « Je suis prêt à toutes les concessions pour que nous puissions passer des moments agréables » répondit-il
- « Ils ne seront pas forcément agréables ! Alors, tu es prêt à m’obéir, Monsieur le Ministre ?»
- « Absolument ! » répondit Arnaud LEVALESTIER, déjà tout excité à cette idée, même si en général, il se voyait plutôt dans le rôle du dominant.
- « Très bien, je te recontacterai pour te fixer un rendez-vous. Désormais, c’est moi qui t’appellerai… »
- « Bien maîtresse » dit-il pour lui montrer qu’il était prêt à jouer le jeu. « Mais mes obligations ministérielles vont m’obliger à m’absenter quelques jours… »
- « Rien ne presse ! » conclut la voix qu’il n’avait jamais sentie aussi assurée avant de raccrocher.
Arnaud LEVALESTIER se dit qu’il ne comprendrait, décidément jamais rien aux femmes. La jeune journaliste était dans son bureau quelques heures plus tôt et elle avait repoussé toutes ses avances, au point qu’il commençait à désespérer de pouvoir un jour l’accrocher à son tableau de chasse. Et puis tout d’un coup, elle le rappelait et lui proposait des jeux SM.
Pour l’heure, il avait pourtant des dossiers autrement plus sérieux à traiter. Il appela son Ministre de l’Intérieur, comme il avait prévu de le faire, pour lui dire qu’il prenait le dossier en main, puis il prévint son épouse qu’ils partiraient dès le lendemain et qu’il la laisserait en Camargue pendant qu’il irait essayer de régler le conflit.
Ces quelques jours passés à galoper sur les chevaux de son frère allaient lui faire du bien, mais depuis le coup de fil d’Aurore, il ne pensait qu’à ce rendez-vous qu’elle allait lui fixer.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar erival » Ven 18 Mar 2016 13:12

passionnat des recits et bravo et merci pour le niveau de detail et le temps consacre
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Ven 18 Mar 2016 14:33

merci, les encouragements font toujours plaisir...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Ven 18 Mar 2016 14:34

Séjour en Camargue



Les chevaux traversèrent au galop la petite étendue où l’eau ne dépassait pas quelques centimètres. Arnaud LEVALESTIER et sa femme Estelle se régalaient. Il était bien meilleur cavalier qu’elle, mais elle parvenait tout de même à le suivre. Loin devant eux, Marc LEVALESTIER, le frère d’Arnaud filait comme l’éclair. Lui, était vraiment un enfant du pays. Il était né à Nîmes et avait toujours habité dans la région. Quand il avait décidé de foncer, inutile d’espérer le rattraper.
Désormais, il était propriétaire d’un énorme ranch et les terres qu’ils traversaient depuis une heure lui appartenaient. Son domaine était immense. Il en avait fait un parc que venaient visiter les touristes qui payaient assez chez pour pouvoir découvrir les merveilles locales à cheval. Les paysages étaient somptueux. Il élevait également des taureaux et était un des gros fournisseurs des arènes de Nîmes et d’Arles, mais aussi de grandes corridas de l’autre côté de la frontière espagnole.
Quand il avait su qu’il devrait venir à Montpellier, le Premier Ministre avait tout de suite prévenu qu’il passerait le voir en Camargue. Comme d’habitude, il avait été accueilli à bras ouverts. C’est son frère qui lui avait proposé de descendre avec Estelle et de la laisser chez eux pendant qu’il irait régler ses affaires à Montpellier. Estelle avait accepté avec joie. Elle aimait beaucoup le frère de son mari. Un homme un peu rude, mais tellement attachant qui leur faisait partager son amour de la nature et des grands espaces. C’était lui qui leur avait offert leurs magnifiques chevaux. Elle aimait également énormément son épouse, Maria, une espagnole qui dansait le flamenco comme personne. Elle était d’ailleurs danseuse professionnelle, mais ne se produisait plus beaucoup depuis qu’ils avaient ce grand domaine.
Les trois cavaliers arrivèrent au ranch peu de temps après. Ils prirent le temps de desseller et de panser leurs montures, puis les gratifièrent même d’une douche bien méritée après les deux heures de galop que les chevaux venaient d’endurer en plein soleil.
Epuisés par leur longue promenade, ils s’installèrent sur la terrasse et Marc leur servit un apéritif bien frais et alla chercher quelques olives. Ils dissertaient sur la beauté des paysages, le risque de les voir disparaître si on ne faisait rien pour endiguer la montée des eaux, quand un gros 4x4 arriva dans un nuage de poussière. C’était Maria qui rentrait de faire des courses.
- « Vous êtes toujours aussi peu écolos avec votre gros 4x4 diesel ! » fit remarquer Arnaud LEVALESTIER qui adorait taquiner son frère avec ce sujet.
- « Ah, ce n’est pas toi qui va me donner des leçons d’écologie ! » rétorqua Marc du tac au tac. « Tu as vu combien de véhicules circulent dans ta ville pourrie ? Ici, ce 4x4 est le seul véhicule à moteur. Alors ce ne sont pas quelques traces de Co2… »
Arnaud LEVALESTIER éclata de rire.
- « Tu vois bien que je te taquine » reprit-il. « J’ai fait ce que j’ai pu pour diminuer au maximum les nuisances dans ma ville, mais il faut bien que les gens vivent quelque part… »
- « En tous cas, j’espère que tu pourras mener à bien ton Projet POSEIDON. Ce barrage est la seule chance qui nous reste de sauver la Camargue. Maintenant que tu es Premier Ministre, j’ai repris espoir… »
- « Ce n’est pas encore gagné, mais j’y travaille » l’avait-il rassuré. « Si tu veux, je peux t’expliquer où nous en sommes… »
Maria les rejoignit et se servit, elle aussi, à boire. Elle écouta un moment son mari et son frère qui parlaient des détails du projet. Cela ne la passionnait pas. Elle se tourna vers Estelle et lui demanda si elle avait pu peindre.
- « Pas encore » répondit la charmante brune. « Mais j’irai demain matin. Au lever du soleil, la lumière est fantastique… »
- « J’aime beaucoup ce que tu fais » dit très sincèrement Maria. « Tu devrais peindre un lever de soleil sur les étangs pour mettre dans notre salon. Je voudrais une grande toile d’au moins deux mètres sur trois… »
- « Houlà, il me faudrait du temps » fit remarquer Estelle.
- « Et alors ? Tu dois en avoir… Depuis qu’Arnaud est au gouvernement, j’ai l’impression qu’il n’arrête pas de courir aux quatre coins de la France et de l’Europe. Tu devrais venir ici le temps de réaliser ton œuvre. »
- « C’est vrai que je le suis dans quelques déplacements, mais la plupart du temps, je reste seule à Lyon. D’ailleurs je ne souhaite à aucune femme d’être l’épouse d’un Premier Ministre…»
Tandis que les deux frères poursuivaient leur discussion sur le Projet POSEIDON et abordaient le délicat sujet de son financement, Maria reprit
- « La saison estivale va bientôt se terminer. Les touristes seront moins nombreux. Les journées sont encore belles et c’est le moment de l’année où la lumière est la plus belle. Viens t’installer ici quelques semaines et réalise-moi cette toile. Tu sais à quel point je t’apprécie, Estelle.»
Maria avait prononcé cette dernière phrase avec un brin d’émotion dans la voix. Elle adorait vraiment l’épouse du frère de son mari.
- « Je sais, moi aussi je t’apprécie beaucoup » avait répondu Estelle en lui prenant la main.
Après ce moment de détente et de discussion les enfants les avaient rejoints. Marc avait deux filles d’un premier mariage. Elles avaient maintenant 19 et 21 ans et travaillaient au ranch durant tout l’été. L’une comme l’autre adorait les chevaux et, si elles vivaient avec leur mère, elles venaient rejoindre leur père en Camargue, dès qu’elles avaient quelques jours de vacances.
Maria et Marc avaient eu deux enfants ensemble. Un garçon tout d’abord qui avait maintenant 15 ans et une fille âgée de 8 ans. Le garçon était, lui aussi un excellent cavalier, mais il était surtout fasciné par les taureaux. Il aidait son père et les employés qui travaillaient dans le ranch à s’occuper de ces bêtes de combat. Il n’en avait pas peur. Pas assez selon sa mère.
Victoria était la petite dernière. Ce n’était pas la moins remuante, ni la moins douée à cheval. Comme ses frères et sœurs, elle avait appris à monter toute petite. Si son père tenait à ce qu’elle se contente de doubles-poneys pour le moment. Elle ne manquait pas une occasion, à chaque fois qu’elle le pouvait, de partir avec un pur-sang. C’était une cavalière exceptionnelle pour son âge et elle faisait le bonheur de l’équipe de Horse-ball de Nîmes, dont elle était rapidement devenue capitaine malgré son jeune âge. Cette année, les filles étaient championnes de France benjamines.
Tous se régalèrent de côtes de bœuf élevés à la propriété, qu’ils mangèrent avec des pommes de terre cuites dans la cendre, avant de se rafraîchir avec des glaces maison. A la nuit tombée, Maria proposa de faire un grand feu de bois à quelques dizaines de mètres de la maison. Marc et Arnaud allèrent chercher chacun une guitare. Ils jouèrent comme ils le faisaient lorsqu’ils étaient encore adolescents. Maria les gratifia de quelques pas de danse. C’est une soirée gaie et conviviale qu’Arnaud et son épouse partagèrent avec cette famille qui savait encore s’émerveiller devant des plaisirs simples. On était loin du protocole qu’imposaient la vie politique et les relations internationales. Peut-être pour la première fois depuis sa nomination à la tête du gouvernement, Arnaud LEVALESTIER se détendit vraiment.
Vers 22 heures 30, tous les enfants étaient partis se coucher. L’ambiance changea alors du tout au tout. Maria se rapprocha d’Estelle et la prit dans ses bras. L’ex-top-modèle serbe posa sa tête sur l’épaule de sa belle-sœur qui était nettement plus petite qu’elle. Maria avait quatre ans de plus qu’Estelle. Elle venait de fêter ses 39 ans. L’une comme l’autre étaient brunes. Par contre, la danseuse d’origine espagnole avait des yeux très noirs qui contrastaient avec ceux d’Estelle. Les deux femmes s’embrassèrent à pleine bouche. Chacune son tour aspirait la langue de l’autre. Maria retira sa robe et la posa sur le sol. Estelle avait à peine attendu qu’elle s’allonge pour lui retirer son string.
Le pubis de Maria était recouvert de poils noirs. Elle avait une pilosité abondante et dense. Estelle qui connaissait les goûts de son mari, lui lança la culotte de sa belle-sœur. Elle était particulièrement humide et odorante. Tout en retirant ses propres vêtements, Estelle se fraya un chemin entre les poils du sexe de Maria et passa sa langue de bas en haut. Cette chatte avait un goût poivré délicieux. Elle lança sa culotte en direction d’Arnaud qui la passa à son frère. Echange de bons procédés…
Estelle se retourna et offrit à son tour son sexe à la bouche de sa belle-sœur. Les deux femmes entamèrent un 69 très gourmand. Leurs maris se régalaient en les regardant devant le feu. Ils se délectaient de voir leurs silhouettes qui se détachaient devant les flammes et s’agitaient en cadence. Ils s’approchèrent et chacun se mit à caresser la femme de l’autre.
La première fois que les deux frères s’étaient adonné à ce genre de jeu, c’était il y a bien longtemps avec leurs petites amies de l’époque, deux parisiennes en vacances. Ils avaient renouvelé l’expérience quelques mois plus tard. Cette fois, avec deux anglaises qui leur avaient offert une soirée mémorable dont ils se souvenaient encore. Quelles petites cochonnes !
Marc aurait aimé recommencer plus tard, quand Arnaud venait en vacances avec sa petite amie de l’époque, mais ce n’était pas du tout du goût de sa première femme ! Quand il eut épousé Maria, ils recommencèrent une fois avec une ex d’Arnaud. Lorsqu’il vint avec Estelle, ce fut une véritable révélation. Maria et Estelle s’entendaient à merveille et elles adoraient gouiner toutes les deux. C’étaient de véritables petites chiennes en chaleur. Elles se mirent côte à côte et se laissèrent pénétrer par leurs conjoints respectifs.
Arnaud et Marc prenaient un grand plaisir à faire l’amour l’un à côté de l’autre. Cela leur rappelait ces moments tellement complices de leur jeunesse. Chacun pilonnait le sexe de son épouse qu’il tenait avec les jambes relevées. Pendant qu’elles se faisaient baiser, les deux femmes continuaient à s’embrasser.
Au bout d’un moment, ils se tapèrent dans la main. C’était le signal. Chacun se retira du vagin qui enserrait sa verge et ils changèrent de place. Arnaud pénétra Maria avec une lenteur calculée. Marc s’enfonça, lui, franchement dans la chatte de sa belle-sœur. La première fois qu’ils avaient proposé à leurs épouses d’échanger leurs places, ils l’avaient fait sur le ton de la plaisanterie. Ils s’attendaient tellement à ce qu’elles refusent…
Au contraire, elles avaient paru très enthousiastes à cette idée et leur première relation échangiste avait eu lieu. Depuis, Estelle et Arnaud y avaient pris goût et avaient pratiqué des échanges avec beaucoup d’autres couples. Pour Maria et Marc, par contre, ils ne l’avaient jamais fait avec quelqu’un d’autre qu’eux.
Les deux frères continuèrent à pilonner leur belle-sœur pendant un long moment, jusqu’à ce qu’ils sentent la jouissance arriver. Ils se retirèrent alors, presqu’au même moment, et chacun vint se masturber dans la bouche de celle qu’il venait de pénétrer. Marc fut le premier à jouir. Sa queue expulsa de longs jets de sperme blanc dans la bouche d’Estelle. Arnaud était tellement excité par la vision de la semence de son frère qui se déversait dans la bouche de son épouse qu’il éjacula à son tour. Maria se montra aussi gourmande que sa belle-sœur. Elle reçut les giclées du liquide chaud et épais sur la langue et aspira la verge pour mieux la vider.
Les deux beautés brunes s’embrassèrent alors à pleine bouche, mélangeant avec une perversité extrême le sperme de leurs amants. L’image de ces deux femmes était tellement excitante qu’elle suffisait à raviver l’érection des deux frères LEVALESTIER. Cette fois, chacun baisa sa propre épouse. Tous les deux firent jouir leur femme à grands coups de reins. Ils se vidèrent de nouveau en elles, enfin, ils se mirent à rire tous les quatre. Décidément, les réunions de famille ne manquaient pas de piquant !
Le lendemain matin, Estelle s’était levée très tôt. Elle avait voulu aller peindre le lever du soleil, comme elle l’avait dit la veille. Un vol de flamants roses rendait le paysage encore plus beau. Comme elle n’avait que le temps de réaliser une esquisse de son tableau, elle prit de nombreuses photos. Elle continuerait une fois rentrée à Villeurbanne ou dans leur maison campagne.
Arnaud aurait aimé rester plusieurs jours, mais les affaires de la France l’attendaient. Il promit à son frère qu’il reviendrait dès qu’il pourrait et qu’il leur enverrait Estelle pour qu’elle puisse réaliser ce tableau dont ils avaient envie pour leur salon.
Il savait qu’en revenant ici, Estelle ferait l’amour avec Maria, et même avec Marc. Il n'était pas jaloux, bien au contraire. Savoir que son épouse se faisait baiser et prenait son pied l’excitait au contraire particulièrement Du moment qu’elle lui racontait tout ce qu’elle faisait dans les moindres détails.
Malgré ces intenses moments de plaisir, l’esprit du Premier Ministre était obsédé par une autre image. Celle d’Aurore CHASTEL qu’il avait vue nue avec son épouse. Il n’avait désormais qu’une hâte, qu’elle l’appelle pour lui fixer ce rendez-vous...
Il ne s’était encore jamais trouvé dans la position d’un soumis, mais il se dit qu’il fallait tout essayer. Ce cartésien était prêt à oublier la philosophie de Descartes pour découvrir celle du marquis de Sade.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Lun 21 Mar 2016 09:45

Initiation à la soumission



Arnaud LEVALESTIER paniqua un peu en voyant arriver une Volkswagen noire dans le chemin qui conduisait à sa résidence secondaire. En effet, il était entièrement nu et attendait, comme Aurore CHASTEL le lui avait demandé au téléphone. La journaliste avait une Renault blanche, alors qui pouvait être ce visiteur impromptu ?
Il faillit se rhabiller en vitesse, mais la voiture se gara et celle qui en descendit était bien la belle blonde qu’il attendait. Elle portait un jean légèrement râpé et un sweat blanc. A la main, elle tenait un petit sac de voyage.
Il se mit à genoux comme elle l’avait exigé lors de ce coup de téléphone qu’il avait attendu avec tant d’impatience. Elle entra dans la pièce et passa derrière cet homme si puissant qui semblait complètement à sa merci.
- « C’est bien, tu es nu comme je te l’avais demandé » dit la jeune femme en le regardant à peine. « Ne bouge pas, je vais me changer dans une autre pièce »
- « Oui, mais j’ai eu peur en voyant arriver cette voiture noire » fit remarquer celui dont la position ne laissait pas penser qu’il était l’homme le plus puissant du Gouvernement. « Ce n’est pas ta voiture ? »
- « Non, on me l’a prêtée ! » répondit sèchement la journaliste « Mais on n’est pas ici pour parler de ma voiture ! Mets-toi à quatre pattes et attends-moi ! Désormais, je veux que tu m’appelle Maîtresse ! ».
Il se mit dans la position qu’elle avait demandée et baissa la tête en signe de soumission.
- « Bien Maîtresse » avait-il répondu pour lui montrer qu’il jouerait le jeu.
Elle sortit de la pièce et il dut attendre un bon moment avant qu’elle ne réapparaisse. Quand elle revint, elle était complètement transformée. Elle portait une tenue de latex noire avec des cuissardes à fins talons. Un masque dissimulait une partie de son visage, mais on voyait parfaitement ses yeux d’un bleu toujours aussi lumineux. Dans la main droite, elle tenait une cravache.
Elle vint se mettre juste derrière Arnaud LEVALESTIER et le regarda dans cette position ridicule et humiliante. Avec le bout de sa cravache, elle parcourut son dos et descendit vers ses fesses. Elle fit glisser l'anneau de cuir dans la raie, puis le fit descendre plus bas, entre ses cuisses.
- « Alors, monsieur le Ministre, on aime obéir ? »
- « Oui » répondit Arnaud LEVALESTIER
Un coup de cravache sur les fesses le rappela à l’ordre.
- « On dit : oui, Maitresse !»
- « Oui, Maitresse »
- « C’est bien… Ecarte bien tes jambes, je veux voir tes couilles qui pendent ! »
Il s’exécuta. La cravache se promena sur ses testicules, puis la jeune femme se déplaça et vint se mettre devant lui.
- « Tu vas lécher mes bottes ! » lui ordonna-t-elle.
Sans dire un mot, il passa sa langue sur le cuir du pied qu’elle lui tendait. Elle le regarda obéir à ses ordres avec un air satisfait, puis lui fit lécher l’autre botte. La jeune femme dégrafa la combinaison de latex qu’elle portait au niveau de l’entrejambe et se retourna.
- « Viens me lécher le cul, chien ! »
Il ne se fit pas prier. Sa bouche se posa entre les deux globes de chair que la splendide blonde écartait et sa langue humecta l’anus parfaitement épilé dont il avait rêvé. Il lui prodigua un anilingus avec beaucoup de dextérité, puis sa langue descendit vers le périnée en direction de ce sexe dont il avait tellement envie. Au premier coup de langue sur ses lèvres, la jeune femme se retourna et lui asséna deux coups de cravache.
- « J’ai dit le cul, pas la chatte ! »
Arnaud LEVALESTIER remonta vers son petit trou sans protester. Il aimait cette situation de dépendance qu’il commençait à découvrir et cela se voyait car son sexe avait durci. La jeune femme ne manqua pas de le remarquer.
- « Ça t’excite, hein salaud de me lécher le cul ? Relève-toi ! Tu vas de branler sur mes bottes et après je te ferai lécher ton sperme ! »
Il fit ce qu’elle lui demandait. Le Premier Ministre ne reconnaissait pas la jeune journaliste un peu farouche qu’il avait connue jusque-là. Habillée en dominatrice, elle était transformée. En plus, ce petit jeu avec ces rendez-vous secrets, ce masque sur son visage, cette exigence de discrétion absolue et même ces appels avec un numéro masqué, alors qu’il avait ses coordonnées depuis longtemps, tout concourrait à renforcer le mystère et à augmenter l’excitation.
Arnaud LEVALESTIER se masturba et son sperme jaillit, inondant les bottes noires de la jeune femme. Elle le regarda se vider avec un air satisfait, puis, avec la pointe de sa cravache, elle appuya derrière sa tête et lui fit lécher sa semence. Il le fit sans protester.
Une fois qu’il eut parfaitement nettoyé les cuissardes, Aurore revint derrière lui et le sodomisa avec le talon de sa chaussure. Elle le pénétra doucement, mais il n’avait pas l’habitude et se tortilla. Elle le fit rester tranquille en lui assénant deux nouveaux coups de cravache.
Une fois la séance terminée, Aurore CHASTEL était retournée se changer dans la pièce où elle avait laissé ses vêtements et elle était partie en se contentant de lui dire que, si la séance lui avait plu, il en aurait une autre la semaine prochaine. Par contre, elle précisa que, désormais, elle voulait qu’il la paye, comme une pute. Elle voulait qu’il pose deux cent euros sur la table avant chaque séance.
Il la vit remonter dans sa voiture et repartir par le chemin qui l’avait conduite jusqu’à sa résidence. Il avait encore du mal à réaliser ce qui venait de se produire. Depuis le temps qu’il avait envie d’une relation avec la jeune journaliste, cela venait enfin de se produire. Certes, ce n’est pas du tout de cette manière qu’il l’avait imaginée, mais il avait vécu une expérience totalement nouvelle et il y avait pris du plaisir. En fin de compte, cette relation de soumission ne lui déplaisait pas. Il était prêt à la poursuivre, mais elle lui avait bien fait comprendre que c’était elle qui menait le jeu. Il attendrait qu’elle le recontacte pour un nouveau rendez-vous.
Lorsqu’il croisa Aurore CHASTEL quelques jours plus tard, revenue le voir pour lui demander des précisions pour son reportage sur le financement du Projet POSEIDON, il fut frappé par la différence. Il avait l’impression que ce n’était pas la même femme qu’il avait reçue dans sa résidence secondaire. Elle ne fit aucune allusion à ce qui s’était passé et se montra même encore assez distante.
Arnaud LEVALESTIER aimait finalement beaucoup ce petit jeu. En plus, avoir des relations dans un cadre complètement secret, était très bien pour sa carrière politique. Il s’était assagi et faisait attention à ce que ses sulfureuses activités libertines n’interfèrent pas avec ses attributions à la tête de l’Etat, mais c’était difficile. Il n’était pas à l’abri d’esprits malveillants et, avec Estelle, ils ne sortaient pratiquement plus. Les seuls couples qu’ils fréquentaient encore étaient ceux qu’ils connaissaient depuis très longtemps et en qui ils avaient totalement confiance.
Il avait tenu sa promesse faite à Aurore et n’avait parlé à personne de leur rencontre, même pas à son épouse. Quand Aurore l’appela de nouveau, toujours avec un numéro masqué, il sentit un frisson lui parcourir l’échine. Elle lui fixait un nouveau rendez-vous, toujours au même endroit, la semaine suivante le mardi et elle lui rappela les conditions qu’elle avait fixées. Elle voulait 200 euros à chaque séance !
Arnaud LEVALESTIER n’essaya pas de négocier le tarif. Il avait largement les moyens de payer et cela faisait partie du jeu. Par contre, il n’était pas disponible le jour qu’elle avait fixé. Il devait rencontrer son Ministre des Finances pour affiner le mode de calcul des taxes dont il allait bientôt annoncer la mise en place pour compléter le financement du Projet POSEIDON.
Aurore se montra inflexible.
- « Je m’en fous de tes rendez-vous ! » avait-elle hurlé dans le téléphone. « Débrouille-toi comme tu veux… Je veux bien décaler la séance d’une heure, mais pas davantage ! Il faudra que tu sois là mardi prochain au plus tard à 17 heures ! C’est compris ? »
- « Bien Maîtresse » avait finalement répondu le Premier Ministre.
Il avancerait son rendez-vous avec le Ministre des Finances d’une heure et tâcherait de l’écourter un peu. Si tout allait bien, il devait pouvoir être à l’heure avec Aurore.
Le jour du rendez-vous, Arnaud LEVALESTIER se sentait particulièrement stressé. Il passa tout de même le temps qu’il fallait avec son Ministre et plusieurs de ses collaborateurs. Ils étaient en train de définir le système fiscal qui allait permettre de financer la suite du Projet POSEIDON, une fois les infrastructures initiales livrées.
Le système reposait sur la valeur des propriétés. Chaque propriétaire devrait payer une taxe exceptionnelle calculée en fonction de la valeur vénale de son bien et de l’urgence liée aux risques d’inondations. La difficulté était de procéder aux estimations. Ils avaient mis au point un algorithme simple permettant de calculer le taux d’imposition et donc le montant de l’impôt.
Par exemple, une propriété dont la valeur était estimée à 500 000 euros et qui était, à montée des eaux constantes, menacée par les flots dans 45 ans, serait imposée à 100 moins 45 soit 55%. L’impôt dû serait donc de 275 000 euros, ce qui pouvait paraître énorme. La charge serait répartie sur la durée de la période de menace, donc 45 ans, et le contribuable aurait à payer 6111 euros par an.
Plus la menace était imminente et plus le prix à payer était fort… Une maison d’une valeur de 2 000 000 d’euros construite les pieds dans l’eau et donc menacée dans les 15 ans à venir, se verrait frappée d’une taxe de 113 333 euros par an. Ce que risquait d’avoir à payer son frère avec ses milliers d’hectare menacés dans les 7 ou 8 ans à venir était tout simplement faramineux ! Le Premier Ministre se réserva le droit de proposer, un peu plus tard, un système de plafonnement ou d’exonération. Il fallait qu’il y réfléchisse.
Les collaborateurs du Ministre des Finances auraient bien aimé poursuivre la réunion, mais Arnaud LEVALESTIER leur fit comprendre qu’il n’en était pas question. Il prétexta un rendez-vous avec un élu de la majorité, mais il avait hâte de rejoindre Aurore. Il avait fait annuler tous ses autres rendez-vous par ses secrétaires et il se rendit dans sa maison de campagne en quatrième vitesse.
Quand il arriva, la Volkswagen noire était déjà là. La belle blonde en descendit et le fusilla du regard.
- « J’ai failli attendre ! » dit-elle sur un ton plein de reproches.
Le Chef du Gouvernement s’excusa platement. Il ouvrit la porte et la fit entrer. Sans un regard, elle fila dans la pièce attenante.
- « Je vais me changer. Déshabille-toi et pose mon cadeau sur la table ! »
Arnaud LEVALESTIER se mit entièrement nu et posa deux billets de 100 euros sur la table. Aurore revint, dans la même tenue que la fois précédente, mais à la place de la cravache, elle tenait un martinet de cuir noir. Elle ramassa l’argent posé sur la table et s’approcha de lui.
- « Alors, monsieur le Ministre, tu as toujours envie de m’obéir ? »
- « Oui, Maitresse »
- « C’est bien… La dernière fois je me suis montrée gentille avec toi, aujourd’hui on va passer à des choses un peu plus sérieuses… Tu es prêt ? »
- « Oui, Maitresse »
Elle caressa lentement son corps avec les lanières du martinet, puis le fit claquer à plusieurs reprises sur ses cuisses. Arnaud LEVALESTIER serra les dents, mais il ne broncha pas. La charmante blonde lui fit lécher ses bottes, comme elle l’avait fait la dernière fois, mais ce jour-là, elle exigea que sa langue parcoure également les semelles.
Sans qu’il ait eu le temps de voir arriver son geste, elle le gifla, puis elle le prit par les cheveux et l’obligea à se relever. Elle portait des gants et ses doigts pincèrent les mamelons du Premier Ministre. Il grimaça de douleur.
- « Tu n’aimes pas que je m’occupe de tes seins ? Pourtant, je suis sure que tu aimerais t’occuper des miens. Je me trompe ?
- « Oh non, Maitresse »
- « Bon, si tu fais bien tout ce que je te demande, on verra… Je t’autoriserai peut-être à les lécher… »
Il ne répondit pas. Il se remémora la poitrine splendide d’Aurore sur laquelle il n’arrêtait pas de loucher la première fois qu’elle était venue dans son bureau. Il se souvint de la seule fois où il avait essayé de poser les mains sur ses seins parfaits, pendant qu’Estelle la léchait devant la cheminée. Elle avait opposé un refus catégorique. Alors, la simple promesse de pouvoir poser sa bouche sur la poitrine de celle qui le dominait le rendait prêt à accepter beaucoup de choses.
Aurore cessa de lui pincer les seins et prit ses testicules dans la main droite. Elle se mit à serrer de plus en plus fort. Au bout d’un moment, ses doigts enserrèrent les couilles de son soumis et elle se mit à les frapper, doucement d’abord, puis de plus en plus fort et de plus en plus vite avec le manche du martinet. A chaque coup, il marquait un mouvement de recul. Elle lui faisait mal…
Se rendant compte qu’il n’en supporterait pas beaucoup plus, Aurore le fit remettre à quatre pattes. Elle donna deux coups de martinets brefs sur ses fesses, puis vint s’asseoir sur son dos. Elle promena le manche du martinet dans le sillon de ses fesses, s’amusant à lui dire qu’elle lui planterait bientôt l’objet dans le cul, mais elle ne le fit pas.
Au bout d’un moment, elle lui ordonna de se mettre à plat ventre. Il s’exécuta et elle monta sur son dos. Avec ses talons pointus, elle lui piétina le dos. Arnaud avait mal, mais ce qu’il redoutait le plus, c’est qu’elle lui laisse trop de traces. Il serait alors obligé de fournir des explications à Estelle et il ne lui avait, bien sûr, pas parlé de ces rencontres. Heureusement, elle était en ce moment en Camargue chez son frère, comme ils l’avaient prévu un peu plus tôt. Les traces auraient le temps de disparaitre.
- « Retourne-toi ! » ordonna soudain Aurore.
Il s’exécuta aussitôt. Avec la pointe du pied la jeune femme souleva le bout de la verge qui lui faisait face. Lentement, elle l’excita jusqu’à ce qu’Arnaud bande bien. Quand sa queue fut bien dure, elle monta dessus et se tint en équilibre. Pour le moment, elle restait sur la pointe des pieds et il n’avait pas trop mal, mais, progressivement, elle posa ses talons qui appuyèrent sur la hampe du sexe. Arnaud cria de douleur.
- « Ta gueule, chochotte ! » s’écria Aurore en lui assénant un coup de martinet.
Il essaya de ne plus crier, mais elle lui faisait trop mal. Elle descendit alors de son sexe et lui laissa quelques secondes de répit afin qu’il reprenne ses esprits. Ensuite, elle le fit remettra à quatre pattes et le sodomisa avec son talon comme elle l’avait fait la fois précédente.
Comme il s’était montré relativement docile, il allait avoir sa récompense. Aurore allait même le laisser choisir.
- « Tu veux jouir sur mes fesses ou sur mes seins ? » demanda-t-elle.
- « Sur vos seins, Maîtresse » répondit sans hésiter l’homme à quatre pattes.
Aurore eut un petit sourire en coin. Elle le laissa se relever, puis elle ouvrit sa combinaison de latex et dévoila les deux globes de chair toujours aussi parfaits. Elle les pressa l’un contre l’autre et le regarda en prenant un pose lascive. Elle s’agenouilla et le fixa de son regard profond.
- « Alors viens ! » dit-elle. « Viens te branler sur mes seins ! »
Arnaud LEVALESTIER ne se le fit pas dire deux fois. Il se mit debout devant elle et se masturba de manière compulsive au-dessus des seins magnifiques de la jeune journaliste méconnaissable. Elle l’encouragea de la voix.
- « Vas-y salaud ! Fais-toi plaisir, gicle bien sur mes seins… »
Il s’activa de plus en plus vite et le sperme jaillit à grosses giclées. Son éjaculation était spectaculaire et macula la poitrine d’Aurore.
- « Viens les lécher maintenant… »
Le Premier Ministre, définitivement soumis à sa volonté, s’agenouilla et mit sa tête entre les seins de la jeune femme. A grands coups de langues, il lapa le sperme qu’il venait de répandre sur sa poitrine. Elle le laissa faire et ne dit rien, même quand il prit un de ses tétons dans sa bouche et l’aspira. Arnaud en profita autant qu’il put. Pourtant, toutes les bonnes choses avaient une fin et la jeune femme se releva enfin.
Elle retourna se changer et s’en alla sans lui avoir dit un mot de plus. Arnaud LEVALESTIER venait de vivre sa seconde séance de soumission. Elle avait été un peu plus dure que la première, mais il n’avait rien trouvé de vraiment insupportable. La démarche de la journaliste le surprenait toujours autant. Comment une seule et même personne pouvait avoir deux visages aussi différents ? La chroniqueuse politique et la dominatrice intransigeante semblaient ne pas être la même femme. D’ailleurs elle dissociait les deux personnages à l’extrême.
Mais une chose était sure, il avait pris un plaisir énorme à se faire dominer et sa récompense était apparue comme un cadeau extraordinaire. Il n’avait qu’une hâte, qu’elle l’appelle pour la prochaine séance…

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar kollia » Lun 21 Mar 2016 12:10

Tres bien ecrit comme toujours on en redemande
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Lun 21 Mar 2016 14:04

Tentative de réconciliation



Aurore CHASTEL avait fini de réaliser son reportage consacré au financement du Projet POSEIDON. On y apprenait que la BCE avait émis pour 500 milliards d’euros d’obligations. Une partie non négligeable avait été achetée par des fonds de pension américains et par des milliardaires chinois. Les chinois investissaient beaucoup dans la dette européenne. C’était un moyen pour eux d’écouler les formidables liquidités, accumulées grâce à leurs exportations, qui ne trouvaient pas de débouchés sur leur territoire. C’était aussi un pari sur l’avenir. Certains croyaient que cette Europe vieillissante ne s’en sortirait pas. Ils pensaient qu’un jour, les Etats européens, incapables de rembourser leur dette, indemniseraient leurs créanciers en leur offrant une partie de leurs territoires. Les vignobles français et italiens, les grandes plages espagnoles, tous ces châteaux de la Renaissance faisaient rêver certains investisseurs chinois. D’autres avaient bien compris que le barrage ouvrirait des perspectives d’échanges entre l’Europe et l’Afrique. Ceux-là, déjà très présents en Afrique, voulaient être partie prenante dans le projet.
Des investisseurs arabes avaient également apporté pas mal de fonds. C’étaient des émirs du Koweït, du Qatar ou d’Abu Dhabi. Les richesses pétrolières commençaient à s’épuiser sérieusement et ils investissaient dans tous les projets susceptibles de fournir des énergies de remplacement. Avec le barrage, ils étaient en plein dans leur cible.
Des européens et des français avaient, bien sûr, également investi dans le projet. Pour eux, il était en général plus difficile de savoir qui ils étaient. Pour échapper au fisc de leur pays, ils se dissimulaient généralement derrière des sociétés écran, des banques suisses ou luxembourgeoises, où passaient même par des établissements des Bahamas ou des Iles Caïman. Les investissements britanniques passaient, eux, par Jersey et Guernesey.
Aurore était tout de même parvenue à démasquer certains investisseurs, directs ou via les obligations émises par la BCE. Parmi eux, il y avait un armateur grec, le propriétaire d’une chaîne de magasins anglais et même la mafia sicilienne. Le patron d’une entreprise française de travaux publics avait investi une grosse partie de sa fortune personnelle. Il espérait sans doute influer sur le choix du prestataire qui construirait les routes. Le monde de la finance semblait plus en retrait par rapport au Projet POSEIDON. Les financiers aimaient spéculer sur des profits à court terme. Avec ce barrage, le retour sur investissement n’était pas pour demain…
Au total, c’étaient près de 750 milliards d’euros de fonds qui avaient été engagés. Une contribution serait également demandée à chacun des états membres de l’Union Européenne. L’Allemagne avait obtenu qu’elle soit largement supérieure pour les états ayant des côtes sur la Méditerranée ou la Mer Noire. On savait déjà que certains pays plus petits ou plus pauvres auraient du mal à s’en remettre. Arnaud LEVALESTIER comptait sur son impôt exceptionnel sur les propriétés menacées pour la financer. Ce système était relativement juste, même s’il était délicat à appliquer. Il risquait de lui faire perdre la Région Languedoc-Roussillon aux prochaines élections régionales, mais elles n’auraient lieu que dans longtemps. Par contre, ceux qui n’étaient pas concernés ne payeraient pas. Le régime en place gagnerait donc en popularité dans le reste du pays, puisque beaucoup avaient craint le contraire.
Parmi les gros investisseurs français, Aurore CHASTEL avait trouvé Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS. A la demande d’Eric DEBLICKER, elle n’avait cependant pas cité le nom de sa riche maîtresse aristocrate. En échange, celle-ci avait offert à Aurore l’appartement qu’elle occupait à Lyon et où elle se plaisait vraiment. Un bien joli cadeau…
Arnaud LEVALESTIER avait annoncé la mise en place de ses mesures fiscales juste avant la diffusion du Magazine sur TV Plus. Une fois encore, il avait accordé la primeur des explications et des détails du système à Aurore. Cette exclusivité allait encore lui valoir le surnom de « Putain de la République », mais personne ne serait en mesure de prouver des relations douteuses entre elle et le Premier Ministre. Par contre cela vaudrait un nouveau succès à son magazine et elle battrait le précédent record d’audience de la chaine avec 8 400 000 téléspectateurs. Il lui demanda simplement de préciser que des mesures étaient encore à l’étude pour prévoir des allègements ou des exonérations. Cela éviterait que certains prennent peur ou se révoltent en faisant le calcul de ce qu’ils allaient devoir payer.
Après la diffusion de l’émission, comme elle s’y attendait, Aurore vit réapparaitre sa mère. Une fois encore, elle insista pour que sa fille la reçoive et elle fit le siège de son immeuble. Elle en avait tellement marre qu’elle songeait à quitter son appartement quelques jours. Elle se dit cependant que si cette femme l’avait trouvée ici, elle la trouverait ailleurs. Si elle venait de Genève après la diffusion de chaque émission et restait plusieurs jours dans le simple espoir de la voir un moment, c’est qu’elle ne reculait pas devant grand-chose. Il aurait fallu qu’elle parte discrètement de Lyon, sans que cette folle s’en rende compte.
Elle aurait pu aller passer quelques jours chez Marie SILVERSTEIN. Sa copine ne l’avait pas revue depuis qu’elle était venue avec Eric. Aurore en gardait d’ailleurs un excellent souvenir et elle avait beaucoup apprécié la manière dont son patron leur avait fait l’amour à toutes les deux.
Pourtant, ce n’est pas dans la capitale que la jeune journaliste décida de partir. Un matin, très tôt, alors que sa mère n’était pas encore postée devant son immeuble, elle prit sa voiture après y avoir chargé les deux sacs qu’elle avait préparés. Elle roula vite, comme si elle essayait de semer une voiture imaginaire, mais personne ne la suivait.
Elle prit l’Autoroute A6 et roula jusqu’à la sortie Mâcon-Nord. Il ne lui restait que quelques kilomètres pour se réfugier chez celui qui l’avait toujours soutenue, son grand-père.
Quand elle arriva, elle trouva une nouvelle fois porte close. Elle entendit la même voix que la fois précédente lui crier
- « Haut les mains ! »
C’était le vieil homme qui lui avait refait le coup de la canne. Cette fois, il revenait de chez Madeleine, chez qui il avait passé la nuit, et s’était caché dans le même coin de mur en voyant sa petite fille arriver.
Comme toujours, Aurore se jeta dans ses bras et l’étreignit longuement.
- « Décidément Pépé, tu ne changeras pas, tu es toujours prêt à faire une plaisanterie »
- « Ben oui, que veux-tu… Je suis d’humeur joyeuse… Cette nuit, je n’ai pas dormi chez moi, j’ai sauté la voisine ! »
- « Oh Pépé, tu exagères ! »
- « Quoi ? Tu ne vas pas me faire croire que toi, avec un joli petit cul comme le tien, tu ne baises jamais ? Pour une fois qu’elle finit par dire oui pour que je reste, je n’allais pas m’en priver ! »
Aurore ne répondit pas, elle ne tenait à ce que la conversation s’éternise sur ce sujet-là. Elle rentra dans la maison et alla ranger ses affaires. Elle savait qu’elle était ici chez elle et ne demanda même pas si elle pouvait s’installer.
Benoit PERRIN lui prépara un café et elle vint le rejoindre dans la cuisine.
- « L’autre soir j’ai vu ton émission. Encore une fois tu étais vraiment bien… Je finis par m’y intéresser de près à ce Projet POSEIDON. Tu crois qu’il va y arriver à construire son barrage ton Premier Ministre ? »
- « Ce ne sera pas facile, mais je pense qu’il est bien parti. Tu sais, Arnaud LEVALESTIER est un homme brillant et volontaire. Il a déjà réussi des choses extraordinaires dans sa ville. Et puis, Wilfried DE JONGH, son chef de projet, est un type très compétent »
- « Je sais, j’ai vu le reportage que tu lui as consacré… Au début, je n’y croyais pas du tout à ce projet» expliqua le vieil homme. « Je me disais que c’était encore une utopie fumeuse destinée à endormir l’opinion et à contrecarrer les thèses de l’extrême-droite. Mais au fil de tes émissions, j’y crois de plus en plus. Ton enquête sur le financement était remarquable…»
- « Merci Pépé. Tu sais, elle n’a pas été facile… »
- « Je me doute ! En tous cas, ce gouvernement te doit beaucoup. Tu leur fais une sacrée pub avec ton magazine. Sans toi, ils n’auraient pas obtenu de si bons résultats aux dernières élections »
- « Ah tu sais, c’est une négociation gagnant-gagnant… Moi aussi je leur dois ma carrière. C’est grâce aux scoops qu’ils me donnent que mes reportages ont ce succès. »
- « Pas seulement, tu as du talent ! En tous cas, j’admire beaucoup notre nouvelle présidente. Non seulement elle a un cul superbe, mais elle a su aller dénicher un Premier Ministre, maire d’une ville de Province, que personne ne connaissait. Ce gars-là est de la race des grands ! »
Aurore écoutait son grand-père avec attention. Sous ses airs de vieux paysan bourru, c’était un fin analyste politique. D’ailleurs, Aurore ne serait pas devenue ce qu’elle était s’il n’avait pas été là. C’est lui qui lui avait parlé de Valéry Giscard d’Estaing, de François Mitterrand, des présidents qu’elle était trop jeune pour avoir connus. C’est lui aussi qui l’avait poussée à se présenter au Conseil Municipal Jeunes à Bordeaux, où elle avait siégé aux côtés de Bernard POMEROL. A cette époque, elle s’en souvenait, il lui téléphonait tous les soirs pour la décider. Elle le laissa poursuive.
- « Et puis c’est elle qui a su te faire confiance après ce débat en te proposant de la suivre pendant sa campagne. Sans ce reportage, ce n’est pas sûr que tu sois devenue la vedette que tu es aujourd’hui. »
- « Je dois surtout beaucoup à mon patron » précisa Aurore. « C’est lui qui a insisté pour que je participe au débat télévisé et qui a obtenu de Mariama DIALLO que je puisse l’accompagner entre les deux tours. »
- « Ah oui, c’est un belge je crois ? » demanda son grand père.
- « Oui, il s’appelle Eric DEBLICKER » précisa la jeune femme.
- « Comme quoi, ils ne sont pas aussi cons qu’on veut bien le faire croire dans nos histoires ! Tiens, au fait… Tu sais à quoi on reconnaît un belge dans une partouze ? »
- « Oui, c’est le seul qui baise sa femme ! » répondit Aurore qui connaissait sa blague vieille depuis des lustres. « Eric, lui, n’a pas de femme… »
- « Ah, intéressant… Et il est mignon ? »
- « Très » rétorqua sa petite fille en baissant les yeux.
- « Oh toi, je parie que tu mouilles ta culotte à chaque fois que tu rentres dans son bureau ? »
Aurore, qui n’avait pas envie de lui faire de confessions intimes ni de parler de sa vie sentimentale, changea de sujet.
- « Au fait, tu ne m’as pas demandé pourquoi j’étais venue me réfugier chez toi… »
- « Mais tu n’as pas besoin d’une raison pour venir ! »
- « Je sais, mais il fallait que je fuie mon appartement. »
- « Pourquoi, il y a des rats ? »
- « Non, c’est pire ! J’ai ma mère devant ma porte en permanence… »
- « Ah, elle est revenue te voir ? » s’énerva son grand-père. « Je t’ai prévenue, il ne faut pas accepter qu’elle vienne chez toi… »
- « Je sais » dit Aurore avec un air désabusé. « Surtout qu’à chaque fois cela finit en scandale… La dernière fois, elle voulait une photo de toi. Elle voulait aussi que je t’appelle. »
- « J’espère que tu ne lui as rien donné » pesta Benoit PERRIN. « Après ce qu’elle a fait, tout ce qu’elle mérite, c’est qu’on l’ignore ! »
La jeune journaliste avait du mal à comprendre pourquoi son grand-père se montrait aussi virulent. Certes ce qu’avait fait sa mère en l’abandonnant à l’âge de deux ans était inexcusable, mais elle comprenait qu’elle ait pu péter les plombs après un drame dans lequel elle avait perdu une de ses filles et son mari. Surtout, elle avait du mal à imaginer que son propre père, un homme par ailleurs si gentil, la rejette avec autant de hargne presque trente ans après. Elle décida d’insister pour en apprendre un peu plus.
- « Mais enfin, peux-tu enfin m’expliquer pourquoi tu lui en veux à ce point ? C’est tout de même ta fille… »
Benoit PERRIN se pencha sur son avant-bras posé sur la table. Il semblait réfléchir à ce qu’il allait dire. Longtemps, sa petite fille lui avait posé une foule de questions sur cette mère indigne et il avait souvent esquivé et répondu évasivement. Il se dit que sa petite fille, harcelée par le retour de celle qu’il avait voulu oublier, avait enfin le droit de savoir.
- « Ca l’était ! » répondit sèchement le vieil homme. « Ce que je ne t’ai jamais dit, c’est qu’en plus de t’avoir abandonnée, elle a essayé d’empêcher que je m’occupe de toi. »
- « Mais je croyais que tu ne l’avais jamais revue ? »
- « C’est vrai. Quand elle s’est enfuie de cet hôpital psychiatrique, elle n’a plus donné aucune nouvelle. Longtemps, je me suis demandé si elle était encore en vie. Tu sais, je l’aimais aussi fort que je t’aime. Pourtant, un jour j’ai vu débarquer un avocat qui prétendait la représenter. Il m’a dit qu’elle avait décidé de reprendre sa fille et que je devrai cesser de te « séquestrer », c’est le terme qu’il avait employé… Inutile de te dire que je l’ai viré avec pertes et fracas !»
- « Ca je me doute… Et après, tu as revu ta fille ? »
- « Non, mais son avocat est revenu. Pendant des mois et même des années, ils ont essayé de faire pression sur moi et sur ta grand-mère. Heureusement, je tenais bon. A la fin, ta mère a même essayé de me faire accuser d’attouchements sur elle et sur sa sœur ! Pour qu’on me retire ta garde… »
- « C’est vrai, elle est allé jusque-là ? «
- « Oui, elle est devenue complètement folle. Quand elle a quelque chose dans la tête, rien ne l’arrête… Quand j’ai vu comment tournaient les choses, je t’ai envoyée chez ta tante à Bordeaux.»
Aurore comprenait enfin pourquoi ce grand-père, dont elle se sentait si proche, avait consenti à ce qu’elle parte faire ses études secondaires à l’autre bout de la France. Cela lui avait toujours paru bizarre.
Alors que Benoit PERRIN continuait à lui expliquer les choses. Le téléphone sonna. Aurore en fut la première surprise. Elle croyait que la ligne n’était toujours pas réparée.
- « Ton téléphone fonctionne ? « demanda-t-elle
- « Oui, ils l’ont réparé il y a deux jours… D’ailleurs j’aurais mieux fait de le laisser comme il était. Depuis, il n’arrête pas de sonner et quand je décroche, il n’y a personne au bout du fil »
Il alla décrocher et, manifestement, cela recommençait.
- « Allo ? Il y a quelqu’un ? Mais parlez, bon dieu ! »
Rien ! Il entendait juste un souffle à l’autre bout du fil. Il s’énerva une fois encore et menaça de débrancher définitivement ce téléphone de merde.
Aurore essaya de le calmer, déclarant qu’ils se fatigueraient avant lui. Elle demanda si un numéro s’affichait quand on l’appelait. Evidemment, il s’agissait à chaque fois d’un appel masqué.
Après toutes ces révélations et ces tensions, la jeune femme avait envie de se détendre un peu. Elle proposa à son grand-père d’aller faire un tour. Elle voulait aller jusqu’à la rivière où, autrefois, ils attrapaient des écrevisses. Aurore savait que, normalement, les écrevisses se pêchent avec des balances, mais avec son grand-père, c’était plutôt du braconnage. Ils pêchaient au fagot. La méthode consistait à constituer un fagot avec des branches de saule. A l’intérieur, on glissait des morceaux de viande et on attachait solidement le fagot avec une corde. On le laissait descendre dans l’eau et on attendait. Une fois la nuit tombée, les écrevisses entraient entre les branches et faisaient un festin des morceaux de viande. Il suffisait alors de retirer de l’eau le fagot assez rapidement pour que les bestioles n’aient pas le temps de s’échapper. Avec cette méthode, naturellement interdite, les pêches étaient souvent miraculeuses.
Le vieil homme fit la moue. Le ruisseau n’était pas très loin et le chemin qui y conduisait était en pente, mais après, il faudrait revenir. Il finit par avouer à sa petite fille qu’il avait mal à la jambe et qu’il ne se sentait pas trop capable de faire le trajet aller-retour. Bien entendu, il ne parla pas de rhumatismes et prétendit que sa fatigue était consécutive à ses galipettes nocturnes. Mais Aurore n’était pas dupe.
Elle descendit donc seule jusqu’au ruisseau. Peu de choses avaient changé. Les arbres avaient grandi. Les branches des saules descendaient maintenant jusque dans l’eau. Le niveau du ruisseau, très sensible à la quantité des pluies, était plutôt élevé en raison des orages des jours précédents. Elle s’assit sur le petit pont qui traversait les flots et se mit à rêver. Cet endroit lui rappelait des souvenirs très émouvants. C’est ici qu’elle avait embrassé pour la première fois un garçon. Elle avait alors 15 ans et le neveu de Madeleine était en vacances chez sa tante. Il était plutôt mignon et, tout naturellement, les deux adolescents avaient commencé à flirter. Un jour, elle l’avait enfin laissé l’embrasser sur ce pont. Le jeune homme, qui avait un an de plus qu’elle, avait voulu revenir en vacances chez sa tante l’année suivante. Ils s’étaient retrouvés et leur idylle avait recommencé. Ils avaient passé une grande partie des vacances à s’embrasser sur ce pont et, le dernier jour, alors qu’il allait repartir, Aurore lui avait cédé et ils avaient fait l’amour.
Il l’avait prise sur le pont, sa robe juste relevée, et sa culotte posée sur le parapet du pont. Il l’avait pénétrée maladroitement, mais elle n’avait pas eu vraiment mal. Son sexe n’était pas trop gros. Il avait joui beaucoup trop vite et elle n’avait pas connu le plaisir, mais elle était rentrée avec le sentiment d’être enfin une femme.
Une anecdote dont elle se souvenait, dans leur étreinte maladroite, ils avaient fait tomber la culotte dans le ruisseau et le courant l’avait emportée. Au moment de se rhabiller, Aurore n’avait plus rien retrouvé et elle était rentrée cul-nu chez ses grands-parents, horriblement gênée.
Quand elle remonta, une voiture qu’elle ne connaissait pas était garée devant chez son grand-père. C’était une grosse berline noire, immatriculée en Suisse.
Tout de suite, elle reconnut la femme qui en était descendue. C’était sa mère. Elle faisait face à son grand-père et la suppliait de le laisser entrer. Le vieil homme lui hurlait de s’en aller. Il menaçait d’aller chercher son fusil si elle ne remontait pas immédiatement dans sa voiture.
Aurore s’approcha. Sa mère vint vers elle et voulut la prendre dans ses bras. La jeune femme recula et l’en empêcha, mais elle lui laissa tout de même lui prendre la main.
- « Vous me manquez tous les deux » avait-elle murmuré dans un sanglot. « Acceptez que je revienne… »
- « Tu sais, tu as fait beaucoup de mal » essaya d’expliquer Aurore.
Elle fondit en larmes.
- « Je sais, j’ai eu tort… Mais j’étais vraiment psychologiquement très malade »
- « Et aujourd’hui tu vas mieux ? » questionna sa fille qui n’en était pas persuadée au vu de son comportement lors de leurs dernières rencontres.
Sylvie STEINER n’eut pas le temps de répondre. Son père était rentré dans la maison et il revenait sur le seuil de la porte avec son fusil de chasse dans les mains.
- « Tu remontes dans ta voiture et tu fous le camp ! » cria-t-il en braquant l’arme dans sa direction.
- « Laisse-la au moins te parler » essaya de parlementer Aurore.
- « Pas question ! » reprit Benoit PERRIN en épaulant son fusil.
Malgré la menace, Sylvie STEINER lâcha la main de sa fille et s’avança vers son père. Le vieil homme épaula son fusil et tira en l’air.
Le coup de feu produisit l’effet escompté. Sa fille remonta dans la berline noire et démarra sur les chapeaux de roues, faisant crisser les pneus sur les gravillons de l’allée.
Benoit PERRIN s’essuya le front. Son cœur battait la chamade et il était pâle comme un linge. Aurore lui prit le fusil des mains, le désarma et rentra avec lui pour qu’il puisse s’asseoir sur une chaise. Elle le regardait avec un air de reproche. Il n’était pas très fier de ce qu’il venait de faire, mais il le fallait.
Soudain le visage de sa petite fille s’éclaira.
- « Et si on allait pêcher les grenouilles demain matin ? » demanda-t-elle
L’incident était oublié.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar maitairoa » Jeu 24 Mar 2016 00:00

La petite journaliste a un énorme potentiel!
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Jeu 24 Mar 2016 09:20

Une séance plus poussée



Arnaud LEVALESTIER avait reçu un coup de téléphone lui fixant un nouveau rendez-vous. Comme la fois précédente, Aurore ne lui laissait pas trop le choix du moment. Une fois encore, il arrangea son agenda et remit quelques entrevues sans trop d’importance. Il en avança d’autres et fut pile à l’heure au rendez-vous fixé par l’énigmatique journaliste. Il arriva même légèrement avant elle.
Il attendait nu dans le salon, comme elle l’avait exigé. Il avait posé les 200 euros sur la table. C’était à présent la règle. La jeune femme entra dans la pièce et alla directement se changer après avoir ramassé les billets. Elle avait désormais ses habitudes.
Elle revint, portant la même tenue que lors des séances précédentes. Une fois encore, elle fit lécher ses bottes au Premier Ministre. En plus du martinet de cuir noir, elle avait apporté une petite mallette contenant des accessoires. Elle zébra les fesses de son soumis avec les lanières de son martinet, puis elle le pénétra avec son fin talon, comme les fois passées.
Arnaud LEVALESTIER commençait à s’habituer à ces pénétrations anales et il ne réagissait plus beaucoup. Elle lui pinça les tétons, chose qu’il n’aimait pas du tout. Ensuite, elle malaxa ses testicules et les tira vers le bas.
- « Tu as l’air d’avoir des couilles résistantes » lui dit-elle. « On va les tester… »
Avec beaucoup de calme, la blonde au corps de rêve sortit deux grosses pinces de sa mallette. Elle les accrocha aux testicules du soumis. Il grimaça légèrement, mais la douleur était supportable. La jeune femme prit des poids et les accrocha aux pinces métalliques. Arnaud LEVALESTIER sentit immédiatement la peau de ses testicules se tendre. Elle rigola légèrement et rajouta des poids. Les testicules s’étirèrent encore.
Aurore ajouta des poids jusqu’à ce que la douleur soit trop forte pour qu’il puisse la supporter sans gémir. Elle le libéra enfin et le masturba un peu pour le récompenser de son courage.
Mais ce moment de pur plaisir fut de courte durée. Il eut droit à plusieurs nouveaux coups de martinet, puis elle lui ordonna de se mettre à quatre pattes. Il espérait qu’elle n’avait pas décidé de lui piétiner le dos comme la dernière fois, car Estelle était rentrée de Camargue et il faudrait qu’il lui explique d’où venaient ses marques.
Elle fouilla de nouveau dans sa mallette et sortit un gode ceinture. Elle le fixa autour de sa taille et s’approcha de l’homme un peu anxieux.
- « Alors, tu as envie que je t’encule, Monsieur le Premier Ministre ? »
Arnaud LEVALESTIER ne répondit pas, il avait peur d’avoir mal compte tenu de la taille du gode. Elle lui donna immédiatement deux coups sur les fesses.
- « Dis-le que tu en as envie, Monsieur le Premier Ministre ! »
- « Oui, j’en ai envie, Maîtresse » répondit le Chef du Gouvernement à contrecœur.
- « Parfait… Si c’est la première fois, je vais ménager ton petit cul. Ecarte-le bien !»
Il écarta lui-même ses fesses avec les mains et elle revint avec un tube de gel. Avec ses doigts gantés, elle badigeonna l’anus et le pénétra lentement avec son majeur. Arnaud LEVALESTIER trouva cela presque agréable. Elle mit du gel sur le gode et posa le gland de ce sexe artificiel à l’entrée de l’anus qu’elle venait de dilater un peu. Il s’attendait à ressentir une forte douleur, mais elle retourna fouiller dans la mallette et revint avec un appareil photo et une paire de bas auto-fixant noirs.
- « On va prendre quelques clichés… Mets ces bas, je veux que tu aies l’air d’une petite salope !»
- « Ah non, pas de photos ! » protesta-t-il.
- « Pourquoi ? Tu as peur que je les envoie à tous les journaux ? Je ne suis pas folle. C’est juste pour avoir un souvenir de ton dépucelage et pour que tu n’oublies pas ta promesse de ne jamais parler de notre relation. »
- « Mais… »
Elle ne lui laissa pas poursuivre sa phrase. Il reçut un nouveau coup de martinet et elle alla poser l’appareil photo sur la table basse. Elle lui laissa le temps d’enfiler les bas. Il avait l’air d’une petite chienne !
Elle activa le retardateur et revint se mettre derrière lui. Elle le pénétra juste au moment où le flash crépitait.
Arnaud LEVALESTIER poussa un cri de douleur. Malgré le lubrifiant, il avait bien senti le pieu qui s’enfonçait dans son fondement. En dépit des sévices qu’elle lui imposait, il aimait de plus en plus cette relation. D’abord, il trouvait vraiment reposant de ne pas avoir à penser, de s’abandonner à la volonté de cette Maîtresse cérébrale et perverse.
Et puis tout ce mystère qui entourait leurs rendez-vous, cette dissociation quasi-schizophrénique des deux aspects de la personnalité de la jeune femme, tout concourait à rendre leur relation excitante.
Aurore le sodomisa profondément, mais elle faisait des mouvements lents. Elle tenait à ce que sa première pénétration reste supportable.
Au bout d’un moment, elle se retira. Il la regarda enlever le gode-ceinture avec soulagement. Elle alla le poser sur la chaise à côté de la mallette et revint vers lui.
- « C’est bien ! Tu t’es fait enculer comme une petite salope » lança la journaliste en le regardant avec ses beaux yeux bleus.
Lentement, elle s’approcha de lui et lui cracha sur le visage. Il eut un mouvement de surprise.
- « Ouvre ta bouche ! » ordonna-t-elle.
Le Premier Ministre s’exécuta. La belle blonde se mit au-dessus de lui et laissa sa salive s’écouler lentement dans la bouche du soumis.
- « Avale, salaud ! »
Sans un mot, il déglutit. Elle se redressa et lui adressa enfin un sourire d’encouragement. Son soumis devenait un bon élève.
- « C’est bien » lui dit Aurore en dégrafant sa combinaison. « Tu vas enfin pouvoir goûter ma chatte ».
Arnaud LEVALESTIER vit apparaître les lèvres merveilleusement dessinées de cette chatte qu’il avait pris un grand plaisir à voir une fois léchée par son épouse. A présent, c’était enfin son tour ! Le pubis de la jeune femme était, cette fois, épilé. Elle n’avait conservé qu’un rectangle de poils blonds et fins en forme de ticket de métro.
Il avança sa bouche et goûta enfin ce sexe sublime. Le goût était à la hauteur de sa vision. Il avait un parfum poivré, un peu comme celui de sa belle-sœur, mais moins fort et mélangé à des saveurs de miel. Il lécha de bas en haut, s’appliquant à bien faire passer sa langue entre les grandes lèvres qui s’ouvraient doucement.
Aurore retira ses gants et écarta elle-même ses petites lèvres, pour qu’il trouve plus rapidement son clitoris. Il ne tarda pas à poser sa langue sur le bourgeon de chair turgescent et le fit durcir encore davantage. Il la léchait avec science. Peu d’hommes étaient capables d’exercer la pression idéale comme il le faisait en ce moment. C’est la raison pour laquelle beaucoup de femmes se tournaient vers des pratiques saphiques pour être mieux léchées par leur partenaire…
- « Viens coller ta bouche contre mes lèvres ! » demanda Aurore avec une voix devenue presque douce.
Il fit ce qu’elle lui demandait. Quelques secondes plus tard, il sentait sa bouche se remplir d’un liquide chaud et salé. Elle lui pissait dans la bouche…
Au début, ce n’étaient que quelques gouttes. Peu à peu, elle libérait sa vessie et le jet grossissait »
- « Bois tout, salaud ! »
Arnaud LEVALESTIER ouvrit grand sa bouche et elle vit le liquide s’écouler dans le gosier du soumis.
- « Avale ! » ordonna-t-elle.
Il déglutit et but une grande gorgée du liquide âcre. En bon soumis, il aurait voulu tout absorber, mais elle pissait trop fort et l’urine déborda à la commissure de ses lèvres, s’écoulant sur son torse.
Aurore arrêta enfin de pisser. Elle repoussa la tête de l’ex maire de Villeurbanne et se mit à se masturber frénétiquement avec son index et son majeur réunis. Il ne lui fallut pas beaucoup plus d’une minute pour atteindre l’orgasme.
- « Je jouis ! » cria-t-elle soudain en expulsant un flot de liqueur transparente qui arrosa le visage d’Arnaud.
C’était une femme fontaine. Le liquide transparent n’en finissait pas de gicler et Arnaud LEVALESTIER s’était mis à se masturber pendant qu’elle éjaculait sur son visage.
- « Je ne t’ai pas dit de te branler ! » gronda-t-elle. « Va me chercher un verre ! »
Il se leva, le corps souillé de pisse et du jus de cette jouissance folle et alla chercher un grand verre.
- « Je vais te préparer un cocktail » dit-elle.
Elle plaça le verre devant son sexe et se remit à pisser. Sa vessie devait être vraiment pleine, car elle le remplit aux trois quarts en quelques secondes.
- « Tu vas te branler dedans ! » ordonna la jeune femme en plaçant le verre face à sa queue.
L’homme qui était décidé à faire ses quatre volontés se masturba de nouveau sous l’œil attentif de sa Maîtresse. Il se raidit soudain et elle vit de grandes coulées de sperme former des trainées dans la pisse. Comme à son habitude il jouit abondamment. … »
- « Maintenant, bois ! » exigea-t-elle en lui tendant le verre.
Surmontant son appréhension, il avala le verre de pisse et de sperme mélangé et n’en laissa pas une goutte.
- « Aujourd’hui, tu m’as bien fait jouir » dit Aurore en rangeant ses accessoires dans la mallette. « Tu as mérité que je revienne… ».
Il sourit, fier de lui, mais tout de même impatient de pouvoir enfin aller prendre une douche. Aurore partit se changer et il ne la revit qu’une fois qu’elle eut retrouvé son apparence de sage journaliste politique. Elle sortit sans trahir la moindre émotion, comme si elle venait de terminer une interview politique ordinaire.
Aurore CHASTEL l’avait épaté, une fois de plus. Il rentra directement chez lui après une bonne douche et se dit que, ce soir, il ne serait pas bon à grand-chose. Si Estelle avait envie de faire l’amour, il faudrait qu’il lui trouve un amant.


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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Ven 1 Avr 2016 08:18

De sérieuses menaces



Depuis qu’il avait accepté ce poste de Chef du Projet POSEIDON, Wilfried DE JONGH y consacrait 100% de son temps. C’est un peu la perspective de séances érotiques avec l’épouse de son ami Arnaud LEVALESTIER qui l’avait finalement décidé à signer le contrat. Il avait vraiment apprécié ce qu’elle lui avait fait quand ils étaient venus le voir à Amsterdam. Pourtant, il n’avait même pas eu l’occasion de revoir Estelle LEVALESTIER.
Quand le Premier Ministre lui dit qu’il l’invitait pour le week-end dans sa résidence secondaire, il se dit que c’était l’occasion de voir si son épouse était toujours aussi séduisante et coquine. Arnaud LEVALESTIER voulait faire le point avec son Chef de Projet sur l’avancement du Projet POSEIDON. Ils en parlaient presque tous les jours, mais c’était en général au téléphone. Wilfried DE JONGH passait une partie de son temps avec l’armée d’ingénieurs qui travaillaient à la conception du Projet et il passait l’autre à aller à des conférences où il devait répondre à des questions ou convaincre ses interlocuteurs que le projet était viable. Ce n’était vraiment pas la partie de son job qu’il préférait…
Il était aussi allé plusieurs fois à Montpellier, là où l’usine de composants électroniques qui avait déposé le bilan avait été reconvertie pour en faire un grand centre de fabrication de robots. Plus exactement, on y fabriquait les robots programmés pour construire d’autres robots qui travailleraient sur le chantier. Ces machines hypersophistiquées utilisaient au maximum l’Intelligence Artificielle. Elles seraient capables de produire des centaines de robots, qui eux seraient fabriqués en Corée (production de masse oblige), et qui travailleraient à la réalisation de l’ouvrage principal du Projet POSEIDON.
Le barrage devait être construit entre Gibraltar et Ceuta, la possession espagnole située sur le territoire marocain. Contrairement au projet qui n’avait jamais vu le jour un siècle plus tôt, c’est l’endroit le plus étroit du détroit qui avait été choisi pour établir le barrage. Ce choix n’avait pas été fait par économie car, à cet endroit, la mer atteignait une profondeur de 300 mètres. Combler la fosse sur laquelle seraient édifiées les fondations du barrage serait long et coûteux, mais cela évitait bien des ennuis avec les autorités marocaines. Le barrage relierait alors deux territoires de l’Union Européenne.
Le travail diplomatique de Mariama DIALLO et de Yasmina SIMON-ELAKRI avait été formidable. Elles avaient sillonné l’Afrique du Nord et de l’Ouest et avaient prêché en faveur du Projet POSEIDON. Leurs origines africaines les y aidaient évidemment beaucoup.
Un consortium international avait été créé pour conduire le projet. Les entreprises françaises s’étaient, bien sûr, taillé la part du lion dans ce marché. VINCI assurait la maîtrise d’œuvre principale de la construction du barrage lui-même. BOUYGUES s’était vu confier la direction des travaux de préparation. L’ouvrage était gigantesque. Il incluait des turbines exploitant la formidable force des vagues de l’océan et produisant l’équivalent de 40 réacteurs nucléaires. C’est l’EEA, (European Energy Agency), qui exploiterait cette centrale hydraulique géante et distribuerait l’énergie. Cette agence européenne avait été créée spécialement à l’occasion du projet. Les plus grands opérateurs européens, dont EDF, y étaient représentés. Le siège de l’agence se situait à Londres.
Sur le même modèle, l’AFE avait été créée. L’Agence Ferroviaire Européenne regroupait la Ferrovie delo Stato, la compagnie italienne, la Deutsche Bahn, l’opérateur allemand, mais surtout la RENFE (Red Nacional de los Ferrocarriles Españoles) et la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer). Pour le moment, il était prévu de construire une ligne ferroviaire reliant les deux continents via le barrage, mais à terme, c’était la construction d’une ligne à grande vitesse traversant le Maroc, passant par la Mauritanie, le Mali et rejoignant Lagos, qui était envisagée.
Une autoroute traverserait également le détroit. Le premier tronçon relierait Séville à Ceuta puis à Rabat et à Casablanca. Par la suite, le réseau relierait Dakar en traversant tout le Maroc.

Ce qui était spectaculaire, c’est ce qui avait été prévu pour les fondations du barrage lui-même. Il fallait qu’il repose sur un sol stable, à un endroit où, pour le moment, la profondeur de la mer était d’environ 300 mètres. C’est à la fois avec des rochers, acheminés de toutes les carrières espagnoles et venant même de la chaine montagneuse des Pyrénées, et du sable, directement extrait au Sahara Occidental, et qu’un pipe-line amenait jusqu’à la côte, qu’on injectait la matière qui allait combler la fosse. La navigation s’en trouvait naturellement perturbée et cela occasionnait de la grogne. Les associations de défense de la nature pestaient également à cause de ce qui, selon elles, défigurait le désert, mais aussi à cause des effets sur la faune marine, en particulier la migration des thons et des baleines.
Wilfried DE JONGH était désormais un personnage important du Gouvernement. Il se déplaçait avec un chauffeur et une voiture de fonction. Mais dès qu’il en avait l’occasion, il remettait son jean et son vieux pull marin et ressortait son vieux break vert qui avait de plus en plus de kilomètres au compteur. Pour venir jusqu’à Lyon, il avait hésité à prendre l’avion, mais finalement, c’est avec sa vieille guimbarde qu’il avait fait le trajet depuis Amsterdam.
Cet atypique ingénieur de grand talent arriva jusque dans les environs de la maison de campagne de son Premier Ministre, mais il se perdit à la fin. Il fut obligé de téléphoner pour qu’on lui indique la route. C’est à cheval qu’Arnaud LEVALESTIER vint le chercher.
Le hollandais reprit le bon chemin, tandis que le cheval du ministre repartait au galop. Il coupa à travers champ et arriva en même temps que le véhicule hybride. Avec les distances qu’il parcourait, Wilfried DE JONGH n’avait pas encore osé passer au tout électrique.
Arnaud LEVALESTIER le laissa s’installer, puis il fit visiter avec fierté sa maison à son collègue ingénieur. Pour une fois, il avait un visiteur au niveau pour parler vraiment de technique. Ce fut, évidemment, l’installation hydroélectrique à laquelle s’intéressa le plus l’ingénieur hollandais. Il proposa même des améliorations pour en augmenter le rendement. Son idée était simple. Puisque plusieurs sources d’énergie étaient combinées pour alimenter la construction, il fallait exploiter au maximum leur complémentarité. L’énergie solaire était, bien sûr, produite le jour. C’est au coucher du soleil que la source hydroélectrique devait prendre le relais. Il expliqua qu’en créant un bassin de rétention dont les vannes s’ouvriraient au moment où l’astre déclinait, on aurait une plus grande continuité dans la production énergétique. On pouvait même, selon lui, totalement en optimiser la gestion en asservissant l’ouverture des vannes à des capteurs mesurant la luminosité.
Arnaud LEVALESTIER fut très intéressé par son idée. Il lui dit qu’il la mettrait probablement en œuvre et qu’il regrettait de ne pas l’avoir eue lui-même.
Quand Wilfried DE JONGH était arrivé, Estelle LEVALESTIER n’était pas là. Le Premier Ministre et son Chef de Projet se mirent au travail tout de suite. Le chef du Gouvernement savait que la construction du pipe-line de sable avançait à grands pas. De ce côté-là, pas de soucis en dépit des protestations des associations. Côté espagnol, pour la fourniture des rochers qui solidifieraient les fondations, on était prêt. Pour les robots aussi tout s’annonçait bien. La fabrication des super-robots qui construiraient ceux, plus opérationnels, qui s’activeraient jour et nuit sur le chantier avait même pris de l’avance. A Montpellier, tout le monde était content. Le Projet POSEIDON avait injecté pas moins de 300 Millions d’euros pour faire de cette usine en difficultés un des centres les plus avancés au monde dans le domaine de la robotique et de l’Intelligence Artificielle. Des entreprises américaines songeaient déjà à quitter la Silicon-Valley pour travailler avec Montpellier.
En associant étroitement la Deutsche Bahn au volet ferroviaire du projet, Arnaud LEVALESTIER avait réussi à calmer un peu l’ardeur des opposants allemands. Si cela ne suffisait pas, il lui restait quelques cartouches avec la fabrication des turbines géantes de la centrale. Tout n’était pas encore décidé de ce côté-là, mais les entreprises suédoises tenaient la corde en raison de la qualité légendaire de leur acier. Le Premier Ministre se rendrait prochainement à Stockholm pour en discuter. Il se réjouissait d’ailleurs par avance de pouvoir rencontrer là-bas quelques belles blondes aux yeux bleus, mais elles ne lui feraient pas oublier Aurore.
Sur le plan technique, tout semblait donc s’annoncer sous les meilleurs auspices. Il restait trois mois et tout serait prêt pour lancer officiellement la construction début janvier 2028. Il travaillait déjà avec Marie SILVERSTEIN à l’organisation de cet événement qui marquerait les esprits et rassemblerait, non seulement les Chefs d’Etats européens, mais aussi le roi du Maroc et de nombreux Chefs d’Etats africains. Le travail diplomatique qu’avaient accompli Mariama DIALLO et sa vice-présidente étaient remarquables. La France s’affirmait comme le chef de file d’une Europe novatrice et conquérante. Le conservatisme allemand était de plus en plus montré du doigt.
Ce qui inquiétait davantage Arnaud LEVALESTIER, c’était la virulence de certains opposants au projet. Il voulait que son Chef de Projet lui en apprenne davantage sur ces menaces qu’avaient reçues les ingénieurs partis sur place étudier la topographie exacte des lieux à Ceuta et à Gibraltar. Wilfried DE JONGH expliqua que beaucoup d’ingénieurs avaient reçu des appels anonymes les menaçant, eux et leur famille, s’ils continuaient à travailler sur ce projet insensé. Plusieurs de leurs proches avaient également reçu des lettres anonymes les sommant de convaincre les intéressés de se retirer du projet POSEIDON.
- « Et alors, quels ont été les effets de ces menaces ?» demanda le Premier Ministre.
- « Oh pas grand-chose ! Les ingénieurs qui travaillent sur le projet sont aussi passionnés que nous. Seuls deux ou trois ont démissionné »
- « Il ne faudrait pas que les ennemis du projet mettent leurs menaces à exécution » reprit Arnaud LEVALESTIER. « Et il n’est pas facile de lutter contre un adversaire dont on ne sait rien… Dès que tu m’as parlé de ces menaces, j’ai demandé aux Services de Renseignements d’enquêter, mais les résultats ne sont pas probants. »
- « On n’a pas de piste concrète ? » demanda Wilfried DE JONGH.
- « Pas vraiment ! Ils ont, bien sûr, enquêté dans les associations qui n’arrêtent pas de manifester à cause des travaux dans le désert ou pour préserver les thons dans la Méditerranée, mais ce n’est pas de là que viennent les menaces. Ces gens-là sont des pacifistes. Ils ne s’en prendraient pas à des ingénieurs et à leurs familles »
- « Et les milieux d’extrême droite ? »
- « Ce serait davantage dans leurs méthodes, mais Cécile DE COLBERT essaie de se forger une image respectable, elle ne prendrait pas le risque de s’impliquer dans de telles manœuvres. Nous avions également pensé aux milieux d’extrême droite allemands ou autrichiens. Ces gens-là se sont montrés particulièrement virulents à l’égard du Gouvernement français dont le projet, selon leurs déclarations, permettra à toutes les racailles africaines de venir se faire nourrir en Europe. Ce n’est jamais facile d’enquêter sur ces groupes néo-nazis, mais nous avons acquis la certitude que ce n’est pas eux »
- « Mais alors qui ? Les chinois ? »
- « Franchement, je ne crois pas. C’est vrai que l’expansion européenne sur le continent africain sur lequel ils sont très implantés, contrarie leurs plans, mais ils sont plus subtils. Ils ont investi largement dans le projet. Je pense qu’ils vont essayer de se positionner sur toutes les réalisations de la deuxième tranche. Il y aura beaucoup de routes et d’autoroutes à construire. Il y a des marchés pour eux aussi. Je pense plutôt aux milieux islamistes radicaux… »
- « Le Projet POSEIDON les dérange ? »
- « Bien sûr ! Ils ne voient pas d’un bon œil la politique européenne expansionniste qu’ils qualifient de nouveau colonialisme. Tout le monde sait que les relations entre l’Algérie et le Maroc sont tendues. L’Algérie s’est opposée fermement au projet. La collaboration étroite du Maroc qu’a obtenue Yasmina SIMON-ELAKRI n’a fait qu’envenimer la situation. Pourtant ces méthodes ne ressemblent pas à celles de groupes terroristes. En général, ils ne se contentent pas de menaces verbales ou écrites. Ils font parler les explosifs… »
- « Espérons que ce ne soit pas l’étape suivante !» fit remarquer le Chef de Projet.
- « Les services secrets seront vigilants » lui répondit le Ministre. « Nous sommes relativement bien infiltrés dans les milieux islamistes.
- « J’avais pensé aux Compagnies Maritimes » proposa Wilfried DE JONGH. « Le barrage est quand même un sacré obstacle pour la navigation… »
Arnaud LEVALESTIER était conscient que son projet rendrait la navigation vers l’Atlantique difficile. Un système d’écluses avait été prévu pour laisser passer les navires dans les deux sens, mais cela ralentirait forcément le trafic il serait difficile de prévoir des passages assez larges pour les énormes tankers qui remontaient de l’Océan Indien par le canal de Suez. En plus, jusqu’à ce que l’ouvrage soit terminé, il faudrait complètement interrompre la circulation. Cela devrait durer cinq ans ! Heureusement, la fonte de la banquise ouvrait de nouvelles voies maritimes vers le Nord. Si Arnaud LEVALESTIER avait fait le forcing pour qu’un armateur grec investisse dans le Projet POSEIDON, c’était bien pour avoir un allié dans le monde de la Mer… Il lui demanderait ce qu’il en pensait.
Ils en étaient là de leurs analyses quand Estelle revint. Ils étaient tellement absorbés par leur travail qu’ils ne l’avaient même pas entendue arriver. Elle vint dire bonjour à leur invité. Elle portait un tenue très sportive, comme souvent quand elle était à la campagne, mais elle était vraiment très belle.
L’ingénieur hollandais, un peu timide avec les femmes, ne savait pas s’il devait lui tendre la main ou lui faire la bise. Estelle en décida pour lui. Elle vint l’embrasser sur la bouche, comme elle l’avait fait quand ils étaient à Amsterdam. Elle leur dit ensuite qu’elle allait prendre une douche car elle rentrait d’un jogging éprouvant et qu’elle les laissait travailler.
Ils se remirent sur leurs dossiers avec beaucoup de conscience professionnelle, même si Wilfried DE JONGH avait été troublé par l’arrivée d’Estelle.
Elle prit une douche revigorante, puis commença à se balader dans toute la maison vêtue uniquement de son string. Evidemment, son mari ne manqua pas de le remarquer.
- « Tu as vu ma coquine de femme qui se ballade pratiquement à poil ? » demanda-t-il à l’ingénieur néerlandais.
Wilfried DE JONGH, qui tournait le dos, n’avait rien remarqué. Il se retourna et émit un sifflement. L’ex-mannequin serbe était vraiment superbe. Il n’arrivait plus à détacher son regard de ses petits seins fiers et dressés.
- « Elle te fait envie ? » demanda Arnaud LEVALESTIER.
- « Evidemment ! »
- « Alors, va la baiser ! Elle n’attend que ça ! »
Le hollandais lui fit un grand sourire en guise de remerciement. Il déplia sa grande carcasse et rejoignit la charmante jeune femme brune. Il se mit tout de suite derrière elle et se colla contre ses fesses. Estelle ne fit rien pour éviter le contact. Au contraire, elle remuait son postérieur de gauche à droite et de droite à gauche pour bien masser la verge du grand hollandais qu’elle sentait durcir à travers son pantalon. Elle se souvenait que sa verge avait une taille plus que respectable et, quand Arnaud lui avait annoncé que l’ingénieur venait passer le week-end avec eux, elle lui avait déclaré
- « Je te préviens, je veux qu’il me baise ! »
- « Mais bien sûr ! » avait simplement répondu son mari complaisant.
Du coup, elle n’avait pas tardé. En s’exhibant de sa sorte, elle avait fait comprendre à son mari qu’elle était prête à goûter à cette grosse bite.
Maintenant, elle se frottait contre lui avec une indécence délicieusement perverse. Wilfried DE JONGH défit sa ceinture et ouvrit son pantalon. Son énorme sexe se colla contre les fesses d’Estelle qui retira lentement son string. Les grandes mains du hollandais épousèrent la forme des seins de la jeune femme brune. Il les malaxa sans ménagement.
Arnaud LEVALESTIER s’était approché et les regardait. L’ingénieur néerlandais était un peu gêné par la situation, mais il était tellement excité qu’il continuait à frotter son sexe sur ce postérieur divin. Estelle s’était mise à quatre pattes et continuait à remuer ses fesses.
- « Prends-la ! » dit Arnaud LEVALESTIER « J’adore la voir jouir »
Wilfried DE JONGH posa son sexe à l’entrée du vagin humide de la brune entièrement épilée. Il était fortement membré, mais sa queue s’enfonça sans difficulté dans la chatte trempée par le désir. Estelle aimait cette bite qui la remplissait bien. Elle se balançait d’avant en arrière pour accentuer les mouvements.
- « Hum, c’est bon ! » dit-elle en regardant Arnaud avec une grande complicité.
Il caressa doucement la joue de son épouse et lui demanda.
- « Tu veux qu’il te prenne le cul avec sa grosse queue ? »
- « Oui, j’en ai envie » répondit-elle.
Le Premier Ministre alla chercher un tube de gel et le tendit à son Chef de Projet.
- « Encule-la ! » dit-il simplement.
Le hollandais retira sa queue du vagin qu’il pénétrait depuis un moment et mit du gel sur son sexe après avoir badigeonné le petit trou d’Estelle. Il posa son gland sur l’anus qui se dilatait doucement et poussa lentement. Estelle eut l’impression qu’on lui transperçait les entrailles, mais elle adorait cette sensation. Il s’enfonça avec lenteur dans l’étroit corridor.
Arnaud s’était approché pour mieux la voir se faire pénétrer. Comme toujours, il était excité en la voyant se faire prendre par un autre. Mais là, il bandait, lui aussi, comme un âne.
- « Attends, on va la prendre tous les deux ! » déclara-t-il.
Il s’allongea sur le sol et sa femme vint s’empaler sur son sexe dressé. Estelle se pencha en avant et écarta ses fesses avec les mains. Wilfried DE JONGH remit sa queue à l’entrée de l’œillet brun et poussa de nouveau.
Elle sentit ces deux queues en elle qui, rapidement, se coordonnèrent pour la pilonner alternativement. Elle avait le ventre en feu et sentait parfois leurs deux sexes qui se rejoignaient presque en elle. Elle n’allait pas tarder à jouir.
Son orgasme fut d’une intensité extraordinaire. Elle cria avec force. Heureusement qu’ils étaient en pleine campagne à plusieurs kilomètres de toute habitation !
Peu après son orgasme, ce fut au tour du hollandais de se vider en elle. C’était la première fois qu’il réalisait une double pénétration. Jusque-là, il n’en avait entendu parler que dans les quelques films X qu’il avait regardés. Lui aussi jouit intensément. Il n’était pas prêt d’oublier cette réunion de travail chez le Premier Ministre !
Arnaud LEVALESTIER fut le dernier à jouir. Lui aussi se vida dans le corps d’Estelle. Il avait aimé ce moment. Il savait que son épouse l’avait beaucoup apprécié, mais étrangement, il ne faisait que penser à Aurore. Il était vraiment devenu accro aux séances de domination qu’elle lui faisait subir…
Estelle les embrassa sur la bouche l’un après l’autre, comme pour les remercier du plaisir qu’ils lui avaient donné et elle se dirigea vers la salle de bain.
- « Je crois que je n’ai plus qu’à reprendre une douche » leur lança-t-elle.
En effet, le sperme dégoulinait de son vagin et de son anus. Elle en avait plein les jambes. Les deux hommes échangèrent un regard complice. Ils allaient pouvoir reprendre leur travail avec l’esprit libre…

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar maitairoa » Mar 26 Avr 2016 10:07

Cette Estelle alors!
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Mer 27 Avr 2016 18:14

Joyeux anniversaire



Entre deux rendez-vous, Eric DEBLICKER appela Marie SILVERSTEIN. Il lui annonça qu’il venait de réserver un restaurant pour ce soir. Sa maitresse et Directrice de la Communication sembla contrariée.
⦁ « Oh non ! J’avais déjà tout prévu ce soir à la maison… Je voulais te faire une surprise…»
⦁ « Ce n’est pas grave, je vais annuler… Quel genre de surprise ? » demanda-t-il curieux.
⦁ « Je ne peux rien te dire, mais c’est une soirée d’anniversaire que tu n’es pas prêt d’oublier. Viens chez moi à partir de 20 heures, tu verras bien… »
Eric DEBLICKER raccrocha et annula immédiatement sa réservation. Si Marie lui promettait quelque chose d’inoubliable, cela devait valoir le coup. Il se remit au travail car il avait une très grosse journée en perspective. S’il ne voulait pas être chez elle trop tard, il fallait qu’il mette les bouchées doubles.
Vers 11 heures il reçut un coup de téléphone de Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS. Elle l’appelait pour lui souhaiter un bon anniversaire et voulait l’inviter ce soir au château. Il essaya de refuser avec beaucoup de tact, lui expliquant qu’il avait une grosse journée et qu’il risquait de terminer très tard ce soir. Pourtant Pauline n’était pas dupe.
⦁ « Tu vas passer la soirée avec une de tes petites salopes ? Elles sont plus jeunes et plus mignonnes que moi… »
Pauline connaissait l’existence de ses autres maîtresses, mais elle avait toujours du mal à l’accepter. Eric finit par lui avouer qu’il avait déjà promis sa soirée à Marie.
⦁ « Je ne suis pas rancunière » avait dit l’aristocrate fortunée « Baise-la bien ! Moi, je vais bien trouver un mec pour me sauter…Mais tu passeras un soir chercher son cadeau… »
⦁ « C’est promis ! Je resterai toute la nuit avec toi »
Il fallait bien qu’il lui promette un peu de s’occuper d’elle. Avec ses trois autres maitresses, il avait déjà largement de quoi être satisfait, mais Pauline était à part. Depuis qu’il lui avait révélé sa sexualité, très tardivement, elle était difficile à satisfaire tant elle était demandeuse. D’une grande générosité avec ceux qui lui plaisaient, elle pouvait être redoutable en affaires et gérait sa fortune avec beaucoup de réussite. Elle avait encore dû choisir un cadeau hors de prix pour Eric.
Au cours de sa dure journée, il reçut deux autres coups de téléphone très personnels. La première fois, c’était Christine DUVAL-CELESTIN, sa maitresse à la peau cuivrée. Née aux Antilles, elle était métis et il la voyait un peu moins régulièrement que Marie, mais tout de même assez souvent. Elle aussi lui souhaita un bon anniversaire.
⦁ « Je suppose que tu passes la soirée avec Marie ? » avait-elle demandé.
⦁ « Oui, elle m’a invité »
⦁ « Alors, amuse-toi bien » avait simplement répondu Christine qui acceptait de le partager sans aucun problème.
Une heure plus tard, ce fut au tour de Magali LE GALL, sa maitresse bretonne de 27 ans de l’appeler. La vendeuse de vêtements était une de ces conquêtes plus récentes. Il l’avait draguée un jour, pendant sa pause-déjeuner, alors qu’elle était en train de mordre dans un hamburger. La jeune femme avait été séduite par son humour et sa gentillesse.
Il était content de voir qu’aucune des femmes qu’il voyait régulièrement n’avait oublié son anniversaire. Elle lui demanda directement s’il avait prévu de passer la soirée avec Marie ou avec Christine. Elle savait parfaitement qu’elle n’était que numéro 3 sur la liste. Elle ajouta que, de toute façon, ce soir elle n’était pas libre. Elle allait chez une amie.
Eric DEBLICKER travailla jusqu’à 20 heures. Il n’avait pas terminé tout ce qu’il avait prévu, mais il était impatient de voir la surprise que lui avait préparée Marie. Il se rendit à son appartement où elle l’attendait dans un déshabillé particulièrement sexy.
⦁ « J’ai pensé que ce serait mieux de passer une soirée détendue à la maison » lui avait-elle dit. « J’ai commandé du caviar et du champagne qu’on nous livrera tout à l’heure. Mais si tu allais voir ton cadeau ? Il est dans la chambre… »
Un peu fébrile, Eric DEBLICKER prit l’escalier qui conduisait aux chambres. Marie le suivit. Elle avait soigneusement fermé la porte et voulait voir la tête qu’il ferait en découvrant sa surprise. Il ouvrit la porte avec précaution et resta bouche bée devant ce qui l’attendait.
Christine et Magali étaient toutes les deux allongées sur le lit dans des positions lascives. La belle métisse antillaise portait une magnifique guêpière blanche et des bas blancs qui faisaient merveilleusement ressortir sa peau sombre. A ses côtés, Magali était également très sexy. Elle portait un porte-jarretelles rouge avec des bas gris clair. A côté de Christine, sa peau paraissait encore plus blanche.
Les deux femmes se levèrent et se collèrent contre lui. Marie en fit autant. Toutes les trois, elles le déshabillèrent en un clin d’œil. Il s’allongea sur le grand lit. Christine et Magali vinrent se mettre de chaque côté et entamèrent une fellation très sensuelle. L’une après l’autre, elles léchaient la hampe de son sexe. D’abord alternativement, puis de manière coordonnée. Quand leurs bouches se rencontrèrent sur le gland, elles échangèrent un long baiser, puis elles se mirent à le pomper alternativement.
Pendant ce temps-là, Marie n’était pas restée inactive. Elle passait d’un côté du lit à l’autre, se régalant tantôt des lèvres très brunes du sexe de Christine, tantôt de celles fines et roses de celui de Magali. Eric ne pouvait qu’apprécier le spectacle de ses trois maîtresses qui rivalisaient de sensualité.
Au bout d’un moment, Marie vint se mettre au-dessus de son visage et lui donna sa chatte à lécher. La langue de son amant parcourut ses lèvres humides et remonta vers son clitoris.
⦁ « Alors, tu es content de nous avoir toutes les trois ensemble ? » demanda Marie
⦁ « Oh oui, c’est la première fois… C’est un merveilleux cadeau que vous me faites là. Merci les filles ! »
⦁ « Et puis cela nous permet de t’avoir toutes les trois » ajouta Magali.
⦁ « Tais-toi et suce ! » lui dit Christine en plaisantant.
Marie replongea sur le sexe de leur amant et l’enfourna le plus loin possible.
⦁ « J’aurais bien invité la vieille moche » reprit Marie, toujours aussi peu aimable avec elle « Mais elle n’est pas partageuse ! Elle aurait voulu t’accaparer toute la soirée »
⦁ « Je suis bien avec vous » se contenta de répondre Eric.
Ensuite, ce fut un véritable feu d’artifice. Elles vinrent lui faire lécher leur minou chacune leur tour. Il pouvait enfin comparer leurs parfums en temps réel. Celui qui avait le goût le plus fort était Christine. Le sexe de la rousse Magali avait également un goût très particulier. Bien qu’aucune chatte n’aie, selon lui, un goût « standard », celle à laquelle il trouvait le moins une saveur particulière était celle de Marie.
Les trois maitresses du Directeur du Groupe MEDIA-PRESSE, s’entendaient à merveille. Elles s’embrassaient sans retenue et vinrent s’empaler, l’une après l’autre, sur le sexe dressé de leur amant. Tous les quatre s’amusaient vraiment quand on sonna à la porte.
Marie SILVERSTEIN se leva et se précipita vers l’escalier. Elle était entièrement nue.
⦁ « Eh, tu ne t’habille pas ? » eut juste le temps de lui crier Eric.
⦁ « Non, ne t’inquiète pas, je sais qui effectue la livraison… Tu n’es pas au bout de tes surprises… »
Curieux, Christine, Magali et Eric descendirent peu après Marie. Moins convaincu que les trois femmes, Eric avait pris la précaution d’enfiler un slip.
Deux jeunes femmes en tenue très sexy se trouvaient aux côtés de la maîtresse de maison. Elles étaient toutes les deux brunes et très souriantes. L’une avait des yeux bleus et l’autre des yeux d’un marron très sombre. C’est tout ce qui les différenciait car elles portaient rigoureusement la même tenue et avaient la même coiffure.
Elles avaient installé sur la grande table les pots de caviar, mais aussi des toasts au saumon fumé et au foie gras. Plusieurs bouteilles de champagne de grande marque et d’un excellent millésime attendaient dans des seaux à glace. Le gâteau d’anniversaire avait été rangé directement dans le réfrigérateur.
⦁ « Voilà, j’espère que vous avez faim… » leur dit Marie « Ces jeunes femmes vont rester avec nous pour la soirée. Elles font partie de la prestation. C’est la deuxième partie de la surprise… »
Marie SILVERSTEIN avait fait appel à une société qui proposait ce nouveau type de prestation. Pour un prix qui était loin d’être modeste, on achetait non seulement la nourriture et la boisson, mais on s’offrait les services des deux jeunes femmes qui les livraient, jusqu’au lendemain matin. Officiellement, elles assuraient le service et étaient censées proposer un strip-tease, mais il était clair qu’on achetait leurs services sexuels.
Très avenantes, elles se présentèrent au groupe qui les accueillait ce soir. L’une d’elle, celle qui avait les yeux bleus se prénommait Charlène. L’autre répondait au prénom de Johanna. Elles se mirent rapidement au diapason de l’ambiance qui régnait dans l’appartement de Marie.
Après avoir servi du champagne à tout le monde, elles firent goûter le caviar à la cuillère aux invités. Il était excellent. Les toasts avaient également un grand succès. Certes, Marie avait payé le prix, mais la prestation était de qualité.
Voyant que les trois autres avaient été stoppés dans leur élan, ce fut Marie qui relança les hostilités. Elle s’approcha de Charlène et ouvrit son décolleté. La jeune femme avait des seins encore plus gros que les siens. Elle les soupesa d’un air admiratif, puis les pressa l’un contre l’autre et se mit à lécher les mamelons.
Johanna avait compris que la soirée allait vraiment commencer. Elle aussi sortit ses seins, aussi gros que ceux de Charlène, et elle vint les proposer à la bouche d’Eric. Il ne bouda pas son plaisir et prit en bouche les mamelons qui étaient plus sombres et plus larges que ceux de l’autre fille. Christine et Magali ne restèrent pas exclues bien longtemps. Chacune vint déshabiller une des serveuses très spéciales et elles furent rapidement entièrement nues au milieu des invités.
Elles étaient, l’une et l’autre, parfaitement épilées. C’est dans une ambiance follement érotique qu’Eric DEBLICKER fêta son quarante–deuxième anniversaire. Les cinq femmes s’occupaient de lui comme s’il était un prince au milieu de son harem. Il n’en pouvait plus de manger du caviar à la cuillère et les cinq bouches féminines se relayaient pour lui prodiguer de délicieuses fellations.
Au bout d’un moment, Marie proposa de remonter dans les chambres. Elle en profita pour faire visiter les lieux aux deux nouvelles venues. Plus encore que devant les chambres au décor insolite, c’est devant l’immense jacuzzi que les deux jeunes femmes s’extasièrent. Marie leur promit qu’elles pourraient l’utiliser avant de repartir.
Pour l’heure, elle avait envie de faire l’amour dans l’ambiance inquiétante que proposait la pièce aménagée comme le château de Dracula. Magali lui avoua qu’elle partageait le même fantasme.
C’est donc dans ce décor énigmatique, éclairé seulement de bougies à la lueur blafarde qu’Eric les rejoignit toutes les deux. La silhouette des chauves-souris se découpait sur les murs et le grand portrait du comte Dracula trônait au-dessus du lit. Habitué aux envies de Marie, il avait actionné l’interrupteur qui lançait la bande son sur laquelle on entendait le bruit du vent et le grondement du tonnerre. Des flashes blancs reproduisaient les éclairs.
Sans un mot, il attrapa la grande corde blanche que Marie stockait dans un tiroir. Avec beaucoup d’application, il ligota les deux jeune femmes ensemble et aux pieds du lit. Marie trouvait que l’expérience était encore plus excitante avec une autre victime. Quant à Magali, elle était purement et simplement terrorisée. Eric alla chercher deux godemichets et il les planta dans le sexe de chacune de ses prisonnières. Il alla ensuite chercher un martinet et le promena sur leurs corps nus avant de se mettre à les fouetter doucement. Il ne voulait pas les marquer, juste cingler leurs cuisses, leur ventre et leurs seins pour leur procurer l’excitation nécessaire à de bonnes soumises.
Après les avoir fouettées un moment. Il leur fit lécher son sexe et ses testicules, puis il les masturba vigoureusement avec les godes. Afin de pouvoir passer à un autre fantasme, il appela Charlène et Johanna et leur demanda de venir s’occuper de ses deux prisonnières. Les deux jeunes femmes semblaient avoir l’habitude de ce genre de demandes. Avec le martinet, elles reprirent la punition et godèrent leurs victimes.
Pendant ce temps, Eric avait rejoint Christine dans la chambre au décor africain. La belle métisse l’attendait à quatre pattes. Sa croupe était relevée et il la trouva magnifique. Le décor lui rappelait ces années passées au Zaïre. Il avait bien profité de son séjour, baisant une jeune femme autochtone presque tous les soirs. Il trouvait le cul des africaines splendide et voulait systématiquement les prendre en levrette. C’est ce qu’il fit avec Christine. Il se mit derrière elle et enfonça son sexe dans l’intimité de celle qu’il avait connue dans une agence de voyage. Il était venu acheter un séjour aux Iles Maldives. Elle lui avait alors expliqué qu’à cette période, on faisait des promotions intéressantes et que le séjour était à 50% pour la deuxième personne. Il lui avait répondu que cela l’intéressait et lui avait demandé de réserver pour deux. Quand elle avait voulu connaître l’identité de la seconde personne, il lui avait souri et avait demandé qu’elle remplisse elle-même le formulaire, puisque c’est elle qu’il invitait. Elle avait cru à une plaisanterie, mais il avait insisté et ils étaient finalement partis en vacances ensemble. La jeune femme avait été séduite par ce chef d’entreprise élégant, et elle était devenue sa maîtresse. Une fois rentrés à Paris, ils s’étaient revus régulièrement et il l’avait installée dans un appartement, comme il l’avait fait avec Marie.
Eric tenait Christine par les hanches et la pilonnait avec force. Son ventre musclé claquait contre ses fesses. Il la fit jouir et, quand il sentit son propre plaisir arriver, il se retira et voulut éjaculer sur ses fesses. Il avait été tellement excité par les assauts de ces cinq femmes, que ce fut un véritable geyser de sperme qu’il envoya sur son dos, la maculant jusqu’aux omoplates. Il l’embrassa tendrement, puis ils rejoignirent les quatre autres. Les deux jeunes femmes brunes étaient en train de faire jouir leurs prisonnières. Marie et Magali eurent un orgasme presque simultané. On les détacha enfin, puis Johanna demanda si elle pourrait enfin profiter du jacuzzi.
Marie expliqua qu’elle allait le préparer, mais leur demanda d’aller chercher du champagne en bas. Les deux jeunes femmes partirent chercher une bouteille et cinq verres, tandis que les trois maitresses d’Eric DEBLICKER préparaient un bain bouillonnant.
Peu de temps après, tout le monde était dans le jacuzzi un verre de champagne à la main. Entouré de cinq créatures de rêve, Eric se dit que Marie ne lui avait pas menti, il se souviendrait de cet anniversaire !
C’était déjà la troisième bouteille qu’ils vidaient. Tout le monde commençait à être un peu éméché, surtout Magali qui n’avait pas du tout l’habitude de boire de l’alcool. Quand la bouteille fut vide, Charlène fit la moue et annonça qu’elle allait descendre en chercher une autre.
⦁ « Pas la peine ! » dit Magali en se levant dans le jacuzzi « Donne-moi ton verre, je vais le remplir »
Elle mit la coupe à champagne à hauteur de son sexe et la remplit d’un jet d’urine claire. Voyant qu’elle était presque pleine, Johanna tendit sa coupe à son tour et la remplit également. Amusée par le petit jeu de la belle rousse, Christine s’était levée à son tour et remplit la coupe d’Eric avec la même méthode. Elle aussi avait une grosse envie et put remplir également la coupe de Marie. Pour ne pas être en reste, cette dernière urina dans le verre de Christine. C’est dans une ambiance complètement folle qu’ils trinquèrent tous ensemble et burent leurs verres. C’était chaud, mais personne ne se dégonfla.
Après ce bain prolongé, ils se séchèrent et descendirent manger le gâteau. Ce fut l’occasion de nouveaux débordements et la crème de la pâtisserie atterrit rapidement sur les seins des femmes et sur la queue du mâle. Charlène posa même son pied sur le gâteau et fit lécher ses orteils pleins de crème à Eric.
Finalement, les deux jeunes femmes ne restèrent pas toute la nuit. Très professionnelles, elles rangèrent même la maison avant de partir. Eric s’endormit entouré de ses trois maitresses. Tout le monde travaillait le lendemain et la journée allait être dure.
Il ne savait pas encore qu’une autre surprise l’attendrait dans son bureau… Beaucoup moins agréable…
Un courrier inattendu allait le replonger très vite dans les tracas du quotidien.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Jeu 28 Avr 2016 13:45

Une photo embarrassante



Eric DEBLICKER restait sans voix devant cette photo qu’il avait extraite de l’enveloppe kraft qui se trouvait devant lui. Il n’y avait pas de doute, l’homme qui portait des bas noirs et se tenait à quatre pattes était bien le Premier Ministre. Il était en train de se faire sodomiser par une femme qui avait un gode-ceinture autour de la taille.
Tout le monde savait plus ou moins que la sexualité d’Arnaud LEVALESTIER était débridée, mais de là à l’imaginer dans une position humiliante en train de se faire prendre par une dominatrice… Pourtant, pas de doute, c’était bien lui ! A première vue, la photo ne semblait pas truquée.
Sa première réflexion d’homme d’affaires avisé fut de se dire que ce cliché valait une petite fortune. En le publiant dans un de ses magazines, surtout si la communication était bien assurée en amont sur les réseaux sociaux, c’était le jackpot assuré.
Aussitôt, il songea qu’une telle publication lui ferait perdre tous les contrats dans le domaine de la communication et de l’événementiel. Des marchés qui rapportaient une petite fortune au Groupe. Il se demanda alors combien ses concurrents seraient prêts à payer pour cette photo.
Il en était là de ses réflexions vénales, lorsqu’il regarda de nouveau attentivement le cliché. Jusque-là, il avait concentré son attention sur le Premier Ministre, mais il regarda de plus près la dominatrice. Elle avait beau porter un masque, il reconnut immédiatement Aurore. Ses beaux yeux d’un bleu clair inimitable. Ses seins quasiment parfaits, sa bouche sensuelle et merveilleusement dessinée… tout était là !
Eric DEBLICKER se demandait comment il était possible que celle qu’il avait propulsée au rang de vedette TV se soit retrouvée dans cette situation. Elle qui lui avait parue plutôt sage et réservée, qu’il avait eu tant de mal à mettre dans son lit, semblait complètement libérée en présence de l’homme politique. En tous cas, il faudrait que la journaliste vedette du Groupe lui donne des explications.
Il regarda de nouveau dans l’enveloppe et trouva un papier avec une simple phrase en guise de commentaire : « C’est ce qu’on appelle du journalisme d’investigation ! ». En d’autres circonstances, cela l’aurait fait sourire, mais là, cela ne l’amusait pas du tout.
Pour le moment, il aurait aimé savoir qui avait pris cette photo et la lui avait envoyée. Il demanda à ses secrétaires comment cette enveloppe était parvenue jusqu’à son bureau. L’une d’elles lui répondit qu’elle avait été apportée vers 9 heures par un coursier qui avait précisé que c’était un courrier confidentiel pour Monsieur DEBLICKER. Ses secrétaires avaient l’habitude…
Le cliché provenait d’un appareil de qualité, mais il n’avait pas été pris par un professionnel. Tant mieux, il n’aurait pas affaire à un paparazzi avec qui il était certain de voir la photo finir par être publiée. Plus que le Ministre, c’est désormais Aurore qu’il entendait protéger contre une diffusion sauvage.
Mais il s’attendait bien à ce qu’elle lui donne des explications. Comme il pensait qu’il n’était pas inutile qu’Arnaud LEVALESTIER soit également au courant qu’il détenait le cliché, il décida qu’il irait à Lyon. Il demanda aussitôt à ses secrétaires de lui réserver un billet dans le TGV et il appela Aurore CHASTEL.
⦁ « Allo? Aurore? C’est Eric DEBLICKER.
⦁ « Ah, salut patron…»
⦁ « Dis-moi, je viens à Lyon cet après-midi. Je pourrai te voir ? »
⦁ « Bien sûr ! D’ailleurs, ça tombe bien, j’aurais voulu qu’on parle du sujet de mon prochain magazine… »
⦁ « Alors, c’est parfait ! J’arrive à la gare de La Part Dieu à 14 heures 30… Tu peux venir me chercher ? »
⦁ « Sans problème… »
⦁ « A tout à l’heure alors… »
La conversation ne s’était vraiment pas éternisée, mais Eric DEBLICKER n’avait pas le temps. Ce voyage éclair bouleversait tous ses rendez-vous. Il rappela une de ses secrétaires pour lui demander d’annuler tout ce qui pouvait l’être jusqu’au lendemain midi. Il demanda aussi qu’elle appelle Arnaud LEVALESTIER pour obtenir un entretien en fin de journée.
Il honora quelques-uns de ses rendez-vous, puis partit à la gare avec le taxi commandé par ses secrétaires. D’autres devraient se contenter d’un entretien téléphonique. Il les appellerait pendant le trajet, depuis le TGV.
Il arriva pile à l’heure. Aurore l’attendait, comme elle l’avait dit dans le SMS qu’elle lui avait envoyé, à l’arrêt-minute côté centre commercial. Elle portait ce jour-là, une robe turquoise qui faisait encore mieux ressortir ses jolis yeux. Ses longs cheveux blonds étaient attachés en une natte qui lui donnait un air angélique. Quel contraste avec la photo qu’Eric avait dans sa mallette !
La jeune journaliste démarra et roula tranquillement jusqu’au 6ème arrondissement tout proche. Elle demanda à son patron pourquoi Marie SILVERSTEIN n’était pas venue avec lui.
⦁ « Tu sais, nous avons chacun nos vies » avait d’abord répondu Eric. Puis il avait ajouté « Il y a des choses dont je ne mets pas forcément Marie au courant. Elle sait que je suis en déplacement, mais elle ignore que je suis à Lyon. »
Aurore s’était alors demandé s’il ne lui disait pas cela pour bien lui faire comprendre qu’il était libre. Il la regarda avec un regard plein d’envie. Du coup, elle n’osait plus lui proposer de l’héberger. Il était tellement évident qu’ils finiraient au lit tous les deux…
Une fois arrivés dans l’appartement d’Aurore, Eric DEBLICKER sortit l’enveloppe kraft de la mallette où il l’avait soigneusement rangée.
⦁ « J’ai ici un dossier très important dont je veux te parler » avait-il dit « Mais parle-moi d’abord de ton magazine »
⦁ « Voilà, depuis plusieurs numéros, je consacre mes reportages aux différents aspects du Projet POSEIDON. Pour les téléspectateurs, c’est devenu comme un feuilleton. Et on peut dire que cela marche plutôt bien… »
⦁ « Cela marche même très bien ! »rectifia son patron qui avait en tête les chiffres des audiences et surtout ceux du montant des contrats publicitaires que cela avait permis à la chaine de signer. »
⦁ « Pour le prochain numéro, je voulais montrer l’ampleur des travaux préparatoires qui précèdent l’ouverture du chantier. Je suis allée filmer l’usine de Montpellier qui fabrique les super robots et je me suis rendue sur place à Gibraltar et à Ceuta pour me rendre compte du gigantisme de ce chantier. Trois mois avant le lancement des travaux, tout se met en place. Les entreprises qui réaliseront le gros œuvre du barrage sont déjà sur place et la population des deux villes a doublé. Des camions sillonnent l’Espagne pour apporter des montagnes de rochers qui permettront aux robots d’avoir de la matière première d’avance quand ils commenceront à travailler. De l’autre côté, le pipe-line qui doit amener des milliers de tonnes de sable du désert est en place. J’ai assisté aux premiers tests. C’est impressionnant ! »
⦁ « Comme toujours, c’est une excellente idée. » commenta Eric DEBLICKER qui avait demandé à son patron de chaine de lui laisser une totale liberté dans le choix de ses sujets.
⦁ « J’ai également rencontré l’armée d’ingénieurs qui étaient venus sur place pour finaliser leur dossier sur la topographie des lieux. C’est là que j’ai appris que la plupart avaient reçu des menaces s’ils ne laissaient pas tomber le Projet POSEIDON. »
⦁ « Des menaces de quel ordre ? » demanda aussitôt le boss inquiet.
⦁ « Oh rien de très précis, mais des appels téléphoniques et même des lettres anonymes à certains membres de leur famille ordonnant qu’ils abandonnent le projet sous peine des pires ennuis. La plupart n’ont pas pris cela vraiment au sérieux, mais deux ou trois ont démissionné »
⦁ « Et DUVALESTIER, il en pense quoi ? »
⦁ -« Lui, il prend la menace très au sérieux… Il m’a dit qu’il avait mis les Services Secrets sur le coup, mais ils n’ont pas vraiment de piste sérieuse… Je me demandais s’il fallait parler de ces menaces dans mon reportage » demanda Aurore.
⦁ « Je ne sais pas » répondit Eric DEBLICKER. « Il ne faudrait pas que cela gêne l’action des Services Secrets. On demandera son avis au Premier Ministre »
⦁ « Oh je l’ai déjà fait ! Lui, voudrait que j’essaie d’enquêter sur l’origine des menaces… Si ces services n’ont rien trouvé… »
⦁ « Je ne suis pas sûr qu’il faille trop t’exposer. Surtout dans le contexte actuel !»
Il prit alors l’enveloppe qu’il avait apportée et la tendit à Aurore CHASTEL. La journaliste le regarda et sortit la photo qui se trouvait à l’intérieur. Elle se figea sur place.
⦁ « Mais c’est quoi cette photo ?» demanda-t-elle avec un air effaré.
⦁ « Justement, je comptais sur toi pour me l’apprendre » répondit Eric DEBLICKER.
Aurore avait évidemment reconnu Arnaud LEVALESTIER, mais ce qui la paralysait, c’était la vision de cette femme qui se trouvait derrière lui. Evidemment, c’est elle qu’on reconnaissait derrière le masque… Elle la regarda plus attentivement. Ni sa bouche, ni ses yeux, ni ses seins, rien ne clochait ! Pourtant elle fut affirmative.
⦁ « Ce n’est pas moi, je n’ai jamais fait une chose pareille ! »
⦁ « Tu sais, si c’est le cas, tu n’as pas à en avoir honte » essaya de lui dire Eric.
⦁ «  Mais je te jure que ce n’est pas moi ! » s’énerva Aurore.
⦁ « En tous cas, la photo te ressemble beaucoup, non ? »
⦁ « C’est un fait, mais je n’ai jamais fait cela avec Arnaud LEVALESTIER ! Je n’ai jamais voulu qu’il me touche d’ailleurs » protesta la jeune journaliste. « Cette photo est un trucage ! »
⦁ « Hélas, je ne crois pas » dit Eric DEBLICKER.
Aurore reprit la photo en main et regarda la photo plus précisément. Même son petit grain de beauté à quelques centimètres du nombril était là…
⦁ « Je ne comprends pas » fit-elle complètement effondrée. Ce n’est pas possible… »
⦁ « Tu sais, ce qui m’importe, ce n’est pas si les choses ont réellement au lieu » tenta d’expliquer son patron. « Je voudrais savoir qui est en possession de cette photo et comment il a fait pour l’obtenir. »
⦁ « Ca, moi-aussi je voudrais bien le savoir ! Je me demande qui a pu faire cet odieux montage… »
Ce n’était pas un montage, mais elle n’en démordrait pas. Eric DEBLICKER n’insista pas. Dans un peu plus de deux heures, il avait rendez-vous avec le Premier Ministre. Il espérait que ce dernier lui en apprendrait un peu plus. Il avait du mal à comprendre l’attitude d’Aurore. Comment pouvait-elle nier que c’était bien elle ?
En attendant, elle lui plaisait toujours autant. Il se mit sur le canapé à côté d’elle et s’approcha doucement. Sans geste brusque, sa main se rapprocha et il prit sa natte entre ses doigts.
⦁ « Tu es vraiment sexy comme ça. On dirait une écolière… »
⦁ « Toi, tu es en train de me draguer ! » répondit la jeune femme en rigolant doucement.
⦁ « Oui, j’avoue… possible… Tu n’as pas aimé ce que nous avons fait la dernière fois avec Marie ?»
⦁ « Si » fut obligée de concéder Aurore. « C’était très bon… Mais il y avait Marie… »
⦁ « Tu vas voir, tout seul je ne me débrouille pas mal non plus. »
Eric DEBLICKER la fit basculer sur le canapé et caressa ses longues jambes fines et bronzées. Avec beaucoup de douceur, il lui retira ses chaussures à lanières et caressa ses pieds. Déjà la dernière fois, il avait flashé dessus quand elle les avait posés sur les épaules de Marie. Avec sa langue, il remonta du talon vers les orteils et s’y attarda un moment avant de poursuivre son ascension vers ses chevilles, puis ses jambes, puis ses cuisses. Non seulement elle se laissait faire, mais elle avait elle-même relevé sa robe pour qu’il puisse remonter sans entrave. Il arriva au niveau de son pubis. La petite culotte de dentelles noires qu’elle portait était ravissante. Il la renifla doucement, puis passa sa langue dessus. Aurore sentait son souffle chaud à travers l’étoffe ajourée.
Il l’aida à retirer complètement sa robe, puis lui demanda de se retourner sur le ventre. Il avait envie de profiter un peu de la vue de ce cul magnifique. Il posa les mains sur ses fesses et les massa avec beaucoup de savoir-faire. Visiblement, la jeune femme appréciait. Il attrapa l’élastique de sa culotte et la fit glisser le long de ses cuisses. Les reptations qu’elle entreprit pour l’y aider montraient son total consentement. Il revint vers ses fesses et les écarta doucement. L’œillet brun, encore vierge de son anus le fit bander très fort. Il aurait eu envie de lui défoncer son petit cul de vierge, mais il se retint et se contenta d’y poser sa bouche.
Aurore adorait ce genre de caresse. Lentement, elle releva sa croupe et se mit à genoux. Eric la léchait avec application. Il essayait de la pénétrer de sa langue, elle ne résistait pas. Quand il la retourna de nouveau et lui dit qu’il allait la prendre, elle fit signe que non. Elle ne voulait pas qu’il la pénètre…
⦁ « J’accepte, mais à une condition » avait dit le bel athlète blond. « Tu vas te masturber devant moi. Je veux te voir jouir !»
Aurore décida de lui donner satisfaction. De toute façon, elle était tellement excitée qu’elle n’avait pas besoin de se forcer. Elle écarta largement ses cuisses et commença à se caresser, comme lorsqu’elle était seule. Eric la regardait attentivement. Il avait l’impression de voler son intimité, et il savait parfaitement que c’est en regardant une femme se donner du plaisir qu’on apprend le mieux à la connaître.
Tout en ayant les yeux rivés sur l’index de la jeune femme qui allait et venait sur son clitoris de plus en plus vite. Il se masturbait au-dessus de son pubis. Il entendit sa respiration d’accélérer, ses mouvements devenir saccadés. Il comprit qu’elle allait jouir.
⦁ « Hum, j’ai envie de gicler sur ta chatte ! » dit-il comme pour la prévenir.
⦁ « Oui, fais-le » avait-elle répondu dans un râle.
Eric DEBLICKER avait alors envoyé la purée. Son sperme avait giclé avec force sur le sexe d’Aurore. Il s’efforçait de viser le clitoris. La semence était étalée au fur et à mesure par les doigts de la jeune femme qui se mit à crier son plaisir en crispant tout son corps. Comme elle était belle en plein orgasme !
Après ce moment de plaisir partagé, il tenta de nouveau de lui faire avouer que c’était bien elle qui se trouvait sur la photo, mais rien à faire : elle niait formellement ! Il n’insista pas et lui dit qu’il était l’heure qu’il se rende à son rendez-vous avec le Premier Ministre. Il demanda si elle voulait l’accompagner. Aurore lui confia qu’elle ne se sentirait vraiment pas à l’aise en le voyant regarder la photo. Elle préférait rester chez elle et demanda à Eric DEBLICKER de la rejoindre après l’entretien. Elle lui proposa enfin de dormir chez elle.
Arnaud LEVALESTIER avait reçu Eric DEBLICKER avec un peu de retard. Comme les fois précédentes, il s’était montré très amical avec le Directeur du Groupe MEDIA-PRESSE. La coopération totale avec le Gouvernement était tellement étroite et évidente qu’il était un partenaire incontournable. Sans le groupe de presse élargi, il n’aurait pas pu mener sa politique avec autant de réussite. A l’inverse, les journaux, la télé et surtout la branche communication et événementiel n’auraient pas été aussi prospères sans cette collaboration.
⦁ « Mademoiselle SILVERSTEIN n’est pas avec vous ? » avait tout de suite demandé le Chef du Gouvernement.
⦁ « Vous savez, il m’arrive de traiter certains dossiers moi-même» avait sèchement répondu Eric DEBLICKER, un peu excédé qu’on ne cesse de s’étonner de le voir sans Marie.
⦁ « C’est simplement que je la trouve charmante » avait dit Arnaud LEVALESTIER avec un sourire complice.
Sans attendre, il sortit l’enveloppe dont le contenu était explosif.
⦁ « Voilà ce que j’ai reçu ce matin » avait-il dit en lui tendant l’objet.
Le Premier Ministre avait extrait le cliché avec précaution. Son visage était devenu sombre et grave. Il ne chercha pas à nier que c’était lui qui se trouvait dans cette fâcheuse posture.
Il se mit à poser plein de questions d’une voix presque mécanique. Qui avait apporté cette photo ? A quelle heure ? Qui avait réceptionné le courrier ?
Il écoutait à peine les réponses. En réalité, il cherchait à gagner du temps, mais son esprit travaillait à toute vitesse et se posait les vraies questions.
Que pouvait vouloir faire un patron de presse d’un cliché aussi compromettant ? Qu’il soit venu le voir était plutôt bon signe, s’il avait voulu le publier, il l’aurait déjà fait… Voulait-il de l’argent en échange de son silence ? Mais surtout, il se posait la vraie question : Pourquoi Aurore CHASTEL avait-elle pris et diffusé cette photo ?
⦁ « Et Aurore, qu’en pense-t-elle ? » demanda-t-il soudain.
⦁ « Aurore prétend qu’elle n’a jamais participé à ce genre de pratique » répondit Eric DEBLICKER. « Pourtant, on la reconnaît nettement. Vous savez qui a pu prendre cette photo ? »
⦁ « Oui, c’est elle… D’ailleurs, je ne voulais pas qu’elle la prenne… »
⦁ « Je… Je n’y comprends plus rien » avait laissé échapper le patron du Groupe MEDIA-PRESSE.
Il était complètement décontenancé par la réponse que venait de lui faire le Premier Ministre. S’il disait vrai, pourquoi Aurore s’acharnait-elle à mentir ? Et puis pourquoi toute cette mise en scène avec l’enveloppe, le coursier… ? Tout cela était de moins en moins clair.
⦁ « Comment ont commencé vos séances ? » demanda-t-il enfin.
⦁ « Oh de manière totalement inattendue. Comme vous vous en doutez, j’ai essayé de draguer Aurore, mais en vain ! »
⦁ « Elle n’est pas facile » concéda celui qui avait mis du temps avant de la mettre dans son lit.
⦁ « Je venais d’essuyer un nouveau refus, quand elle m’a appelé pour me proposer ce genre de séance. Je n’en revenais pas… Elle a entouré nos rendez-vous de tout un mystère. D’abord, elle m’appelait toujours en appel masqué pour me les fixer. Ensuite, elle venait avec une voiture qui n’est pas la sienne. Enfin, c’est elle qui m’avait interdit d’en parler à quiconque, pas même à mon épouse… »
⦁ « Alors pourquoi cette photo ? »
⦁ « Je ne sais pas… En la prenant, elle m’a dit que c’était un moyen de pression pour acheter mon silence. C’est incompréhensible, je l’ai revue en dehors de nos séances, rien n’avait changé. C’est comme si j’avais eu affaire à deux personnalités totalement disjointes. »
⦁ « Vous croyez qu’il est possible que ce ne soit pas la même personne ? » demanda Eric DEBLICKER.
Arnaud LEVALESTIER lui montra la photo.
⦁ « Vous avez vu ces yeux ? Cette bouche ? Ces seins ? »
⦁ « Oui, même son grain de beauté à côté du nombril… » avait répondu son visiteur.
⦁ « Je vois que vous la connaissez assez intimement » n’avait pas manqué de faire remarquer le Premier Ministre
⦁ « Assez, en effet » avait répondu Eric DEBLICKER avec un clin d’œil.
⦁ «  Vous n’allez pas publier cette photo ? » demanda Arnaud LEVALESTIER tout de même un peu inquiet.
⦁ « Non » répondit le patron de presse qui avait réfléchi à ses intérêts et se disait qu’il n’allait pas tuer la poule aux œufs d’or.
⦁ « Je ne pense pas, en effet, que ce soit votre intérêt. Vous feriez un beau coup, mais avouez que votre collaboration avec le pouvoir en place est plutôt bonne pour les intérêts financiers de votre Groupe… »
⦁ « C’est vrai » admit Eric DEBLICKER « Et puis ce serait la fin de votre carrière et de celle d’Aurore CHASTEL »
Le Premier Ministre n’était pas dupe qu’en l’épargnant, Eric DEBLICKER voulait aussi lui montrer qu’il lui resterait redevable. Le patron du Groupe MEDIA-PRESSE poussa la complaisance jusqu’à lui laisser le cliché. Il restait à espérer que d’autres épreuves n’allaient pas fleurir dans des rédactions moins scrupuleuses…

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Mar 10 Mai 2016 09:17

Une diffusion élargie



Eric DEBLICKER avait retrouvé Aurore. Elle avait été fortement perturbée de constater qu’Arnaud LEVALESTIER prétendait avoir eu ce genre de relation SM avec elle. Elle soutenait toujours qu’il n’en était rien, mais commençait à douter de sa santé mentale.
Etait-elle schizophrène ? Pouvait-on être frappé d’une amnésie au point d’oublier totalement des choses qu’on avait pu faire ? Elle finissait par se le demander. Le fait que sa mère ait été victime de graves troubles psychiatriques ne faisait que renforcer ses doutes. Certes, dans le cas de sa mère, sa maladie était probablement liée au choc de la perte de deux êtres chers, mais n’avait-elle pas, elle aussi, subi ce choc ? Elle se dit qu’il faudrait qu’elle consulte un psychiatre très rapidement. Elle voulait savoir s’il était possible qu’un trouble, enfoui depuis l’enfance, puisse se réveiller parce qu’elle avait rencontré sa mère. Ou alors, peut-être, était-il possible qu’elles soient atteintes toutes les deux de la même maladie congénitale dont les événements avaient réveillé les symptômes ?
En attendant, elle n’avait aucun souvenir de la moindre relation équivoque avec le Premier Ministre, depuis le soir où il l’avait contrainte à se laisser faire par sa femme. Eric avait passé la nuit chez elle. Elle savait qu’en lui demandant de rester, elle succomberait à son charme. Une bonne partie de la nuit, il lui avait fait l’amour. Sa copine Marie avait raison, c’était un amant extraordinaire. Il l’avait fait jouir à de multiples reprises. Elle qui était tout de même en manque depuis qu’elle avait quitté Christophe VALLEDO, s’était bien rattrapée.
Le beau mâle musclé aux yeux d’or avait fait disparaître toute pudeur et toute retenue. Elle s’était même entendue lui dire
- « Baise-moi comme une chienne ! »
Il ne s’en était pas privé. Il l’avait prise dans toutes les positions. En levrette, bien sûr, une position qu’il adorait. Sur le dos, les jambes largement relevées. Dans des positions très acrobatiques, comme celle où elle était suspendue à son cou, ou celle où elle avait la tête en bas. Eric DEBLICKER avait vraiment pris son pied. Depuis le temps qu’il avait envie d’une vraie nuit d’amour avec sa belle journaliste…
Lui aussi avait du mal à comprendre ce qui se passait vraiment entre elle et le Premier Ministre, mais ils avaient tous les deux mis cette histoire entre parenthèses pour ne penser qu’à leur plaisir.
Le lendemain matin, Aurore se réveilla un peu avant lui. Il dormait encore dans son lit, entièrement nu. Il était légèrement découvert et elle voyait son sexe au repos. Elle avait une envie folle de le réveiller en pratiquant une fellation divine comme elle le faisait parfois avec Christophe. Néanmoins, elle résista et partit dans la cuisine. Elle eut tout juste le temps de prendre son café que le téléphone sonna. C’était Madeleine, la voisine de son grand-père. Elle avait une mauvaise nouvelle à annoncer.
- « C’est ton grand-père ! » avait-elle dit d’une voix affolée. « Il a fait une crise cardiaque ce matin… On l’a emmené à l’hôpital à Mâcon… »
- « Merci de m’avoir prévenue aussi vite, Madeleine » avait répondu Aurore. « J’irai le voir dès que possible, je te tiendrai au courant… »
Madeleine lui avait expliqué qu’une fois que l’ambulance avait emmené son grand-père, elle avait trouvé une grande enveloppe kraft sur la table. La pauvre voisine avait du mal à décrire ce qu’elle avait découvert sur cette image, mais Aurore avait tout de suite compris qu’il s’agissait du même cliché que celui envoyé à son patron. Un mot l’accompagnait. Madeleine le lut avec une grande émotion dans la voix : « Regarde ce que fait ta salope de petite-fille avec le Premier Ministre ».
Elle raccrocha complètement bouleversée. Quelqu’un détenait cette photo et commençait à la diffuser à son entourage. Plus qu’au Premier Ministre, on aurait dit que c’était à elle qu’on voulait nuire… Le téléphone avait réveillé Eric DEBLICKER et il s’était levé en baillant.
- « Quelque chose ne va pas ? » avait-il demandé en voyant la tête d’Aurore.
- « Oui, mon grand-père a fait une crise cardiaque… On vient de me prévenir… »
Eric regarda sa montre. Il était déjà 9 heures 15. Son TGV repartait dans un peu plus d’une heure. Il demanda à la jeune journaliste où était hospitalisé son aïeul et si elle comptait aller le voir. Elle lui répondit qu’il était à l’hôpital de Mâcon et qu’elle irait aussitôt après l’avoir déposé à la gare.
Elle ajouta que le vieil homme avait reçu la même photo et que c’était probablement le choc de sa vision qui avait provoqué la crise cardiaque.
- « Je peux me débrouiller si tu souhaites partir plus vite » avait dit Eric DEBLICKER. « Je prendrai un taxi et je peux te laisser les clés dans la boîte aux lettres… »
- « Je veux bien » avait répondu Aurore. « Je suis inquiète. Il n’est plus tout jeune… »
Elle se prépara rapidement et partit pour rejoindre l’hôpital. Resté seul, Eric DEBLICKER prit son temps. Au moment de partir, il vit qu’une enveloppe kraft semblable à celle qu’il avait reçue la veille dépassait de la boîte aux lettres d’Aurore. Il décida de lui téléphoner.
- « Oui, ouvre-la » avait-elle dit alors qu’elle était encore en route.
Eric avait déchiré la grande enveloppe. Elle contenait la même photo. Il en informa la jeune femme et lui lut le texte qui l’accompagnait : « Tu vas devoir arrêter tes émissions de télé, petite pute ».
Cette fois, le message était clair. C’est bien à elle qu’on en voulait. Seulement, la présence du Chef du Gouvernement sur le cliché en faisait un document explosif. Qui pouvait diffuser ce genre de message ? Elle pensa tout de suite à sa mère.
En arrivant à l’hôpital, elle ne put pas voir son grand-père tout de suite. Elle attendit pour rencontrer un médecin et il la rassura immédiatement. L’alerte avait été sérieuse, mais le vieux était solide ! Il s’en remettrait, mais il lui faudrait beaucoup de repos. Pour le moment, on pratiquait encore des examens complémentaires, mais si tout allait bien, il pourrait rentrer chez lui dans quelques jours.
Aurore se demanda ce qu’elle allait faire. Evidemment, elle avait largement les moyens de payer une infirmière pour s’occuper de lui à domicile, mais ne valait-il pas mieux qu’elle reste avec lui au moins quelques semaines ? Bien sûr, il y avait cette émission à finir de boucler. Elle avait tourné pratiquement tous les reportages qui devaient composer son magazine. Les interviews étaient réalisées. Il lui restait à statuer sur la question des menaces faites aux ingénieurs. Et puis il y avait ces photos qui circulaient… Elle ne voulait pas que leur diffusion ruine sa carrière et la carrière politique d’Arnaud LEVALESTIER. Pour le moment, elles n’avaient été envoyées qu’à elle et à ses proches, mais si un tel cliché tombait entre les mains d’un opposant du régime en place ou entre les mains d’un autre journaliste, c’en était fini !
Une heure plus tard, elle reçut un nouvel appel téléphonique. Elle reconnut aussitôt le numéro de Christophe VALLEDO. Celui qu’elle avait failli épouser l’avait beaucoup appelée au cours des premiers jours, et même des premières semaines qui avaient suivi leur séparation. Mais quand il avait vu qu’elle ne répondait pas, les appels s’étaient espacés, puis totalement estompés.
S’il l’appelait maintenant, plusieurs mois après, il avait peut-être quelque chose d’important à lui dire. Tout de suite, elle pensa à son fils. Elle espérait qu’il ne lui était rien arrivé…
Elle décrocha et reconnu immédiatement la voix de l’homme avec qui elle avait vécu.
- « Allo, Aurore ? C’est toi ? »
- « Oui, c’est moi… »
- « Je t’appelle parce que j’ai reçu quelque chose d’étrange ce matin» commença-t-il.
Aurore pensa tout de suite qu’il s’agissait de la même enveloppe.
- « J’ai reçu une enveloppe avec une photo hallucinante… »

Sa déclaration ne faisait que confirmer les craintes qu’avait eues la jeune journaliste. Elle le laissa tout de même d’écrire la photographie et lui expliqua qu’elle avait reçu la même et son grand-père aussi.
- « Mais enfin, c’est bien toi qui es sur cette photo ! » avait dit Christophe. « Je te connais trop pour avoir le moindre doute… Ou alors c’est un clone parfait ! »
- « Non, ce n’est pas moi ! » affirma Aurore qui ne voulait pas lui dire qu’elle-même finissait par en douter. « C’est une manœuvre pour me nuire. Au fait, tu as eu un mot, toi aussi, accompagnant la photo ? »
- « Oui, c’était écrit : « Tu as bien fait de ne pas épouser cette salope ! » Tu as une idée de qui a pu envoyer cela ? »
- « Pas pour le moment ! Et autrement, comment va ta vie ? » demanda quand même celle qui avait failli devenir sa femme.
- « Oh ça va, j’ai retrouvé une compagne… Nous nous entendons très bien et elle s’occupe bien de mon fils… »
- « Tant mieux, j’en suis sincèrement ravie pour lui » déclara Aurore qui le pensait vraiment. « J’espère que tu seras heureux… Si tu as un peu de nostalgie pour ce que nous avons vécu ensemble, ne diffuse pas cette photo, je t’en prie ! »
- « Ne t’inquiète pas… Sois heureuse toi aussi Aurore ! Ce n’est pas moi qui briserai ta carrière. Tes émissions sont formidables ! »
- « Merci, je t’embrasse » avait-elle dit avec un brin de nostalgie et d’émotion dans la voix avant de raccrocher.
Maintenant, elle voulait voir son grand-père et le rassurer en lui disant que ce n’était pas elle qui était sur la photo et qu’elle n’avait rien fait de tout cela. Du moins le pensait-elle car la ressemblance était si flagrante qu’elle n’était plus tout à fait sûre de rien.
Elle se rendit dans la chambre du vieil homme qu’on avait enfin ramené du long parcours des examens complémentaires.
Elle lui prit la main et la serra dans la sienne. Avec un ton ému, elle lui dit que ce n’était pas elle sur la photo. Qu’elle n’avait jamais fait ce genre de chose.
Il la regarda avec beaucoup de tendresse et lui sourit avant de parler.
- « Si tu me l’affirmes, je te crois ma petite chérie. Mais comprends que j’ai eu un choc »
- « Je m’en doute » avait dit Aurore. « Les médecins m’ont dit que tu sortirais dans quelques jours. Je resterai avec toi jusqu’à ce que tout aille parfaitement. Je m’installerai chez toi et je m’occuperai de te faire à manger, de te distraire… »
- « Oh non ! » l’avait coupée son grand-père. « Si tu es certaine que ce n’est pas toi qui es sur la photo, il faut absolument que tu saches qui c’est et qui les diffuse. Tu as mieux à faire que de t’occuper d’un vieillard… Avec une infirmière et Madeleine, je me débrouillerai très bien ! »
- « Mais enfin, Pépé… »
- « Ah ne me contrarie pas, sinon je fais une nouvelle crise cardiaque ! Va enquêter et ramène moi le string de cette salope qui se fait passer pour toi ! »
Aurore avait embrassé son grand-père sur le front. Il semblait aller plutôt bien et qu’il soit derrière elle dans cette épreuve lui donnait un moral d’acier et un courage à toute épreuve.
Désormais, elle était bien décidée à ne pas se laisser abattre ! Elle avait de plus en plus l’intuition que sa mère était derrière cette affaire. En effet, qui d’autre qu’elle pouvait choisir comme cible pour ses courriers, outre son patron, son grand-père et son ex qu’elle avait failli épouser ? Ce qu’elle ne comprenait pas, c’est comment avait été réalisée la photo. Christophe avait parlé de clone parfait. Etait-il possible de grimer quelqu’un pour qu’il lui ressemble à ce point ? Et pour tromper y compris le Premier Ministre qui était quand même le principal intéressé ?
Pour commencer, il faudrait qu’elle rencontre Arnaud LEVALESTIER. Qu’il lui donne sa version des faits. Après un petit moment de doute, elle allait terminer son reportage télévisé et annoncerait, au moment de sa diffusion, qu’elle avait été victime de malveillance et de calomnies, sans donner bien sûr de précisions, mais que rien n’entraverait sa détermination à tenir le public informé de l’avancement de ce formidable projet qui dopait tout un pays et tout un continent.

à suivre...
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Messagepar maitairoa » Mar 10 Mai 2016 10:11

mais qui est le corbeau!
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Messagepar GILLESBDX » Mar 10 Mai 2016 12:51

La nymphomane de Ceuta



Aurore CHASTEL avait rencontré Arnaud LEVALESTIER dès qu’elle était rentrée à Lyon. Ils s’étaient enfin expliqués sur ces prétendues séances de domination. Face à la certitude de la journaliste, le Premier Ministre avait fini par douter. Elle affirmait avec tellement de conviction qu’elle ne s’était jamais adonnée à ce genre de pratiques, qu’elle n’avait jamais roulé dans une Volkswagen noire, qu’il commençait à se demander s’il n’avait pas été abusé. Pourtant, certains détails ne trompaient pas. Il y avait ce grain de beauté qu’Aurore elle-même reconnaissait. Ces coups de téléphone, certes en appels masqués, mais sur un numéro que le Ministre n’avait pas communiqué à grand monde…
En tous cas, une chose était certaine, ils n’avaient intérêt ni l’un ni l’autre à ce que la diffusion de photos se poursuive. Aurore dut expliquer sa douloureuse situation familiale pour faire comprendre à Arnaud LEVALESTIER que sa mère faisait partie des personnes qu’elle suspectait.
Elle décida qu’aussitôt après la diffusion de son magazine, elle irait elle-même enquêter sur les menaces dont avait fait l’objet les architectes qui travaillaient sur le Projet POSEIDON. Après tout, il y avait peut-être un lien entre les coups de téléphones qu’ils avaient reçu et les enveloppes envoyées à ses proches ?
Après la diffusion de son magazine d’information, dont le nouveau numéro avait été un succès comme tous les autres, Aurore était apparue à l’écran. Elle fit la déclaration qu’elle avait préparée.
- « Le numéro de ce magazine est maintenant terminé » avait-elle commencé. « J’espère qu’il vous aura plu, comme les précédents. Je sais que certains ne voient pas d’un très bon œil mes émissions. On m’accuse de collusion avec le pouvoir. Sachez que je n’ai aucun engagement politique. Simplement, j’ai rencontré des hommes et des femmes qui croient en ce projet et qui m’ont fait partager leur enthousiasme. Le Projet POSEIDON est, sans aucun doute, une des réalisations les plus extraordinaires de ce siècle. Le Premier Ministre, Arnaud LEVALESTIER, a déployé une énergie considérable pour convaincre les instances européennes de le suivre dans ce projet, dans SON projet… La Présidente de la République et sa Vice-Présidente ont su oublier leurs divergences de points de vue pour entrainer une grande partie de l’opinion derrière elles. Grâce au Projet POSEIDON, ce sont des milliers de kilomètres de côtes qui vont être sauvés… Alors, oui, je crois dans ce projet et je continuerai à vous en présenter les différents aspects !»
Après ce plaidoyer en faveur du projet qui, finalement, constituait son fonds de commerce et son gagne-pain, elle aborda enfin les menaces.
- « J’ai récemment fait l’objet de calomnies, de manœuvres malveillantes. On s’en est même pris à mes proches et mon grand-père est hospitalisé, mais rien n’entravera ma détermination à poursuivre. Certains architectes qui travaillent sur le Projet POSEIDON ont reçu des menaces. Dans le prochain numéro de ce magazine, je compte bien vous en apprendre un peu plus sur les auteurs de ces actes irresponsables et odieux. Bonsoir, je vous donne rendez-vous le mois prochain.»
Devant son poste de télévision, Sylvie STEINER écumait de rage. Comme toujours, elle avait regardé l’émission présentée par sa fille. Elle se sentait, comme les fois précédentes, envahie par un mélange de culpabilité, de regrets et de haine. Culpabilité de ne pas avoir vu grandir cette fille, dont la réussite éclatait à la face du monde. Regrets de ne pas pouvoir la serrer dans ses bras comme une mère « normale ». Regrets également d’avoir perdu ce père qu’elle aimait tant et qui la reniait. Mais aussi rage d’avoir dû vivre dans la clandestinité, d’avoir perdu une fille et un mari à cause de cette petite pute qui avait détaché sa ceinture !
Elle fut prise de tremblements et alla chercher deux cachets qu’elle avala avec un grand verre de whisky. Le mélange de ce médicament très fort, qui parvenait encore un peu à calmer les effets physiques de ses crises, avec l’alcool n’était pas recommandé, mais elle s’en fichait. Elle qui avait été presque aussi belle qu’Aurore était maintenant ravagée par les excès de drogue et d’alcool. C’est par la déclaration de sa fille qu’elle venait d’apprendre que son père était hospitalisé.
Sylvie STEINER était à Genève. Une fois de plus, elle avait une envie folle de prendre sa grosse berline et de foncer à Lyon voir Aurore. Son ami psychiatre lui avait dit que cette envie irrésistible était un des effets du conflit intérieur entre la culpabilité et la haine qui avaient ruiné sa vie. Pendant des années, la haine avait pris le dessus et elle n’avait pas cherché à la revoir. Mais l’image de cette fille à la télévision, si jeune, si belle, si fraiche, avait réveillé la culpabilité de ne pas l’avoir vue grandir. Elle s’était sentie presque obligée de la revoir. Elle voulait la toucher…
Elle avait pris le risque d’appeler un peu partout pour se renseigner sur sa fille, et elle avait finalement bravé cet interdit qui l’empêchait de revenir dans le pays duquel elle avait fui. Inévitablement, revoir sa fille l’avait replongée des années en arrière et avait ravivé l’image de son père adoré que, selon les critères de sa folie, elle avait perdu à cause d’Aurore. Apprendre qu’il avait été hospitalisé la rendait malade. Elle aurait voulu qu’il lui pardonne.
Après l’échec de la fois précédente, elle s’était juré que, la prochaine fois, elle ne viendrait pas la voir. Pourtant, avec cette déclaration qu’elle venait d’entendre à la télévision, cela la tenaillait. Cette fois, elle se contenta de lui téléphoner.
De son côté, Aurore n’avait entendu que des louanges de son émission. Non seulement le patron de la chaine l’avait félicitée, Marie SIVERSTEIN et Eric DEBLICKER aussi, mais même la Présidente de la République, Mariama DIALLO, l’avait appelée pour la remercier de son soutien. Arnaud LEVALESTIER, évidemment, n’avait pas manqué de la congratuler, mais il lui avait recommandé d’être prudente si elle enquêtait sur les menaces qui les touchaient tous les deux. Il ne voulait pas qu’un scandale sexuel éclate alors que tout se passait si bien. D’autres avant lui étaient tombés en raison d’affaires de mœurs.
Dans l’euphorie de ce flot de félicitations, la jeune femme avait pris un appel de sa mère. Celle-ci avait d’abord commencé par des louanges sur le magazine, comme tout le monde, puis elle avait demandé des nouvelles de son père. Aurore avait daigné lui dire qu’il allait bien.
Sylvie STEINER avait recommencé à lui dire quelle voulait le voir. La journaliste c’était alors énervée. Elle lui avait répondu qu’il n’en était pas question, qu’elle lui avait fait assez de mal comme cela. Le ton était monté rapidement. Aurore l’avait traitée de folle et lui avait déclaré que si elle continuait, elle la ferait enfermer. C’est une idée que la quinquagénaire ne pouvait même pas supporter. Pleine de rage, elle dit à sa fille que, si elle prononçait encore ce genre de phrase, elle la briserait. Elle en avait les moyens.
Malgré tout, Aurore CHASTEL débuta son enquête. Elle avait commencé par retourner voir Wilfried DE JONGH. Pour le voir, elle avait de fait le voyage à Ceuta. Cette ville espagnole, enclavée sur le territoire marocain avait longtemps été une source de tension entre l’Espagne et le Maroc. Elle était, évidemment, revendiquée par le Maroc, tout comme Gibraltar était revendiquée par l’Espagne. Avec le Projet POSEIDON, les tensions semblaient s’être apaisées. De part et d’autre du détroit, on se sentait avant tout européen et on voyait bien quelles perspectives formidables ouvrait le barrage pour les deux villes. Elles deviendraient le passage incontournable entre l’Afrique et l’Europe. Certes, cela obligerait à gérer des problèmes d’immigration clandestine, déjà bien d’actualité, mais le boum immobilier et touristique serait sans précédent. Des investisseurs avisés anticipaient d’ailleurs déjà le phénomène et, parmi eux, Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS n’était pas la moins active. Elle avait déjà acquis plusieurs immeubles à Gibraltar et une bonne dizaine à Ceuta. La coopération du Maroc au Projet depuis la visite historique de Yasmina SIMON-ELAKRI rendait tout de même les choses plus faciles.
Aurore avait voulu de nouveau rencontrer les nombreux ingénieurs restés sur place et, parmi eux, le grand patron, Wilfried DE JONGH. Une chose intriguait la journaliste. Pour que quelqu’un ait pu proférer des menaces à la plupart des ingénieurs et à leurs familles, il fallait qu’il soit sacrément renseigné ! Le Chef du Projet POSEIDON sembla mal à l’aise quand elle lui posa la question, puis il avoua qu’on lui avait volé son ordinateur portable sur lequel figuraient les coordonnées de tous les ingénieurs qui travaillaient pour lui. Quelque part, il se sentait responsable des ennuis qu’on avait pu leur faire.
Pour autant, les conséquences n’avaient pas été trop graves et Aurore lui expliqua, sans préciser bien sur la nature des menaces, qu’elle aussi avait été victime de pressions. Elle trouva ce grand ingénieur dégingandé bien sympathique, plus que la première fois où elle l’avait rencontré.
Toujours aussi cool et avenant, il l’avait invitée dans l’appartement mis à sa disposition dans la ville espagnole dont la population était passée de 80 000 à 160 000 habitants. Certains quartiers, comme le sien, n’étaient peuplés que d’immigrés venus pour la durée du chantier. Dans son immeuble, on se serait cru à Amsterdam. Le néerlandais était de loin la langue la plus parlée dans l’immeuble. Aurore se logeait dans un des appartements appartenant désormais à Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS. Eric DEBLICKER n’avait eu aucun mal à obtenir cette nouvelle faveur de sa part.
Ils avaient passé une soirée assez détendue à parler des problèmes que rencontrait le chef de projet et à évoquer les risques liés aux menaces qui commençaient à survenir. Toujours aussi bohème, le grand hollandais avait fait installer Aurore par terre et lui avait servi une bière un peu tiède qu’elle avait dû boire à la bouteille. Vers 23heures, elle lui annonça qu’elle rentrait chez elle, mais moins de deux minutes plus tard, il entendit sonner à sa porte. Il alla ouvrir rapidement et se retrouva nez à nez avec la belle blonde qui venait de passer la soirée chez lui.
- « Vous avez oublié quelque chose ? » demanda-t-il.
- « Oui, ça ! » répondit la ravissante jeune femme en l’embrassant sur la bouche.
- « Ca alors ! » fit l’ingénieur qui était loin de s’attendre à un tel retournement de situation.
Au cours de la soirée, il n’avait pas vraiment dragué Aurore, mais deux ou trois fois, il avait tenté quelques rapprochements, posant sa main près de la sienne ou la complimentant sur ses yeux ou sa chevelure. Jamais il n’avait obtenu en retour le moindre signe d’encouragement. Alors ce qui venait de se produire était vraiment déroutant. Etait-elle trop timide pour réagir ? S’était-elle rendu compte que, finalement le grand hollandais n’était pas si mal ?
En tous cas, maintenant, elle semblait décidée à se lâcher vraiment. Non seulement elle l’embrassa de nouveau, en fouillant bien sa bouche avec la langue, mais elle se collait contre lui. Il sentait ses seins qui étaient si fiers et si beaux, s’écraser contre son torse. Les jambes de la belle blonde remontaient le long des cuisses de l’ingénieur hollandais qui se laissait faire.
- « Je te fais de l’effet ? » demanda-t-elle. « Montre ! »
Sans même qu’il ait eu le temps de répondre ou de réagir, elle avait posé la main sur son entrejambe et vérifiait que sa verge avait durci. Elle ne fut pas déçue ! Lentement, elle défit sa ceinture et fit glisser la fermeture éclair de son jean. Il n’en revenait toujours pas et semblait paralysé, comme bloqué dans l’entrée de son appartement.
Elle sortit ce sexe aux proportions plus que conséquentes et le masturba quelques secondes avant de s’agenouiller et de le prendre en bouche. Wilfried DE JONGH était aux anges. La bouche délicieuse de la jeune journaliste le pompa sans discontinuer, jusqu’à ce qu’il se vide et qu’elle l’aspire jusqu’à la dernière goutte. Puis, la jeune femme se leva et sortit de son appartement, la bouche pleine de son sperme, sans même se retourner.
Le lendemain, le chef du Projet POSEIDON se demanda s’il n’avait pas tout simplement rêvé. N’avait-il pas un peu forcé sur le cannabis que la jeune journaliste n’avait pas souhaité partager ? Tout avait été si bref et si inattendu qu’il se demandait si son imagination ne lui jouait pas des tours. Il avait rappelé Aurore. Il l’avait trouvée parfaitement sage, de nouveau presque distante. Comme si cette parenthèse de pur sexe n’avait jamais existé. Il n’osa pas insister.
Au cours des jours suivants, la journaliste était allée voir plusieurs des ingénieurs qui avaient travaillé pour Wilfried DE JONGH. A plusieurs reprises, il s’était produit le même scénario dont ils parlaient désormais entre eux. Ils avaient eu un entretien des plus sérieux avec la journaliste, elle les avait quittés, puis elle était revenue les voir quelques minutes plus tard et il s’était produit le même épisode érotique qu’avec Wilfried DE JONGH. Deux d’entre eux affirmaient même qu’ils l’avaient baisée !
Par contre, tous confirmaient que, quand ils l’avaient recontactée, la jeune femme n’avait pas fait allusion à cet épisode très chaud. L’un d’entre eux avait mis les pieds dans le plat et lui avait rappelé ce qui s’était passé. Elle s’était offusquée, le traitant de mythomane, mais cela l’avait ébranlée.
Une nouvelle fois, comme lorsqu’Arnaud LEVALESTIER lui avait affirmé avoir eu des relations sexuelles avec elle, elle s’était demandé si elle ne devenait pas folle. Elle avait beau se dire que ce n’était pas elle qui avait fait cela, que c’était ce clone parfait qu’elle avait vu sur les photos, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était victime d’un dédoublement de la personnalité. Par moments, elle se croyait complètement folle et cela l’effrayait terriblement.
C’est exactement ce que voulait Sylvie STEINER. Elle voulait qu’elle ressente ce doute. Cette sensation que quelqu’un d’autre a pris possession de votre corps et de votre esprit. La mère d’Aurore vivait avec ce genre de bouffées délirantes depuis presque trente ans. Elle qui pouvait s’avérer être une femme cultivée, parfaitement fréquentable, basculait par moments dans cette folie obscure qui pouvait la rendre pleine de rage, lui faire faire n’importe quoi … Sa fille l’avait traitée de folle et avait parlé de la faire enfermer ? Elle allait comprendre !
Quand tout le monde lui dirait qu’elle avait fait des choses dont elle n’avait pas le moindre souvenir, elle aurait forcément un doute. En plus, elle aurait honte de ces choses qu’on lui rapporterait. Elle allait comprendre ce que c’était de passer pour une pute !
Devant l’ampleur que prenait la rumeur, Aurore avait décidé de contrattaquer. Avec l’aide de Wilfried DE JONGH, elle réunit tous les ingénieurs qui travaillaient avec lui et pensa qu’il était temps de mettre les choses au point. Avant de prendre la parole devant eux, elle qui était devenue une pro de l’audiovisuel, avait le trac, comme lors de son premier passage à la télévision.
- « Je vous ai réunis pour couper court aux bruits qui courent sur de prétendues relations intimes que j’aurais pu avoir avec certains d’entre vous » commença-t-elle. « Comme vous le savez, je suis venue enquêter sur les menaces dont vous avez fait l’objet. J’ai, moi-même, été victime de pratiques plus que douteuses et on s’en est pris à mes proches. Je pense que je suis victime d’une machination. Une femme se fait passer pour moi et essaie de salir ma réputation. Bon nombre d’entre vous sont des hommes mariés. Vous n’avez pas plus intérêt que moi à ce que la rumeur enfle. »
- « C’est tout de même incroyable qu’une femme puisse vous ressembler à ce point » s’étonna un des ingénieurs dubitatifs.
- « Je sais » admit Aurore qui tenait à les convaincre. « J’ai vu une photo de l’usurpatrice… Moi-même j’avais des doutes »
- « En tous cas, c’est quelqu’un qui est très au courant de vos moindre faits et gestes » fit remarquer Wilfried DE JONGH. « Pour revenir dans un lieu que vous avez quitté quelques minutes, elle doit épier tous vos déplacements »
- « Surtout juste après en portant la même tenue ! » fit remarquer un autre ingénieur qui avait eu le plaisir d’une seconde visite.
- « Quoiqu’elle portait un manteau la deuxième fois, pas évident de comparer vraiment » reprit le premier.
En se concertant, ils finirent par convenir qu’à chaque fois, lors de sa deuxième visite, la jeune femme portait un manteau qu’elle n’avait pas la première fois. Ce subterfuge évitait d’avoir à adopter exactement la même tenue vestimentaire qu’Aurore. Visiblement, le clone était organisé et gonflé ! Pour oser réapparaitre juste après et ne pas craindre d’être démasquée, il fallait vraiment que la ressemblance soit flagrante. Aurore n’en revenait toujours pas.
Elle demanda à tous les ingénieurs réunis de stopper cette dangereuse rumeur et de l’aider, si la situation se représenterait, à démasquer l’auteur de cette imposture. Avec beaucoup d’humour, un des ingénieurs lui confia que si elle avait besoin de quelqu’un pour jouer la chèvre, il mettait son sexe à son entière disposition.
Plus personne ne parla de ce qui s’était passé. Aurore avait évité de justesse que sa réputation de salope nymphomane ne se répande comme une trainée de poudre. Son clone avait quitté Ceuta depuis déjà plusieurs jours et il n’y eut pas de nouvel incident, ni de photo diffusée. Cette fois elle en était sure, par contre, sa mère était derrière tout cela….

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Jeu 12 Mai 2016 15:25

Rencontre surprise



Aurore CHASTEL avait poursuivi son reportage. Grâce à sa notoriété de plus en plus grande, mais aussi grâce à sa beauté et à son charme, beaucoup de portes s’étaient ouvertes.
Elle avait pu interroger Aristide ONASIOPOULOS, le très riche armateur grec qui avait investi beaucoup d’argent dans le Projet POSEIDON. Elle lui demanda si la grogne qu’on entendait dans les milieux maritimes lui paraissait justifiée. Il expliqua que les écluses qui avaient été prévues dans le barrage permettraient de poursuivre la navigation dans de bonnes conditions. Il ajouta que, de toute façon, si on ne voulait pas que l’eau, que l’on retenait côté Atlantique, arrive de l’Océan Indien, il faudrait renforcer les barrages au niveau du canal de Suez. C’est plutôt à ce niveau-là que se situait son inquiétude. Des travaux d’envergure étaient prévus. Ils seraient largement financés par les pays du Golfe. L’armateur expliqua que de nombreuses compagnies maritimes avaient déjà modifié leurs plans de route. La voie ouverte au nord grâce à la fonte des glaces était de plus en plus prisée.
Aurore avait voulu enquêter dans les milieux islamistes radicaux, mais cette fois les portes s’étaient fermées. Arnaud LEVALESTIER, lui-même, n’avait rien pu faire pour favoriser les contacts de la journaliste. Les rebelles, qu’il croyait capables d’actes de terrorisme contre le barrage, avaient élu domicile dans le désert algérien. Les relations diplomatiques avec l’Algérie s’étaient considérablement dégradées et la seule solution qu’il voyait était de passer par un émir des pays du Golfe qui entretenait des relations troubles avec les terroristes islamistes. Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL n’avait pas souhaité donner une suite favorable à la demande du Premier Ministre. Aurore CHASTEL ne pouvait plus compter que sur son atout charme pour le rencontrer.
Sylvie STEINER n’avait pas renoncé à nuire à Aurore CHASTEL. La réussite et l’exposition médiatique de cette fille, réapparue après 29 ans d’absence, la dérangeaient. Elle était plutôt fière de la manière dont elle avait réussi à obtenir cette photo avec Arnaud LEVALESTIER. Avoir réussi à faire croire à un homme aussi intelligent que lui que la fille qu’elle lui avait envoyée était Aurore était tout de même assez fort.
Il avait fallu que l’usurpatrice puisse entrer en contact avec le Premier Ministre sans qu’il se doute que ce n’était pas à la journaliste qu’il avait affaire. Lorsqu’elle était allée chez sa fille, qu’elle avait poussé celle-ci à rechercher la photo de son grand-père, Sylvie STEINER voulait l’éloigner du salon assez longtemps pour qu’elle ait le temps de récupérer les données que contenait le Smartphone d’Aurore. Elle était revenue un peu trop tôt, alors elle n’avait pas trouvé d’autre solution que de jeter le téléphone par la fenêtre. Une fois en bas, elle avait récupéré le Smartphone éclaté. Sa fille penserait qu’un gamin qui passait par là l’avait ramassé. Une fois en possession de l’appareil, elle s’était empressée de récupérer les données et en particulier le répertoire qui contenait le numéro très personnel du Premier Ministre. Elle se doutait que sa fille ne tarderait pas à faire bloquer la carte SIM, alors elle eut l’idée de toute cette mise en scène qui devait amener Arnaud LEVALESTIER à rencontrer celle qu’elle lui envoyait. Les appels masqués, la voiture de location qui simplifiait les choses en n’obligeant pas à trouver le même modèle que celui dans lequel roulait Aurore, tout concourait à rendre ces rencontres mystérieuses.
Grâce à la fille qui le connaissait, Sylvie STEINER savait où se trouvait la résidence secondaire du Premier Ministre. Elle savait aussi qu’il n’était pas insensible au charme d’Aurore, mais qui l’était ? Alors elle organisa ces rendez-vous. Progressivement, il fallait qu’il se soumette à la jeune femme. Qu’il devienne dépendant. Les tenues, le masque, la soumission progressive… Sylvie STEINER avait été call-girl assez longtemps pour savoir ce qui marchait, surtout avec un homme puissant. Grace aux photos qu’elle avait récupérées sur le Smartphone d’Aurore, elle avait pu remarquer ce grain de beauté que sa fille avait à quelques centimètres du nombril. Elle ne s’en souvenait même pas, mais elle demanda à celle qui serait sur la photo à la place de la journaliste de s’en faire tatouer un au même endroit. C’est le genre de détail qui allait marquer sa fille quand elle verrait la photo et qui la ferait douter de sa santé mentale.
C’est ce que voulait avant tout Sylvie STEINER. Qu’Aurore doute et comprenne ce que c’était de passer pour une folle et une affabulatrice auprès de son entourage. La sulfureuse photo avait été transmise au patron de la journaliste. Elle avait également été envoyée à son grand-père, pour la discréditer à ses yeux. Sans trop savoir pourquoi, elle l’avait également envoyée à son ex-compagnon.
Avec ce cliché, elle détenait une véritable bombe. Si elle l’avait transmis à d’autres rédactions de journaux moins scrupuleux, c’était la fin de la carrière du Premier Ministre de la France et, très probablement, de celle de sa fille. Comment aurait-il pu continuer à gouverner après que des millions de personnes l’aient vu à quatre pattes, portant des bas, en train de se faire sodomiser ? Aurore et lui auraient eu beau protester, démentir la réalité de cette séance SM en utilisant toute la puissance du Groupe MEDIA-PRESSE, il restait que le chef du Gouvernement français, un des hommes les plus puissants d’Europe, était bel et bien en train de se faire enculer comme une petite salope.
Pour le moment, elle avait décidé de l’épargner. Certes, ce Projet POSEIDON ne lui plaisait pas trop. Bien qu’elle soit désormais très riche, car la prostitution de luxe rapportait pas mal, elle avait conservé ses idées de gauche et même d’extrême gauche. Pour elle, ce barrage, c’était avant tout des profits supplémentaires pour les grands groupes qui allaient profiter du chantier. Bien que devenue citoyenne suisse, elle avait toujours continué à s’intéresser de près à la politique française. Faire tomber le Premier Ministre actuel, c’était ouvrir la voix l’extrême droite, écartée par miracle aux dernières élections. Elle ne voulait surtout pas être responsable d’une telle chose. Et puis l’homme lui plaisait. Pour une fois qu’on n’avait pas affaire à un catho coincé du cul !
Elle avait quand même été l’instigatrice de ces manœuvres d’intimidation auprès des ingénieurs. C’est elle qui avait organisé le vol de l’ordinateur portable de Wilfried DE JONGH, espérant trouver des éléments compromettants pour Aurore. Quand elle avait découvert ce fichier contenant les coordonnées téléphoniques et les adresses de tous les ingénieurs du Projet POSEIDON, une sorte de besoin de montrer sa puissance et sa force s’était emparée d’elle. Elle avait fait appeler tous les membres de la liste, avait envoyé des courriers de menace à leurs familles, juste pour créer un peu de panique.
Lorsqu’elle avait entendu sa fille annoncer qu’elle irait enquêter sur les menaces reçues par les ingénieurs, elle avait saisi l’occasion. Elle avait envoyé son clone d’Aurore CHASTEL sur place, à Ceuta. Elle lui avait donné des consignes précises. Suivre la journaliste dans ses moindres déplacements sans se faire repérer et, lorsqu’elle irait chez un des ingénieurs, attendre qu’elle parte et revenir pour se comporter en salope et la faire passer pour la petite pute nymphomane dont elle voulait qu’on ait l’image. Pour que le subterfuge ne soit pas éventé, l’usurpatrice avait étudié les tenues vestimentaires de la journaliste et elle avait eu l’idée de ce manteau, en toile légère compte tenu du climat, qui évitait qu’on s’attache aux détails qu’elle n’avait pas pu reproduire.
Tout avait marché à merveille. Elle n’avait pas laissé aux hommes surpris par son retour le temps de se poser des questions. Tous avaient accepté avec enthousiasme le moment de plaisir qu’elle leur proposait. L’idée de Sylvie STEINER était de faire passer sa fille pour une petite salope nymphomane et qu’elle se demande à nouveau si elle n’était pas amnésique au point d’oublier ses moments de folie sexuelle.
Par contre, elle espérait que celle qu’elle avait envoyée sur place lui ramènerait des photos. La jeune femme avait eu beau lui expliquer qu’il n’était pas facile de prendre une photo, surtout discrètement, pendant qu’on réalisait une fellation, elle ne décolérait pas.
Quand Sylvie STEINER apprit qu’Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL venait en Suisse, et particulièrement à Genève, une nouvelle idée germa dans son esprit malsain. Le riche émir du Golfe allait rencontrer le clone de sa fille et elle allait la faire passer pour la pire des salopes. L’émir du sultanat de Ras el Khaïmah, un des sept émirats des Emirats Arabes Unis, connaissait Sylvie STEINER de longue date. Chaque fois qu’il venait en Suisse, et il y venait assez souvent pour effectuer des dépôts dans la banque de Zürich qui gérait son compte, il ne manquait pas de faire un détour par Genève. Il adorait les belles jeunes femmes blondes que celle qui avait connu son père lui proposait.
Celle qui ressemblait trait pour trait à Aurore s’arrangea pour croiser l’émir dans une soirée qu’il donnait au profit d’une œuvre humanitaire. Cela faisait partie des paradoxes dont il était capable. Il pouvait soutenir les mouvements religieux intégristes, mais aussi se payer des putes qu’il faisait venir dans sa suite. Il avait investi massivement dans le Projet POSEIDON, mais finançait les rebelles qui s’opposaient à ce même Projet.
La jeune femme avait soigné sa tenue. Ce soir, elle était Aurore CHASTEL, journaliste à la télévision française. Sylvie STEINER se demandait si elle serait capable d’assurer au niveau intellectuel. Non pas qu’elle soit idiote, mais Aurore était brillante, très brillante…
La réception avait été organisée dans un grand hôtel de Genève, au bord du lac. Près de 200 invités étaient là. La jeune femme blonde qui devait, ce soir, séduire l’organisateur de la soirée, portait une robe fourreau blanche. Elle était largement fendue sur le côté et ses délicieuses cuisses bronzées apparaissaient quand elle marchait. Le robe était décolletée dans le dos, presque jusqu’à ses fesses. Impossible de porter un soutien-gorge avec une telle coupe, mais elle n’en avait pas besoin. Ses seins étaient aussi fiers et arrogants que ceux de la journaliste. Elle portait des escarpins blancs qui lui allaient à ravir.
Elle eut un peu de mal à s’approcher de l’organisateur de la soirée, mais quand il la vit, il ne la quitta plus des yeux. C’était vraiment le genre de fille qu’Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL aimait par-dessus tout. Ses seins volumineux et parfaits, ses longues jambes fines et fuselées, sa bouche pulpeuse, et surtout sa longue chevelure dorée lui plaisaient vraiment. C’est lui qui vint à sa rencontre.
- « Je ne crois pas avoir l’honneur de vous connaître » déclara-t-il avec un large sourire.
- « Je suis Aurore CHASTEL, journaliste à TV Plus » répondit la jeune femme un peu stressée.
- « Ah oui… Le Premier Ministre de votre pays voulait que je vous rencontre… » se souvint-il. « Si j’avais su que j’aurais affaire à une personne aussi charmante… »
- « Merci » fit simplement la belle blonde.
- « Vous vouliez me parler de politique internationale ? » reprit l’émir.
- « Oh, vous savez, ce soir je voulais surtout que nous puissions faire connaissance » dit-elle avec un magnifique sourire.
- « Vous avez raison… Nous nous reverrons avec plaisir pour parler de choses plus sérieuses.»
- « Profitons de l’instant présent » ajouta-t-elle en levant sa coupe de champagne avec un clin d’œil équivoque.
Il la trouvait très sympathique, mais la présidente de l’association au profit de laquelle était donnée la soirée vint le chercher.
- « Je vous prie de m’excuser, mais je dois aller faire un discours » confia celui qui s’exprimait dans un français parfait, ayant fait ses études à Genève. « On se voit tout à l’heure ? »
La jeune femme acquiesça, puis elle se faufila pour aller chercher une nouvelle coupe de champagne. Au moment où elle allait atteindre le buffet, à quelques mètres d’elle sur droite, se trouvait une autre jeune femme blonde qui portait une robe rouge. C’était Aurore CHASTEL, la vraie ! Un moment de panique s’empara de celle qui se faisait passer pour elle. Ce n’était vraiment pas prévu que la journaliste soit là ce soir. Pourvu qu’elle ne l’ait pas vue !
Il ne restait qu’une issue : disparaître au plus vite !

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Mer 18 Mai 2016 11:59

Drôle de fin de soirée



La jeune femme à la robe blanche s’éclipsa discrètement et alla s’enfermer dans les toilettes. Elle entra dans une des cabines et ferma la porte à clé. Là, au moins, elle serait tranquille. Complètement paniquée, elle prit son téléphone et appela Sylvie STEINER.
- « Allo, c’est Gwendo… J’ai un gros problème : Aurore CHASTEL est là aussi ! »
- « Aïe, elle t’a vue ? »
- « Non, je ne crois pas… »
- « Et l’émir, tu as pu lui parler ? »
- « Oui, mais il était très pris, je devais le revoir tout à l’heure… »
- « Ça va être coton… S’il se rend compte qu’il y a deux Aurore CHASTEL, c’est foutu ! Et si elle est venue, c’est bien pour le rencontrer… »
- « Oui, je crois que je n’ai plus qu’une chose à faire, c’est filer discrètement. »
- -« Tu as raison » admit Sylvie STEINER la mort dans l’âme.
Elle fulminait. Elle avait déployé beaucoup d’énergie pour qu’Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL organise ce gala de charité à Genève. Seulement elle n’avait pas prévu que sa fille serait là, tant pis ce serait pour une autre fois.
Même si la jeune femme s’était éclipsée discrètement, Aurore CHASTEL avait eu le temps de l’apercevoir. Elle avait été aussi étonnée que celle qui avait pris sa place. La ressemblance était vraiment frappante. Elle s’en était déjà rendu compte en voyant la photo, mais la réalité était encore plus stupéfiante. Un instant, elle avait cru se trouver face à un miroir.
Discrètement, elle l’avait suivie et avait vu qu’elle s’était enfermée dans les toilettes. Alors, patiemment, elle avait attendu qu’elle sorte et l’avait cueillie par surprise.
Aurore lui avait littéralement sauté dessus. Elle l’avait attrapée par les poignets et l’avait collée contre le mur. Leurs regards bleus très clairs s’étaient croisés, incrédules. La ressemblance était vraiment parfaite.
- « Qui es-tu ? » demanda Aurore avec rage.
- « Peu importe… »
Avec une violence inouïe, elle l’avait giflée.
- « J’en ai assez que tu te fasses passer pour moi ! C’est ma mère qui t’envoie ? »
Elle ne répondit pas et reçut de nouveau une magistrale paire de claques. D’ordinaire, Aurore n’était pas violente, mais elle se sentait folle de rage et sa force était décuplée.
- « Réponds, salope ! »
La jeune femme en avait vu d’autres. Elle se contenta de sourire. Aurore insista.
- « Réponds ! C’est elle ?»
- « Oui » lâcha finalement le sosie de la journaliste. « Je peux partir maintenant ? »
Aurore CHASTEL la regarda droit dans les yeux avec un regard dur. Qu’allait-elle faire ? Appeler la police ? Elle ne se trouvait pas dans son pays d’origine. Il faudrait expliquer, tout déballer… C’était ridicule et risqué.
Finalement, elle lâcha les poignets de l’inconnue.
- « File, mais que je ne te retrouve pas sur ma route ! »
Elle ne demanda pas son reste et quitta l’hôtel sur le champ. Aurore CHASTEL avait besoin de reprendre ses esprits. Elle se passa un peu d’eau sur le visage et retourna au milieu des invités de la soirée.
Elle cherchait des yeux l’émir Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. Ce fut lui qui vint à elle sans qu’elle l’entende s’approcher.
- « Alors mademoiselle CHASTEL, vous passez une bonne soirée ? »
- « Excellente » répondit la journaliste qui comprenait que son clone avait déjà dû parler avec le dignitaire du Golfe.
- « Vous avez changé de robe ? » fit remarquer l’homme observateur.
- « Oui, un petit incident avec l’autre » improvisa Aurore sans donner de précision.
- « C’est dommage, celle-ci vous va bien, mais l’autre était beaucoup plus sexy »
Aurore baissa les yeux. Le regard lubrique de cet homme ne lui plaisait pas du tout. Il était petit et gras, portait une barbe assez épaisse et avait des yeux sans cesse en mouvement. Pourvu que l’autre ne se soit pas comportée avec lui comme une pute…
- « J’aurais aimé vous parler du Projet POSEIDON » reprit la journaliste.
- « Je croyais que ce soir vous vouliez profiter de l’instant présent ? » s’étonna-t-il. « Buvez du champagne, amusez-vous ! Après cette soirée, j’irai faire un tour au casino dans les eaux françaises… J’aimerais beaucoup que vous me fassiez l’honneur de m’accompagner… »
Aurore savait depuis longtemps que les casinos étaient interdits sur le territoire de la Confédération Helvétique. Pourtant, des bateaux sillonnaient le lac Léman, au départ de Genève ou de Lausanne, et les tables de jeux s’animaient dès qu’on avait pénétré dans les eaux territoriales françaises. Il n’était pas évident du tout de se faire admettre sur certains de ces casinos flottants sur lesquels, disait-on, le montant des mises dépassait souvent l’entendement.
Elle hésitait, mais sa curiosité de journaliste fut la plus forte.
- « D’accord » répondit-elle « Mais je ne jouerai pas… »
- « Pourquoi ? » s’étonna l’émir en se grattant la barbe.
- « Parce que je ne suis pas une joueuse, et puis je ne suis qu’une pauvre journaliste… »
Il éclata d’un rire gras.
- « Vous savez, à la roulette, la chance sourit parfois aux débutants… Et puis vous êtes mon invitée… Je vous donnerai quelques jetons. »
Il resta avec elle une grande partie de la soirée de bienfaisance. C’était un homme à la fois cultivé et rustre. Il avait fait ses études en Europe, à Genève précisément. Il parlait six langues, dont quatre parfaitement. Il avait visité tous les grands musées de la planète et avait un sens des affaires aiguisé, mais il se comportait parfois comme un véritable sauvage.
Le sultanat de Ras el Khaïmah, qu’il dirigeait depuis la mort de son père, cinq ans auparavant, était un des plus petits des sept états qui composaient les Emirats Arabes Unis. Evidemment, le pétrole et le gaz constituaient les principales richesses du pays, mais il savait que cela aurait une fin. Contrairement à ses voisins, il n’avait pas fait construire des tours gigantesques sur son territoire. Il n’avait pas, non plus, investi dans des clubs de football, comme le Qatar, ou dans l’industrie du luxe. Son pays donnait une apparence modeste. L’habitat était resté traditionnel et il n’y avait eu aucune folie immobilière. L’émir avait investi une grande partie de sa fortune personnelle dans les énergies autres que l’énergie fossile. Il avait consacré la majeure partie de ses investissements au Projet POSEIDON, mais il avait également financé des programmes de recherche sur le solaire ou la géothermie.
Par contre, il était capable de barbarie. On racontait qu’il avait fait couper la main à un membre du Parlement de son pays qui lui avait fait un doigt d’honneur et qu’il avait fait exécuter une de ses épouses qui se refusait à lui.
Il entretenait des relations très équivoques avec des groupes de terroristes qu’il finançait. Ce lien permettait de penser que les projets auxquels il participait étaient moins exposés aux attentats.
Aurore CHASTEL le suivit sur le bateau qui faisait office de casino. Il lui avait donné pas moins de 100 000 euros de jetons ! Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL avait dû lui expliquer les règles de la roulette.
- « La roulette comporte 37 numéros de 0 à 36. Vous pouvez miser sur des chances simples : Rouge, noir ; pair, impair ; passe, manque… »
- « C'est-à-dire ? » demanda Aurore.
- « Manque, ce sont les numéros de 1 à 18. Passe ceux de 19 à 36 »
- « Et le zéro ? » avait tout de suite demandé la jeune journaliste.
- « Vous avez déjà tout compris… Il n’est ni noir ni rouge, ni pair ni impair, ni passe ni manque… C’est lui qui fait vivre le casino ! Avec les chances simples, on vous paie deux fois la mise, mais vous n’avez que 18 chances sur 37 de gagner… C’est le prélèvement de l’établissement.»
Il poursuivit devant la jeune femme attentive.
- « Vous pouvez aussi jouer un numéro plein, y compris le zéro… Dans ce cas vous touchez 36 fois la mise. Ou deux numéros à cheval, ou trois, ou un carré de quatre, ou six… »
Aurore avait parfaitement compris. Il lui précisa tout de même qu’à cette table, la mise minimale état de 1000 euros.
La chance du débutant devait vraiment exister, car elle joua systématiquement le zéro et il sortit au bout du troisième coup. Elle avait déjà un bénéfice de 33 000 euros !
L’émir, lui, jouait sur des chances simples. Il avait adopté une martingale montante qui consistait à augmenter les mises à chaque fois qu’il perdait et à revenir à la mise initiale en cas de gain. Aurore lui dit qu’avec ce système, il était sûr de gagner à la fin. Il sourit.
- « Si les joueurs avaient trouvé un moyen de gagner à tous les coups, il n’y aurait plus de casino » expliqua-t-il. « Vous oubliez le zéro… Et puis, il y a un plafond de mises ! »
Le secret était là… On avait fixé un plafond pour que, statistiquement, les joueurs perdent sans avoir pu doubler leur mise.
La chance du débutant ne dura qu’un moment. Non seulement Aurore CHASTEL perdit ses bénéfices, mais elle perdit même la totalité des 100 000 euros qui lui avaient été confié. Cela ne parut pas du tout affecter l’émir. De son côté, il avait gagné plus de 500 000 euros. Ce soir, c’était une journée faste, mais certains soirs, il lui arrivait de perdre jusqu’à 2 000 000 d’euros !
Une fois revenus sur les berges suisses du lac, il proposa à Aurore de l’accompagner à son hôtel. Il était clair qu’il avait envie de finir la nuit avec la jeune journaliste, mais elle déclina son offre. Un peu contrarié, il lui promit qu’il l’inviterait dans son pays. Aurore le quitta, loin d’être convaincue qu’elle irait un jour.
Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL prit son téléphone et appela Sylvie STEINER.
- « Allo Sylvie ? La journaliste que je voulais mettre dans mon lit ce soir n’a pas voulu. Peux-tu m’envoyer deux ou trois filles ? Des blondes à forte poitrine de préférence… »
- « Bien sûr Abdul, tu es au même hôtel que d’habitude ?» demanda Sylvie STEINER qui savait parfaitement où il avait réservé.
- « Oui, comme toujours » répondit l’émir en totale confiance.
Il se fournissait en filles chez Sylvie STEINER depuis qu’elle avait monté son réseau de call-girls internationales. Et il n’avait jamais été déçu. Déjà avant, quand elle était call-girl elle-même, il ne venait jamais à Genève sans la rencontrer. C’est son père qui lui avait présentée. Lui-aussi était client de la prostituée de luxe, et c’est elle qu’il avait choisie pour déniaiser son fils. Autant dire qu’il existait entre Sylvie et Abdul un rapport très particulier, presque maternel.
- « Je ne vais t’envoyer qu’une fille, mais crois-moi, tu ne vas pas être déçu » avait ajouté Sylvie STEINER.
- « Je te fais confiance » avait répondu Abdul.
Effectivement, une heure plus tard, lorsqu’on frappa à la porte de sa suite, Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL resta bouche bée. Aurore CHASTEL en personne se trouvait devant lui.
- « Ca alors ! Vous avez changé d’avis mademoiselle CHASTEL ? »
- « Oui, seuls les imbéciles ne changent pas d’avis » répondit la belle blonde avec un grand sourire. « Je peux entrer ? »
Il la fit pénétrer dans sa suite. La plus belle de l’hôtel. Il remarqua qu’elle avait encore changé de tenue. Elle portait maintenant une jupe noire avec un chemisier blanc très classique et des bas noirs. Ses jambes étaient magnifiques.
La jeune femme s’assit en face d’Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. Immédiatement elle prit une position qui ne pouvait que l’amener à essayer de regarder sous sa jupe. Elle ne portait pas de culotte !
Quand il se rendit compte qu’elle ne faisait vraiment rien pour éviter ses regards, bien au contraire, il se demanda ce qui avait motivé ce changement d’attitude. Avait-elle des remords d’avoir perdu les 100 000 euros qu’il lui avait confiés ? Avait-elle abusé du champagne, car il avait fait ce qu’il pouvait pour lui en faire boire un maximum ? Dans le doute, il commanda un nouveau magnum à la réception.
Avant même qu’il ait pu lui servir une nouvelle coupe, elle avait retiré ses escarpins et posé ses pieds fins sur la table basse. Il voyait encore mieux le haut de ses cuisses et apercevait le rectangle de poils blonds.
Puisqu’elle semblait disposée, autant aller plus loin se dit-il. Il se leva et vint se mettre derrière la jeune femme. Il posa les mains sur ses épaules. Il les caressa doucement puis descendit vers ses seins qui l’attiraient irrésistiblement. Il les prit à pleines mains et les pressa l’un contre l’autre. Elle ne protestait pas. Alors, il se mit à défaire son chemisier. Une fois encore la belle blonde le laissa faire. Il entreprit de dégrafer son soutien-gorge. Voyant sa maladresse et son impatience, elle le retira elle-même.
Ses seins étaient délicieusement parfaits et ronds. Il les caressa, les embrassa, pinça légèrement les tétons. Sa jupe remonta jusqu’à la taille. Il découvrit un porte-jarretelles brodé blanc qui tenait des bas de soie noire. Mon dieu que cette fille était belle !
En plus, désormais, elle avait l’ait très cochonne. Sa main glissa entre ses cuisses et elle se masturba sous les yeux du dignitaire arabe qui la regardait avec envie. La jeune femme se mit à quatre pattes sur le sol et ondula sa croupe de manière parfaitement indécente. Abdul ressentit une violente érection. Il avait envie d’elle…
Dans sa tête, il se disait que Sylvie STEINER était vraiment une magicienne. Comment avait-elle fait pour convaincre la journaliste de le rejoindre à son hôtel ? Et en plus, elle se comportait comme une véritable petite cochonne. Il ignorait qu’il avait affaire à un clone. Celle qui écartait ses fesses à deux mains ne se prénommait pas Aurore, mais Gwendoline.
Il se mit derrière elle et la sodomisa sans ménagement. Il s’activa en elle avec rage, sans se demander s’il lui faisait mal. Elle l’avait tellement excité, qu’il se retira et jouit sur sa jupe. Au lieu de protester, elle ramassa le sperme avec son index et le lécha. Quelle belle salope !
Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL était très voyeur. Il lui fit prendre des poses très indécentes et demanda si elle l’autorisait à prendre quelques photos.
- « Bien sûr ! »dit la jeune femme ravie de l’aubaine. « Mais à une condition… Il faudra me les transmettre »
- « Avec plaisir ! Donnez-moi une adresse mail »
- « Envoyez-les à madame STEINER » répondit la jeune femme après un instant de réflexion. « Elle me les fera suivre. »
Il la photographia en train de se masturber. Prit un cliché sur lequel elle écartait ses fesses, montrant bien son anus. Un autre sur lequel elle léchait ses seins avec un regard lubrique. N’y tenant plus, il posa son appareil photo et la prit de nouveau. Cette fois, il la fit jouir et vint éjaculer dans sa bouche. Elle avala son sperme sans le moindre signe de dégoût.
Cette petite cochonne avait obtenu ce qu’elle voulait. Non seulement elle faisait passer la journaliste pour une véritable salope, mais Sylvie STEINER recevrait une série de clichés qu’elle pourrait exploiter. C’était encore mieux que ce qui avait été prévu.

à suivre...
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GILLESBDX
 
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Mer 18 Mai 2016 17:13

Une expérience insolite



Quelques jours plus tard, Aurore CHASTEL découvrit dans sa boite de réception un mail qui avait été envoyé la veille au soir.
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De : Sylvie STEINER
A : Aurore CHASTEL
Lundi 25 Novembre 2027 : 23:05
Objet : photos souvenir

Aurore,

Je pense que ces quelques photos vont te plaire. Oh, bien sûr, ce n’est pas toi… Mais si je les envoie par MMS à tous les contacts que tu avais dans le répertoire de ton Smartphone passé par la fenêtre, combien vont s’en rendre compte ?
En tous cas, l’émir a beaucoup aimé la séance que tu lui as offerte dans sa suite. Il brûle d’impatience de te revoir.
Tu sais que je voudrais revoir mon père ? Que diriez-vous de fêtes de Noël en famille à Genève cette année ?
Je compte sur toi pour me confirmer ton adhésion à ce projet et celle de ton grand-père. Je te laisse jusqu’au 5 Décembre pour me confirmer cette bonne nouvelle.
Après, je me verrai contrainte d’informer tes contacts parmi lesquels figurent pas mal de journaux…
Tâche d’être convaincante ma chérie.

Ta maman.

3 pièces jointes :
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Aurore resta un long moment les yeux fixés sur son écran. Elle était folle de rage contre sa mère et contre cette fille qui se faisait passer pour elle. Un instant, elle regretta de ne pas l’avoir purement et simplement étranglée dans les toilettes de l’hôtel.
Elle ne jugea même pas utile de répondre à ce mail. Elle avait beau savoir que ce n’était pas elle sur les photos. Qui le croirait si elles étaient massivement diffusées ? Ainsi cette salope avait réussi à pirater tous ses contacts quand elle était venue chez elle… Son grand-père avait raison, elle aurait dû s’en méfier encore davantage.
En attendant, il fallait qu’elle lui annonce ce qui était en train de se produire. Par contre, la réaction provoquée par la première photo la rendait prudente. Elle ne voulait pas provoquer une seconde crise cardiaque. Il faudrait qu’elle le ménage.
Elle choisit de lui téléphoner pour lui demander si elle pourrait passer le voir. Il allait beaucoup mieux et avait complètement récupéré. C’est lui qui avait envoyé balader cette infirmière qui voulait l’empêcher de sortir. Désormais, il avait repris une vie complètement normale, mais Aurore savait que Madeleine veillait quand même sur lui, enfin, comme elle pouvait…
Elle le rejoignit le jour même dans les coteaux du mâconnais. En ce jour de fin novembre, la campagne était triste. Les vendanges étaient terminées depuis longtemps, les arbres avaient déjà perdu beaucoup de feuilles et le vent soufflait. Aurore s’engouffra dans la vieille demeure de son grand-père pour s’abriter. Il l’accueillit avec autant d’enthousiasme que les fois précédentes. Elle s’installa à table à ses côtés et commença à lui parler de ce pour quoi elle était venue.
- « Tu te souviens de cette photo ignoble qui avait été prise avec le Premier Ministre ? » commença-t-elle.
- « Et comment ! J’ai failli y laisser ma peau… »
- « Eh bien j’ai la preuve que c’est bien ma mère qui est derrière tout cela… Non seulement cette fille qui se fait passer pour moi a recommencé à vouloir me faire passer pour une grosse cochonne, mais de nouvelles photos ont été prises. »
- « Elles ont été diffusées ? » demanda tout de suite Benoit PERRIN.
- « Non, du moins je ne crois pas… Je peux te les montrer si tu veux » proposa-t-elle en posant son ordinateur portable sur la table « Mais je te préviens, elles sont plutôt osées… »
- « Oh vas-y ! Montre-les, du moment que je sais que ce n’est pas toi… Je n’ai rien contre regarder un joli cul… »
Aurore eut enfin un léger sourire et elle alluma son ordinateur. Il mit un certain temps avant de démarrer et quand elle afficha la première photo, son grand-père émit un sifflement.
- « Quel cul ! Cette fille est aussi belle que toi… Mais comment est-il possible qu’elle te ressemble autant ? A part ta mère et ta petite sœur morte dans l’accident, je n’ai jamais vu des yeux d’un bleu aussi clair. »
- « Je sais Pépé, c’est incompréhensible. Et il n’y a pas que les yeux… »
- « Oui, c’est ton clone parfait. Même le grain de beauté ! Tout est pareil… A part la coupe de ta foufoune, puisque j’ai eu la chance de la découvrir l’autre jour quand tu étais dans la bassine… »
- « Oh, Pépé, tu me gênes ! » protesta la jeune femme.
- « Remarque, ça t’irait bien ce ticket de métro » insista-t-il.
- « Avec les photos, il y avait un message de ma mère. Elle veut que nous allions passer tous les deux les fêtes de Noël avec elle, sinon elle diffuse les photos… »
- « Elle est complètement folle ! » s’exclama le vieil homme. « Mais si c’est le seul moyen pour qu’elle épargne ta réputation, j’irai à son repas de merde ! »
Aurore le serra contre elle et l’embrassa. Elle savait qu’en déclarant une chose pareille, il prenait sur lui et consentait un grand sacrifice. Mais il voulait lui prouver, une fois encore, combien il l’aimait.
Elle passa le reste de la journée avec lui et ils sortirent même un moment, malgré le mauvais temps. Benoit PERRIN ne cessait de s’étonner de cette ressemblance stupéfiante. Qui pouvait être cette fille ?
Une fois rentrée chez elle, Aurore CHASTEL se détendit un peu. Cette journée passée avec son grand-père lui avait fait du bien. Et qu’il accepte la proposition de sa fille la rassurait. Elle n’avait pas plus envie que lui de passer Noël avec cette folle, mais au moins elle évitait le pire concernant la diffusion des photos. Enfin, si elle tenait ses promesses…
Dans sa messagerie, elle trouva un nouveau mail d’origine inconnue, mais il ne venait pas de sa mère.
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De : Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL
A : Aurore CHASTEL
Mercredi 27 Novembre 2027 : 18:04
Objet : invitation

Chère mademoiselle CHASTEL,

Je vous remercie pour l’excellente soirée que j’ai passée en votre compagnie. Les photos sont vraiment sublimes. Je vous recevrai avec un plaisir immense dans mon pays.
J’ai vu vos reportages à la télévision. Ils sont particulièrement intéressants et bien faits. Comme vous le savez, le Projet POSEIDON me tient à cœur et j’ai beaucoup investi dans son financement. J’aimerais que vous consacriez un de vos magazines à mon pays. Le sultanat de Ras el Khaïmah ne bénéficie pas, selon moi, de l’exposition médiatique qu’il mérite.
J’apprécierais, à cette occasion, que nous puissions faire quelques photos supplémentaires pour ma collection très privée.
J’attends votre confirmation avec impatience. Je brule de désir.

Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL
Emir du sultanat de Ras el Khaïmah.
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Ce message venait confirmer, s’il en était encore besoin, que cette petite pute que sa mère contrôlait, avait bien passé le reste de la soirée dans la suite de l’émir. Aurore se demanda comment elle avait pu avoir l’audace de se faire passer pour elle une seconde fois dans la soirée.
En tous cas, maintenant, l’émir du sultanat de Ras el Khaïmah la prenait également pour une petite salope. Et il détenait les photos, lui aussi ! Elle se demanda un instant comment elle allait gérer cette double menace. D’une part sa mère détenait les clichés compromettants et l’avait menacée de les diffuser si elle ne venait pas la voir à Genève avec son grand-père, d’autre part un riche et puissant chef d’état arabe les possédait et voulait qu’elle vienne dans ce coin de désert perdu du Golfe.
Lui, ne laissait pas planer le spectre d’une diffusion, mais elle n’était pas dupe. Son courrier montrait clairement qu’il n’entendait pas en rester là. Il comptait bien la faire venir et se taper de nouveau cette petite journaliste qu’il prenait désormais pour une véritable salope. Comment allait-elle gérer la situation ? Lui dire, comme aux autres, que ce n’était pas elle qu’il avait prise en photo et qui s’était comportée comme une chienne ? Quelle preuve avait-elle ? Et puis, contrarié, il pourrait décider de diffuser les photos…
Elle se dit que, dans l’immédiat, la meilleure stratégie était de gagner du temps. Elle se mit devant son ordinateur et décida de répondre au mail qu’elle avait reçu.
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De : Aurore CHASTEL
A : Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL
Mercredi 27 Novembre 2027 : 21:35
Objet : Re : invitation

Votre altesse,

Je suis très honorée de votre invitation. J’avoue avoir passé une bonne soirée, moi-aussi, même si vous m’avez fait un peu trop boire et que j’ai le sentiment de ne pas avoir contrôlé du tout la fin de la nuit.
Je vous remercie sincèrement pour vos compliments concernant mes reportages. Je consacrerai avec grand plaisir une émission à votre pays que je ne connais pas.
Néanmoins, les choix éditoriaux de la chaine de télévision pour laquelle je travaille répondent à une logique commerciale. Je dois d’abord obtenir l’accord de la Direction de la chaine. De plus, le sommaire des prochains magazines est déjà bouclé. Vous savez comme moi que le lancement des travaux du Projet POSEIDON va constituer un formidable événement médiatique. Je vais consacrer beaucoup de temps et d’énergie à le couvrir dans les prochains mois.
Si j’obtiens l’autorisation de consacrer un reportage à votre pays, ce que j’espère vivement, ce ne sera pas avant le printemps prochain.
A cette occasion, je serai ravie de vous revoir.
Votre dévouée.

Aurore CHASTEL
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La journaliste relut le message et cliqua sur « Envoyer ». Cela devrait lui permettre d’être tranquille un certain temps. Pourvu que le dignitaire arabe se montre patient !
Pour l’heure, elle craignait beaucoup plus la menace venant de sa mère. Si son grand-père avait accepté, la mort dans l’âme, de revoir sa fille, elle doutait que les choses se passent bien entre eux. Que ferait-elle si le réveillon tournait au vinaigre ? Mettrait-elle sa menace à exécution ?
Par moments, elle avait envie de tout envoyer balader. De faire une intervention sur la chaine dont elle était devenue la vedette, de montrer à l’antenne les photos odieuses qu’on avait prises et de claquer la porte. Finies la télévision et l’exposition médiatique auprès des grands de ce monde ! Elle annoncerait que c’était son dernier passage à l’antenne et retournerait écrire des chroniques inintéressantes sur la vie locale dans son quotidien de province.
La responsable de tous ses ennuis était sa mère, mais elle lui avait avoué elle-même que c’était son passage à la télévision qui avait enclenché cette formidable machination. Alors pourquoi pas tout quitter ? Elle la laisserait peut-être enfin tranquille.
Toutes ces contrariétés l’avaient tellement stressée qu’elle sentait s’installer un mal de tête de plus en plus fort. Inutile de prendre des cachets, elle savait qu’il n’y avait qu’un moyen de faire disparaître la migraine, un bon orgasme…
Elle s’allongea sue son lit et commença à se dévêtir. Une de ses mains caressait ses seins et l’autre était plaquée entre ses cuisses écartées. Tout doucement, elle faisait glisser ses doigts sur son sexe encore endormi. Elle s’efforça de penser à des moments agréables.
Elle se souvint de la dernière fois ou Christophe lui avait fait l’amour. Sexuellement, il la comblait, mais elle ne regrettait pas de ne pas l’avoir épousé. D’abord, il avait révélé sa vraie nature le soir où ils avaient eu cette altercation violente, et puis, lui qui disait qu’elle était la femme de sa vie n’avait pas tardé à la remplacer. Il devait même épouser celle qui avait pris sa place et il avait eu l’outrecuidance d’inviter Aurore à son mariage. Elle n’irait pas !
Elle repensa à cette soirée inattendue chez Arnaud LEVALESTIER, au cours de laquelle elle s’était retrouvée à s’ébattre avec la femme du Premier Ministre, devant la cheminée, pendant que ce dernier prenait en levrette celle qui lui broutait le minou. Elle en gardait un souvenir très agréable…
Elle se remémora, évidemment, cette folle nuit passée ici même avec Marie et Eric. Elle n’avait pas oublié non plus cette nuit qu’elle avait passée, seule avec son patron. En dehors de ces quelques expériences, elle n’avait pas fait l’amour au cours de ces six derniers mois. C’était peu pour une femme qu’on essayait de faire passer pour la pire des salopes !
Une image l’obsédait. Celle de ce clone quasi parfait qui avait réussi à piéger Arnaud LEVALESTIER. Elle n’avait pas hésité non plus à tailler des pipes aux ingénieurs du Projet POSEIDON dans le seul but de la faire passer pour une nymphomane. C’était elle encore qui avait réussi à faire ces photos scandaleuses avec cet émir libidineux. Cette femme était une pute, c’était évident, mais comment sa mère avait-elle trouvé une fille lui ressemblant à ce point, poussant la perfection jusqu’à reproduire des détails comme son grain de beauté ? Prenait-elle plaisir à se faire passer pour la journaliste ? Son grand-père l’avait dit : le seul détail qui les distinguait était la taille de leur toison pubienne.
Aurore avait beau s’activer sur son clitoris, elle ne ressentait rien. Il lui fallait une queue, bien dure… C’est alors qu’une idée complètement folle lui passa par la tête. A son tour, elle avait envie de se glisser dans la peau de l’autre. Pour commencer, elle allait corriger le seul détail qui clochait. Elle se rendit dans sa salle de bain, prit une bombe et badigeonna sa toison pubienne de mousse. Elle attrapa un rasoir et dessina un joli rectangle, comme celui qui ornait la chatte de son clone. Elle regarda ce ticket de métro quasiment parfait. Finalement Marie SILVERSTEIN et son grand-père avaient raison, c’était beaucoup plus sexy.
Elle se connecta à un site de rencontre sur lequel le tchat en direct permettait d’établir des contacts facilement. Elle choisit comme pseudo « VenaleEnManque ». Immédiatement, elle reçut des dizaines de messages. Elle ne s’était pas attendue à être submergée de la sorte...
Les filtres permettaient de limiter la sélection aux hommes de son département et appartenant à une tranche d’âge. Elle avait déjà beaucoup moins d’interlocuteurs. Elle en sélectionna trois ou quatre, ceux qui avaient mis une photo dans leur profil.
Rapidement, elle en élimina un. Pour une fois, elle avait envie de jouer les salopes, mais pas avec n’importe qui ! Elle ne supportait pas les fautes d’orthographe à outrance, c’était plus fort qu’elle. Un autre était vraiment trop vulgaire. Il n’en restait que deux. Le dialogue s’engagea et ils lui proposèrent rapidement de la rencontrer. Elle leur demanda d’allumer leur cam. Ils le firent tous les deux. Elle avait choisi deux mecs qui lui plaisaient. L’un était antiquaire, l’autre était un commercial en déplacement.
Elle fut frappée par la facilité avec laquelle il lui montraient leurs attributs masculins. L’un comme l’autre se masturbait devant la webcam sans aucune gêne. A leur tour, ils demandèrent à Aurore d’allumer sa cam. Elle le fit et l’orienta sur sa poitrine. Ses seins devraient bien suffire à les faire bander.
Avec ce petit jeu auquel elle se livrait pour la première fois, elle obtint l’effet escompté. Voir ces queues bien dures l’excitait beaucoup plus qu’elle ne l’aurait cru. Elle comprit que l’antiquaire se contentait volontiers d’une relation virtuelle, mais le commercial insistait pour qu’elle le rejoigne à son hôtel. Il lui demanda ses tarifs. Un peu décontenancée, elle lui annonça des tarifs qu’elle jugeait élevés : 300 euros pour une heure, 1000 euros pour la nuit.
A sa grande surprise, l’internaute lui annonça qu’il acceptait, à condition qu’elle se montre entièrement en cam. Il voulait voir son visage et son sexe. Aurore hésita. Ce mec lui plaisait vraiment. Evidemment, elle avait prévu de se limiter à un petit jeu virtuel pour s’amuser et s’exciter un peu, mais maintenant elle avait envie d’aller jusqu’au bout. Elle lui montra son visage, puis braqua brièvement la webcam sur sa toison fraichement épilée.
Il la trouva, bien sûr, très belle. Il lui donna le nom de son hôtel et le numéro de sa chambre. C’est, à la fois toute excitée et complètement angoissée, qu’elle s’y rendit une demi-heure plus tard.
L’homme l’attendait dans sa chambre. Il se prénommait Lionel et lui donna les 300 euros sans qu’elle ait à demander quoique ce soit. Un peu mal à l’aise, elle se déshabilla devant cet homme de 35 ans qu’elle voyait pour la première fois. Il se mit nu, lui-aussi et s’allongea sur le lit.
Aurore le rejoignit et posa la main sur son sexe. Il bandait déjà. Elle s’appliqua pour pratiquer une fellation à laquelle elle prit beaucoup de plaisir. La verge de cet inconnu était bien dure et elle s’amusa à la mordiller pour voir comment réagissait celui qui était son client. Il se laissait faire avec beaucoup de complaisance.
Elle se mit sur lui et vint s’empaler sur sa queue raide. Elle avait mis ses genoux de chaque côté des cuisses de Lionel et lui faisait face. Lui, allongé sur le dos, les jambes tendues, était totalement livré à la jeune femme. Elle le chevauchait dans la position de l’Andromaque, et c’est elle qui rythmait son plaisir. Elle avait un sentiment de toute-puissance, accélérant quand elle en avait envie. A d’autres moments, elle ralentissait, ou stoppait même tout mouvement, appuyant de toutes ses forces pour bien sentir cette queue au plus profond d’elle-même.
Par chance, il était très résistant et Aurore connut un orgasme violent. Sa chatte coulait littéralement et son mal de tête s’était évanoui, comme par enchantement. L’homme la regarda avec une sorte de béatitude.
- « Comme c’est bon, ton jus qui coule sur moi ! Je t’en prie, pisse sur ma queue ! »
- « D’accord, mais je veux 100 euros de plus » avait répondu Aurore, comme pour tester ce nouveau pouvoir.
- « Tu les auras, c’est promis ! » avait-il répondu
Elle libéra alors sa vessie. Au début, ce ne furent que quelques gouttes, mais un flot d’urine chaude jaillit bientôt de son sexe. A sa grande surprise, elle y prit un plaisir immense. Elle se remit à aller et venir sur la queue qui la pénétrait et connut un deuxième orgasme, juste avant que Lionel explose dans un râle de satisfaction.
Elle pissa encore sur sa bite, puis se dégagea enfin. Elle s’allongea alors sur le lit et lui ordonna de venir lécher sa chatte pleine de pisse et de sperme. Il le fit sans sourciller.
Aurore le regarda, complètement soumis à sa volonté et pensa à la séance que son clone avait dû vivre avec Arnaud LEVALESTIER. A son tour, elle avait l’impression de s’être glissée dans la peau de l’autre, le temps de cette séance.
Elle se leva enfin et alla prendre une douche avant de se rhabiller. L’homme lui donna les 100 euros qu’elle avait réclamés et lui fit remarquer qu’elle ressemblait beaucoup à une journaliste de TV Plus.
- « Je sais, on me le dit souvent ! » avait-elle rétorqué.
La jeune journaliste rentra chez elle, complètement ahurie par ce qu’elle venait de faire. L’existence de cette fille l’avait troublée au point qu’elle finisse par se glisser dans sa peau.
Rétrospectivement, elle avait terriblement honte de ce qu’elle venait de faire. Elle se dit qu’elle était devenue une pute, elle aussi. Finalement, ce n’était pas si difficile de coucher avec un homme qu’on n’avait jamais vu.
Pourtant, elle savait que c’était elle qui l’avait choisi, et pas le contraire. En repensant à l’émir, gras et libidineux, elle relativisa ce qu’elle venait de dire.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar piloux » Jeu 19 Mai 2016 09:36

merci
vite la suite temps qu'on est dans l'histoire ;)
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Jeu 19 Mai 2016 11:07

La surprise de Noël



Aurore avait attendu le 5 pour confirmer à sa mère qu’ils viendraient bien pour le réveillon. Entretemps, elle avait appelé Arnaud LEVALESTIER pour lui demander s’il n’avait pas le moyen de savoir enfin qui était cette femme qui se faisait passer pour elle.
- « C’est très difficile » avait répondu le Premier Ministre. « Depuis que cette photo a été envoyée, elle ne m’a plus jamais contacté. Comme c’est toujours elle qui m’appelait avec un numéro masqué et que la voiture avec laquelle elle venait me voir était une voiture de location, louée par une société bidon… »
- « Depuis, elle a sévi à Ceuta et à Genève. » fit remarquer Aurore qui venait de lui parler des photos prises avec l’émir.
- « Justement ! Nous ne sommes plus sur le territoire français… J’ai fait enquêter les Services Secrets, mais discrètement… Je ne tiens pas à ce qu’on se pose trop de questions sur cette enquête. »
- « Oui, il vaut mieux… Et alors ? »
- « Cette fille appartient à un réseau de prostitution international. Par contre, elle semble bien organisée et bien protégée. Elle voyage avec plusieurs passeports et change de nom. Mes services ont réussi à savoir qu’elle habite à Genève, mais impossible de la localiser précisément. Celle qui prend ses rendez-vous s’appelle Sylvie STEINER. Impossible d’entrer en contact directement avec elle ! »
- « Oui, Sylvie STEINER, c’est ma mère » expliqua Aurore.
- « Tout ce que nous savons, c’est qu’elle se fait appeler Gwendoline »
- « C’est d’autant plus étrange que Gwendoline était le prénom de ma sœur disparue dans l’accident. Je dois rencontrer ma mère pour Noël. J’espère qu’elle m’en apprendra davantage. »
En discutant avec Aurore, Arnaud LEVALESTIER voyait des images qui remontaient à la surface de son inconscient. Il se revit au milieu du salon de sa résidence secondaire en train de se faire dominer par celle qu’il prenait pour la journaliste de TV Plus. Il avait vraiment adoré ces séances et avait connu un plaisir nouveau, celui d’être totalement à la merci d’une femme. Bien sûr, il s’était fait piéger. A présent, il vivait avec la menace d’une diffusion de cette photo dont la publication aurait signifié la fin de sa carrière, mais comme ces moments avaient été excitants !
A présent, il se trouvait face à Aurore CHASTEL, la vraie. Celle qui avait tant fait avec ses reportages pour que le projet de sa vie avance et qui se refusait à lui. Dans ses visions fantasmatiques, il s’imagina avec les deux jeunes femmes ensemble. Il les vit, toutes deux en tenue de dominatrices, en train de s’embrasser, avec lui, à leurs pieds, subissant les sévices qu’elles lui imposaient.
Aurore se mit à lui parler du lancement des travaux du Projet POSEIDON. C’était un événement grandiose qui se préparait activement. La date avait été fixée au 15 Février. Presque tous les chefs d’états européens participeraient à l’événement. Le roi du Maroc serait également présent. C’était, évidemment, un rassemblement à haut risque et des milliers de policiers seraient sur place pour éviter tout incident. Arnaud LEVALESTIER expliqua à la journaliste qu’il avait invité l’émir Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. Son influence sur les groupes de rebelles opposés au projet rendait sa présence incontournable. Elle réduisait considérablement les risques d’attentat et lui permettait de mettre en lumière son petit pays en étant invité aux côtés des grands d’Europe.
Le Premier Ministre devait écourter l’entrevue. Il n’aurait même jamais dû accepter de recevoir Aurore tant son emploi du temps était chargé, mais il n’avait pas résisté à la tentation de passer un moment avec elle.
- « Je n’ai malheureusement pas le temps de poursuivre cet entretien » déclara-t-il. « Mais je prends toujours un tel plaisir à nos entrevues que j’aimerais que vous acceptiez enfin une nouvelle invitation dans ma maison de campagne. »
- « Ce ne serait pas raisonnable » répondit Aurore. « Vous avez vu comment les choses se sont terminées la dernière fois ? »
- « Oui, de manière très agréable à mon goût » répliqua le Chef du Gouvernement. « Et Estelle pense la même chose… »
- « Nous sommes assez en danger avec ces photos qui circulent. Je pense qu’il est inutile qu’on nous voit ensemble dans un cadre privé. »
- « D’accord, dans ce cas acceptez que je vous invite pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Nous fêterons cela en Camargue dans la propriété de mon frère. J’ai invité quelques amis et j’aimerais que les personnes qui ont le plus contribué à la réussite du Projet se joignent à nous. Votre patron et Marie SILVERSTEIN seront invités… Vous viendrez ? »
- « Je vous le confirmerai, mais pourquoi pas ? » répondit Aurore avant de se lever et de prendre congé de lui.
Du coup, elle avait des invitations pour les deux réveillons. Celui de Noël l’angoissait beaucoup plus.
Le 24 décembre arriva très vite. Aurore était passée chercher son grand-père et ils avaient pris la direction de Genève. Comme souvent en cette saison, il y avait de la neige et elle avait préféré prendre l’autoroute, quitte à faire un détour. Durant le trajet, Benoit PERRIN et sa petite fille se parlèrent peu. Ils étaient tous les deux angoissés par ce réveillon.
Prudente, Sylvie STEINER ne leur avait pas donné rendez-vous chez elle. Elle les attendait dans un bar dont elle avait donné l’adresse à Aurore. Elle en était à son troisième whisky quand elle vit arriver sa fille et son père. Son cœur se mit à battre plus vite. Dans un élan incontrôlé, elle se leva et les embrassa tous les deux. Malgré la rage qui l’habitait, Aurore embrassa également sa mère. Après tout, ce geste était peut-être de nature à apaiser la hargne qu’elle avait déployée à vouloir la compromettre.
Pour le grand-père de la journaliste, se fut plus dur. Il ne lui pardonnait pas et ne lui pardonnerait jamais d’avoir abandonné Aurore. Certes, il était ému de revoir celle qui était sa fille, mais entre elle et Aurore, il avait choisi depuis longtemps. Il la laissa le serrer dans ses bras parce qu’il avait promis à sa petite fille de ne pas montrer de comportement hostile, mais il ne l’embrassa pas.
- « Vous avez fait bon voyage ? » demanda Sylvie STEINER. « Vous ne savez pas à quel point je suis contente que vous ayez accepté de venir »
- « Ca peut aller » répondit laconiquement Aurore qui ne pouvait s’empêcher de penser que leur acceptation n’avait rien de naturel.
Elle leur demanda s’ils voulaient boire quelque chose. Aurore prit un café, après le trajet, elle en avait bien besoin pour se réveiller un peu. Son grand-père, fidèle aux traditions vigneronnes commanda un vin du valais. Autant goûter les produits locaux.
Bien qu’elle s’efforce de se montrer avenante et conviviale, l’ambiance restait tendue. Aurore demanda ce qu’elle avait prévu. La quinquagénaire aux yeux aussi clairs que les siens lui expliqua qu’elle voulait qu’ils soient tranquilles et qu’ils iraient dans un petit chalet qu’on lui avait prêté au bord du lac, à une quarantaine de kilomètres de Genève.
Ils s’y rendirent un peu plus tard. Sylvie STEINER roulait vite, trop vite, mais le chef de la police de Genève était un de ses meilleurs clients, alors elle ne craignait rien. Aurore avait beaucoup de mal à la suivre. Habituée à des années de discrétion et de clandestinité, elle ne voulait pas les recevoir chez elle. D’ailleurs, presque personne ne venait chez elle. Bien qu’elle soit devenue très riche grâce à ses activités d’escorting particulièrement lucratives, elle continuait à habiter un deux pièces très modeste dans la vieille ville. Surtout ne pas attirer l’attention sur elle… Ses voisins la prenaient pour une employée de banque et elle entretenait un grand mystère autour de sa vie privée.
Ils arrivèrent dans le chalet dont l’atmosphère était chaude et chaleureuse. Un feu de cheminée réchauffait la pièce. La table était dressée et comportait quatre couverts. Aurore s’en étonna.
- « Nous attendons quelqu’un ? » demanda-t-elle.
- « Oui, c’est une surprise » répondit Sylvie STEINER en retirant son manteau de fourrure.
Elle les fit s’installer et commença à leur parler de ces années qu’elle avait passées en Suisse. Elle expliqua à son père qu’il lui avait beaucoup manqué, mais que cet accident l’avait rendue complètement folle. Sur le moment, elle n’avait pensé qu’à fuir de cet asile. Ensuite, elle avait connu des années de galère, obligée de se prostituer, sombrant dans les excès de l’alcool et la drogue, elle avait puisé ses forces dans la rage qu’elle avait mis à détester sa fille.
Pourtant, au bout de quelques années, quand elle s’était construit une situation financièrement stable et même confortable grâce au succès qu’elle rencontrait en raison de sa beauté pas encore fanée, elle avait voulu reprendre cette fille. Elle avait envoyé cet avocat en France pour essayer de l’arracher à ses grands-parents. C’est lui qui avait eu l’idée de ses accusations contre le grand-père d’Aurore pour qu’on enlève la garde aux grands-parents. Cela avait échoué car ils avaient eu la sagesse, la mort dans l’âme, d’envoyer leur petite fille à Bordeaux chez sa tante. Elle y avait fait ses études et sa vie.
Sylvie STEINER avait renoncé à récupérer Aurore. Au fur et à mesure que les années passaient, elle avait espacé ses prestations de call-girl et avait commencé à faire travailler des filles plus jeunes pour elle. A présent, elle dirigeait d’une main de fer un réseau de prostitution international et pas moins d’une vingtaine de filles lui assuraient des revenus confortables.
Cette fille, elle avait presque réussi à l’oublier, jusqu’au jour où elle l’avait vue sur les écrans de la télévision. Tous ses tourments étaient alors remontés à la surface et elle n’avait pu résister à la tentation de la rencontrer. Dans sa folie et son sentiment de toute-puissance, elle avait espéré qu’elle se jetterait dans ses bras. Elle croyait même que son père lui pardonnerait ce qu’elle avait fait. Fidèle à des méthodes plus que douteuses qui lui avaient permis de s’imposer dans ses activités illégales, elle avait mis en place ce stratagème pour obtenir les photos qui lui avaient permis de faire plier Aurore et, maintenant, son grand-père.
Ce soir-là, Sylvie STEINER avait l’air presque normal. Elle s’était bourrée de médicaments pour ne pas être victime de ces crises délirantes qui l’assaillaient à la moindre contrariété.
Benoit PERRIN venait de lui demander qui était cette fille qui ressemblait tant à Aurore quand on frappa à la porte du chalet.
- « Tu ne vas pas tardé à être fixé » lui avait répondu sa fille en se levant pour aller ouvrir.
Elle fit entrer celle qu’Aurore avait failli étrangler dans les toilettes de l’hôtel. L’arrivée de la jeune femme blonde, sosie parfait d’Aurore CHASTEL, jeta un froid.
- « Voilà, nous sommes au complet » avait dit Sylvie STEINER. « Gwendoline, tu ne vas pas embrasser ton grand-père ? »
- « Mais tu es complètement folle ! » avait protesté le vieil homme en repoussant celle qui s’approchait de lui pour l’embrasser. « Gwendoline est morte dans l’accident il y a vingt-neuf ans ! »
- « Non, elle est devant toi » insista sa fille. « Tu ne trouves pas qu’elles se ressemblent toutes les deux ? »
- « Si, la ressemblance est incroyable » répondit Benoit PERRIN. « Mais cette fille n’est pas Gwendoline, elle ne peut pas être Gwendoline ! J’ai reconnu son corps à la morgue le 4 septembre 1998 » reprit le vieil homme avec des larmes dans les yeux.
- « Ma fille n’est pas morte ! » cria presque Sylvie STEINER. « Elle est devant toi et tes deux petites filles sont enfin réunies… »
- « Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » intervint enfin Aurore. « Tout le monde sait que ma sœur et mon père sont morts dans cet accident de voiture, alors dis-nous une fois pour toutes qui est cette fille ! »
- « C’est ta sœur ! »
- « Mais c’est impossible… On a retrouvé son corps après l’accident » reprit Aurore.
- « Pourquoi, tu t’en souviens ? »
- « Non, évidemment… Je n’avais que deux ans.»
- « Alors, je te dis qu’on a retrouvé un corps, mais pas celui de Gwendoline ! Elle est devant toi ! » affirma Sylvie STEINER avec conviction.
- « Tu as vraiment perdu la raison ma pauvre fille ! Je te dis que j’ai reconnu son corps moi-même… »
- « Tu as pu te tromper » coupa-t-elle avec un calme surprenant.
Ils comprirent qu’il était inutile d’essayer de lui faire changer d’avis. La jeune femme qui était arrivée était vraiment la reproduction à l’identique d’Aurore CHASTEL. Plusieurs fois, la journaliste lui posa des questions, mais avant de répondre, elle se tournait toujours vers Sylvie STEINER et attendait son autorisation pour y répondre. On sentait qu’elle était complètement sous le contrôle de cette femme.
Le repas que servit Sylvie STEINER était délicieux. Tout avait été commandé chez un grand traiteur genevois. Malgré leur insistance, Aurore et son grand-père n’avaient rien pu tirer de plus de Gwendoline. Elle maintenait qu’elle était la fille de Sylvie STEINER et que sa mère l’avait récupérée quand elle avait quatorze ans, après avoir été élevée par un couple d’agriculteurs suisses.
Sylvie STEINER avait passé une excellente soirée. Grace aux médicaments dont elle s’était bourrée, ce soir elle n’avait pas eu de crise. Elle promit à Aurore et à son grand-père qu’elle ne diffuserait pas les photos si, tous les deux, ils lui donnaient régulièrement de leurs nouvelles et s’ils acceptaient de la revoir de temps. Ils lui assurèrent qu’ils le feraient. Quand elle leur proposa de dormir sur place en raison de l’heure très avancée, ils refusèrent tous les deux. Il ne fallait pas exagérer tout de même !
Aurore reprit donc la route malgré l’heure tardive et l’alcool qu’elle avait absorbé. Si elle sentait un coup de fatigue, ils s’arrêteraient dans un des hôtels qui bordaient l’autoroute, mais Lyon n’était pas si loin. Avec son grand-père, ils échangèrent sur les impressions laissées par cette soirée.
- « C’est étrange comme cette fille obéit au doigt et à l’œil à ma mère » commença Aurore.
- « Oui, elle lui est totalement soumise ! » répondit son grand-père. « Cette fille est une pute payée pour jouer le rôle de sa fille ! »
- « D’accord, mais cette ressemblance, c’est troublant quand même… »
- « Ça c’est vrai, c’est même incompréhensible… »
- « Et si elle disait vrai ? » demanda la journaliste tut de même en proie au doute.
- « Tu veux dire que tu doutes que c’est bien le corps de ta sœur que j’ai reconnu ? » questionna le vieil homme avec de nouveau des larmes dans les yeux. « Je n’ai pas pu me tromper, c’est impossible ! »
- « Je sais, mais alors qui est cette fille ? »
- « J’espère bien qu’on le saura un jour. »
- « Oui, il faut que je la rencontre sans ma mère. »
- « Sois prudente ! » lui dit son grand-père avant de s’endormir sur le siège passager.
Dans le chalet, Sylvie STEINER était plutôt euphorique. Après cette longue soirée, elle n’avait pas envie de rentrer à Genève, elle dormirait sur place. Elle se rendit dans la chambre et retira sa robe. Dessous, elle portait une belle parure d’un bleu pâle assorti à ses yeux. Elle retira le soutien-gorge et le string, ne conservant que le porte-jarretelles qui soutenait ses bas de soie noirs. Son visage était marqué par les ans, mais elle avait un corps parfaitement conservé. Elle s’allongea sur le grand lit et écarta largement les cuisses.
- « Ce soir j’ai envie de jouir. Viens me lécher Gwendo ! » cria-t-elle depuis la chambre.
La jeune femme blonde arriva quelques secondes plus tard. Elle avait l’habitude de ce genre de demande. Elle aussi retira sa robe et vint s’installer entre les cuisses de celle qui prétendait être sa mère. Elle écarta les grandes lèvres du sexe de Sylvie STEINER et passa sa langue à l’entrée du vagin. Malgré la ménopause, la quinquagénaire mouillait encore énormément. Elle laissa la jeune femme jouer avec ses grandes lèvres, puis elle guida sa bouche vers son clitoris. Gwendoline écarta les petites lèvres et se mit à titiller le bourgeon de chair de ce sexe qu’elle connaissait par cœur.
Sylvie STEINER appuya sur sa nuque au moment où elle sentit l’orgasme arriver. Elle aimait que le contact soit fort dans ces moments-là. Elle jouit bruyamment, le regard fixé sur la croupe de la belle blonde.
- « Quel beau cul elle a, cette petite salope ! » se dit-elle. « Je le boufferais bien… »
Elle ordonna à Gwendoline de retirer son string. Celle-ci s’exécuta immédiatement. Elle lui fit signe de se retourner, ce qu’elle fit aussitôt, présentant ses fesses au-dessus du visage de sa mère. Sylvie STEINER écarta les deux globes de chair et y enfouit son visage. Sa langue explora la rondelle de la jeune femme qui se laissait faire avec complaisance. Gwendoline fit jouer ses sphincters pour mieux s’ouvrir et sentit la langue pointue qui la pénétrait. Cela dura un bon moment, puis Sylvie STEINER en eut assez. Elle renvoya sa petite pute avec une grande claque sur les fesses.
- « Il est l’heure de dormir » lui dit-elle.
Elle se glissa sous les draps, le corps encore humide de sa jouissance. Gwendoline se mit à son tour dans le lit et vint se coller contre elle. Cinq minutes plus tard, elles dormaient profondément.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Ven 20 Mai 2016 13:26

Le réveillon de la Saint-Sylvestre



Après ce réveillon de Noël passé en Suisse avec sa mère et celle qui se faisait désormais passer pour sa sœur, Aurore CHASTEL était rentrée jusqu’à Lyon, malgré des difficultés à se maintenir réveillée. Son grand-père, qui ne connaissait pas encore son appartement à Lyon, l’avait trouvée très bien installée et avait bien dormi, malgré qu’il prétende qu’il lui fallait le calme de la campagne pour trouver le sommeil.
Le lendemain, elle l’avait ramené en Saône-et-Loire et il lui avait promis qu’il ferait le nécessaire pour que Sylvie STEINER reçoive de ses nouvelles de temps en temps et ne mette pas à exécution ses menaces de diffuser les photos. Elle téléphona à Marie SILVERSTEIN pour s’assurer qu’elle viendrait bien au réveillon organisé par Arnaud LEVALESTIER. Son amie lui confirma qu’elle y serait avec Eric DEBLICKER et Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS, ce qui l’enchantait moins, mais le Premier Ministre avait choisi d’inviter celle qui avait beaucoup investi dans le Projet POSEIDON et qui disait être une amie intime du patron de MEDIA-PRESSE.
Aurore confirma à Arnaud LEVALESTIER qu’elle répondrait bien présente à son invitation. Il essaya, une nouvelle fois, de l’inviter à une soirée ou un week-end avec son épouse. Elle refusa une fois encore, songeant qu’elle préférait les rencontrer en présence d’autres personnes, comme ce serait le cas pour le réveillon.
Lorsque le 31 décembre arriva, Aurore CHASTEL prit le TGV dans lequel elle avait réservé. Elle s’était mise d’accord avec Marie SILVERSTEIN pour qu’elle rejoigne son amie dans le train. Elles avaient réservé deux places côte à côte, ce qui n’avait pas été évident compte tenu de leurs gares de départ différentes.
Eric DEBLICKER avait été retenu à Paris par un important rendez-vous de dernière minute. Il rejoindrait le groupe un peu plus tard, descendant en avion avec Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS, ce qui faisait fulminer Marie. Autant elle n’était pas jalouse de le savoir avec ses autres maîtresses, autant cela lui déplaisait quand il consacrait du temps à celle qu’elle appelait toujours « la moche ».
Aurore n’avait pas vu son amie depuis longtemps. Elle avait beaucoup de choses à lui raconter. Elle lui parla de ce que cette femme avait fait à Ceuta, puis de cette soirée inattendue à Genève avec l’envoi des photos, et enfin de ce réveillon surréaliste avec sa mère et avec son clone. Cependant, elle n’osa pas lui révéler ce qui c’était passé le soir quand elle avait rejoint cet inconnu à son hôtel.
Marie SILVERSTEIN lui raconta comment s’était déroulé l’anniversaire d’Eric DEBLICKER. Aurore finit par lui avouer, avec un air un peu honteux, que, le jour où il était venu voir Arnaud LEVALESTIER, elle avait passé la nuit avec Eric. Sa copine éclata de rire. Elle lui expliqua qu’elle l’avait su dès le lendemain et que son amant lui avait raconté leur nuit en détail. Rétrospectivement, elle avait terriblement honte car elle s’était vraiment lâchée.
Elles avaient tellement de choses à se dire, qu’elles ne virent pas passer le trajet et faillirent rater la gare à laquelle elles devaient descendre. Arnaud LEVALESTIER était venu les chercher avec son frère. Le Premier Ministre présenta Marc aux deux femmes qui ne le connaissaient pas encore. Elles le trouvèrent d’emblée très sympathique. La complicité entre les deux frères sautait aux yeux.
Ils montèrent dans le gros 4x4 de Marc, non sans qu’il ait droit, une fois de plus, à une remarque désobligeante sur le caractère polluant de son engin, et ils se dirigèrent vers le ranch. Le propriétaire des lieux fit un détour pour leur montrer avec fierté son élevage de taureaux et elles découvrirent l’immensité et la beauté du cadre dans lequel vivait le frère du ministre.
En arrivant, elles se rendirent compte que presque tous les invités étaient là. Arnaud LEVALESTIER fit les présentations. Marie SILVERSTEIN fit la connaissance d’Estelle, tandis qu’Aurore ne put s’empêcher de penser que, la dernière fois qu’elle l’avait vue, elle avait la tête entre ses cuisses. Maria, l’épouse de Marc semblait complètement débordée et leur fit juste un petit coucou. Il continua et leur présenta deux couples d’amis qu’il avait invités. Les uns, Betty et Fred, venaient de Lyon et avaient fait le voyage avec Arnaud et Estelle. Les autres, de vieux complices de libertinage du couple, se prénommaient Fanny et Maxime et habitaient désormais en Provence. Maria et Marc LEVALESTIER avaient, eux-aussi, invité deux couples d’amis de la région. Il y avait leurs plus proches voisins, même si leur ranch était tout de même distant de 12 kilomètres. Afin de passer une soirée tranquille, ils avaient décidé qu’ils laisseraient leur ranch à tous les enfants et qu’ils réveillonneraient entre adultes chez les LEVALESTIER. L’autre couple, c’étaient plutôt des amis de Maria. La femme était danseuse, comme elle, et elles s’étaient longtemps produites sur scène ensemble. Son mari sévissait dans le monde des courses hippiques. Il était entraîneur et Marc LEVALESTIER lui fournissait régulièrement des pur-sang de son élevage. Aurore se rendit compte qu’elle était la seule à ne pas être en couple.
Un moment après, elle vit arriver Wilfried DE JONGH. L’ingénieur hollandais avait, lui-aussi, été invité. « S’ils pensent me caser avec lui, ils se mettent le doigt dans l’œil » avait pensé Aurore. Le chef du Projet POSEIDON était très sympathique, mais il ne lui plaisait pas vraiment. Sa chevelure rousse et son air de pantin désarticulé complètement désinvolte n’étaient pas du tout le genre de la jeune journaliste. Il vint la saluer, puis elle remarqua qu’il ne lâchait pas Estelle LEVALESTIER. Le souvenir des deux soirées qu’il avait passées avec elle restait très présent dans sa mémoire.
Eric DEBLICKER et Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS arrivèrent beaucoup plus tard. A part Marie SILVERSTEIN, la riche aristocrate ne connaissait aucun des invités. Le patron du Groupe MEDIA-PRESSE avait tenu à ce que le Premier Ministre l’invite, parce que c’était un juste retour des choses, mais aussi parce que, compte tenu de ce qu’il savait de certains des invités, la soirée risquait d’être chaude et que cela lui plairait.
Ce qu’avait préparé Maria LEVALESTIER était beaucoup moins sophistiqué que ce que Sylvie STEINER avait servi à sa fille, mais c’était copieux et très bon. La marmite de sangria était gigantesque. Pourtant, le niveau baissait à vue d’œil et les esprits commençaient à s’échauffer. Ce soir, pas question de parler de politique. Tout le monde, à commencer par le Premier Ministre, était là pour s’amuser et se détendre. Au moment du dessert, Maria LEVALESTIER et son amie Inès montèrent sur la table et dansèrent un flamenco de folie comme au moment de leur heure de gloire. Cela mit définitivement de l’ambiance. Quand elle dansait, tout le monde avait pu constater que Maria ne portait pas de culotte. Ce que n’avait pas manqué de faire remarquer un des amis libertins d’Arnaud LEVALESTIER.
- « Vous savez, ce soir j’ai vraiment envie de m’amuser » avait déclaré Maria. « Et puis comme le faisait remarquer ma sœur quand notre mère lui reprochait de ne pas mettre de culotte pour sortir en boite, on n’a pas besoin de boules Quies pour aller au concert ! »
- « Ah une déclaration prometteuse… » avait répondu l’autre des amis du Premier Ministre.
Pour le moment, les choses en restèrent là, mais peu de temps après, Maxime, le plus libertin de la bande, se leva et intervint.
- « Puisque tout le monde a l’air décidé à s’amuser, j’aimerais vous proposer un petit jeu idiot, vous êtes tous d’accord ? »
Un « oui », plein d’enthousiasme l’encouragea à poursuivre.
- « A part Maria, qui vient de nous le prouver, y a-t-il d’autres femmes qui ne portent pas de culotte ? Levez la main ! »
Toutes les femmes se regardèrent, mais aucune ne leva la main.
- « Tant mieux » reprit Maxime. « Maria, tu seras donc la seule à ne pas jouer, mais je vais te demander de m’aider. Tu vas me trouver un petit panier et le poser dans la pièce à côté. Chacune des femmes ici présentes va se lever et aller déposer sa petite culotte dans le panier. Vous êtes huit, nous sommes huit. Ça tombe bien ! Chaque homme devra tirer au sort une culotte et retrouver sa propriétaire. C’est parti ? »
Malgré les réticences de certaines, dont Aurore qui savait qu’en général ce genre de jeu dérivait très vite, toutes les femmes allèrent déposer leur offrande dans le petit panier d’osier. A la demande de Maxime, Maria alla le chercher et passa devant chacun des hommes pour qu’il en choisisse une sans regarder.
La plupart suivaient l’exercice avec amusement. Maxime demanda à toutes les femmes de venir s’aligner d’un côté de la pièce. Les hommes devaient venir se placer devant celle dont ils croyaient avoir reconnu la pièce de lingerie. Tous se prêtèrent au jeu. La plupart portaient la culotte à leurs narines, essayant de reconnaître le parfum intime d’une femme qu’ils avaient connue. Certains étaient nettement avantagés…
Aurore suivait avec une certaine angoisse le sort de son string. Le Premier Ministre l’avait choisi par hasard. Il vint se placer devant elle sans hésiter. Un autre homme s’était placé devant elle, Wilfried DE JONGH. Mais la culotte noire qu’il tenait n’était pas la sienne, c’était celle de Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS.
Finalement, bon nombre d’hommes s’étaient plantés. Il était l’heure du verdict et chacun devait demander à celle qu’il avait choisie si la culotte qu’il tenait était bien la sienne. Marc LEVALESTIER s’était retrouvé avec le tanga de sa voisine, mais il s’était trompé. Seul Maxime, tombé par hasard sur la culotte d’Estelle LEVALESTIER qu’il connaissait bien, et le mari d’Inès qui avait choisi Betty, une des libertines invitée par Arnaud LEVALESTIER, par pur hasard, avaient vu juste.
On laissa une seconde chance aux perdants de choisir parmi les cinq femmes qui restaient, mais trois se trompèrent encore. Finalement, chacun des hommes se retrouva devant celle dont il détenait la culotte.
- « Maintenant, vous allez remettre la culotte de votre partenaire. » annonça Maxime.
Quelques femmes protestèrent. Maxime ne tarda pas à répondre.
- « Ah, je vois ! Vous préférez rester la foufoune à l’air ! Bande de petites cochonnes…»
Finalement, elles se prêtèrent au jeu, pour le plus grand plaisir des hommes qui prirent leur temps pour les rhabiller. Arnaud LEVALESTIER ne se priva pas de quelques caresses sur les cuisses d’Aurore.
- « Au fait, comment avez-vous trouvé ? » demanda-t-elle. « C’est le pur hasard ? »
- « Pas du tout ! J’ai une excellente mémoire olfactive… Je n’ai pas oublié le délicieux parfum du tanga orange que vous portiez quand vous êtes venue passer un week-end à la maison. »
Aurore CHASTEL rougit. Elle non plus n’avait pas oublié ce week-end.
Maxime, qui était le patron d’un club libertin continua à animer la soirée. Il avait l’habitude de débrider les couples les plus coincés et n’eut aucun mal avec les participants à ce réveillon, plutôt réceptifs.
Plus tard dans la soirée, il proposa un nouveau jeu. Cette fois, c’étaient les filles qui devraient faire preuve de leur perspicacité. Il expliqua les règles avant de demander si toutes les femmes voulaient jouer.
- « Voilà, on va passer à quelque chose d’un peu plus sexe… Mesdames, cela va être à vous de jouer. Cette fois, les couples sont à l’honneur. Désolé pour les célibataires, mais vous allez être désavantagées. Remarquez, vu que vous êtes en nombre impair, ça m’arrange si une de vous deux ne joue pas et m’aide dans l’organisation. »
- « Moi ! » dit tout de suite Aurore qui pressentait que les choses allaient évoluer dans un registre beaucoup plus hard.
- « Merci » répondit Maxime. « Dans ce cas, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, nous considérerons que, pour le jeu, Pauline et Wilfried forment un couple. »
La riche aristocrate et l’ingénieur hollandais échangèrent un sourire. Si c’était pour les besoins du jeu…
- « Chacune de vous va devoir retrouver son partenaire » expliqua l’animateur parfait « Evidemment, vous aurez les yeux bandés… Mais ce serait trop facile si vous pouviez vous servir de vos mains. Elles seront attachées derrière votre dos. Aurore va m’aider à préparer les candidates. J’ai apporté tout ce qu’il faut… »
Maxime alla chercher des liens et un bandeau noir. Toutes les femmes passèrent dans la pièce voisine. Les hommes s’alignèrent et baissèrent leur pantalon avec de grands éclats de rire. Aurore amena chacune des femmes après lui avoir bandé les yeux et attaché les poignets derrière le dos.
La première était Estelle LEVALESTIER. Elle s’agenouilla devant l’homme qui se trouvait le plus à gauche et prit son sexe en bouche immédiatement. Cette petite cochonne était celle qui avait couché avec le plus grand nombre d’hommes présents ce soir. Le premier était Fred, un de leurs amis libertins. Elle sut tout de suite que ce n’était pas son mari. Son sexe était beaucoup trop large. Elle passa au suivant. C’était une queue inconnue, celle d’Eric DEBLICKER. Bien qu’elle sache dès le début qu’il ne s’agissait pas de l’homme qu’elle cherchait, elle profita bien de la situation. Elle lécha ainsi les huit hommes présents, bien que n’ayant plus guère d’hésitation, sauf entre le troisième et le cinquième. Les sexes des deux frères se ressemblaient vraiment ! Finalement, elle annonça fièrement que c’était le numéro cinq. Tous les hommes l’applaudirent.
Aurore était bien contente du rôle qu’on lui avait confié. Elle choisit de faire venir son amie Marie SILVERSTEIN. Dès la deuxième queue, elle savait qu’elle avait trouvé Eric, mais cette curieuse voulait goûter au sexe de tous ces hommes, pour leur plus grand plaisir. Elle pratiqua donc huit légères fellations avec beaucoup de gourmandise.
Maria fut la suivante. Elle aussi commença par la gauche et s’arrêta à la cinquième queue, persuadée d’avoir reconnu son mari. Pourtant c’était celle de son beau-frère, mais celle-là aussi elle la connaissait bien. Toutes les femmes se livrèrent à l’exercice. Elles semblaient ravies de pouvoir se laisser aller. Même Cathy, la voisine de Maria et Marc, sembla y prendre un grand plaisir, ce qui leur ouvrait de belles perspectives pour le reste de l’hiver. Finalement, plusieurs se trompèrent. La plus goulue fut largement Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS. Cette petite cochonne ne se contenta pas d’un petit coup de langue comme la plupart des femmes passées avant elle. Elle fit de longs allers retours sur la verge des mâles, dont certains eurent beaucoup de mal à se retenir de jouir.
Quand vint l’heure de choisir, elle déclara fièrement.
- « Je ne connais pas le sexe de Wilfried, mais puisque vous me demandez de choisir, je prends le numéro six. C’est le plus gros ! »
Tout le monde éclata de rire et, quand Aurore lui retira son bandeau, elle eut la surprise de constater que le numéro six était bien Wilfried DE JONGH. Tout le monde l’applaudit.
Après ce jeu, inutile de dire que la soirée était lancée. Des groupes se formaient en fonction des affinités et allaient s’isoler dans la partie de ranch aménagée en gite. Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS fut la première à vouloir aller profiter du morceau de choix qu’elle avait dégoté. L’ingénieur hollandais en sembla ravi. Si la riche aristocrate n’était pas la plus belle, elle avait prouvé que c’était sans doute une des plus gourmande.
Betty et Fanny, qui se connaissaient bien, avaient déjà commencé à s’embrasser, dès le jeu terminé. La petite asiatique s’était vite retrouvée entièrement nue et tous avaient pu découvrir son corps menu qui la faisait ressembler à une éternelle adolescente, bien qu’elle ait désormais 28 ans. Fanny avait commencé à lécher les seins de sa complice de libertinage, puis Fred et Maxime les avaient rejointes et les quatre libertins étaient partis dans une des chambres.
Maria et Marc LEVALESTIER pensèrent qu’il était temps de faire plus ample connaissance avec leurs voisins. Tous deux n’habitaient en Camargue que depuis environ deux ans et les deux couples ne s’étaient guère fréquentés jusqu’alors. C’étaient les enfants qui avaient sympathisé. En effet, Cathy avait un garçon, à peu près de l’âge du fils de Maria et Marc et une fille à peine plus âgée que leur petite dernière. Ils avaient commencé à se rencontrer lors de leurs promenades à cheval et étaient devenus très copains. Cathy avait eu ces deux enfants lors de son premier mariage. Elle travaillait dans la banque où Pascal était trader. Un jour, il l’avait séduite et elle avait succombé au charme discret de cet expert de la finance. Leur liaison avait d’abord été cachée, puis il avait décidé, un jour, de vendre tout son portefeuille d’actions pour partir dans ce ranch en Camargue et quitter la banque. Cathy avait tout plaqué et l’avait suivi. Ils s’étaient mariés dès que le divorce de Cathy avait été prononcé. Après une longue bataille juridique, elle avait récupéré la garde de ses deux enfants qui vivaient dans le ranch seulement depuis quelques mois.
C’est Marc qui avait eu l’idée de les inviter à ce réveillon de folie. Ce soir, ses deux grandes filles s’étaient dévoues pour s’occuper des quatre plus jeunes. La voisine lui plaisait beaucoup. Ils avaient tout de même hésité car Arnaud avait fait comprendre à son frère que la soirée serait vraiment chaude. Et puis, ils s’étaient dit qu’ils prenaient le risque. Si leurs voisins étaient choqués, eh bien tant pis… En fait, pas du tout. Cathy s’avérait être une bonne petite cochonne et c’est elle qui entraina son mari avec leurs voisins. Les deux femmes commencèrent à se gouiner pour le plus grand plaisir de leurs maris voyeurs, puis elles les invitèrent à se joindre à eux. Chacun des hommes prit sa propre épouse, mais ils ne tardèrent pas à se mélanger, au grand bonheur de Marc. Il put enfin goûter aux charmes de sa voisine et à son sexe dégoulinant de plaisir avant de la pénétrer sous l’œil amusé de son épouse.
Aurore n’appréciait pas beaucoup l’évolution de la soirée. Marie SILVERSTEIN vint la voir et essaya de l’entrainer avec elle.
- « Viens » lui avait-elle dit. « Eric nous fera l’amour comme la dernière fois. Tu n’avais pas aimé ? »
- « Si, beaucoup » avait répondu la jeune journaliste. « Mais il est en train de draguer Inés »
- « Oui, je crois qu’il a envie de se la faire. Et pour tout de dire, son mari ne me déplait pas non plus… Viens avec nous !»
- « Non, va t’amuser Marie… Je n’aime pas trop ce genre de partouse.»
Marie SILVERSTEIN avait haussé les épaules et s’était empressée de les rejoindre. Il ne restait plus qu’Estelle et Arnaud LEVALESTIER. Ce fut Estelle qui s’approcha d’Aurore.
- « Tu ne participes pas ? » demanda-t-elle.
- « Non, ce n’est pas vraiment mon truc… »
La belle jeune femme brune lui prit alors la main. Tout doucement, elle se mit à caresser sa cuisse. Etrangement, Aurore n’eut pas envie de la repousser. Elle avait gardé en mémoire le plaisir qu’Estelle lui avait procuré lors du week-end qu’elle avait passé dans leur maison de campagne.
- « J’ai envie de toi » avait-elle murmuré à son oreille. « Si tu veux, Arnaud ne fera que regarder, comme la dernière fois…. »
Aurore l’avait suivie dans une des chambres et la belle femme brune l’avait aussitôt déshabillée. Arnaud LEVALESTIER avait su se montrer discret. Il s’était assis dans un coin de la chambre et regardait ces deux beautés qui s’embrassaient. Comme la fois précédente, Estelle avait plongé entre les cuisses de la journaliste. Elle suçait divinement bien !
Après l’avoir fait jouir, Estelle demanda à Aurore de lui rendre la pareille. La charmante blonde n’avait jamais goûté un sexe de femme. Même la nuit qu’elle avait passée en compagnie de Marie et d’Eric ne lui avait pas fourni l’occasion de le faire. Pourtant elle ressentit une forte envie de passer à l’action. Sa bouche descendit lentement vers le sexe d’Estelle et sa langue le goûta. C’était beaucoup plus sucré que ce à quoi elle s’attendait. Y prenant goût, elle essaya de faire avec cette chatte, ce qu’elle aurait voulu qu’on fasse avec la sienne. Elle dut très bien s’y prendre car l’ex mannequin serbe jouit rapidement.
Arnaud LEVALESTIER, qui était resté très en retrait jusque-là, s’approcha enfin. Sa demande allait complètement dérouter Aurore.
- « S’il te plait, domine-moi comme l’a fait ton clone ! »
- « Mais je n’ai jamais fait cela ! » protesta Aurore.
- « Je t’en prie, essaie ! » insista le Premier Ministre. « J’ai trop aimé cette expérience avec celle qui se fait passer pour ta sœur… »
- « Arnaud m’a parlé du moment inoubliable qu’il a vécu avec cette femme » intervint Estelle. « S’il te plait, j’aimerais le voir dominé par une femme… Moi non plus je n’ai jamais dominé un homme… Si tu veux on essaie toutes les deux ? »
Aurore CHASTEL s’était, une fois encore, laissée convaincre par la femme du Premier Ministre qui exerçait sur elle un magnétisme incompréhensible. Arnaud LEVALESTIER se retrouva à quatre pattes devant les deux femmes. Elles s’amusèrent à lui donner des claques de plus en plus fortes sur les fesses. Estelle exigea qu’il mette des bas. Elle voulait le voir comme sur la photo.

Elle alla chercher un gode et le tendit à Aurore.
- « Allez, encule moi cette petite salope ! » lui dit-elle.
La journaliste blonde prit le gode et le posa sur l’anus du Premier Ministre. Elle l’enfonça lentement, surprise de le voir pénétrer assez facilement. Estelle s’allongea sur le dos de son mari et demanda à Aurore de venir la lécher. Elle recommença avec plaisir, ayant beaucoup apprécié de le faire la première fois. Le gode resta planté dans le cul du Premier Ministre. Les deux jeunes femmes, toutes à leur plaisir, l’oublièrent complètement. Elles se mirent tête bêche et partirent dans un 69 échevelé. Une fois de temps en temps, elles frappaient sur le godemichet pour le faire s’enfoncer plus profondément. A chaque fois, elles le traitaient de chienne ou de petite pute.
Arnaud LEVALESTIER retrouva les sensations qu’il avait connues avec Gwendoline. Livré à ces deux femmes, il oubliait toute la pression du Projet POSEIDON et de sa charge ministérielle. Bien qu’elles l’aient malmené, il les remercia quand elles lui ordonnèrent de jouir sur leurs pieds qu’il fut obligé de lécher.
Aurore CHASTEL ressentit la même sensation que le soir où elle était allée avec ce commercial inconnu à l’hôtel. Celle d’être dans la peau de « l’autre ». C’était à la fois exaltant et terrifiant.
La soirée se termina sans que les convives ne reviennent des chambres. La plupart s’endormirent, assommés par le sommeil et l’alcool. Seule Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS, insatiable, réclamait des mâles pour la baiser. Aurore dormit dans les bras d’Estelle, aux côtés d’Arnaud LEVALESTIER. Plus question de pudeur entre la journaliste et le Premier Ministre…

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar dimupnoir31 » Dim 22 Mai 2016 10:42

Gilles tu devrais publier tes écrit vraiment !!
Lopette encage en permanence, toujours en dessous féminin, humiliation soumission je suis dominé par ma femme,
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Lun 23 Mai 2016 15:15

Le passage de Gwendoline



Après les orgies du réveillon de Noël, la préparation de cet événement majeur que constituait le lancement officiel des travaux du barrage, devint de plus en plus présent. Déjà, la politique voulue par Mariama DIALLO et son Premier Ministre commençait à porter ses fruits. Les effets commençaient sérieusement à être ressentis en termes d’emploi. Non seulement les entreprises françaises avaient largement participé aux travaux d’infrastructure, que ce soit la construction de bâtiments, du pipe-line de sable, l’aménagement de routes ou la réalisation de la gare de Ceuta qui allait devenir la plus moderne du monde, mais il y avait tout ce qui concernait le domaine de la robotique.
Le formidable élan donné à ce secteur par l’usine de Montpellier ne retombait pas. Des industriels du monde entier faisaient appel au savoir-faire français. Les super-robots construits à Montpellier fabriquaient des robots opérationnels dans des usines situées en Chine ou en Corée, mais sous la direction d’ingénieurs et de techniciens français. Les robots arrivaient par centaines. Ils étaient acheminés par bateau, ce qui relançait le trafic maritime qui avait craint pour sa survie.
Ce qui était impressionnant, c’était le centre de commandement des robots qu’Aurore CHASTEL avait voulu visiter. C’était un immense bâtiment, situé en territoire espagnol à proximité de Gibraltar. Le métier de « pilote de robot » était celui dont rêvaient désormais tous les jeunes de banlieue. Les compétences requises étaient simples, il fallait être doué pour les jeux vidéo !
En effet, ces robots qui réaliseraient toutes les tâches opérationnelles et pouvaient transporter des charges énormes allaient travailler jour et nuit. Leur autonomie avait des limites et des pilotes les contrôlaient à l’aide d’une console et d’un joystick. Chaque opérateur pilotait dix robots terrestres ou trois robots sous-marins. Ces derniers devaient répartir les rochers au fond de la mer et veiller à ce que le sable, en provenance directe du Sahara, stabilise au mieux les fondations de l’édifice qui serait construit. Le pilotage des robots sous-marins était beaucoup plus délicat et, passer sur ces engins, était une sacrée promotion.
Les pilotes de robots étaient concentrés dans le centre de commandement où ils assuraient des vacations de quatre heures. Il en faudrait donc six par poste pour assurer les vingt-quatre heures, sans compter le volant de remplacement prévu pour gérer les congés et les absences. La sélection avait été effectuée par internet et il suffisait de réaliser un bon score au jeu en ligne reproduisant le pilotage pour être convoqué à un entretien d’embauche. L’idée était géniale car, grâce à leur entrainement intensif, les candidats arrivaient pratiquement formés. Afin d’éviter tout risque et toute malveillance, les pilotes étaient eux-mêmes contrôlés par des superviseurs qui analysaient la conduite d’un groupe d’opérateurs. Le système informatique qui gérait tout cela était impressionnant et une armée d’informaticiens travaillaient dans le centre.
Le jour du lancement symbolique de la phase de réalisation du Projet POSEIDON, c’est Arnaud LEVALESTIER qui piloterait le premier robot. Tous les chefs de gouvernement seraient là et TV Plus retransmettrait l’événement en direct. C’est, bien sûr, Aurore CHASTEL qui réaliserait le reportage.
Depuis le réveillon, leurs relations avaient, évidemment, changé. Désormais Aurore ne se sentait plus en infériorité vis-à-vis de cet homme brillant. L’avoir sodomisé avec un gode et l’avoir entendu la remercier de lui faire lécher son sperme entre ses orteils avait forcément changé leurs rapports. En public, ils ne montraient rien, mais elle avait eu l’occasion, à deux reprises au cours du mois suivant, d’en faire son petit chien obéissant. La dernière fois, elle l’avait même promené en laisse. Finalement, elle aimait ce sentiment de toute-puissance.
Aurore CHASTEL était devenue très proche d’Estelle LEVALESTIER. Elles se revoyaient régulièrement. L’épouse du Premier Ministre appréciait beaucoup la journaliste et c’était réciproque. Estelle confia à Aurore qu’elle était inquiète pour son mari. Il savait que, depuis qu’il avait accepté ce poste de chef du gouvernement, il s’exposait à un scandale, comme celui-qui aurait pu éclater avec cette photo prise dans une position qui le condamnait politiquement. Il lui fallait se montrer plus prudent, mais il aimait trop le sexe. Estelle avait peur qu’un jour où l’autre, cette photo ressorte.
Aurore CHASTEL ne tenait pas, non plus, à ce que sa mère divulgue un des clichés qu’elle détenait. Pour le moment, elle n’exigeait rien d’autre que d’avoir des nouvelles régulièrement. Mais cette femme était folle. On pouvait s’attendre à ce qu’elle disjoncte à tout moment.
Elle appela Sylvie STEINER, comme elle l’avait promis, et tenta de se montrer agréable. Sa mère lui parla longuement, essayant de lui soutirer des informations sur cet événement que constituait le lancement des travaux du barrage. Elle se comportait désormais avec sa fille comme si les vingt-neuf ans au cours desquels elle ne l’avait pas vue n’avaient jamais existé. Comme si, pour elle, désormais tout était effacé et qu’elles allaient pouvoir avoir des relations normales.
Aurore se méfiait d’elle. Elle lui parla des préparatifs de sa prochaine émission, sans divulguer de détails trop précis. Sylvie STEINER l’écouta très attentivement, puis Aurore lui demanda si elle pouvait parler à Gwendoline. Sa mère marqua un temps d’arrêt, puis lui passa celle qui prétendait être sa sœur. Elle décida de jouer le jeu. Elle voulait vraiment en apprendre plus sur elle.
- « Gwendoline ? J’aimerais beaucoup te rencontrer seule… »
- « Pas facile… » répondit-elle laconiquement.
- « Pourquoi, notre mère te surveille ? »
- « Oui, c’est ça… »
A la manière qu’elle avait de faire des phrases courtes, Aurore avait compris qu’elle ne s’exprimait pas librement, mais qu’elle avait probablement envie de lui parler.
- « Rappelle-moi quand tu pourras… »
- « D’accord, j’essaierai »
Aurore n’insista pas davantage. Cette fille était sous le contrôle total de sa mère, mais elle allait tout faire pour gagner progressivement sa confiance.
Quelques heures plus tard, elle reçut un appel sur son Smartphone.
- « C’est Gwendo… J’ai eu du mal à te rappeler, elle me surveille sans arrêt. »
- « Oui, j’ai bien vu qu’elle voulait tout contrôler. J’aimerais bien te rencontrer discrètement »
- « Moi aussi, je n’en peux plus de ce qu’elle me fait subir »
- « Mais, dis-moi, tu es vraiment ma sœur ? »
- « Oui, en tous cas c’est ce qu’elle m’a dit le jour où nous t’avons vue à la télé… Avant, elle m’avait raconté que tu étais morte dans un accident de voiture. »
- « Je n’y comprend plus rien » avoua Aurore. « Mais c’est vrai que nous nous ressemblons énormément. »
- « Oui, je te ressemblais déjà beaucoup, mais quand elle t’a vu à la télé, elle m’a forcée à faire de la chirurgie esthétique pour devenir ton clone parfait. »
- « Dans le simple but de me remplacer ? » demanda la journaliste troublée par cette révélation.
- « Oui, je te laisse, elle arrive ! On se verra bientôt. »
Aurore n’en revenait pas. Mais qui était cette Gwendoline ? Elle voulait bien croire que la chirurgie avait pu gommer quelques différences, mais pour lui ressembler à ce point ? Surtout que, si elle ressemblait beaucoup à sa mère, la journaliste avait hérité de caractéristiques physiques de son père. Son grand-père était formel ! Tout comme il était formel quand il affirmait qu’il avait reconnu le corps de Gwendoline à la morgue !
Il se passa plusieurs jours avant que Gwendoline appelle de nouveau Aurore. Elle l’informa que sa mère l’envoyait en mission en France. Elle devait rencontrer un riche industriel américain qui venait passer quelques jours en Bourgogne. Cet homme immensément riche venait de racheter une propriété viticole. Il s’agissait d’un très grand cru et il voulait passer quelques jours dans son nouveau domaine. Ce magnat de l’industrie automobile, souhaitant passer du bon temps loin de chez lui, avait fait appel aux services de Sylvie STEINER pour qu’elle lui envoie une fille. C’est l’émir Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL, avec lequel il avait passé de très gros marchés pour le Moyen-Orient, qui lui avait demandé d’insister pour avoir la fille que Sylvie STEINER lui avait envoyée la dernière fois. La patronne du réseau de prostitution international lui en avait d’abord proposé une autre. Elle n’aimait pas que Gwendoline parte en mission à l’étranger et il fallait des circonstances exceptionnelles pour qu’elle la laisse aller en France, peut-être par peur de son propre passé. Elle l’avait fait pour qu’elle rencontre Arnaud LEVALESTIER, mais là, il fallait de bons arguments. La recommandation d’Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL en était un, mais c’est surtout les 50 000 dollars proposés par l’industriel qui l’avaient convaincue.
Gwendoline avait passé deux jours au sud de Dijon. Pour une fois, le client chez lequel on l’envoyait avait un physique qui n’était pas désagréable. Par contre, il était pratiquement impuissant et le faire bander n’était pas une mince affaire. La jeune femme était pourtant très douée. Comme toujours avec ce genre de contrat, elle était à disposition de client jour et nuit. Elle eut du mal à trouver cinq minutes pour appeler Aurore et qu’elles se fixent un rendez-vous.
Gwendoline savait que sa mère contrôlerait son heure de départ et, si elle passait par Lyon, le détour serait de taille et elle s’en rendrait compte, ce qui lui vaudrait une correction dont elle était hélas coutumière. La journaliste lui proposa de la retrouver chez son grand-père. Il n’habitait qu’à 80 kilomètres de la propriété viticole.
Benoit PERRIN avait accepté qu’Aurore la rencontre chez lui. Non pas qu’il portait dans son cœur celle qui aurait pu faire tant de mal en se faisant passer pour sa petite fille, mais il comprenait qu’elle veuille mettre en œuvre tout ce qui était possible pour percer son mystère.
Quand Gwendoline arriva, Aurore était déjà là depuis un bon moment. Elle semblait stressée. La journaliste se comporta avec elle comme si c’était vraiment sa sœur. Surmontant la haine que lui avait inspirée cette fille, elle la prit chaleureusement dans ses bras et l’embrassa. Le grand-père eut plus de mal, mais il s’efforça de ne pas trop montrer son hostilité à l’égard de cette petite salope. Elle commença par leur raconter à quel point elle avait peur des colères de Sylvie STEINER. Celle qui la prostituait avait exigé que l’industriel américain la prévienne dès que Gwendoline quitterait sa propriété. Elle pourrait ainsi contrôler que sa protégée ne mettrait pas trop de temps pour rentrer. Aurore se rendit compte que la vie de Gwendoline devait être un enfer. Elle n’avait pas une once de liberté.
- « Mais si tu décidais de ne pas rentrer, que se passerait-il ? » demanda finalement Benoit PERRIN. « Elle ne viendrait tout de même pas te chercher ici ? »
- « Elle ne viendrait pas elle-même, mais elle enverrait ses sbires » répondit Gwendoline. « J’ai déjà essayé de m’en aller, elle m’a fait ramener par ses hommes de main. »
- « Qu’ils viennent ! » s’énerva le grand-père, qui commençait à compatir pour cette pauvre fille. « Je les attends avec mon fusil ! »
- « Il ne vaudrait mieux pas. Ils sont armés eux-aussi et, quand on voit débarquer deux costauds de deux mètres, on a plutôt envie de se faire tout petit. »
- « Bon, si tu nous expliquais comment tu en es arrivée à cette situation ? » intervint Aurore qui savait que le temps était compté.
- « Comme je te l’ai expliqué, j’ai passé mon enfance dans une ferme en Suisse. J’ai été élevée par un couple qui n’avait pas d’enfant. J’ai toujours su que ce n’étaient pas mes parents. Ma mère venait régulièrement me voir et on m’avait expliqué qu’elle était malade et vivait dans l’illégalité, ne pouvant donc s’occuper de moi. »
- « Elle te parlait de sa famille ? » questionna le grand-père.
- « Elle m’avait dit que mon père et ma sœur étaient morts dans un accident de voiture, mais elle refusait d’en parler davantage. Plus tard, quand je lui posais d’autres questions sur ma famille, elle m’avait dit que j’avais des grands-parents qui avaient voulu lui faire retirer la garde de sa fille et qu’elle s’en méfiait terriblement. »
- « La salope ! » s’énerva le vieil homme.
- « Quand j’ai eu quatorze ans, la femme de la famille qui s’occupait de moi est morte d’une maladie foudroyante. Ma mère m’a prise chez elle. J’ai compris qu’elle n’habitait qu’à une vingtaine de kilomètres de la ferme et qu’elle se prostituait. Elle dirigeait même un réseau de quatre ou cinq filles. Au début, elle me choyait, mais je voyais bien qu’elle avait des crises de folie. Dans ces moments-là, elle devenait violente et ne se contrôlait plus. Un jour, elle m’a dit : « je vais faire de toi ma plus jolie petite pute, mon bijou…» J’étais terrifiée à cette idée, mais elle a su me convaincre. »
- « Elle a commencé à te prostituer à quel âge ? » demanda Aurore.
- « Elle m’a d’abord enseigné le métier. Derrière des glaces sans tain, j’ai assisté à des passes que réalisaient ses protégées avec leurs clients. A 15 ans j’étais encore vierge, mais j’avais l’impression de connaître tous les trucs pour bien faire l’amour à un homme. Ensuite, elle a commencé à me demander de s’occuper d’elle. Je devais lui faire un cunnilingus tous les soirs.»
- « Et dire que c’est ma fille ! » s’indigna Benoit PERRIN.
- « Quand j’ai eu 16 ans, elle a décidé de mettre ma virginité aux enchères. C’est un japonais de 65 ans qui m’a dépucelée… Après, elle m’a obligée à me prostituer sous la contrainte.»
- « Et me concernant, elle te disait quoi ? » demanda Aurore.
- « Elle m’a fait croire que tu étais morte dans l’accident. Jusqu’au jour où je t’ai vue à la télévision, j’ai pensé que c’était vrai. En plus, elle ne voulait pas trop qu’on parle de ce sujet, c’était tabou… »
- -« C’est dingue ! » intervint le grand-père. « Elle ne pouvait quand même pas croire que c’était Aurore qui était morte dans l’accident et Gwendoline qui s’en était sortie ! Surtout que, quelques années plus tard, elle a voulu reprendre sa fille… »
- « Ca, elle ne m’en a jamais parlé » expliqua Gwendoline. « Mais le jour où elle a vu Aurore sur l’écran, elle est devenue folle ! Notre ressemblance m’avait frappée, mais elle a voulu me je te ressemble trait pour trait. Elle m’a fait rectifier le nez, pour qu’il soit rigoureusement identique, et j’ai dû augmenter la taille de mes seins. »
- « Elle te disait pourquoi elle faisait tout cela ? »
- « Non, elle voulait juste qu’on puisse nous confondre. Elle m’a même fait tatouer ce grain de beauté près du nombril qu’elle avait remarqué sur une photo fournie par ton ex. Après, elle a monté tout ce scénario pour que je puisse rencontrer le Premier Ministre en me faisant passer pour toi. Elle disait qu’elle voulait que tout le monde te prenne pour une salope »
- « Pourtant, elle n’a diffusé la photo qu’à mes proches, mon patron, mon ex, mon grand-père… »
- « Oui, elle me disait que cette photo avait plus de valeur tant qu’elle constituait une menace, qu’une fois publiée dans tous les journaux. »
- « Pas si folle ! » fit remarquer Benoit PERRIN.
- « Oh, c’est une femme très intelligente » fit remarquer Gwendoline. « Ses crises de folie sont imprévisibles. Ça me fait un bien fou de partager avec vous ce que je subis.»
- « Franchement, ta vie ne doit pas être rose. » confia le grand-père. « Mais que Juliette… enfin Sylvie soutienne que tu es sa fille avec tant de conviction, je n’y comprends rien… J’aurais aimé que tu sois la petite fille que j’ai à peine eu le temps de connaître, mais ce n’est pas possible.»
Le vieil homme se mit à pleurer une fois de plus. Gwendoline s’approcha de lui et le prit dans ses bras avec beaucoup de tendresse.
- « Avoue que je ressemble vraiment à Aurore » dit-elle. « Ce n’est pas le fruit du hasard. »
- « Quand même, il doit bien y avoir une explication » intervint Aurore. « J’avoue que c’est troublant, mais ma sœur est morte dans l’accident… J’étais trop jeune pour m’en souvenir, mais tout le monde me l’a dit : mes grands-parents, ma tante… »
- « Seule notre mère doit connaître l’explication, mais avant qu’elle accepte de nous révéler ce qui c’est vraiment passé… »
Aurore était très troublée par celle qui prétendait être sa sœur. Après l’avoir profondément détestée, elle aurait eu envie de l’aider à sortir des griffes de sa mère. Elle vint derrière elle et passa la main dans ses cheveux. Gwendoline lui sourit avec beaucoup de tendresse. Les deux jeunes femmes ressentaient vraiment une attirance physique l’une pour l’autre. Si leur grand-père n’avait pas été là, il est probable qu’elles se seraient enlacées et auraient fini au lit toutes les deux.
Gwendoline prit la main d’Aurore. Elle avait envie d’elle… C’est alors que son téléphone sonna. C’était Sylvie STEINER. Sa mère voulait vérifier qu’elle était bien en route pour Genève. La jeune femme dut inventer une histoire pour lui faire croire qu’elle avait dû s’arrêter sur une aire d’autoroute. En roulant vite, elle rattraperait une partie de son retard.
Elle embrassa ceux qu’elle considérait désormais comme des membres de sa famille et leur promit qu’elle les appellerait quand elle pourrait. Aurore la raccompagna jusqu’à sa voiture et déposa un baiser sur ses lèvres. Elle en avait trop envie !

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Jeu 26 Mai 2016 09:03

Le coup de force du grand-père



Benoit PERRIN voulait vraiment savoir ce qu’avait inventé sa fille. Qui était cette jeune femme ? Ce n’était pas Gwendoline, en tous cas pas Gwendoline CHASTEL. Il se souvenait trop de ce jour où on l’avait appelé pour lui dire de venir à l’hôpital d’Evian. Un accident venait de se produire sur une petite route de Haute-Savoie. Sa fille Juliette et sa petite-fille Aurore n’avaient que des blessures légères, mais son autre petite-fille et son gendre n’avaient pas survécu à l’accident.
Sans même prendre le temps de se changer, il avait quitté ses vignes et avait rejoint Evian. C’est là qu’il avait reconnu le corps inerte de Gwendoline à la morgue de l’hôpital. Quand on lui avait appris la nouvelle, Juliette était devenue complètement folle. On avait dû la transférer dans un hôpital psychiatrique dont elle s’était évadée quelques jours plus tard. Il n’avait eu de ses nouvelles que quand elle avait essayé de lui enlever Aurore.
A présent, sa fille se faisait appeler Sylvie STEINER et elle prétendait que Gwendoline n’était pas morte. Celle qu’il avait reçue avec Aurore soutenait la même thèse, mais pouvait-elle faire autrement ? Dans ce cas, qui était enterrée dans le cimetière de Bordeaux ? Il n’allait tout de même pas faire exhumer le corps pour leur prouver qu’elles avaient tort. D’autant que Gwendoline semblait prête à le croire. Sa mère était une telle manipulatrice que tout était possible la concernant. Ne lui avait-elle pas fait croire qu’Aurore était morte jusqu’à ce qu’elle devienne une star des médias ?
S’il fallait jouer la carte de la réconciliation pour apprendre la vérité, le vieil homme y était prêt. Avec Aurore, ils avaient prévu d’inviter Sylvie STEINER et Gwendoline un peu avant que la journaliste ne parte réaliser son reportage sur le lancement des travaux du Projet POSEIDON et la cérémonie qui l’accompagnerait. Désormais, Gwendoline semblait être de leur côté. Ils l’avaient eue tous les deux au téléphone et elle semblait aussi décidée qu’eux à vouloir enfin apprendre la vérité.
Il avait fallu se montrer très persuasif pour que Sylvie STEINER accepte de venir passer un week-end dans la maison de son enfance avec Gwendoline. Non pas qu’elle n’en ait pas envie, au contraire, mais la vie lui avait appris à devenir prudente. Elle craignait qu’Aurore, menacée par les photos qu’elle détenait, use de son influence auprès du pouvoir pour la faire arrêter. Certes, elle était citoyenne helvétique, mais le Premier Ministre était au courant qu’elle était en possession de ce cliché tellement compromettant pour sa carrière. Il valait mieux se méfier.
Elle essaya longtemps de convaincre son père de revenir à Genève, mais il prétexta l’aggravation de ses rhumatismes pour que ce soit elle qui vienne. Elle finit par céder et arriva un matin avec sa grosse berline noire.
Aurore était déjà là. C’est elle qui sortit dans le froid sec accueillir sa mère et sa sœur. Elle les fit entrer dans la maison qui avait vu grandir celle qui s’appelait alors Juliette PERRIN. Son émotion était immense, surtout que rien n’avait changé. Ni la grande table en chêne qui avait toujours été là. Ni le poêle en fonte qui diffusait une chaleur inégale dans la maison. Rien n’avait changé. Son père, qui se trouvait dans un fauteuil en rotin, se leva péniblement. Il en rajoutait largement sur les effets de ses rhumatismes, mais il était bon acteur.
- « Vous avez fait bon voyage ?» demanda le vieil homme.
- « Oui, ce n’est pas si loin » répondit Sylvie STEINER.
- « Je suis sûr que tu as envie de manger un fromage de chèvre. Quand tu étais jeune, tu adorais cela… »
- « Tu as toujours des chèvres ? » demanda celle qui avait passé tant de temps à les garder avec sa mère quand elle était enfant.
- « Oui, j’en ai encore quelques-unes… La voisine m’aide à m’en occuper. »
- « Qui ? Madeleine ? »
- « Oui, tu ne l’as pas oubliée ? »
- « Comment voudrais tu que je l’oublie ? Avec ma sœur, c’est elle qui a fait notre éducation sexuelle sans le savoir. »
- « Comment cela ? » demanda le vieil homme amusé.
- « Elle a une dizaine d’années de plus que nous. Quand elle retrouvait ses flirts dans la bergerie de ses parents, on les espionnait depuis la grange. On devait alors avoir 8 et 10 ans, elle en avait 19… »
Aurore alla chercher le fromage de chèvre et le pain. Son grand-père lui fit signe d’attraper des verres et une bouteille de vin blanc. Tout en cassant la croute, Sylvie STEINER et son père reprirent leur discussion. Gwendoline et Aurore ne disaient rien. Elles les laissaient évoquer ces souvenirs enfouis. C’était émouvant.
Plus tard dans la journée, Madeleine passa les voir. Elle non plus n’avait pas oublié Juliette. Elles évoquèrent longuement leurs souvenirs de jeunesse. La journée passa assez vite. Benoit PERRIN avait prévu qu’elles passent le week-end chez lui. Comme il n’avait pas assez de couchages, il avait annoncé à Madeleine qu’il irait dormir chez elle. Autant profiter de la situation…
Le soir venu, ils dinèrent tous ensemble. Il avait essayé à maintes reprises de faire avouer à sa fille que Gwendoline ne pouvait pas être celle qui se trouvait dans la voiture au moment de l’accident, mais rien à faire ! Sylvie STEINER maintenait sa version contre vents et marées et quand on la contredisait trop ouvertement, elle commençait à s’énerver, ce qui n’était jamais bon dans son état. Finalement, Benoit PERRIN n’insista pas. Il allait passer à la phase deux de son plan.
Au moment du dessert, il ouvrit une bouteille de champagne. Il avait servi les verres dans un coin de la cuisine et versé discrètement un petit sachet de somnifère dans le verre de sa fille. Elle le but sans se méfier et commença à s’assoupir peu de temps après. Elle mit ce coup de barre sur le compte de la fatigue du trajet et des émotions et demanda si elle pouvait aller au lit. C’est exactement ce qu’avait prévu son père. Elle n’eut même pas le temps de se déshabiller et s’allongea toute habillée. Dès qu’il vit qu’elle dormait profondément, Benoit PERRIN alla chercher les deux filles.
- « C’est bon, elle dort profondément » leur dit-il. « On y va ? »
- « J’espère que je ne fais pas une connerie… » marmonna Gwendoline en allant chercher la corde épaisse dont elle se servait lors des séances de bondage.
- « Vas-y, attache là cette petite salope ! Cette fois, elle va parler !» s’énerva Benoit PERRIN.
- « Déshabillez-la d’abord ! » répondit-elle en préparant ses cordes. « Cela évitera qu’elle essaie de nous fausser compagnie, si elle est à poil ! »
Aurore et son grand-père retirèrent la robe de Sylvie STEINER, puis son soutien-gorge et ses bas. Ils ne lui laissèrent que sa petite culotte. A 56 ans, elle était encore très sexy. Son visage était ridé à cause des excès de la vie, mais son corps semblait préservé. Le vieil agriculteur en fit la remarque.
- « Elle est encore bien foutue ma fille… Vous avez de qui tenir ! »
- « Enlève-lui sa culotte ! » ordonna Gwendoline.
Avec ses mains calleuses, il saisit l’élastique du slip et le fit glisser jusqu’à ses chevilles. Il découvrit un sexe entièrement épilé qu’il n’avait pas vu depuis qu’elle se baladait à poil, parfaitement indécente, quand elle avait 16 ans.
- « Bon dieu, elle me fout la trique ! » s’écria le grand-père.
- « Pépé, c’est ta fille ! » fit remarquer Aurore indignée.
- « Et alors ? » répondit Gwendoline. « Tu crois qu’elle se gêne avec moi ? Tu la baiseras si tu en as envie, mais laissez-moi d’abord l’attacher »
Gwendoline fixa solidement les poignets et les chevilles de sa mère aux barreaux du vieux lit en fer, comme elle l’avait fait plusieurs fois avec certains de ses clients. Une fois sa tâche terminée, elle se tourna vers Aurore. C’était elle qui avait décidé la jeune femme à trahir Sylvie STEINER.
- « J’espère que tu ne me fais pas faire une connerie… » dit-elle une fois encore. « Quand elle va se réveiller, elle sera folle de rage. »
- « Tu as envie de savoir la vérité ? » demanda Aurore.
- « Oh oui alors ! »
- « Eh bien, on ne la détachera que quand elle aura parlé. »
- « Dites, les filles, si on allait se coucher ? » intervint Benoit PERRIN.
- « Oui tu as raison. On ne va pas rester à la regarder dormir… »
- « Bon, je vous laisse les deux lits qui restent. Je vais dormir chez Madeleine."
Les deux filles se rapprochèrent l’une de l’autre. Aurore caressa la joue de Gwendoline et déposa un baiser sur sa nuque.
- « Tu sais, je crois qu’un seul lit nous suffira » dit-elle avec un clin d’œil.
- « Espèces de petite cochonnes ! » répondit le grand-père en faisant mine de s’indigner. « Non, il vaut mieux que j’aille dans le lit de Madeleine. Avec la trique que j’ai, elle devrait passer une bonne nuit. Et puis il faut que je lui explique la situation…"
- « D’accord, alors à demain » conclut Gwendoline pressée de se retrouver seule avec Aurore.
Benoit PERRIN les laissa seules dans la maison. Elles se dirigèrent aussitôt dans la chambre qui avait été celle d’Aurore pendant des années et se déshabillèrent mutuellement. Gwendoline retira le petit string blanc d’Aurore et le porta à ses narines. Elle la regarda en souriant.
- « Même ta chatte a la même odeur que la mienne » lui dit-elle.
Aurore prit alors le string noir et le sentit à son tour. Elle retrouva le parfum doux et épicé qu’elle connaissait bien. On aurait pu s’y tromper, effectivement. Elles étaient maintenant nues toutes les deux et se faisaient face. Les pointes de leurs seins se frôlèrent. Chacune caressa les fesses de l’autre, puis elles s’enlacèrent. Leur baiser fut long et langoureux.
Gwendoline entraina alors Aurore sur le lit et s’allongea sur elle. Le contact de leurs épidermes était follement excitant. Après s’être détestées, elles allaient faire l’amour. La bouche experte de Gwendoline couvrit le corps de la journaliste de baisers et de petits coups de langue, puis elle descendit vers son sexe avec une lenteur parfaitement calculée. Elle mit longtemps à atteindre l’objet de désir qu’elle regarda, suintant de désir, avant de poser ses lèvres sur le clitoris et de l’aspirer doucement. Elle la lécha un long moment, puis se retourna pour présenter son sexe à hauteur de sa bouche.
Aurore essaya de reproduire ce que lui faisait la call-girl experte. C’était tellement bon ! Finalement, Gwendoline la fit jouir et elle voulait lui rendre la pareille mais elle n’y parvint pas. La jeune femme se mit à côté d’elle et lui sourit.
- « C’est étrange de faire l’amour à son double » déclara-t-elle. « Tu sais, j’ai ressenti des sensations étranges en me faisant passer pour toi »
- « Je sais » avoua Aurore. « Un soir j’ai voulu ressentir la même chose… »
Elle lui expliqua comment elle avait taillé sa toison sur le modèle de la sienne avant d’aller rejoindre cet inconnu à son hôtel qui l’avait payée pour sa prestation sexuelle. Elle lui révéla aussi qu’elle avait dominé Arnaud LEVALESTIER, tellement nostalgique de ces séances avec cette fille.
- « Finalement, toi aussi tu es une petite pute ! » s’exclama Gwendoline en riant.
- « Pas aussi douée que toi. Je n’ai pas réussi à te faire jouir… »
- « Il me manquait quelque chose » dit-elle en se levant. « Ne bouge pas ! »
Gwendoline s’absenta l’espace d’une minute et revint en tenant un double-gode d’une longueur impressionnante. Elle se remit sur le lit et s’assit aux côtés d’Aurore.
- « Mets-toi face à moi ! »
La journaliste s’assit, cuisses bien écartées, et la regarda enfoncer sans peine une des extrémités de l’objet dans son vagin. Elle vint s’empaler sur l’autre et leurs bassins se rapprochèrent. Le gode était trop long, mais elles en engloutirent quand même une bonne partie. Chacune sentait l’objet appuyer sur son utérus. Elles purent s’embrasser et se caresser à loisir et jouirent, cette fois, toutes les deux.
Après cet orgasme intense, elles parlèrent un moment, puis s’endormirent l’une contre l’autre. Gwendoline était partagée entre la peur des représailles quand Sylvie STEINER serait libérée et la joie d’avoir trouvé cette fille qui, si elle n’était pas sa sœur, y ressemblait à s’y méprendre.
Le lendemain matin, Benoit PERRIN s’était levé tôt, comme d’habitude. Il était retourné chez lui sans réveiller Madeleine et avait fait le tour des chambres. Dans l’une, sa fille dormait toujours profondément, attachée aux quatre coins du lit et entièrement nue. Dans l’autre, ses deux petites filles étaient nues, elles aussi, et dormaient blotties l’une contre l’autre. Qu’elles étaient belles !
Il alla remettre du bois dans le poêle pour qu’elles n’aient pas froid en se levant et alla leur préparer du café. Une demi-heure plus tard Gwendoline se levait la première et vint le rejoindre dans la cuisine, presque nue et sans aucune gêne apparente. Elle s’approcha de lui et l’embrassa. Elle déjeuna en culotte, pour le plus grand plaisir du vieux voyeur.
Lorsqu’Aurore se leva à son tour, elle avait enfilé un tee-shirt et une culotte. Elle s’installa à table à son tour avec un café et se régala d‘une tartine recouverte de la fabuleuse confiture de mûre que préparait Madeleine.
Ne perdant pas le nord, Benoit PERRIN avait mis de l’eau à chauffer. Il alla chercher la grande bassine et le petit arrosoir qu’Aurore connaissait bien et leur proposa de prendre un bain.
- « Pépé, tu es un incorrigible voyeur ! » protesta sa petite fille.
- « Je l’avoue et je n’ai pas l’intention de me corriger… »
Gwendoline ne se posa pas de question. Elle se leva, retira sa petite culotte et entra dans l’eau tiède. Le vieil homme était étourdi par la beauté de celle qui prétendait être sa petite fille. Elle était aussi belle qu’Aurore.
La jeune femme savait qu’il appréciait le spectacle qu’elle lui offrait et elle ne fit rien pour l’en priver. Au contraire, elle lui demanda de venir lui savonner le dos, ce qu’il fit avec un immense plaisir. Il en profita, évidemment, pour lui caresser les fesses. Finalement Aurore se déshabilla elle aussi et la rejoignit dans la bassine.
Oubliant presque la présence du grand-père, elles reprirent leurs jeux lesbiens. Il ne perdait pas une miette de ce qu’elles faisaient et se régala vraiment de les voir frotter leurs deux corps nus l’un contre l’autre.
Ils en avaient presque oublié leur prisonnière, mais elle se rappela à leur souvenir, car elle venait de se réveiller. Aussitôt, elle appela Gwendoline. Les deux filles prirent le temps de se sécher et de se rhabiller. Sylvie STEINER criait de plus en plus fort.
Quand ils arrivèrent tous les trois dans la chambre, elle ne comprit pas tout de suite pourquoi Gwendoline était à leurs côtés. Ce fut Aurore qui lui expliqua la situation.
- « On en a assez que tu nous racontes n’importe quoi ! Nous ne te détacherons que quand tu nous auras enfin dit la vérité »
- « Mais Gwendoline est ma fille. Un point c’est tout ! Dis-leur, toi, que tu es ma fille… Et viens me détacher ! »
- « Surement pas ! » répondit Gwendoline. « Tu resteras prisonnière sans boire et sans manger jusqu’à ce que tu parles ! Cela fait des années que tu me racontes n’importe quoi et que tu me maltraites. Tu m’as fait croire qu’Aurore était morte. Ça suffit ! Moi aussi je veux la vérité.»
Sylvie STEINER commença à se débattre dans tous les sens, mais ses liens étaient solides. Elle se rendit vite à l’évidence, elle ne se libérerait pas. Elle essaya alors de leur demander de la détacher.
- « J’ai trop envie de faire pipi. Détachez-moi… »
- « Pas question ! Je vais te mettre une bassine sous les fesses et tâche de ne pas pisser à côté, tu n’auras rien d’autre à boire !» lui répondit sèchement Gwendoline.
Elle était folle de rage. Comment sa petite pute pouvait oser se rebeller ? Elle se promit qu’une fois libérée, elle lui ferait payer ça. En attendant, elle allait leur montrer à quel point elle était coriace.
Voyant qu’elle ne parlerait pas, du moins pour le moment, ils l’abandonnèrent à son triste sort. Gwendoline confia à Aurore qu’elle redoutait le moment où le serait libre, mais elle était prête à s’émanciper enfin. Pas question qu’elle retourne en Suisse. Elle resterait en France et comptait sur l’aide d’Aurore pour la protéger contre les hommes que sa mère ne manquerait pas d’envoyer pour la ramener.
- « Ne t’en fais pas » lui dit la journaliste. « Et puis n’oublie pas que dans ce pays, tu peux compter sur le Premier Ministre en personne… »
- « D’ailleurs tu m’as dit que tu l’avais dominé toi-aussi. Tu crois qu’il n’aimerait pas une séance avec nous deux ? »
- « Oh si ! Il en serait dingue ! »
- « Téléphone-lui pour lui proposer… »
- « Chiche ? »
Aurore essaya d‘appeler immédiatement Arnaud LEVALESTIER, mais il n’était pas disponible. Elle lui envoya un SMS : « Je te propose une séance inoubliable dans ta maison de campagne. Dis-moi quand tu es dispo »
Surpris par cette proposition inhabituelle, il répondit deux heures plus tard, sans poser de question. « Je suis en déplacement à l’étranger. Je rentre demain. 18 heures, ça irait ? »
« Parfait ! Attends-moi nu les yeux bandés dans ton salon. Avec juste tes bas de petite salope » répondit la journaliste.
Les deux filles se regardèrent d’un air amusé. Leur complicité était de plus en plus grande. Dans la chambre, Sylvie STEINER criait qu’elle voulait qu’on la libère. La contrariété était maximale et ses propos devenaient incohérents. Elle était en pleine crise. Gwendoline lui fit avaler ses médicaments de force. Tout rentra dans l’ordre au bout d’un moment. Elle finit même par leur dire qu’elle allait tout leur raconter, à condition qu’ils la détachent. Aurore et son grand-père étaient prêts à céder, mais Gwendoline se montra intraitable.
- « Hors de question ! Tu parles d’abord ! D’abord, est-ce que je suis vraiment ta fille ? »
- « Oui, tu es ma fille… Ça, c’est incontestable ! »
- « Et je me prénomme vraiment Gwendoline ? »insista la jeune femme.
- « Oui, et tu t’es toujours appelée Gwendoline. Maintenant, si vous ne voulez pas me croire… »
- « Ecoute Juliette, je suis certain d’avoir vu le corps de Gwendoline. D’ailleurs c’est moi qui t’ai annoncé sa mort… Tu ne t’en souviens pas ? »
- « Si, bien sûr » répondit Sylvie STEINER qui revivait l’horreur de ce moment. « Mais j’ai compris plus tard qu’elle n’était pas morte… Elle ne pouvait pas être morte ! »
- « Je sais que cela a été un choc dont tu ne t’es jamais remise, mais il faut te rendre à l’évidence. » intervint Aurore.
- « Non, ma Gwendo n’est pas morte ! » hurla la quinquagénaire en se débattant.
- « Inutile d’insister » coupa Gwendoline. « Quand elle sera restée trois jours sans manger et à boire de la pisse chaude, elle sera plus loquace. »
- « Toi, tu ne perds rien pour attendre ! Tu es à moi, tu es ma petite pute ! » vociféra sa mère.
- « Ca, c’est fini ! Tu peux oublier… Je m’installe en France »
- « Je te ferai revenir, de gré ou de force, salope ! »
Aurore ne comprenait pas les relations qu’entretenait Sylvie STEINER avec celle qu’elle affirmait être sa fille. Elle semblait tenir à elle comme à la prunelle de ses yeux et pourtant, elle l’avait toujours humiliée et maltraitée. Son attitude à son égard n’était d’ailleurs pas beaucoup plus claire. Pendant des années, elle l’avait détestée, la rendant responsable de cet accident, puis elle l’avait ignorée après avoir tout fait pour la reprendre. Enfin, quand elle l’avait vue à la télévision, elle n’avait pu s’empêcher de venir la voir. Pourtant, c’était encore pour lui nuire avec ces photos. Toutes ces attitudes indignes étaient vraiment le signe d’un dérangement mental. Par moments, elle se comportait comme la femme érudite qu’elle avait toujours été, mais quand tout basculait, elle ne se contrôlait plus.
Ils la laissèrent dans la chambre, après que Gwendoline l’eut prévenue que si elle gueulait encore, elle la bâillonnerait. Elle les avait prévenus qu’elle serait coriace. Mais ce n’était pas grave, ils avaient le temps…

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar maitairoa » Dim 29 Mai 2016 21:39

toujours se méfier des "Gwendoline"
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Lun 30 Mai 2016 10:16

Les aveux



Le lendemain, en fin d’après-midi, Sylvie STEINER n’avait toujours pas voulu parler. Les deux filles s’étaient préparées pour aller rejoindre Arnaud LEVALESTIER. Elles partirent après avoir fait des recommandations à leur grand-père. Il ne devait détacher sa fille sous aucun prétexte !
Elles prirent la grosse berline noire de Sylvie STEINER. D’habitude, elle ne voulait pas la laisser conduire à sa fille. Autant en profiter… Avec la grosse Mercedes, il ne leur fallut pas plus d’une heure pour rejoindre la maison de campagne du Premier Ministre.
Arnaud LEVALESTIER attendait les yeux bandés à quatre pattes. Comme Aurore l’avait exigé, il ne portait qu’une paire de bas noirs. Elles allèrent se changer dans la pièce voisine. Gwendoline portait la même tenue de latex que les fois précédentes, avec ses cuissardes. Elle avait prêté à Aurore un corset blanc qui lui allait à merveille.
Au début, elles s’occupaient de lui chacune leur tour. Gwendoline se servait de sa cravache avec beaucoup de dextérité. Elle lui en donna quelques coups un peu forts sur les fesses, mais surtout une série de petits coups rapides sur les testicules. Aurore avait beaucoup moins d’expérience, mais elle aimait bien manier le martinet.
Le Premier Ministre, qui pensait que la journaliste était seule, était stupéfait des progrès qu’elle avait faits. Désormais, il la trouvait à la hauteur de la professionnelle qui s’était fait passer pour elle et lui avait donné le goût de la soumission. Il y avait juste ce qu’il fallait de force et d’autorité dans les coups qu’elle lui assénait pour entretenir l’adrénaline qui motivait les soumis.
Gwendoline alla chercher un plug et le mit dans l’anus d’Arnaud LEVALESTIER. Il en avait désormais l’habitude. Au même moment, Aurore lui fit lécher ses fesses. Il comprit qu’elle n’était pas seule… Il pensa que c’était Estelle qui s’était joint à elle pour lui faire une surprise. En effet, elles l’avaient déjà dominé toutes les deux. Quand Gwendoline lui ordonna d’enlever son bandeau, il fut stupéfait de les voir devant lui. En les voyant ensemble, il se rendait vraiment compte à quel point la ressemblance était parfaite. Il aurait été incapable de les distinguer.
Elles s’amusèrent toutes les deux à jouer avec la queue et les testicules de leur soumis, puis le promenèrent en laisse, l’obligeant à lécher les semelles de leurs chaussures. Il reçut encore quelques coups de cravache et de martinet, mais les deux ravissantes blondes semblaient préoccupées par leur propre plaisir.
Elles se déshabillèrent entièrement et commencèrent à se caresser devant lui. Devant ses yeux incrédules, elles s’embrassèrent, puis entamèrent un 69 follement excitant. Il sentit sa queue devenir raide comme elle ne l’avait peut-être encore jamais été. Elles se mirent à quatre pattes, côte à côte, et lui ordonnèrent de venir leur bouffer le cul. Leurs deux croupes étaient magnifiques. Il le fit avec grand plaisir.
Au bout d’un moment, Gwendoline se releva. Elle se mit au-dessus d’Aurore et regarda Arnaud LEVALESTIER, la langue plantée dans l’œillet dilaté de son double. Sans les prévenir, elle commença à pisser. L’urine chaude coula sur les fesses d’Aurore, puis dans la bouche du soumis.
- « Bois tout, salaud ! »lui ordonna-telle.
Il le fit sans hésiter, puis elle demanda à Aurore si elle avait envie qu’il la baise.
- « Oui, j’en ai envie » avoua la journaliste qui n’avait encore jamais été pénétrée par le Premier Ministre.
- « Allez, baise-la ! Et fais-la jouir ! » dit-elle en lui assénant un coup de cravache sur les fesses.
Arnaud LEVALESTIER se redressa et la prit en levrette. Son sexe entra sans difficulté dans le vagin trempé. Aurore lui avait refusé son sexe tellement longtemps qu’il était follement excité. A plusieurs reprises, il faillit éjaculer en elle, mais il se souvint de l’ordre de Gwendoline : « Fais-la jouir ! ». Il se concentra, essayant de penser à autre chose, et ralentit la cadence. Soudain, Aurore commença à gémir en une longue plainte qui se transforma en un cri strident. Elle prenait enfin du plaisir. Il fit encore quelques allers retours et se vida en elle. Comme c’était bon de savourer ce moment qu’il attendait depuis plusieurs mois !
Il se retira et la jeune femme ne changea pas de position.
- « Tu as bien giclé petit salaud ! Maintenant tu vas nettoyer tes cochonneries avec la langue ! »
Il se remit entre ses cuisses et lapa le sperme qui dégoulinait de cet abricot délicieux. Gwendoline le força à tout avaler, puis elle demanda à Aurore de lui pisser dans la bouche. Une fois encore, il dut tout boire.
Après cette séance inoubliable, Arnaud LEVALESTIER retrouva son costume de Premier Ministre. Aurore lui expliqua que Gwendoline voulait enfin se libérer de l’emprise de sa mère et qu’elle resterait probablement Lyon avec elle. Il ne put s’empêcher de rêver qu’elles lui offriraient d’autres séances comme celle-ci, mais il se contenta de leur affirmer que si elles avaient besoin de lui, elles pourraient compter sur son aide.
- « Cela se pourrait » expliqua Gwendoline. « Ma mère ne va pas accepter que je parte. Elle va sûrement envoyer des hommes pour venir me chercher… »
- « Dans ce cas, je mettrai en place une surveillance policière discrète. Ne vous inquiétez pas… »
Arnaud LEVALESTIER voulut les inviter à diner, mais elles avaient hâte de rentrer. Elles ne voulaient pas laisser leur grand-père trop longtemps seul avec sa fille. Gwendoline se méfiait de la fourberie de sa mère. L’assurance de la mise en place d’une protection l’avait rassurée, mais il fallait d’abord faire parler leur prisonnière récalcitrante. Elle n’allait tout de même pas être obligée de la torturer !
Quand elles arrivèrent dans la vieille maison du grand-père, il n’y avait pas un bruit. Aurore alla vite voir dans la chambre où se trouvait leur prisonnière. Elle s’était endormie. Désormais, elle n’avait pas mangé et pratiquement pas bu depuis 48 heures. Immobilisée par les cordes, la fatigue devait commencer à se faire sentir. Elle chercha dans la maison, alla voir dans la bergerie, son grand-père n’était pas là. Elle se dit qu’il avait dû aller faire un tour.
Peu de temps après, il revint en reboutonnant son pantalon. Il avait entendu arriver la voiture et s’était dépêché de finir ce qu’il était en train de faire.
- « Ah vous êtes là les filles… Je ne pensais pas que vous rentriez si tôt… »
- « On ne voulait pas te laisser trop longtemps seul avec elle » dit Gwendoline. « Alors, tu l’as baisée pendant que tu étais seul avec elle ? »
- « Oh ce n’est pas l’envie qui m’en manquait, mais c’est ma fille tout de même ! Elle m’excite, complètement à poil, cette salope ! Comme vous deux ce matin d’ailleurs, petites cochonnes ! »
- « Tu aurais dû » insista la call-girl perverse. « Ce n’est pas bon la frustration… »
- « Non, mais je viens d’aller mettre un petit coup à Madeleine » confia-t-il avec un air goguenard. « Finalement, c’est elle qui en profite… »
- « Tes rhumatismes, ça va ? » ironisa Aurore.
- « En ce moment, je me sens un peu raide… Mais ça va, les raideurs sont au bon endroit ! »
- « Elle n’a toujours pas parlé ? » demanda Gwendoline.
- « Non, rien ! Au fait, vous avez mangé ? »
- « Non » répondit Aurore « Et j’ai faim ! »
Benoit PERRIN leur réchauffa une assiette du bœuf bourguignon qu’il avait préparé. Le fumet de ce plat était délicieux. Comme Sylvie STEINER était en train de se réveiller, elles allèrent s’installer dans sa chambre pour manger. Elles comptaient sur l’envie que cela allait provoquer chez leur mère pour essayer de la faire parler.
Certes, leur prisonnière aurait volontiers dégusté une assiette de bœuf bourguignon et elle en avait d’ailleurs des crampes d’estomac, mais le plus dur fut de les voir se servir un verre de vin. Non seulement elle avait très soif, mais elle n’avait pas bu une goutte d’alcool depuis deux jours. Le manque se faisait sérieusement sentir et elle fut prise de tremblements.
Avec un regard sadique, Gwendoline approcha son verre des lèvres de la prisonnière en manque.
- « Si tu nous révèle enfin la vérité, je t’en sers un verre. »
Pour toute réponse, Sylvie STEINER lui cracha à la figure. En guise de représailles, sa fille lui pinça la pointe des seins jusqu’à la faire crier. Puis elle but son verre et le remplit avec l’urine qui se trouvait dans la bassine posée entre les cuisses de sa mère.
- « Tiens, bois ta pisse, puisque tu préfères ! »
La quinquagénaire eut une moue dégoûtée, mais elle avala tout de même l’urine chaude. Au point de déshydratation auquel elle se trouvait, c’était une question de survie.
Les deux filles la laissèrent, se disant qu’elle finirait bien par craquer, et rejoignirent leur grand-père. Ils discutèrent tous les trois un long moment et essayèrent d’envisager les hypothèses les plus farfelues à propos des origines de Gwendoline. D’abord, était-il vraiment possible qu’elle soit la petite fille qui se trouvait dans la voiture au moment de l’accident ? Dans ce cas, cela aurait signifié que ce n’était pas elle qu’on avait enterrée. Mais alors qui ? L’hôpital n’aurait pas pu confondre deux de ses patientes et avoir, justement une autre petite fille blonde aux yeux clairs d’un an décédée à ce moment-là ? Et puis si Gwendoline avait survécu, qui l’aurait prise en charge à sa sortie de l’hôpital ? Sa mère s’était enfuie de l’hôpital psychiatrique. Elle n’allait pas revenir la chercher pour se faire prendre…
Le plus probable, c’était qu’il s’agisse d’une autre personne. Mais comment avait-elle réussi à dénicher quelqu’un qui lui ressemblait autant ? Avait-elle enlevé un enfant pour le placer dans une famille suisse à l’abri de toute recherche ? Tout était possible avec cette femme prête à tout, mais la ressemblance était trop flagrante pour relever d’une simple coïncidence.
Essayer de la faire craquer était une épreuve longue et difficile, mais Gwendoline était particulièrement motivée. Désormais, elle ne voulait plus subir ce qui avait été son quotidien jusque-là.
Les deux filles passèrent une fois encore la nuit ensemble. Du coup le grand-père resta dormir chez lui. Il avait beau se sentir en pleine forme, il ne se sentait pas la force d’honorer Madeleine une fois de plus.
Dans la nuit, il entendit des gémissements venus de la chambre de ses petites filles. Il se leva discrètement et vint les espionner. Ces deux petites cochonnes étaient encore en train de s’amuser avec le double-gode. Décidément, elles s’étaient bien trouvées toutes les deux. Il profita du spectacle sans faire de bruit, puis retourna se coucher. Le reste de sa nuit fut peuplé de rêves érotiques. Finalement, il n’était pas si pressé que cela que Sylvie parle…
Le lendemain, leur prisonnière n’arrêta pas de crier. Cette fois, elle n’en pouvait plus. Elle avait faim, elle avait soif, elle avait des crampes… En plus, le manque d’alcool était de plus difficile. Sans se sentir franchement dépendante, elle consommait de l’alcool quotidiennement depuis des années. Elle eut plusieurs crises de délires, mais à chaque fois Gwendoline lui administrait la dose de médicaments adéquate et elle devenait relativement calme.
Lorsque le troisième soir fut venu. Elle finit par craquer, enfin !
- « Je n’en peux plus ! Je vais vous dire toute la vérité, mais donnez-moi à boire ! » cria-t-elle.
- « Parle d’abord ! » répondit Gwendoline toujours aussi inflexible.
Elle sembla hésiter, puis ce décida à révéler ce qu’elle n’avait jamais dit à personne.
- « Quand je me suis enfuie de cet hôpital psychiatrique, je n’avais qu’une idée en tête : faire revivre ma fille ! Au début, je ne voulais pas croire à sa mort, je la refusais. J’ai alors eu l’idée folle de la remplacer. Je voulais de nouveau être enceinte, accoucher d’elle une deuxième fois. Comme je la voulais identique à la première, je me suis mise en quête du père. J’ai passé des dizaines d’annonces sur des sites de rencontre. J’ai vu surement une centaine d’hommes. Comme j’étais mignonne, je leur plaisais à tous, mais un jour j’ai enfin rencontré un véritable sosie de mon mari mort dans l’accident. Je suis restée avec lui jusqu’à ce que je sois sure que j’étais enceinte, puis je l’ai largué.»
- « Donc je suis bien ta fille biologique ? » demanda Gwendoline.
- « Oui, mais je te l’ai toujours dit… J’ai accouché discrètement dans une clinique de Lausanne. C’est le médecin qui m’a parlé de cette famille qui n’arrivait pas à avoir d’enfant. Moyennant une bonne rémunération, ils t’ont élevée à l’abri des regards. J’avais réparé le drame : un nouvelle Gwendoline était née, bien vivante… »
- « Mais pourquoi as-tu essayé de me reprendre quand j’avais dix ans ? » demanda Aurore.
- « Cela a coïncidé avec le moment ou celle qui s’occupait de Gwendoline a commencé à être malade. J’avais décidé de la reprendre à la maison quelques années plus tard, quand j’aurais vraiment fait ma place dans le monde de la prostitution. Donc je voulais avoir mes deux filles. »
- « Pourtant tu me détestais ? »
- « Oui, mais pour moi, c’était logique. Si je prenais une fille, je voulais l’autre… Il est probable que c’est de toi que j’aurais voulu faire ma petite pute. Mon avocat a tout essayé, mais ton grand-père a su te défendre. Finalement, je n’ai récupéré Gwendoline qu’à la mort de celle qui l’avait élevée et je t’avais presque oubliée. »
- « Ce que tu as fait est horrible ! » s’insurgea Benoit PERRIN. « Comment as-tu pu faire de Gwendoline une prostituée ? »
- « Tu sais, pour moi c’était normal… C’est grâce à cela que je m’en étais sortie. Elle était belle, je savais qu’elle aurait un succès immense auprès des hommes. »
- « Et quand tu as vu Aurore à la télé, qu’est-ce qui s’est passé dans ta tête ? » demanda la plus jeune de ses filles.
- « J’ai compris que vous vous ressembliez vraiment. Je me suis dit qu’avec de petites transformations, tu pourrais même te faire passer pour elle. J’étais jalouse de sa réussite. Dans mes accès de folie, je voulais la souiller, la trainer dans la boue. L’obliger à me manger dans la main… »
- « Eh bien maintenant, tout cela c’est fini ! » reprit Gwendoline. « Tu as réussi à nous réunir, mais je reste en France avec Aurore. »
- « Pas question, tu rentres à Genève avec moi ! » hurla Sylvie STEINER habituée à sa toute-puissance.
- « N’y compte pas ! Et n’essaie pas de m’envoyer des hommes pour venir me chercher comme la dernière fois, je serai surveillée jour et nuit ! »
- « Mais enfin, tu es à moi ! » protesta-t-elle. « Donne-moi à boire s’il te plait… »
Benoit PERRIN alla lui servir un grand verre de vin blanc qu’elle avala d’un trait. Pour l’instant, ils ne lui avaient détaché qu’une main. Elle leur avait enfin révélé la vérité. Cette vérité qu’elle n’avait jamais pu dire à personne. Aurore et Gwendoline étaient donc des demi-sœurs, et elles ne semblaient plus avoir envie de se quitter.
Maintenant, il fallait gérer la fin de la captivité. Gwendoline redoutait une colère de la part de sa mère. Elle en avait déjà vu des redoutables ! En fin de compte, tout se passa bien. Même si elle était particulièrement contrariée que sa fille ne rentre pas avec elle, Sylvie STEINER avait hâte de rentrer chez elle. Elle pensait déjà au bain qu’elle allait prendre en arrivant. Malgré cette énorme contrariété, elle ne se sentait pas en crise. Elle se sentait plutôt soulagée d’avoir partagé son secret avec ceux qui constituaient sa seule famille.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Mar 31 Mai 2016 16:00

L’inauguration



Sylvie STEINER n’avait pas tardé à réagir. Dès le lendemain, elle avait appelé Gwendoline et lui avait ordonné de rentrer à Genève. Pour la première fois, sa fille lui avait ri au nez. Elle s’était installée chez Aurore et elles avaient pu constater avec satisfaction qu’Arnaud LEVALESTIER avait tenu parole. Deux hommes étaient postés en permanence en planque devant l’appartement et il était évident qu’ils préviendraient des renforts à la moindre alerte.
Le Premier Ministre avait pris le temps de leur expliquer les détails du dispositif mis en place et cela les avait rassurées. Même si leur mère envoyait ses deux costauds, ils n’avaient aucune chance. Moussa et Oleg, qu’elle surnommait Black and White, n’étaient pourtant pas des rigolos.
Le premier était zaïrois. C’était un ancien champion du monde de boxe. Il mesurait 2,02 mètres et pesait pas moins de 135 kilos. Sylvie STEINER l’avait beaucoup aidé à s’en sortir quand il avait été accusé dans une affaire de viol sur mineure. Elle lui avait fourni des alibis en béton, faisant même témoigner quelques-uns de ses prestigieux clients en sa faveur. Depuis, elle pouvait lui demander n’importe quoi.
Oleg était russe. Moins imposant que l’ancien boxeur, il était encore plus grand. Cet ancien basketteur professionnel mesurait 2,09 mètres. Il avait fait sa carrière aux Etats-Unis en NBA et c’était un agent infiltré du KGB. Longtemps, il avait fourni des renseignements au gouvernement russe avant que les américains s’en rendent compte. Il avait alors accepté de changer de camp. Rapidement, il était devenu encombrant pour les deux pays et on avait voulu le liquider. Il avait échappé à une exécution par miracle et s’était enfui lors d’une tournée de son équipe en Serbie. Il était passé par la Suisse, où son argent était placé, mais les autorités américaines avaient déjà réussi à faire bloquer son compte. Il avait rencontré Sylvie STEINER et elle avait vite compris l’opportunité qu’il représentait pour elle. Elle l’avait aidé à se transformer physiquement, lui payant plusieurs opérations de chirurgie esthétique. Elle lui avait conseillé de se raser le crâne et de se laisser pousser la barbe. Il était devenu méconnaissable. Avec le passeport polonais qu’elle lui avait fourni, il avait pu reconstruire une nouvelle vie. Désormais, il habitait à Genève et elle faisait régulièrement appel à ses services. En échange, elle lui fournissait autant de filles qu’il en avait envie et dieu sait s’il avait de l’appétit !
Voyant que ses deux filles ne semblaient pas avoir peur de ses menaces, Sylvie STEINER leur affirma que si Gwendoline ne rentrait pas, elle diffuserait les photos prises à l’hôtel. Aurore songea aux conséquences à quelques jours de l’inauguration des travaux du barrage.
- « Tu sais, ces photos sont vraiment osées, mais si elle les publie dans la presse, je les assumerai… » dit Gwendoline.
- « Tu crois qu’il faut faire état de ton existence publiquement ? »
- « Je pense… Ainsi tout le monde saura que sur les photos qu’elle envoie cela peut être moi… »
- « Oui, mais si elle diffuse celle où il y a Arnaud ? »
- « Ce n’est pas à lui qu’elle cherche à nuire, c’est à toi… Elle ne tient pas à briser sa carrière, au fond, elle l’aime bien…»
- « Tu as raison… De toute façon, tu ne vas pas rester seule ici pendant que je serai à Gibraltar. Tu vas venir avec moi et tout le monde saura que j’ai une sœur »
Toutes les deux prirent la direction du sud de l’Espagne dès le surlendemain. Aurore retrouva Marie SILVERSTEIN. Sa copine était sur le pont depuis un bon moment déjà. C’était elle qui dirigeait la coordination de la réception qui allait suivre le lancement officiel des travaux. Elle fut, évidemment surprise de voir Gwendoline aux côtés de son amie. La journaliste lui expliqua brièvement la situation, lui précisant que cette fille qui lui ressemblait tant était sa sœur. Elles auraient l’occasion d’en reparler, Marie avait trop de boulot.
Aurore retrouva l’équipe de techniciens de la chaine TV Plus. Avec eux, elle mit au point les détails de la retransmission du lendemain. Elle avait beau être devenue une vedette de l’audiovisuel, elle n’était pas habituée au direct.
De nombreuses chaines avaient envoyé leurs reporters sur place, même des chaines américaines, mais il était évident que TV Plus disposait d’un statut particulier. D’abord, les émissions qu’Aurore CHASTEL avait consacrées au projet depuis des mois montraient sa connaissance et son intérêt pour le sujet. Et puis elle avait obtenu des autorisations pour filmer des endroits où les autres journalistes ne seraient pas admis. D’abord le centre de commandement des robots, et puis la réception qui occupait tant Marie SILVERSTEIN. Au cours de ce repas, il n’y aurait pas moins de 52 chefs d’états et de gouvernement présents.
C’était l’Union Européenne qui finançait la soirée. Eric DEBLICKER avait eu l’idée géniale de proposer que la branche événementielle de son Groupe organise la réception à un prix très attractif. Les membres de la Commission des Finances, qui trouvaient que le Projet POSEIDON coûtait déjà très cher, avaient donc choisi sa proposition. Le Groupe MEDIA-PRESSE ne gagnait pas d’argent là-dessus, mais Eric DEBLICKER avait obtenu que sa chaine de télévision soit la seule à pouvoir filmer la réception. C’étaient donc une audience record et des recettes publicitaires énormes assurées. De plus, les autres télévisions voudraient rendre compte de l’événement, et il avait déjà vendu les droits de diffusion à 23 chaines.
Aurore et Gwendoline passèrent la soirée avec Marie SILVERSTEIN. La Directrice de la Communication du Groupe MEDIA-PRESSE était hyper-stressée par cette soirée du lendemain qu’elle préparait depuis des mois. Ses équipes avaient travaillé d’arrache-pied, mais le moindre couac pouvait avoir des conséquences énormes. Les moyens pour assurer la sécurité étaient gigantesques. La police et l’armée étaient mobilisées, comme lors des sommets entre chefs d’états.
Ce soir, elle avait envie de se détendre. Aurore lui raconta en détail ses aventures avec sa mère et avec Gwendoline qui, finalement, était sa demi-sœur. Elle se rendit compte que, celle qui avait été sa collègue de bureau au journal Sud-Ouest, avait bien changé. Elle l’avait connue sage et presque prude, mais c’était elle qui, désormais, prenait l’initiative.
Aurore s’était levée et était venue embrasser Marie sur les lèvres. Aussitôt après, elle avait dégrafé son chemisier et lui avait donné ses seins nus à téter. Gwendoline l’avait rejointe et avait commencé à déshabiller Marie. Elle lui avait retiré sa robe, défait son soutien-gorge, puis avait fait glisser son string qu’elle avait longuement reniflé avant de le passer à Aurore.
Marie SILVERSTEIN était désormais entièrement nue. Les quatre mains des deux clones parfaits exploraient son corps.
- « Viens sur le lit, on va te faire un massage » dit la journaliste.
Marie les suivit avec grand plaisir. Elles la firent allonger sur le ventre et se déshabillèrent à leur tour. Depuis qu’elles s’étaient trouvées, les deux filles jouaient encore plus de leur ressemblance. Elles se coiffaient et se maquillaient de manière identique et s’habillaient avec les mêmes vêtements. Jusqu’au string qui était rigoureusement le même. Elles étalèrent de l’huile d’amande douce sur le corps de Marie et leurs mains la firent pénétrer dans sa peau.
Aurore lui massait les épaules et le dos, tandis que Gwendoline s’occupait de ses fesses et de ses cuisses. Ce massage à quatre mains était follement agréable. La responsable de la communication se sentait de plus en plus excitée. Quand elle se retourna, les deux jeunes femmes reprirent le massage aussitôt après l’avoir huilée. Elle était désormais complètement détendue. Pendant que Gwendoline jouait avec les pointes de ses seins, Aurore lui écarta les cuisses.
- « Mais tu mouilles, ma petite cochonne ! » dit-elle en constatant que son sexe était trempé.
- « Fais-la jouir ! » ordonna Gwendoline.
La journaliste écarta les petites lèvres de son amie et frotta doucement son clitoris. Voyant que son amie réagissait à ses caresses, elle accéléra le mouvement. Pendant ce temps, Gwendoline était allé chercher des accessoires. Elle sortit un plug noir et le tendit à Aurore.
- « Mets-lui ça dans le cul ! » dit-elle. « On va la faire jouir comme jamais encore elle n’a joui ! »
Marie laissa son amie lui enfoncer l’objet dans l’anus. Gwendoline vint appuyer dessus pour qu’il pénètre bien, puis elle prit un vibromasseur et le mit en marche. Elle le posa sur le clitoris de Marie et insista jusqu’à ce qu’elle connaisse un premier orgasme. Elle l’enfonça ensuite dans son vagin et le mit sur la vitesse maximale. Elle le faisait bien remonter pour qu’il appuie sur le point G de cette femme qu’elle découvrait pour la première fois.
Pendant ce temps, Aurore s’était mise au-dessus du visage de Marie et se faisait bouffer la chatte en lui pinçant les seins. Gwendoline retira le vibro et le remplaça par sa main. Tous ses doigts pénétrèrent dans le vagin désormais dilaté. Elle les replia et enfonça son poing fermé. C’était la première fois que Marie se faisait fister.
Cela lui provoqua un orgasme d’une intensité extrême. Gwendoline vit partir le jet de son éjaculation avec satisfaction. Selon elle, la plupart des femmes étaient des femmes-fontaine. Simplement, bon nombre l’ignoraient. Elle vint mettre son visage à hauteur du sexe duquel jaillissait le geyser de liquide transparent et en avala une bonne partie. Marie était épuisée, mais Gwendoline ne comptait pas en rester là.
- « Tu aimes les jeux uro, petite cochonne ?» demanda-t-elle.
- « J’adore ! » avoua Marie.
- « Alors je vais te remplir de pisse ! Viens dans la baignoire ! »
Marie se rendit dans la salle de bains et s’allongea dans la baignoire, jambes bien relevées, comme l’avait ordonné Gwendoline. Elle la vit prendre un entonnoir et le planter dans son vagin.
- « On va bien te remplir, petite chienne ! »
Elle se mit alors au-dessus de l’entonnoir et urina dedans. Marie sentit le liquide chaud envahir son sexe. Aurore remplaça sa demi sœur perverse et pissa, elle aussi, dans l’entonnoir. Marie n’en revenait pas de voir sa copine se livrer à des pratiques aussi cochonnes. Elle se dit que leur prochaine rencontre avec Eric risquait d’être chaude, surtout si Gwendoline se joignait à eux.
Ne pouvant plus retenir le liquide qui la remplissait, elle l’expulsa et se mit à pisser à son tour. Leurs trois urines mélangées coulèrent sur son ventre, puis vers ses seins et enfin dans sa bouche. Elle avait conservé le plug et Gwendoline lui branlait le clitoris avec vigueur pendant qu’elle pissait. Elle connut son troisième orgasme de la soirée.
Après cette folle jouissance, Marie prit une douche et rentra chez elle apaisée. La journée du lendemain s’annonçait longue et difficile. Aurore et Gwendoline ne s’étaient jusqu’alors préoccupées que du plaisir de Marie, mais il leur restait une partie de la nuit pour jouer avec les nombreux accessoires que la call-girl avait presque toujours avec elle.
Le lendemain, tout se passa très bien, même si on était passé à côté de la catastrophe, mais personne ne le savait. Au moment où Arnaud LEVALESTIER avait pris le PC portable que lui tendait Wilfried DE JONGH pour piloter le premier robot, le téléphone d’Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL avait sonné. Il avait répondu discrètement. C’était Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED, le chef des rebelles islamistes.
- « Alors, tu pactises avec les mécréants ? » lui avait demandé le leader du groupe terroriste.
- « Tu sais bien que j’ai de gros intérêts dans le projet » avait répondu l’émir.
- « Oui, je sais... Mais nous ne pouvons pas accepter cette nouvelle vague de colonialisme sans réagir. Tu m’as rendu beaucoup de services… C’est pour cela que je te préviens pour que tu puisses te mettre à l’abri avant que je mette fin à leur mascarade.»
- « Que veux-tu faire, Djamel ? » demanda l’émir du sultanat de Ras el Khaïmah inquiet.
- « Pourquoi crois-tu que je t’ai demandé de me livrer des missiles longue portée ? Pour chasser le renard des sables ? »
- « Je croyais que je pouvais avoir confiance en toi... Tu m’avais promis de ne pas nuire à mes intérêts… »
- « Justement, je te préviens… Et puis c’est peut-être une bonne affaire pour toi… Si je détruits quelques maisons à Gibraltar et que j’ai la chance de toucher un ou deux chefs d’états, ce sera la panique. Le prix de l’action va s’effondrer et tu pourras racheter pour pas cher. »
- « Ne fais pas cela Djamel ! Il y a ici autant de forces armées que lors de la guerre en Afghanistan. Si tu envoies un missile, la riposte sera immédiate. Il y a des hélicoptères et des avions de chasse prêts à décoller. C’est la fin de ton mouvement… »
- « Peut-être, mais si je ne fais rien, je suis un lâche » répondit le terroriste.
- « Réfléchis Djamel ! Je voudrais que tu gardes ton calme. Que veux-tu en échange ? D’autres missiles ? »
- « Pour quoi faire, si je ne peux pas m’en servir ? » railla le chef des rebelles.
- « Tu veux des femmes ? » essaya l’émir qui savait que les occidentales pouvaient le faire changer d’avis.
- « Oui, je veux UNE femme » répondit finalement Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED. « Je veux cette salope de petite journaliste française. »
- « Tu l’auras » promit Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. « Mais laisse tomber cette idée folle de tirer sur la ville. »
- « D’accord, je te laisse un mois pour me l’amener dans la tente… »
Ainsi, l’émir du sultanat de Ras el Khaïmah venait peut être de sauver la vie à des centaines de personnes. Les robots se mirent au travail comme prévu. Le pilotage passa rapidement au centre de commandement, puis un hologramme de plusieurs dizaines de mètres de hauteur sembla sortir des flots. Il représentait POSEIDON, le dieu des mers et des océans qui tenait son trident dans la main droite et tendait la main gauche. L’effet était saisissant.
Aurore CHASTEL avait déjà réalisé une interview d’Arnaud LEVALESTIER. Le Premier Ministre français était, évidemment, le principal artisan de ce grand projet européen. Elle avait également interrogé Wilfried DE JONGH. L’ingénieur hollandais avait fourni de nombreux détails techniques sur le formidable chantier qui commençait.
Le soir, lors de la réception, le direct avait repris. Elle était allée interroger Mariama DIALLO qui avait fait un discours très remarqué sur la nouvelle ère de coopération qui allait s’ouvrir entre l’Europe et l’Afrique. Le roi du Maroc fit une déclaration qui allait dans le même sens. Il comptait beaucoup sur la liaison routière et ferroviaire pour développer le tourisme.
Le chancelier allemand se montra plus réservé. Il ne manqua pas, une fois de plus, de mettre en avant le coût du projet, mais dût reconnaître que les financements privés avaient été supérieurs à ce qu’il espérait. Il souligna, malgré tout, les perspectives de croissance qui s’ouvraient pour les entreprises allemandes.
Le Premier Ministre britannique tint à mettre en évidence l’apaisement des tensions avec l’Espagne à propos de Gibraltar. Tous avaient intérêt à ce que le Projet POSEIDON réussisse.
Aurore consacra une longue interview à Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. Elle savait l’importance que ce chef d’état du petit émirat accordait au fait de paraître aux côtés des grands. Il parla de son investissement personnel dans le projet et évoqua son influence auprès des milieux terroristes. A demi-mots, il fit comprendre que, sans lui, le projet aurait pu être menacé. Il profita de son intervention télévisée pour inviter la journaliste de TV Plus à venir faire un reportage sur le développement de son pays. Aurore le trouva très habile.
Devant sa télévision, Sylvie STEINER fulminait. Non seulement Aurore était en train de réaliser une audience exceptionnelle, mais elle avait eu l’audace de présenter brièvement Gwendoline aux téléspectateurs. Désormais, son stratagème de vouloir la faire passer pour la journaliste était grillé. De toute façon, encore eût-il fallu que sa petite pute revienne.
Ces deux petites salopes s’habillaient désormais avec les mêmes tenues, se coiffaient de manière identique, si bien qu’on les prenait pour des jumelles. Cela n’allait pas faciliter la tâche de Black and White. Elle avait bien l’intention de les envoyer récupérer Gwendoline dès qu’elles seraient rentrées de Gibraltar. Pour le moment, ce n’était même pas envisageable. Avec les forces de l’ordre qui avaient été déployées, ils se seraient fait arrêter sur le champ.
Elle dut prendre deux nouveaux cachets pour ne pas partir en crise. Brusquement, son téléphone sonna. C’était Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. Comme à son habitude, il se montra très courtois.
- « Bonjour chère Sylvie, comment vas-tu ? Tu sais que j’ai beaucoup aimé la soirée que tu m’as offerte lors de mon dernier passage à Genève, mais j’avoue que je ne comprends plus très bien. J’ai face à moi deux filles qui se ressemblent à s’y méprendre. L’une est Aurore CHASTEL, la journaliste française. Elle dit que l’autre est sa sœur… Laquelle des deux as-tu envoyée à mon hôtel ? »
- « Mon cher Abdul, je ne suis pas une magicienne… Comment veux-tu que je fasse pour convaincre une journaliste d’aller passer une nuit avec toi ? Mais tu n’as pas été satisfait ? »
- « Oh si ! » s’empressa de répondre Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. « Mais cela veut dire que les clichés que je détiens ne sont pas ceux de la journaliste ? »
- « Non, mais qui peut faire la différence ?»
- « C’est vrai » répondit l’émir « Mais maintenant que les gens savent qu’elle a une sœur, il y aura toujours un doute. »
- « Je le sais bien » fut forcée d’admettre Sylvie STEINER. « Cette petite pute a voulu reprendre sa liberté, mais, crois-moi, je vais la récupérer ! »
- « Je l’espère bien » dit Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL « J’ai promis cette fille au chef des rebelles islamistes. Je comptais sur ton aide pour la lui livrer… »
- « Rassure-toi, dès que j’aurai récupéré cette petite salope, je la mettrai à ta disposition. Pour un mois si tu veux… Mais je compte sur toi pour ne pas la laisser s’échapper de nouveau… »
- « Tu peux avoir confiance, tu le sais… »
- « Oui, je le sais Abdul. Tu lui feras payer sa trahison à cette chienne ! »
- « Tu sais que je ne manque pas d’idées » jubila l’émir qui se réjouissait à l’avance de pouvoir donner libre court à son imagination avec une fille pareille.
Avec ce pacte entre deux êtres capables de tout, Gwendoline ne le savait pas encore, mais elle était plus en danger que jamais. Il ne restait plus qu’à compter sur les mesures de protection mises en place par Arnaud LEVALESTIER.


à suivre...
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Messagepar GILLESBDX » Lun 6 Juin 2016 13:53

L’enlèvement



Après les cérémonies d’inauguration, Aurore et Gwendoline étaient rentrées à Lyon. Arnaud LEVALESTIER avait remis en place le dispositif de surveillance en face de l’appartement d’Aurore. Pendant trois jours, il ne se passa rien. L’émission exceptionnelle qu’avait réalisée Aurore CHASTEL avait été une franche réussite. Avec plus de 11 millions de téléspectateurs, elle pulvérisait le précédent record d’audience de la chaine.
Sylvie STEINER avait envoyé ses deux hommes pour essayer de récupérer Gwendoline. Elle les avait prévenus que ce ne serait pas facile, car elle se doutait qu’elles seraient surveillées. Elle leur avait donné l’adresse d’Aurore et le moyen de différencier les deux filles à coup sûr. Ce fameux grain de beauté près du nombril qui n’était en relief que sur le ventre d’Aurore.
Black and White avaient tout de suite repéré les deux policiers en planque devant l’immeuble. Avec des années de services secrets, Oleg avait une grande expérience de ce genre de mission. Il avait passé tellement de temps à déjouer les surveillances dont il avait fait l’objet. Ils restèrent deux jours à voir comment les policiers étaient organisés. A quelle heure on les relevait, s’ils suivaient les filles quand elles sortaient…
A présent, leur plan d’action était simple. Déjà, attendre qu’une des deux filles s’absente. Un des deux policiers allait sortir de la voiture et la suivre. L’autre préviendrait pour qu’on envoie quelqu’un le remplacer, mais il faudrait cinq bonnes minutes avant qu’un de ses collègues arrive sur place. C’est à ce moment-là que Moussa passerait à l’action. Il s’approcherait du policier et lui demanderait un renseignement. Evidemment, avec sa forte stature, il n’aurait pas trop de mal à dissimuler sa vision de la porte d’entrée. C’est ce dont profiterait Oleg pour pénétrer dans l’immeuble. Depuis deux jours, il avait eu le temps d’observer et de retenir le code que composaient les occupants de l’immeuble pour entrer.
Tout se passa comme ils l’avaient prévu. Une des filles sortit de l’immeuble, probablement Aurore, mais ils n’étaient pas capables de les différencier. Peu leur importait de toute façon. Un des policiers descendit du véhicule et suivit la jeune femme. Moussa s’approcha du policier resté dans la voiture. Son rôle était simple : attirer l’attention de l’homme le temps qu’Oleg entre discrètement dans le hall de l’immeuble.
Le russe ne mit pas plus de quelques secondes avant de se glisser à l’intérieur. Il n’allait pas prendre le risque d’aller sonner à la porte de l’appartement. Si la jeune femme restée seule prévenait quelqu’un, il risquait de se faire coincer. Il attendrait sagement que celle qui était sortie revienne et c’est au moment où elle pénétrerait dans l’appartement, qu’il en profiterait pour intervenir par surprise.
L’attente lui parut interminable. Aurore CHASTEL, qui était allée déposer des documents à l’antenne régionale de TV Plus, rentra environ deux heures plus tard. Oleg se glissa discrètement derrière elle au moment où elle ouvrait la porte. Il mit aussitôt un couteau sous sa gorge.
- « Ne bouge pas, sinon je te crève ! » lui avait-il dit en appuyant la lame froide sur son cou.
Aurore ne prit aucun risque. Elle pénétra dans l’appartement sous le regard médusé de Gwendoline. Oleg comprit immédiatement que celle qu’il tenait prisonnière était la journaliste. Dans le regard de l’autre fille, il avait tout de suite perçu qu’elle l’avait reconnu. Avec ses 2,09 mètres, son crâne rasé et sa grosse barbe noire, il avait un physique qu’on n’oublie pas.
L’ancien agent secret savait qu’il lui fallait agir vite.
- « Fous-toi à poil ! » ordonna-t-il à Gwendoline.
Il la regarda se déshabiller entièrement devant lui avec envie, puis il ordonna à Aurore d’en faire autant. Il les bâillonna alors l’une après l’autre, puis les attacha solidement sur une chaise. Il les mit dos à dos et rangea enfin son poignard effilé. Maintenant, il attendrait que Moussa le rejoigne pour la suite des opérations.
L’imposant zaïrois était retourné dans sa voiture. De l’endroit où il était stationné, il voyait la voiture des policiers, mais eux ne le voyaient pas. Il allait attendre qu’on les relève pour aller sonner à l’interphone et rejoindre son complice. Il espérait que tout c’était bien passé et mourrait d’envie d’appeler Oleg pour vérifier, mais le russe avait été formel.
- « Tu attends dans la voiture. C’est moi qui t’appellerai ! »
Il attendit donc tranquillement que son téléphone se mette à vibrer. Le russe l’avait appelé dès qu’il avait fini d’attacher les deux filles.
- « Tout va bien Moussa. Je suis dans leur appartement et elles sont en face de moi, ligotées sur des chaises. Tu verrais comme elles sont belles complètement à poil… »
- « Je te rejoins dès qu’une nouvelle équipe de flics a remplacé les autres. Ce n’est pas la peine de prendre le risque que l’autre me reconnaisse.»
- « Non, jusqu’ici tout se passe bien, ne prenons pas de risques inutiles… »
- « Normalement, ils devraient être relevés par leurs collègues d’ici moins d’une heure… »
- « Bon, je préviens Sylvie que tout se passe bien et je t’attends. Mais je crois que je vais avoir du mal à ne pas m’amuser un peu avec ces deux corps splendides. »
- « Salaud ! Tu pourrais m’attendre… »
Moussa coupa la communication. Il se doutait bien que son collègue n’allait pas attendre une heure pour profiter de deux filles offertes. Il aimait trop les femmes !
Oleg appela Sylvie STEINER et lui expliqua que ses deux filles étaient à sa merci. Il ne restait plus qu’à évacuer Gwendoline de l’appartement. C’est une phase qu’ils avaient soigneusement préparée.
- « Tu ne me l’esquinte pas trop ! Elle peut encore servir…» l’avait mis en garde celle qui commanditait l’enlèvement et qui connaissait les instincts sauvages du russe.
Oleg rigola doucement. Il ne put s’empêcher de tripoter les seins splendides de ces deux beautés blondes. Il les malaxait, les triturait, et sentait son érection devenir de plus en plus sérieuse. Au bout d’un moment, il ne tenait plus et sortit son sexe. Bien qu’il se soit promis d’attendre Moussa pour les baiser, il vint frotter son gland contre les tétons de l’une, puis de l’autre. Sa queue avait une taille respectable, 21 centimètres. Mais on était loin des 28 centimètres qui faisaient la fierté du zaïrois.
Pour ne pas succomber à la tentation de détacher une des deux et de la baiser, il se mit à fouiller l’appartement. La garde-robe des deux filles l’intéressait particulièrement. Il passa un moment à fouiller dans leurs tenues, et plus particulièrement dans la commode qui contenait leur lingerie. Une débauche de strings, de tangas, de porte jarretelles, de bas, tous plus sexy les uns que les autres. Il trouva également les accessoires que Gwendoline utilisait régulièrement et cela lui donna très envie de les voir jouer avec. Dommage qu’ils ne disposent pas de plus de temps…
Moussa actionna l’interphone moins d’une heure après. Oleg lui ouvrit rapidement et il le rejoignit dans l’appartement. Les deux policiers qui avaient remplacé leurs collègues n’avaient même pas fait attention à ce visiteur à la stature imposante. En découvrant les deux filles attachées nues sur leur chaise, il émit un petit sifflement d’admiration.
- « On commence par laquelle ? » demanda-t-il visiblement impatient de s’amuser.
- « La journaliste » répondit Oleg « L’autre, on aura le temps d’en profiter une fois partis… »
Ils détachèrent Aurore et la conduisirent dans la chambre. Oleg lui retira son bâillon. Il avait trop envie de se faire sucer.
- « Je te préviens, si tu pousses le moindre cri, on te descend ! » vociféra-t-il en lui montrant le révolver de Moussa avec son silencieux. »
Elle n’en menait pas large, mais se garda de tout commentaire. Oleg lui enfonça son sexe dans la bouche et elle dut l’avaler presque en entier. Pendant ce temps, Moussa avait retiré ses vêtements. Il se mit derrière elle et la souleva comme une plume. Avec une sauvagerie féroce, il fit pénétrer son énorme queue dans le vagin de la jeune femme. Jamais encore elle n’avait été pénétrée par quelque chose d’aussi gros. Elle continuait à sucer le russe, tandis que le zaïrois la baisait comme un forcené. Au bout d’un moment, Oleg sentit le plaisir monter. Il avait envie de jouir dans cette chatte merveilleuse.
- « Laisse-moi la place ! » dit-il à Moussa. « Je veux lui remplir la chatte à cette salope ! »
- « Vas-y ! » répondit l’ancien boxeur en lui cédant la place.
Oleg l’allongea sur le lit et se mit à lui défoncer la chatte. Moussa avait envie d’en profiter également.
- « Attends ! On va le prendre en double… »
- « Oui, si tu veux… Je vais lui prendre le cul, sinon tu vas la déchirer avec ta grosse bite ! »
Moussa sourit, il aimait qu’on lui parle de sa grosse bite. Il prit la jeune journaliste et l’enfila sur sa queue tendue. Il la pencha vers lui pour que sa croupe soit bien relevée. Oleg se mit derrière elle et essaya de forcer son anus. Elle n'avait pas l’habitude et cria de douleur.
- « Ta gueule ! » protesta le russe « Sinon… »
Voyant qu’il n’y arriverait pas, il cracha sur l’œillet brun qu’elle était forcée de lui présenter. Son gland, puis la hampe de son sexe s’enfoncèrent doucement. Aurore avait mal, mais elle ne criait plus.
Quand il fut bien introduit en elle, il commença des allers retours réguliers, en cadence avec ceux de Moussa. Il ne lui fallut pas longtemps pour jouir. Il se vida dans le petit cul de la jeune blonde, puis ce fut au tour de Moussa. Sa chatte et son cul dégoulinaient de sperme. C’est alors qu’elle posa sa main entre ses cuisses et se masturba avec le sperme des deux mâles puissant. Ils la regardèrent prendre son pied avec stupéfaction.
- « Mais c’est qu’elle aime ça, cette petite pute ! » fit remarquer l’africain. « On lui en remet une dose ? »
- « Non, garde ton jus pour l’autre » répondit Oleg. « Tu vas voir, cette petite salope en vaut la peine, elle-aussi… »
- « Oh je sais ! Je l’ai déjà baisée… »
Ils la rattachèrent sur sa chaise, le corps dégoulinant de sperme et de mouille. La journaliste avait honte, mais ces deux salauds l’avaient bien fait jouir.
Maintenant, il allait falloir s’occuper de Gwendoline. La faire sortir de l’immeuble sans éveiller l’attention des deux policiers en faction était un défi qu’ils étaient prêts à relever. Ils s’y étaient préparés depuis longtemps. La jeune femme n’allait pas sortir au grand jour, les deux autres auraient tout de suite donné l’alerte. Par contre, deux gros costauds qui déménagent un meuble ou un appareil ménager n’avait rien de suspect.
Moussa se rendit dans la cuisine et jeta un coup d’œil. Le réfrigérateur lui semblait parfait. Une fois vidé de tout son contenu et débarrassé des étagères, il était assez grand pour y faire rentrer Gwendoline. Toujours attachée, ils la mirent à l’intérieur et prirent l’appareil chacun à une extrémité, après avoir soigneusement attaché la porte. Ils descendirent après avoir refermé la porte d’entrée, abandonnant Aurore à son triste sort. Puis ils chargèrent le réfrigérateur à l’arrière du 4x4 d’Oleg.
Les deux policiers n’avaient pas bronché. Oleg roula tranquillement sur l’autoroute. Il n’allait pas risquer de se faire contrôler pour un excès de vitesse. Il sortit même un peu avant la frontière et prit une petite route moins fréquentée pour pénétrer sur le territoire helvétique. Une fois la frontière franchie, il se détendit complètement.
Il téléphona à Sylvie STEINER pour lui annoncer que le rapatriement s’était bien passé. Elle lui confirma qu’elle leur prêtait sa pute pendant trois jours, mais lui rappela qu’il s’était engagé à la rendre en bon état. Avec Oleg, il valait mieux être prudent, il lui avait déjà esquinté deux filles.
Les deux hommes roulèrent jusqu’à une vieille ferme qu’avait rachetée Oleg. C’est cet endroit qu’il avait baptisé « le Donjon ». Il l’avait équipé pour pouvoir s’amuser avec les filles qu’il trouvait sur internet. C’était la première fois qu’il y emmenait Moussa.
Une fois arrivés, ils déchargèrent le réfrigérateur et en sortirent Gwendoline. La pauvre fille commençait à avoir du mal à respirer. Elle était transie de froid et toute ankylosée. Oleg la détacha enfin et lui retira son bâillon.
- « Ici tu peux gueuler autant que tu veux. » lui dit-il. « Il n’y a personne à moins de cinq kilomètres et, plus tu gueules, plus ça m’excite… »
- « Moi aussi ! » ajouta Moussa. « J’espère que tu te souviens de ma grosse bite ? »
Gwendoline ne répondit pas, mais elle se souvenait parfaitement des deux hommes. Oleg était incontestablement le plus pervers des deux, mais la queue de Moussa était impressionnante. Non seulement elle avait une longueur hors du commun, mais en plus elle était large. Elle savait déjà qu’elle allait passer des moments difficiles, mais en s’enfuyant, elle s’attendait à ce que sa mère réagisse. Simplement, elle ne pensait pas que ses deux hommes déjoueraient la surveillance des policiers.
Oleg la conduisit dans une petite pièce de deux mètres sur trois dans laquelle un matelas était posé à même le sol. Il n’y avait rien d’autre, à part un seau en plastique et une écuelle.
- « Je te présente ta suite » ironisa-t-il en refermant la porte à double tour.
Gwendoline se dit que Sylvie STEINER n’allait pas manquer de lui faire payer ce qu’elle lui avait fait. Ce qu’elle ignorait, c’est que ce n’était que le début.
Les trois jours qui allaient suivre allaient permettre aux deux hommes de s’amuser vraiment. Ils lui rendaient visite régulièrement et chacun leur tour et la baisaient au gré de leurs envies. Parfois ils se contentaient d’une fellation, mais Oleg avait un goût prononcé pour la sodomie. Pas Moussa, heureusement pour elle.
Ils ne lui donnaient presque rien à manger. Le peu de choses qu’ils lui apportaient était servi à même le sol dans son écuelle. Elle n’avait rien à boire et en était réduite à consommer son urine, qu’elle récupérait dans le seau. C’était assez ignoble, mais n’avait-elle pas fait la même chose avec sa mère ?
Le deuxième soir, Oleg vint la chercher. Pour une fois, il ne se montra pas agressif. Il se montra même presque amical.
- « Je suppose que tu en as marre d’être enfermée ici » lui avait-il dit. « Ce soir, tu vas pouvoir te dégourdir un peu les jambes. Pour commencer, je t’offre une bonne douche. Tu sens vraiment trop mauvais ! »
En effet, Gwendoline n’avait pas pu se laver depuis son arrivée. Non seulement elle n’avait rien pour nettoyer ses secrétions et son urine, mais les deux hommes l’avaient remplie de sperme.
Il la conduisit dans la salle de bain et l’autorisa à prendre une douche. Jamais encore elle n’avait autant apprécié le jet d’eau tiède qui parcourait son corps. Oleg était, bien sûr, resté dans la salle de bain à la surveiller. Quand elle sortit de la douche, il lui tendit même une serviette pour s’essuyer.
Il l’emmena alors dans une grande pièce qu’elle n’avait encore jamais vue. Moussa s’y trouvait déjà et d’autres hommes semblaient attendre son arrivée avec impatience.
- « J’ai organisé un gang-bang » annonça Oleg. « Je ne sais pas quel est ton record en ce qui concerne le nombre d’hommes, mais ce soir nous serons 47 »
La jeune femme ne réagit même pas. Avant même qu’elle aille jusqu’au milieu de la pièce, cinq hommes l’entouraient. Ils la palpaient sans vergogne, lui pinçaient les seins… Oleg leur avait dit qu’avec cette fille, tout était permis. Elle se retrouva immédiatement avec une queue dans la bouche et une autre dans la chatte. Une sorte de file d’attente se mit en place. Les invités d’Oleg attendaient en file indienne et se succédaient pour la pénétrer. La plupart s’enfonçaient dans son vagin. Quelques-uns choisissaient l’anus, mais presque tous se retiraient au moment de jouir et éjaculaient sur son corps ou sur sa bouche. Elle avait du sperme partout !
Les 47 hommes se vidèrent sur elle. Jamais elle n’avait connu un tel bukkake géant. La semence des mâles satisfaits lui coulait dans les cheveux, entre les cuisses, dans le sillon des fesses. En plus, ils l’avaient défoncée comme des malades. Cette fois, même Moussa l’avait sodomisée. Elle avait cru que son petit cul allait exploser.
Une fois qu’ils furent tous repartis, Oleg l’autorisa à reprendre une douche avant d’aller s’affaler sur son matelas crasseux dans le petit réduit qui lui servait de chambre. Bien qu’elle soit épuisée et meurtrie, c’est à Aurore qu’elle pensait à cet instant précis. Les deux hommes de main de sa mère l’avaient laissée attachée nue sur une chaise. Si personne ne se préoccupait assez tôt de son absence, elle risquait de mourir de faim et surtout de soif.
Le dernier jour fut le plus difficile. Oleg voulait profiter de Gwendoline au maximum. Elle ne passa pas la journée dans sa cellule, mais avec les deux hommes. Pour commencer, il lui fit préparer le repas, puis ils le dégustèrent sur son corps. Elle avait été allongée nue sur la table et ils avaient étalé les spaghettis bolognaise qu’elle avait dû leur préparer sur son ventre. Les pâtes étaient chaudes et cela lui brûlait la peau, mais ils ne s’en souciaient pas du tout. Par jeu, ils l’obligèrent à déguster quelques spaghettis qu’ils lui présentaient sur leurs queues respectives. Elle avait une envie folle de les mordre, mais elle n’en fit rien. Elle savait que les représailles seraient trop terribles. Après avoir dégusté leur crème glacée dans le vagin de la jeune femme, ils la suspendirent à un palan à l’aide d’une grosse chaine.
Moussa vint la prendre pendant qu’Oleg la fouettait avec un regard lubrique. Il savait qu’il ne devait pas trop l’abîmer, mais c’était plus fort que lui. Il lui donna des coups de martinet jusqu'à ce que de belles zébrures apparaissent sur ses cuisses et sur son dos. Il ne restait que quelques heures avant qu’il doive la rendre à Sylvie STEINER. Il avait décidé de lui faire une petite surprise…
Dans la grande cheminée, allumée depuis le matin, il avait plongé des tiges métalliques que les braises rendaient incandescentes. Il alla en chercher une et l’approcha du postérieur de Gwendoline. Sans qu’elle ait le temps de se rendre compte de ce qu’il faisait, il posa le fer rougi sur sa fesse gauche. Elle poussa un hurlement de douleur et sentit sa chair qui grillait.
Oleg ricana et recommença l’opération, juste à côté. Un nouveau cri perça le silence.
- « T’es malade ? » demanda Moussa. « On ne devait pas l’esquinter ! »
- « Ce n’est rien… Juste un petit marquage aux initiales de la patronne… Regarde : SS… Sylvie STEINER »
- « Ouais, ça fait plutôt camp nazi » fit remarquer le zaïrois.
- « Tu ne crois pas si bien dire… Je l’ai acheté à un collectionneur nostalgique d’objets du 3ème Reich… »
- « Tu es un grand malade, Oleg ! »
- « Ça lui évitera de les confondre » poursuivit le russe en riant à gorge déployée pendant qu’elle pleurait devant lui.
Quelques heures plus tard, ils ramenèrent Gwendoline à sa mère. Après ce qu’elle avait subi, cela aurait dû lui enlever toute velléité de rébellion, mais elle était plus furieuse que jamais.
Quand Sylvie STEINER lui demanda si elle allait bien, elle lui cracha au visage.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Lun 6 Juin 2016 13:54

L’enlèvement



Après les cérémonies d’inauguration, Aurore et Gwendoline étaient rentrées à Lyon. Arnaud LEVALESTIER avait remis en place le dispositif de surveillance en face de l’appartement d’Aurore. Pendant trois jours, il ne se passa rien. L’émission exceptionnelle qu’avait réalisée Aurore CHASTEL avait été une franche réussite. Avec plus de 11 millions de téléspectateurs, elle pulvérisait le précédent record d’audience de la chaine.
Sylvie STEINER avait envoyé ses deux hommes pour essayer de récupérer Gwendoline. Elle les avait prévenus que ce ne serait pas facile, car elle se doutait qu’elles seraient surveillées. Elle leur avait donné l’adresse d’Aurore et le moyen de différencier les deux filles à coup sûr. Ce fameux grain de beauté près du nombril qui n’était en relief que sur le ventre d’Aurore.
Black and White avaient tout de suite repéré les deux policiers en planque devant l’immeuble. Avec des années de services secrets, Oleg avait une grande expérience de ce genre de mission. Il avait passé tellement de temps à déjouer les surveillances dont il avait fait l’objet. Ils restèrent deux jours à voir comment les policiers étaient organisés. A quelle heure on les relevait, s’ils suivaient les filles quand elles sortaient…
A présent, leur plan d’action était simple. Déjà, attendre qu’une des deux filles s’absente. Un des deux policiers allait sortir de la voiture et la suivre. L’autre préviendrait pour qu’on envoie quelqu’un le remplacer, mais il faudrait cinq bonnes minutes avant qu’un de ses collègues arrive sur place. C’est à ce moment-là que Moussa passerait à l’action. Il s’approcherait du policier et lui demanderait un renseignement. Evidemment, avec sa forte stature, il n’aurait pas trop de mal à dissimuler sa vision de la porte d’entrée. C’est ce dont profiterait Oleg pour pénétrer dans l’immeuble. Depuis deux jours, il avait eu le temps d’observer et de retenir le code que composaient les occupants de l’immeuble pour entrer.
Tout se passa comme ils l’avaient prévu. Une des filles sortit de l’immeuble, probablement Aurore, mais ils n’étaient pas capables de les différencier. Peu leur importait de toute façon. Un des policiers descendit du véhicule et suivit la jeune femme. Moussa s’approcha du policier resté dans la voiture. Son rôle était simple : attirer l’attention de l’homme le temps qu’Oleg entre discrètement dans le hall de l’immeuble.
Le russe ne mit pas plus de quelques secondes avant de se glisser à l’intérieur. Il n’allait pas prendre le risque d’aller sonner à la porte de l’appartement. Si la jeune femme restée seule prévenait quelqu’un, il risquait de se faire coincer. Il attendrait sagement que celle qui était sortie revienne et c’est au moment où elle pénétrerait dans l’appartement, qu’il en profiterait pour intervenir par surprise.
L’attente lui parut interminable. Aurore CHASTEL, qui était allée déposer des documents à l’antenne régionale de TV Plus, rentra environ deux heures plus tard. Oleg se glissa discrètement derrière elle au moment où elle ouvrait la porte. Il mit aussitôt un couteau sous sa gorge.
- « Ne bouge pas, sinon je te crève ! » lui avait-il dit en appuyant la lame froide sur son cou.
Aurore ne prit aucun risque. Elle pénétra dans l’appartement sous le regard médusé de Gwendoline. Oleg comprit immédiatement que celle qu’il tenait prisonnière était la journaliste. Dans le regard de l’autre fille, il avait tout de suite perçu qu’elle l’avait reconnu. Avec ses 2,09 mètres, son crâne rasé et sa grosse barbe noire, il avait un physique qu’on n’oublie pas.
L’ancien agent secret savait qu’il lui fallait agir vite.
- « Fous-toi à poil ! » ordonna-t-il à Gwendoline.
Il la regarda se déshabiller entièrement devant lui avec envie, puis il ordonna à Aurore d’en faire autant. Il les bâillonna alors l’une après l’autre, puis les attacha solidement sur une chaise. Il les mit dos à dos et rangea enfin son poignard effilé. Maintenant, il attendrait que Moussa le rejoigne pour la suite des opérations.
L’imposant zaïrois était retourné dans sa voiture. De l’endroit où il était stationné, il voyait la voiture des policiers, mais eux ne le voyaient pas. Il allait attendre qu’on les relève pour aller sonner à l’interphone et rejoindre son complice. Il espérait que tout c’était bien passé et mourrait d’envie d’appeler Oleg pour vérifier, mais le russe avait été formel.
- « Tu attends dans la voiture. C’est moi qui t’appellerai ! »
Il attendit donc tranquillement que son téléphone se mette à vibrer. Le russe l’avait appelé dès qu’il avait fini d’attacher les deux filles.
- « Tout va bien Moussa. Je suis dans leur appartement et elles sont en face de moi, ligotées sur des chaises. Tu verrais comme elles sont belles complètement à poil… »
- « Je te rejoins dès qu’une nouvelle équipe de flics a remplacé les autres. Ce n’est pas la peine de prendre le risque que l’autre me reconnaisse.»
- « Non, jusqu’ici tout se passe bien, ne prenons pas de risques inutiles… »
- « Normalement, ils devraient être relevés par leurs collègues d’ici moins d’une heure… »
- « Bon, je préviens Sylvie que tout se passe bien et je t’attends. Mais je crois que je vais avoir du mal à ne pas m’amuser un peu avec ces deux corps splendides. »
- « Salaud ! Tu pourrais m’attendre… »
Moussa coupa la communication. Il se doutait bien que son collègue n’allait pas attendre une heure pour profiter de deux filles offertes. Il aimait trop les femmes !
Oleg appela Sylvie STEINER et lui expliqua que ses deux filles étaient à sa merci. Il ne restait plus qu’à évacuer Gwendoline de l’appartement. C’est une phase qu’ils avaient soigneusement préparée.
- « Tu ne me l’esquinte pas trop ! Elle peut encore servir…» l’avait mis en garde celle qui commanditait l’enlèvement et qui connaissait les instincts sauvages du russe.
Oleg rigola doucement. Il ne put s’empêcher de tripoter les seins splendides de ces deux beautés blondes. Il les malaxait, les triturait, et sentait son érection devenir de plus en plus sérieuse. Au bout d’un moment, il ne tenait plus et sortit son sexe. Bien qu’il se soit promis d’attendre Moussa pour les baiser, il vint frotter son gland contre les tétons de l’une, puis de l’autre. Sa queue avait une taille respectable, 21 centimètres. Mais on était loin des 28 centimètres qui faisaient la fierté du zaïrois.
Pour ne pas succomber à la tentation de détacher une des deux et de la baiser, il se mit à fouiller l’appartement. La garde-robe des deux filles l’intéressait particulièrement. Il passa un moment à fouiller dans leurs tenues, et plus particulièrement dans la commode qui contenait leur lingerie. Une débauche de strings, de tangas, de porte jarretelles, de bas, tous plus sexy les uns que les autres. Il trouva également les accessoires que Gwendoline utilisait régulièrement et cela lui donna très envie de les voir jouer avec. Dommage qu’ils ne disposent pas de plus de temps…
Moussa actionna l’interphone moins d’une heure après. Oleg lui ouvrit rapidement et il le rejoignit dans l’appartement. Les deux policiers qui avaient remplacé leurs collègues n’avaient même pas fait attention à ce visiteur à la stature imposante. En découvrant les deux filles attachées nues sur leur chaise, il émit un petit sifflement d’admiration.
- « On commence par laquelle ? » demanda-t-il visiblement impatient de s’amuser.
- « La journaliste » répondit Oleg « L’autre, on aura le temps d’en profiter une fois partis… »
Ils détachèrent Aurore et la conduisirent dans la chambre. Oleg lui retira son bâillon. Il avait trop envie de se faire sucer.
- « Je te préviens, si tu pousses le moindre cri, on te descend ! » vociféra-t-il en lui montrant le révolver de Moussa avec son silencieux. »
Elle n’en menait pas large, mais se garda de tout commentaire. Oleg lui enfonça son sexe dans la bouche et elle dut l’avaler presque en entier. Pendant ce temps, Moussa avait retiré ses vêtements. Il se mit derrière elle et la souleva comme une plume. Avec une sauvagerie féroce, il fit pénétrer son énorme queue dans le vagin de la jeune femme. Jamais encore elle n’avait été pénétrée par quelque chose d’aussi gros. Elle continuait à sucer le russe, tandis que le zaïrois la baisait comme un forcené. Au bout d’un moment, Oleg sentit le plaisir monter. Il avait envie de jouir dans cette chatte merveilleuse.
- « Laisse-moi la place ! » dit-il à Moussa. « Je veux lui remplir la chatte à cette salope ! »
- « Vas-y ! » répondit l’ancien boxeur en lui cédant la place.
Oleg l’allongea sur le lit et se mit à lui défoncer la chatte. Moussa avait envie d’en profiter également.
- « Attends ! On va le prendre en double… »
- « Oui, si tu veux… Je vais lui prendre le cul, sinon tu vas la déchirer avec ta grosse bite ! »
Moussa sourit, il aimait qu’on lui parle de sa grosse bite. Il prit la jeune journaliste et l’enfila sur sa queue tendue. Il la pencha vers lui pour que sa croupe soit bien relevée. Oleg se mit derrière elle et essaya de forcer son anus. Elle n'avait pas l’habitude et cria de douleur.
- « Ta gueule ! » protesta le russe « Sinon… »
Voyant qu’il n’y arriverait pas, il cracha sur l’œillet brun qu’elle était forcée de lui présenter. Son gland, puis la hampe de son sexe s’enfoncèrent doucement. Aurore avait mal, mais elle ne criait plus.
Quand il fut bien introduit en elle, il commença des allers retours réguliers, en cadence avec ceux de Moussa. Il ne lui fallut pas longtemps pour jouir. Il se vida dans le petit cul de la jeune blonde, puis ce fut au tour de Moussa. Sa chatte et son cul dégoulinaient de sperme. C’est alors qu’elle posa sa main entre ses cuisses et se masturba avec le sperme des deux mâles puissant. Ils la regardèrent prendre son pied avec stupéfaction.
- « Mais c’est qu’elle aime ça, cette petite pute ! » fit remarquer l’africain. « On lui en remet une dose ? »
- « Non, garde ton jus pour l’autre » répondit Oleg. « Tu vas voir, cette petite salope en vaut la peine, elle-aussi… »
- « Oh je sais ! Je l’ai déjà baisée… »
Ils la rattachèrent sur sa chaise, le corps dégoulinant de sperme et de mouille. La journaliste avait honte, mais ces deux salauds l’avaient bien fait jouir.
Maintenant, il allait falloir s’occuper de Gwendoline. La faire sortir de l’immeuble sans éveiller l’attention des deux policiers en faction était un défi qu’ils étaient prêts à relever. Ils s’y étaient préparés depuis longtemps. La jeune femme n’allait pas sortir au grand jour, les deux autres auraient tout de suite donné l’alerte. Par contre, deux gros costauds qui déménagent un meuble ou un appareil ménager n’avait rien de suspect.
Moussa se rendit dans la cuisine et jeta un coup d’œil. Le réfrigérateur lui semblait parfait. Une fois vidé de tout son contenu et débarrassé des étagères, il était assez grand pour y faire rentrer Gwendoline. Toujours attachée, ils la mirent à l’intérieur et prirent l’appareil chacun à une extrémité, après avoir soigneusement attaché la porte. Ils descendirent après avoir refermé la porte d’entrée, abandonnant Aurore à son triste sort. Puis ils chargèrent le réfrigérateur à l’arrière du 4x4 d’Oleg.
Les deux policiers n’avaient pas bronché. Oleg roula tranquillement sur l’autoroute. Il n’allait pas risquer de se faire contrôler pour un excès de vitesse. Il sortit même un peu avant la frontière et prit une petite route moins fréquentée pour pénétrer sur le territoire helvétique. Une fois la frontière franchie, il se détendit complètement.
Il téléphona à Sylvie STEINER pour lui annoncer que le rapatriement s’était bien passé. Elle lui confirma qu’elle leur prêtait sa pute pendant trois jours, mais lui rappela qu’il s’était engagé à la rendre en bon état. Avec Oleg, il valait mieux être prudent, il lui avait déjà esquinté deux filles.
Les deux hommes roulèrent jusqu’à une vieille ferme qu’avait rachetée Oleg. C’est cet endroit qu’il avait baptisé « le Donjon ». Il l’avait équipé pour pouvoir s’amuser avec les filles qu’il trouvait sur internet. C’était la première fois qu’il y emmenait Moussa.
Une fois arrivés, ils déchargèrent le réfrigérateur et en sortirent Gwendoline. La pauvre fille commençait à avoir du mal à respirer. Elle était transie de froid et toute ankylosée. Oleg la détacha enfin et lui retira son bâillon.
- « Ici tu peux gueuler autant que tu veux. » lui dit-il. « Il n’y a personne à moins de cinq kilomètres et, plus tu gueules, plus ça m’excite… »
- « Moi aussi ! » ajouta Moussa. « J’espère que tu te souviens de ma grosse bite ? »
Gwendoline ne répondit pas, mais elle se souvenait parfaitement des deux hommes. Oleg était incontestablement le plus pervers des deux, mais la queue de Moussa était impressionnante. Non seulement elle avait une longueur hors du commun, mais en plus elle était large. Elle savait déjà qu’elle allait passer des moments difficiles, mais en s’enfuyant, elle s’attendait à ce que sa mère réagisse. Simplement, elle ne pensait pas que ses deux hommes déjoueraient la surveillance des policiers.
Oleg la conduisit dans une petite pièce de deux mètres sur trois dans laquelle un matelas était posé à même le sol. Il n’y avait rien d’autre, à part un seau en plastique et une écuelle.
- « Je te présente ta suite » ironisa-t-il en refermant la porte à double tour.
Gwendoline se dit que Sylvie STEINER n’allait pas manquer de lui faire payer ce qu’elle lui avait fait. Ce qu’elle ignorait, c’est que ce n’était que le début.
Les trois jours qui allaient suivre allaient permettre aux deux hommes de s’amuser vraiment. Ils lui rendaient visite régulièrement et chacun leur tour et la baisaient au gré de leurs envies. Parfois ils se contentaient d’une fellation, mais Oleg avait un goût prononcé pour la sodomie. Pas Moussa, heureusement pour elle.
Ils ne lui donnaient presque rien à manger. Le peu de choses qu’ils lui apportaient était servi à même le sol dans son écuelle. Elle n’avait rien à boire et en était réduite à consommer son urine, qu’elle récupérait dans le seau. C’était assez ignoble, mais n’avait-elle pas fait la même chose avec sa mère ?
Le deuxième soir, Oleg vint la chercher. Pour une fois, il ne se montra pas agressif. Il se montra même presque amical.
- « Je suppose que tu en as marre d’être enfermée ici » lui avait-il dit. « Ce soir, tu vas pouvoir te dégourdir un peu les jambes. Pour commencer, je t’offre une bonne douche. Tu sens vraiment trop mauvais ! »
En effet, Gwendoline n’avait pas pu se laver depuis son arrivée. Non seulement elle n’avait rien pour nettoyer ses secrétions et son urine, mais les deux hommes l’avaient remplie de sperme.
Il la conduisit dans la salle de bain et l’autorisa à prendre une douche. Jamais encore elle n’avait autant apprécié le jet d’eau tiède qui parcourait son corps. Oleg était, bien sûr, resté dans la salle de bain à la surveiller. Quand elle sortit de la douche, il lui tendit même une serviette pour s’essuyer.
Il l’emmena alors dans une grande pièce qu’elle n’avait encore jamais vue. Moussa s’y trouvait déjà et d’autres hommes semblaient attendre son arrivée avec impatience.
- « J’ai organisé un gang-bang » annonça Oleg. « Je ne sais pas quel est ton record en ce qui concerne le nombre d’hommes, mais ce soir nous serons 47 »
La jeune femme ne réagit même pas. Avant même qu’elle aille jusqu’au milieu de la pièce, cinq hommes l’entouraient. Ils la palpaient sans vergogne, lui pinçaient les seins… Oleg leur avait dit qu’avec cette fille, tout était permis. Elle se retrouva immédiatement avec une queue dans la bouche et une autre dans la chatte. Une sorte de file d’attente se mit en place. Les invités d’Oleg attendaient en file indienne et se succédaient pour la pénétrer. La plupart s’enfonçaient dans son vagin. Quelques-uns choisissaient l’anus, mais presque tous se retiraient au moment de jouir et éjaculaient sur son corps ou sur sa bouche. Elle avait du sperme partout !
Les 47 hommes se vidèrent sur elle. Jamais elle n’avait connu un tel bukkake géant. La semence des mâles satisfaits lui coulait dans les cheveux, entre les cuisses, dans le sillon des fesses. En plus, ils l’avaient défoncée comme des malades. Cette fois, même Moussa l’avait sodomisée. Elle avait cru que son petit cul allait exploser.
Une fois qu’ils furent tous repartis, Oleg l’autorisa à reprendre une douche avant d’aller s’affaler sur son matelas crasseux dans le petit réduit qui lui servait de chambre. Bien qu’elle soit épuisée et meurtrie, c’est à Aurore qu’elle pensait à cet instant précis. Les deux hommes de main de sa mère l’avaient laissée attachée nue sur une chaise. Si personne ne se préoccupait assez tôt de son absence, elle risquait de mourir de faim et surtout de soif.
Le dernier jour fut le plus difficile. Oleg voulait profiter de Gwendoline au maximum. Elle ne passa pas la journée dans sa cellule, mais avec les deux hommes. Pour commencer, il lui fit préparer le repas, puis ils le dégustèrent sur son corps. Elle avait été allongée nue sur la table et ils avaient étalé les spaghettis bolognaise qu’elle avait dû leur préparer sur son ventre. Les pâtes étaient chaudes et cela lui brûlait la peau, mais ils ne s’en souciaient pas du tout. Par jeu, ils l’obligèrent à déguster quelques spaghettis qu’ils lui présentaient sur leurs queues respectives. Elle avait une envie folle de les mordre, mais elle n’en fit rien. Elle savait que les représailles seraient trop terribles. Après avoir dégusté leur crème glacée dans le vagin de la jeune femme, ils la suspendirent à un palan à l’aide d’une grosse chaine.
Moussa vint la prendre pendant qu’Oleg la fouettait avec un regard lubrique. Il savait qu’il ne devait pas trop l’abîmer, mais c’était plus fort que lui. Il lui donna des coups de martinet jusqu'à ce que de belles zébrures apparaissent sur ses cuisses et sur son dos. Il ne restait que quelques heures avant qu’il doive la rendre à Sylvie STEINER. Il avait décidé de lui faire une petite surprise…
Dans la grande cheminée, allumée depuis le matin, il avait plongé des tiges métalliques que les braises rendaient incandescentes. Il alla en chercher une et l’approcha du postérieur de Gwendoline. Sans qu’elle ait le temps de se rendre compte de ce qu’il faisait, il posa le fer rougi sur sa fesse gauche. Elle poussa un hurlement de douleur et sentit sa chair qui grillait.
Oleg ricana et recommença l’opération, juste à côté. Un nouveau cri perça le silence.
- « T’es malade ? » demanda Moussa. « On ne devait pas l’esquinter ! »
- « Ce n’est rien… Juste un petit marquage aux initiales de la patronne… Regarde : SS… Sylvie STEINER »
- « Ouais, ça fait plutôt camp nazi » fit remarquer le zaïrois.
- « Tu ne crois pas si bien dire… Je l’ai acheté à un collectionneur nostalgique d’objets du 3ème Reich… »
- « Tu es un grand malade, Oleg ! »
- « Ça lui évitera de les confondre » poursuivit le russe en riant à gorge déployée pendant qu’elle pleurait devant lui.
Quelques heures plus tard, ils ramenèrent Gwendoline à sa mère. Après ce qu’elle avait subi, cela aurait dû lui enlever toute velléité de rébellion, mais elle était plus furieuse que jamais.
Quand Sylvie STEINER lui demanda si elle allait bien, elle lui cracha au visage.

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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Mar 7 Juin 2016 10:05

Le harem du Golfe



Au bout de deux jours passés devant l’appartement d’Aurore CHASTEL, sans voir aucune des deux filles sortir, un des policiers s’inquiéta et décida d’en référer à sa hiérarchie. Son supérieur pensa qu’il valait mieux prévenir le Ministre.
Arnaud LEVALESTIER reçut l’appel et ne le prit pas à la légère. Gwendoline lui avait dit que sa mère n’en resterait pas là. Il appela Aurore, puis Gwendoline. Aucune des deux ne répondait. Il était en pleine réunion avec deux de ses Ministres et ne pouvait vraiment pas aller voir si les filles étaient à leur appartement. Il s’apprêtait à donner l’ordre que les policiers interviennent, au risque que cela se sache dans l’opposition et qu’on lui reproche l’utilisation des forces de l’ordre pour assurer la tranquillité de « la putain de la république », surnom donné de plus en plus ouvertement à Aurore CHASTEL. C’est alors qu’il pensa à Estelle…
Il l’appela brièvement et lui demanda d’aller vérifier si Aurore était bien chez elle. Son épouse s’étonna de cette demande incongrue, mais il lui expliqua que les deux sœurs étaient peut-être en danger. Estelle LEVALESTIER lui promit qu’elle y passerait dans moins d’une heure. Légèrement rassuré, il put reprendre la réunion avec ses Ministres.
En arrivant devant l’immeuble qu’occupaient Aurore et sa sœur, Estelle sonna à l’interphone de leur appartement. Elle n’obtint aucune réponse et pensa que les filles n’étaient pas là, mais son mari avait été affirmatif : les policiers ne les avaient pas vues sortir depuis deux jours. Elle décida de monter voir. En sonnant à plusieurs appartements, elle finit par se faire ouvrir. Elle monta jusque chez Aurore. Là, elle sonna et elle frappa, mais personne ne répondit.
Toujours attachée sur sa chaise et bâillonnée, Aurore CHASTEL était au bord de l’évanouissement. En entendant enfin quelqu’un, elle se dit qu’il fallait qu’elle tente quelque chose. Elle rassembla ses dernières forces et projeta son corps d’avant en arrière. Les liens tenaient bon et lui meurtrissaient les chairs, mais la chaise commença à se balancer comme elle l’espérait.
A l’extérieur, Estelle crut entendre un bruit. Elle écouta attentivement et entendit distinctement les pieds de la chaise qui cognaient régulièrement sur le parquet. Dans un ultime effort, Aurore réussit à la faire basculer complètement.
Cette fois, l’ex mannequin serbe n’avait plus de doute. Quelqu’un était à l’intérieur. Repensant à ce que lui avait dit son mari à propos de la détermination et de la folie de Sylvie STEINER, elle pensa qu’il valait mieux faire appel à l’aide des policiers. Elle descendit alerter les deux hommes en faction et leur expliqua qu’elle était l’épouse du Premier Ministre que son mari avait envoyée voir si la journaliste n’avait pas besoin d’aide. Celui qui avait prévenu sa hiérarchie se sentit conforté dans sa position. Néanmoins, il appela son supérieur. Ce dernier confirma que le Premier Ministre l’avait prévenu de la visite de son épouse. Il demanda à ses hommes d’intervenir immédiatement.
Les policiers remontèrent avec Estelle LEVALESTIER. Ils ne s’embarrassèrent d’aucune précaution et firent voler la porte en éclat. A l’intérieur, ils trouvèrent la journaliste ligotée sur sa chaise. Elle était nue, bâillonnée et couverte de sperme. Ils lui enlevèrent son bâillon et la détachèrent rapidement. Estelle alla chercher une couverture et l’enveloppa dedans.
- « Donnez-moi à boire… » murmura la jeune femme qui avait du mal à parler et se sentait complètement déshydratée.
Estelle LEVALESTIER alla lui chercher un grand verre d’eau qu’elle but d’un trait. Les policiers étaient pressés de l’interroger, mais ils lui laissèrent le temps de prendre une douche. Estelle l’accompagna dans la salle de bains. Elles revinrent un bon quart d’heure plus tard. Aurore avait retrouvé sa fraîcheur et sa dignité. Elle avait faim…
En dévorant un paquet de biscuits, elle expliqua aux policiers comment Oleg l’avait menacée avec son poignard quand elle était revenue, puis elle précisa que son complice l’avait rejoint et qu’ils avaient abusé d’elle avant de vider complètement le frigo et d’y enfermer Gwendoline pour la transporter. Personne ne s’était méfié de ces déménageurs au physique patibulaire.
A présent, la journaliste savait qu’ils avaient certainement emmené sa sœur à l’étranger. Ils l’avaient probablement ramenée à sa mère. Elle savait que ce ne serait pas facile, mais elle était bien décidée à tout tenter pour la récupérer.
Estelle lui proposa de venir passer quelques jours dans leur résidence secondaire pour se remettre. Aurore accepta après avoir remercié les policiers pour leur intervention et leur avoir demandé une grande discrétion. Elle était un personnage très médiatique…
A Genève, Sylvie ne décolérait pas contre Oleg.
- « Tu es vraiment con, mon pauvre ! » le houspilla-t-elle en voyant la marque indélébile au fer sur la fesse de Gwendoline. « Comment veux-tu que je continue à la faire passer pour sa sœur ? »
- « Faudrait que je fasse la même marque à l’autre » plaisanta parler le russe, décidément incorrigible.
- « Vaudrait mieux que tu ne touches plus à mes filles ! » s’énerva-t-elle. « Cette petite salope n’a pas encore compris qu’elle m’appartenait définitivement. Je vais encore avoir besoin de vos services. J’ai promis de l’envoyer dans un Emirat du Golfe. Je compte sur vous pour la transférer là-bas… »
- « En avion ? » demanda Moussa.
- « Oui, l’émir Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL envoie un jet pour la chercher, mais il faut l’escorter, sinon elle va chercher à s’enfuir. Je compte sur vous ? »
- « Evidemment ! » répondit aussitôt Moussa.
Oleg se contenta d’acquiescer de la tête. Elle le mit en garde sur le fait qu’il ne devrait plus esquinter sa fille. Les marques de fouet partiraient vite, mais pas le marquage de sa fesse !
Dès le lendemain, le jet privé d’Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL vint les chercher à l’aéroport de Genève-Cointrain. Gwendoline n’était guère disposée à suivre les deux hommes, mais elle n’eut pas le choix. Grâce à la notoriété de l’émir et à l’influence de Sylvie STEINER qui comptait le patron de la sécurité parmi ses clients réguliers, ils échappèrent à toute formalité douanière ou policière. A l’arrivée, ils n’en parlèrent même pas. Le chef de l’Etat avait envoyé son chauffeur pour venir les chercher. Les deux hommes embarquèrent à l’arrière de la somptueuse limousine aux côtés de la jeune femme.
En moins de dix minutes, ils étaient arrivés devant la demeure du sultan de Ras el Khaïmah. De l’extérieur, elle ne payait pas de mine. Presque tout était sous-terrain. Il les remercia de lui avoir acheminé son colis, puis leur proposa de la baiser avant de repartir. Ils ne se le firent pas dire deux fois.
Comme pour gagner du temps, ils la baisèrent ensemble. C’est surtout que, l’un comme l’autre, ils appréciaient de plus en plus la double pénétration. Gwendoline y eut droit une fois de plus. Les deux hommes lui en avaient tellement fait subir au cours des deux jours précédents qu’elle se demandait ce qui pouvait rester de pire. Pourtant, si sa mère l’envoyait un mois chez Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL, il devait bien y avoir une raison…
Dès que les deux hommes furent repartis, l’émir lui fit visiter son palais. Etrangement, elle était sa prisonnière, mais il la recevait comme une princesse. Par contre, elle se rendit vite compte qu’il était inutile d’essayer de s’enfuir. Toutes les pièces étaient en sous-sol et le seul escalier qui menait vers la sortie était gardé jour et nuit par deux hommes armés.
Il lui présenta ses cinquante-deux épouses. Il avait voulu arriver à ce chiffre pour qu’elles puissent avoir le privilège d’être la favorite une semaine par an. Il leur demanda de réserver le meilleur accueil à la jeune femme qu’il accueillait pour quatre semaines. Ses épouses étaient toutes brunes avec un type arabe. Elle était la seule blonde.
Le palais était équipé d’un grand hammam. Toutes les femmes s’y retrouvaient régulièrement. A l’intérieur régnait une douce chaleur humide et des parfums d’eucalyptus. Gwendoline alla s’asseoir sur le carrelage bleu. Une des épouses de l’émir s’approcha d’elle et lui prit la main. Elle s’appelait Aïcha. C’était la seule qui parlait parfaitement français. Elle lui expliqua que son père était ambassadeur à Paris et qu’elle avait fait toute sa scolarité dans le 7ème arrondissement. Gwendoline lui demanda comment une fille d’ambassadeur avait pu finir dans un harem. La magnifique brune aux yeux de braise et aux cheveux nattés la regarda avec étonnement.
- « Vous, les occidentales, vous ne comprenez pas. Pour nous, devenir l’épouse du sultan est une immense réussite sociale. Ici, j’ai tout ce dont j’ai besoin. J’ai le confort, j’ai des tenues somptueuses, on mange merveilleusement bien… »
- « Oui, mais tu ne sors jamais » l’interrompit la jeune femme blonde.
- « Uniquement la semaine où je suis la favorite. Ce sera mon tour la semaine prochaine »
- « Et tu t’en satisfais ? »
- « Parfaitement ! Au cours de cette semaine-là, j’ai le droit d’acheter tout ce dont j’ai envie…»
- « Encore une chose » demanda Gwendoline. « Je ne vois aucune femme âgée. Que devenez-vous quand vous avez cessé de plaire ? »
- « Autrefois, les femmes de l’émir étaient revendues à des dignitaires de rang moins élevé » expliqua Aïcha. « Elles étaient très demandées… Aujourd’hui, notre sultan nous rend notre liberté à 40 ans. A notre sortie d’ici, il nous donne une maison et pouvons toucher le capital qu’il a placé pour nous. 100 000 dollars par an… Pour un mariage de vingt ans, ça fait quand même deux millions dollars ! »
- « Oui, mais vingt ans enfermée… Et le soir, il couche avec quelle fille ton émir ? »
- « Ça dépend de ses envies et de son appétit… Toujours la favorite, mais parfois il en prend deux, ou trois… jusqu’à six quand il est en forme ! Mais là, ce sera sûrement toi tous les soirs…»
Gwendoline se doutait bien qu’il ne l’avait pas fait venir que pour manger des loukoums et profiter du hammam. En attendant, elle était agréablement surprise par l’accueil que lui réservaient toutes ces femmes. Elle continua à échanger avec elles, se servant d’Aïcha comme interprète, ou parlant en anglais, car plusieurs des femmes se débrouillaient dans la langue de Shakespeare.
Effectivement, le soir, Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL vint la chercher. Sa favorite de la semaine était avec lui. Cette épouse lui parut très jeune. Elle avait, en effet, à peine 19 ans. Elle se prénommait Assia et avait intégré le harem de l’émir depuis six mois. Elle était d’origine soudanaise et c’est avec fierté que son père, ouvrier immigré au sultanat de Ras el Khaïmah, l’avait vendue à Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. Quand l’émir, pour lequel il travaillait depuis déjà trois ans, était venu lui annoncer qu’il avait choisi sa fille ainée pour remplacer une de ses épouses qui avait atteint la limite d’âge, c’est comme si on était venu lui dire qu’il avait gagné au loto. Cela signifiait une grosse rentrée d’argent, un retour au pays et un avenir assuré pour sa fille.
Assia était grande et très fine. Sa peau était sombre et son sourire éclatant. Elle profitait de SA semaine autant qu’elle pouvait. C’est elle qui déshabilla Gwendoline. Elle la mit entièrement nue et la fit allonger sur la table. L’émir, qui adorait le contraste entre la peau noire de la jeune soudanaise et la blondeur de la fille de Sylvie STEINER, avait sorti son sexe et se masturbait. Il remarqua enfin la marque dont étaient désormais ornées les fesses de Gwendoline.
- « Qui t’a fait cela ? » demanda-t-il en désignant le double S
- « C’est ce con de russe ! » répondit-elle. « Pour bien marquer que j’étais la propriété de Sylvie STEINER »
- « Les russes manquent de raffinement » se contenta d’ajouter l’émir. « Au cours de ton séjour, je vais te faire découvrir quelques pratiques typiquement orientales. »
Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL se tourna vers Assia et lui prit tendrement la main.
- « Ma chérie, cette semaine tu es ma favorite… Je te laisse choisir le jeu de ce soir. »
- « Snake ! » répondit la jeune soudanaise dans un anglais teinté d’accent africain.
L’émir se leva et alla chercher un panier d’osier. Il le renversa d’un geste sec et plusieurs petits serpents très colorés atterrirent sur le ventre de Gwendoline. Il la mit aussitôt en garde.
- « Si tu ne bouges pas, ils ne te piqueront pas. Ces serpents adorent l’urine féminine. Là, je crois qu’ils ont soif… Assia va mettre un petit bol entre tes cuisses et, quand tu l’auras rempli, ils descendront boire l’un après l’autre. Tu vas voir, c’est très amusant…»
La jeune soudanaise disposa un petit bol transparent entre les cuisses écartées de Gwendoline qui n’en menait pas large. La plupart des reptiles restaient tranquillement lovés à proximité de son nombril, mais l’un deux remontait dangereusement vers son visage. Elle était terrorisée.
Un des serpents vint se nicher entre ses seins. Elle poussa un petit cri.
- « J’ai peur » dit-elle
- « Pisse ! Ils vont redescendre » ordonna Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL.
La jeune femme blonde se mit à uriner doucement. Le liquide doré coula dans le bol transparent. Effectivement, le sens olfactif des reptiles était très développé et ils commencèrent à ramper en direction de ses cuisses. Assia écarta légèrement le bol, puis elle entreprit une fellation experte sur l’émir que la terreur de sa victime excitait particulièrement. Il regarda les serpents passer entre les jambes de Gwendoline et effleurer son sexe. L’un après l’autre, ils quittèrent le corps de la belle blonde pour aller s’abreuver du liquide chaud et doré. Elle put enfin reprendre sa respiration normalement.
Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL avait joui dans la bouche de la soudanaise. Il fit rentrer les serpents dans le panier, puis aida Gwendoline à se relever. Elle tremblait encore de tous ses membres et il la renvoya dans le quartier des femmes. Il avait envie de finir la nuit seul avec la belle Assia.
Le lendemain, Gwendoline passa la journée à échanger avec les femmes de l’émir. Elle leur avait raconté sa désagréable aventure avec les serpents et elles avaient ri. Toutes y étaient passées.
Le soir, Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL revint la chercher. Cette fois, il ne laissa pas à Assia le soin de choisir le jeu auquel il avait envie de livrer la jeune femme blonde.
- « Aujourd’hui, tu vas tester « l’accouplement du scorpion » » lui annonça-t-il avec fierté.
Comme la veille, il la fit installer nue sur la grande table. Il alla chercher deux petites boites et les ouvrit. Cette fois ce sont deux scorpions qu’il déposa près de son nombril.
- « Il y a un mâle et une femelle » expliqua-t-il. « Pendant qu’ils s’accouplent tu vas me sucer. A toi de me faire jouir assez vite. Tant que le mâle n’aura pas réussi à prendre la femelle, il ne piquera pas. Après… »
Décidément, cet émir pervers était un grand malade ! Il aimait faire l’amour avec un sentiment de danger. Tout en conservant un œil anxieux sur les scorpions qui s’ébattaient sur son ventre. Gwendoline se mit à sucer l’émir avec application. Elle lui caressait les bourses pour le faire jouir plus vite et usait de toute sa science pour qu’il sente bien sa langue et ses lèvres.
Chez les scorpions, le mâle était préoccupé à essayer de coincer la femelle. Après lui avoir injecté une dose infinitésimale de venin pour la calmer, il y parvint finalement et monta sur son dos. Heureusement, Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL venait de gicler sur les lèvres de Gwendoline, car le coït ne durait pas longtemps chez les scorpions. D’un mouvement rapide, il les fit tomber sur la table où ils continuèrent à s’ébattre. Gwendoline put se relever, elle ne serait pas piquée… L’émir avait déjà perdu trois épouses avec ce petit jeu, mais il adorait cela.
Les bestioles rentrèrent dans leurs boites et Assia vint se faire lécher par Gwendoline. Voir la blonde chevelure s’étaler sur les cuisses et le pubis de la belle jeune femme africaine était un spectacle qui redonna rapidement de la vigueur à l’émir. Il vint se mettre derrière la jeune blonde et la prit en levrette. Au moment où il l’entendit faire jouir son épouse favorite, il se libéra en elle. Dans son esprit tortueux, il imaginait que son sperme traversait le corps de la blanche pour inonder la chatte de la noire.
Tous les soirs, Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL inventait de nouveaux jeux, jouant avec les peurs de Gwendoline. Un jour, il lui avait fait découvrir sa « fuck-machine ». Un automate qui actionnait un godemichet constamment lubrifié qui allait et venait à un rythme effréné entre les cuisses de la jeune femme. On pouvait régler la vitesse, l’amplitude et l’inclinaison. Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL adorait soumettre les femmes à cet appareil. En général, il les attachait pour qu’elles n’aient pas la tentation de s’enfuir. Au début, la pénétration leur semblait agréable, mais une fois qu’elles avaient joui, la plupart avaient envie de s’arrêter. La machine, au contraire, ne faisait qu’accélérer et les entrainait vers un nouvel orgasme. Au bout d’un moment, cette jouissance forcée devenait insupportable. Une fois, il avait laissé une de ses épouses attachée pendant plus de trois heures avec le gode qui lui défonçait la chatte. Avec Gwendoline, il avait bien l’intention de battre ce record…
Elle resta plus de cinq heures attachée à se faire goder. Elle connut vingt-sept orgasmes successifs. Elle éjaculait presque sans discontinuer à la fin et hurlait de plaisir. Au bout de l’expérience, sa chatte était en feu et, quand il la libéra, elle ne tenait plus sur ses jambes.
C’est en se demandant ce qu’il pourrait bien encore inventer qu’elle regagna le quartier des femmes. La semaine d’Assia était terminée. La semaine prochaine, elle passerait ses soirées avec Aïcha. Celle des épouses avec qui elle s’entendait le mieux.

à suivre...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Jeu 9 Juin 2016 14:36

Perdue dans le désert



Après l’agression qu’elle avait subie et l’enlèvement de sa sœur, Aurore CHASTEL avait vraiment déclaré la guerre à sa mère. Elle l’avait d’abord appelée, lui avait déclaré que si elle ne rendait pas tout de suite sa liberté à Gwendoline, elle mettrait en œuvre tous les moyens médiatiques à sa disposition pour faire cesser son activité dans le domaine de la prostitution et la faire arrêter.
Face à ces menaces, Sylvie STEINER avait gardé son calme. Elle lui avait répondu qu’elle semblait oublier qu’elle n’était pas citoyenne française et qu’avec les photos dont elle disposait, elle pouvait briser sa carrière journalistique en un rien de temps.
- « Je me fous de ma carrière ! » avait hurlé Aurore. « Ce que je veux, c’est que tu libères ma sœur ! Si elle ne revient pas en France rapidement, c’est moi qui viens la chercher »
- « Je ne te le conseille pas » avait ricané sa mère. « Quand ils sont venus te voir, Black and White ont été très gentils. Ils n’ont pensé qu’à ton plaisir. Ils peuvent l’être beaucoup moins… Et puis de toute façon, Gwendoline n’est pas chez moi. Mon ami Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL l’a prise en stage. Il va la remettre dans le droit chemin. »
Une fois qu’elle eut raccroché, Aurore CHASTEL n’avait plus qu’une idée en tête : aller récupérer Gwendoline. Si elle se trouvait au sultanat de Ras el Khaïmah, eh bien elle irait la chercher là-bas.
Elle appela Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL et lui rappela qu’il lui avait demandé de venir faire un reportage sur son pays. L’émir savait que la jeune journaliste venait pour essayer de récupérer sa sœur. Il aurait pu temporiser, lui dire qu’il était trop pris par ses affaires ou qu’il était malade, mais il avait tellement insisté pour qu’elle vienne qu’il n’aurait pas forcément été crédible. Et puis la situation l’amusait. Avoir les deux sœurs qui se succédaient dans sa couche était devenu un fantasme récurrent depuis qu’il les avait vues toutes les deux à la réception de Gibraltar. Il lui proposa donc de venir quelques jours plus tard.
Afin de ne prendre aucun risque, il avait décidé d’envoyer Gwendoline au chef des rebelles islamistes, comme il le lui avait promis. Il avait réclamé la journaliste blonde, mais il devrait se contenter de sa sœur. D’ailleurs, comment ferait-il la différence ?
Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED, n’avait pas de résidence fixe. C’était trop dangereux. Il vivait dans le désert et passait d’un camp à l’autre. Il pouvait se trouver en Libye, son pays d’origine, dans le sud de l’Egypte, au Tchad, ou encore en Algérie où se trouvaient la majorité de ses troupes. A 36 ans, il était devenu le chef incontesté de l’Armée Islamiste du Nord de l’Afrique. Cet intellectuel avait fait de brillantes études à Paris avant de travailler quelques années dans le domaine de la finance, en France et à Londres. C’est à ce moment-là qu’il avait connu Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. Il s’occupait de ses placements et lui fit faire quelques très bonnes affaires. A cette époque-là, il fréquentait déjà les milieux islamistes, mais c’est surtout son frère qui était connu pour son activisme. Lorsque ce dernier avait été arrêté suite à un attentat dans le métro de Londres, Djamel avait basculé, du jour au lendemain dans un radicalisme extrême. Il avait rejoint les groupes armés au sud de la Libye et s’était rapidement imposé au sein des rebelles.
Grâce à ses compétences boursières, il était devenu le financier du terrorisme et l’émir du sultanat de Ras el Khaïmah l’avait considérablement aidé. Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL avait tout de suite compris quelle force il pouvait tirer du contrôle du plus puissant mouvement terroriste connu.
A présent, Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED régnait sans partage sur l’Armée Islamiste du Nord de l’Afrique. Il s’agissait de groupes, de mieux en mieux organisés, entrainés dans des camps au nord du Tchad et mieux armés que les forces régulières des pays où ils se trouvaient.
Gwendoline avait été conduite dans le désert libyen par l’émir, lui-même. Il l’avait amenée jusqu’à Tripoli avec son jet, puis ils avaient pris un petit hélicoptère pour rejoindre la partie du désert où se trouvait le chef des rebelles. Même dans les endroits les plus reculés, il était toujours connecté à internet via le satellite et l’émir Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL savait comment le joindre en toute discrétion.
Elle avait été prévenue qu’elle devrait essayer de se faire passer pour sa sœur. Devant l’émir, elle avait promis qu’elle jouerait le jeu. En effet, elle pensait que c’était peut être un moyen de s’enfuir.
Quand elle arriva dans la tente de Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED elle fut surprise de trouver un homme parfaitement civilisé. Il portait un treillis beige et était assis devant une petite table sur laquelle était posé un ordinateur portable. Par sécurité, il se déconnecta et vint accueillir son vieil ami.
- « Comment vas-tu ? » lui demanda-t-il avec un large sourire
- « Bien, mais j’ai de plus en plus de mal à te trouver » répondit l’émir.
- « Oui, les autorités me recherchent, je suis obligé de prendre quelques précautions… »
Il les fit asseoir et leur offrit du thé. Pendant un long moment, les deux hommes parlèrent de la conjoncture internationale. Le chef des rebelles était parfaitement au fait de tout ce qui se passait dans le monde. Simplement, après avoir brassé des millions de dollars dans les salles de marchés, il avait choisi la terreur pour y faire sa place.
Il s’adressa enfin à Gwendoline qu’il prit, naturellement, pour Aurore.
- « Et vous mademoiselle CHASTEL, que pensez-vous de ce Projet POSEIDON ? Vous y êtes favorable, naturellement… C’est votre gagne-pain ! Et puis on voit que vous entretenez des relations très particulières avec le pouvoir, en France… »
- « Oui, je me sers de mes connaissances » répondit la jeune fille en essayant de se montrer pleine d’assurance, alors qu’elle avait très peur de ne pas être à la hauteur dans la conversation.
Heureusement, Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED n’insista pas trop sur ce sujet. Il lui fit tout un speech sur la domination colonialiste des nations européennes, mais la conversation dériva rapidement sur le charme qu’elle exerçait sur lui. La jeune femme réfléchissait déjà au moyen de lui fausser compagnie, mais le petit hélicoptère qui les avait amenés ici depuis Tripoli avait survolé le désert pendant tellement longtemps que c’était illusoire. Même si elle avait pu emprunter un des véhicules qu’elle avait vus sur le camp, jamais elle n’aurait été capable de rejoindre une zone civilisée.
Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL remonta dans son hélicoptère et repartit pour Tripoli. Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED se montra alors beaucoup plus entreprenant. Il caressa les cheveux de la splendide blonde qui lui faisait face et posa la main sur sa cuisse. Gwendoline fit mine de s’offusquer, comme l’aurait fait Aurore, mais, après ce qu’elle avait subi avec Black and White et au cours des soirées passées avec l’émir, elle se moquait bien qu’il la saute. Au contraire, elle s’attendait plutôt à passer un moment agréable. Le chef des rebelles passa outre les protestations de la jeune femme et se montra beaucoup plus ferme. Il la prit par le poignet et l’entraina dans la partie de la tente où se trouvait son lit. Il lui arracha sa robe, puis déchira son string.
- « Je vais te baiser, petite salope d’occidentale ! » lui dit-il en changeant complètement de ton. « Ma queue va défoncer ton petit cul de journaliste ! Tourne-toi !»
Gwendoline se retourna et il vit la double marque sur ses fesses.
- « C’est quoi çà, petite chienne ? »
- « Une marque qu’on m’a imposée de force » répondit la jeune femme.
- « Quel choix étrange… » se contenta de dire l’homme qui avait baissé son pantalon et la sodomisait déjà en levrette. « Tu fréquentes les milieux néo-nazis ? »
- « Je n’ai pas choisi cette marque » se contenta de répondre Gwendoline.
Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED avait une queue longue et fine. Rien à voir avec l’engin démesurément large que Moussa lui avait introduit quand elle était prisonnière de ces deux salauds. La sodomie lui procura même du plaisir et cela excita encore davantage le chef des rebelles. Finalement, il se mit entièrement nu et se coucha à côté de celle qu’il prenait de moins en moins pour la journaliste. Il avait vu le reportage au cours duquel Aurore CHASTEL avait présenté sa sœur et il commençait à penser de plus en plus sérieusement que c’était elle qui se trouvait dans son lit.
La ressemblance physique était telle qu’il ne pouvait pas les distinguer l’une de l’autre, mais il ne la trouvait pas assez curieuse pour une journaliste. Non seulement elle ne posait pas de questions, mais elle éludait les siennes…
Pour le moment, il se concentrait sur son plaisir et lui fit l’amour avec beaucoup d’envie et de conviction, mais il faudrait qu’il demande des explications à Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL.
Leurs effusions durèrent plus d’une heure, puis il se leva et remit son treillis. Il alla rallumer son ordinateur et consulta quelques sites. Des informateurs présents dans le monde entier l'informaient presque en temps réel de ce qui se passait sur la planète. Il fronça les sourcils et grommela une phrase en arabe que Gwendoline fut incapable de comprendre.
Aussitôt, il prit son téléphone et appela Aziz, son fidèle secrétaire et homme de confiance. L’homme fut là en moins de trois minutes. Il était petit et maigre avec des lunettes dorées et une barbe noire taillée à ras. Il se présenta devant son chef et s’inclina avec déférence. Il s’adressa à lui en français, ce qui surprit beaucoup Gwendoline.
- « Vous vouliez me voir ? » demanda-t-il.
- « Oui, je viens d’apprendre que ce salaud de Ministre des Affaires étrangères libyen vient de signer un accord avec les américains. »
- « Je sais » répondit Aziz. « Moi-aussi je viens d’avoir cette information. Il a demandé l’aide des américains pour rétablir l’ordre en Libye et l’a obtenue. »
- « Cela signifie que des troupes américaines vont débarquer sur le sol libyen ? »
- « Probablement dans les jours à venir… Il va falloir qu’on évacue le camp, cela va devenir trop dangereux ici… »
- « On va se replier vers l’Algérie… Donne des ordres pour qu’on parte le plus vite possible. Mais, en attendant, envoie-moi une de nos nouvelles recrues. Quelqu’un de brillant…»
- « Je vous envoie Karim. C’est un jeune français d’origine algérienne. Il était militaire dans l’armée française et a déserté. »
- « Ce chien de Ministre va le payer ! »
Moins de cinq minutes plus tard, Karim se présentait dans la tente du chef suprême. C’était un honneur pour cet ex militaire qui avait déserté, ne supportant plus les propos xénophobes et racistes des sous-officiers de son régiment. Il avait à peine vingt ans. Gwendoline, toujours nue dans le lit, avait voulu se rhabiller, mais sa robe était inutilisable. Djamel lui avait demandé de rester nue. Elle allait comprendre pourquoi.
- « Karim, tu vas devoir faire tes preuves ! » dit le chef des rebelles. « Tu vas procéder à ta première exécution… «
- « Bien chef ! » répondit le jeune homme encore habitué à la discipline militaire.
- « Va voir la belle blonde qui se trouve dans mon lit »
Gwendoline vit s’approcher Karim. Un peu gênée, elle s’efforça de dissimuler sa nudité comme elle pouvait. Le jeune combattant était subjugué par sa beauté. Il aurait fait n’importe quoi pour avoir une femme pareille !
- « Elle te plait ? C’est un acompte sur les mille vierges que promet le Coran à ceux qui sont morts pour l’Islam… Eh bien je te propose une femme sans avoir besoin de mourir… Elle est à toi à ton retour ! »
Karim le remercia sans même demander ce qu’il devrait faire en échange. Djamel reprit la parole.
- « Ta cible est un Ministre. Va voir Aziz, il te donnera des instructions précises »
Il sortit en le remerciant. Pourtant, Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED savait qu’il ne le reverrait probablement pas. La mission qu’il venait de lui confier était suicidaire, mais il était là pour servir la cause islamiste. De toute façon, même s’il faisait preuve de bonne volonté, Aziz ne l’avait pas choisi au hasard. Après avoir servi dans l’armée française, il avait changé de camp, alors on n’était pas à l’abri d’un nouveau revirement.
Quand Gwendoline reprocha à Djamel d’avoir promis son corps au jeune homme, il lui expliqua qu’il n’y avait pas une chance sur un million pour qu’il revienne de sa mission et que, de toute façon, ils seraient partis.
Effectivement, le lendemain, toutes les télévisions annoncèrent que le Ministre des Affaires Etrangères libyennes avait été victime d’un attentat. L’homme qui l’avait abattu était un ancien militaire français et il avait immédiatement été abattu, lui aussi, par les gardes du corps du ministre.
Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED téléphona à Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL juste avant de partir. Il lui demanda d’abord s’il avait suivi l’actualité. Evidemment, son vieil ami comprit de quoi il voulait parler. Par téléphone, ils éviteraient d’être explicites, mais ce qui venait de se passer à l’aéroport de Tripoli était, à n’en pas douter, l’œuvre des hommes de Djamel.
- « Je retourne donc en Algérie » expliqua le chef des rebelles. « J’emmène le colis que tu m’as confié… »
- « Je te fais confiance… Tout se passe bien avec elle ? »
- « Sexuellement, c’est parfait ! Mais je suis déçu, Abdul ! Je croyais dépuceler le cul de cette journaliste, mais celui-ci, il en a vu passer des bites ! C‘est toi qui lui a fait cette marque au fer rouge ? »
- « Non, Djamel… C’est un des hommes que sa mère a envoyé la récupérer. Elle n’était pas contente d’ailleurs… J’espère que tu ne m’en veux pas trop de t’avoir envoyé sa sœur.»
- « Non Abdul, elle baise très bien… Et puis pour ce que j’ai à faire, je m’en contenterai... »
- « Ne la perd pas ! » insista l’émir. « Sylvie STEINER ne me le pardonnerait pas »
Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED éclata de rire.
- « Tu as peur d’une femme ? » demanda-t-il ironiquement.
- « Non, mais je la respecte… »
- « Ah, une dernière chose… Vends tes actions POSEIDON. J’ai décidé d’arrêter leurs conneries. Le titre risque de beaucoup baisser dans les jours à venir… »
- « Mais enfin Djamel, tu m’avais promis… »
- « Et toi tu m’avais promis le cul de la journaliste ! Fais ce que je te dis ! Même si tu en as une quantité énorme, les chinois achèteront… Ils commencent à s’inquiéter sérieusement de voir les européens remettre en cause leur suprématie sur le continent africain. Tu as trois jours pour faire de bonnes affaires…»
Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL savait que, cette fois, il était inutile de discuter. L’Armée Islamiste du Nord de l’Afrique allait lancer une grande offensive contre le Projet POSEIDON. Peut-être pas au point de remettre en cause les travaux, tellement les investissements de la Communauté Européenne étaient colossaux, mais assez pour provoquer une véritable panique sur les marchés.
Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED n’aimait pas les chinois. Ils l’avaient trahi à deux reprises. Quand les islamistes avaient voulu prendre le pouvoir au Burundi d’abord. Ils devaient soutenir la révolution islamiste provoquée par ses troupes, mais c’est eux qui avaient armé la coalition en place, contre la promesse d’énormes chantiers de travaux publics. L’Armée Islamiste du Nord de l’Afrique avait perdu près de mille hommes !
Un an plus tard, la même mésaventure s’était produite dans le nord du Mali. Une fois encore, les chinois n’avaient pas tenu leurs engagements et ses troupes avaient essuyé un sérieux revers. Cette fois, il allait pouvoir se venger et les toucher au portefeuille.
Depuis déjà de longues semaines, Aziz avait pris contact avec un groupe de milliardaires chinois. Son fourbe conseiller avait su les convaincre que, malgré le contentieux qui existait avec l’armée islamiste, ils représentaient la seule alternative possible à l’hégémonie européenne sur le continent africain.
Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED avait même rencontré ces hommes. Il leur avait tenu un discours particulièrement agressif contre ces chiens d’européens, à la solde des Etats-Unis. Le stratagème avait fonctionné. Il leur avait expliqué que son ami, l’émir du sultanat de Ras el Khaïmah, souhaitait se désengager discrètement du projet qui devenait incompatible avec ses convictions musulmanes. La transaction devrait se réaliser discrètement, mais il était prêt à leur céder toutes ses actions au prix du marché. La bagatelle de 250 milliards d’euros… Le groupe de milliardaires chinois n’avait pas paru effarouché par le prix. Il insista encore sur la nécessité de faire obstacle par tous les moyens au débarquement des européens en Afrique en prenant le leadership et en réglementant de manière draconienne l’accès au Maghreb. Les chinois étaient conquis, loin de se douter qu’il leur réservait une vengeance cinglante.

A SUIVRE...
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Mar 21 Juin 2016 15:09

La colère de POSEIDON



Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED avait voulu mettre en scène l’offensive de l’Armée Islamiste du Nord de l’Afrique. Comme prévu, les chinois avaient racheté l’ensemble des actions d’Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. Tout était prêt pour que les missiles longue portée détruisent le centre de commandement des robots et des charges explosives avaient été placées à plusieurs endroits le long du pipe-line qui amenait le sable sur le chantier. Pourtant, Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED attendit deux jours. La météo annonçait une grosse tempête. Il avait choisi ce jour-là pour attaquer. Les réseaux sociaux ne manqueraient pas d’amplifier l’événement annoncé avec ce titre accrocheur : « La revanche de POSEIDON ».
Les vents force 9 avaient obligé les ingénieurs à demander l’arrêt des robots et leur mise à l’abri dans des hangars. C’est le moment que choisit Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED pour ordonner la mise à feu des missiles longue portée depuis le camp à proximité de SIDI-BEL-ABBES. C’étaient plus de 400 kilomètres qui les séparaient le camp de Gibraltar, mais les missiles fournis par Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL étaient très sophistiqués. Une fois programmés avec les coordonnées de leur cible, ils ne la manquaient pratiquement jamais. Le poste de commandement des robots fut frappé à deux reprises à 16 heures 07 précises. L’explosion avait été terrible. Au même moment, un missile s’abattait sur le hangar où se trouvaient les robots et fit pour plusieurs millions d’euros de dégâts. En même temps, suite à de violentes explosions, le pipe-line fournissant le sable s’arrêtait. Plusieurs bombes avaient endommagé les installations. Il faudrait probablement des mois pour réparer.
Dans le même temps, la tempête faisait rage. Le vent soulevait des vagues de plusieurs mètres de haut. Un navire s’échoua sur les côtes du Maroc. On aurait vraiment dit que c’était le dieu des océans qui prenait sa revanche sur les hommes et leur projet.
L’attaque et l’incendie qui avaient suivi avaient fait des dizaines de victimes. Peu de temps après, les avions de chasse de plusieurs armées européennes avaient décollé de leurs bases. L’objectif, c’était la base algérienne de l’Armée Islamiste du Nord de l’Afrique. Mais les rebelles se déplaçaient vite… Le temps que les appareils obtiennent l’autorisation de survoler l’espace aérien algérien, le camp avait déjà déménagé. Il ne restait que quelques tentes. Les armes avaient été emportées ou enterrées sous des bâches recouvertes de sable. Les avions ne détruisirent qu’un camp vide.
Quand Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED se fut mis à l’abri avec ses troupes, il put enfin se renseigner sur les résultats et les conséquences de l’attentat qu’il venait de déclencher. On comptait 57 morts dont quatre ingénieurs et l’incendie avait complètement détruit le centre de commandement des robots. Il faudrait plusieurs mois avant que les travaux puissent reprendre. L’action POSEIDON avait déjà perdu 27%. Les marchés réagissaient vite…
Plusieurs radios annoncèrent que le Premier Ministre français se rendrait à Gibraltar avant la fin de la semaine. Il voulait dresser un bilan des pertes et reconstruire au plus vite. La vie des troupes de l’Armée Islamiste du Nord de l’Afrique n’allait pas être rose pendant quelques temps. Ils seraient traqués, recherchés… encore plus qu’après les précédents attentats. Heureusement, les mercenaires qui entouraient leur chef étaient endurcis. Pendant quelques semaines, ils se répartiraient entre les différents camps ou se fondraient dans la population locale. En tous cas, les chinois avaient déjà perdu près de 70 milliards d’euros. Djamel jubilait.
De l’autre côté du détroit d’Ormuz, Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL se demandait comment il allait récupérer Gwendoline. Aurore CHASTEL était chez lui. Son premier réflexe de journaliste fut de dire qu’elle allait se rendre sur place. Avec beaucoup d’habileté, l’émir la dissuada de le faire trop vite. Il la persuada qu’il valait mieux attendre que la zone soit sécurisée et lui proposa de mettre son jet à sa disposition à la fin de la semaine, quand Arnaud LEVALESTIER serait là-bas.
Il n’avait pas encore réussi à la mettre dans son lit. Il évitait les contacts trop fréquents avec ses épouses et ne lui avait fait visiter que très brièvement le quartier des femmes. En effet, même s’il leur avait interdit, sous peine d’exécution, de parler de la venue de Gwendoline à la visiteuse qui lui ressemblait tant, il préférait être prudent.
La journée, il faisait visiter avec fierté à la journaliste les installations les plus modernes de son pays. Elle découvrit les panneaux solaires installés dans le désert et comprit que le chef de ce petit état se préparait plus activement que ses voisins à l’après-pétrole. La seule femme que côtoyait Aurore CHASTEL était Aïcha. Elle retrouvait l’épouse favorite du sultan chaque soir. En l’honneur de son invitée, Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL organisait de grands diners où le champagne coulait à flot. Il comptait beaucoup sur son épouse pour amener la journaliste dans son lit. Elle avait pour consigne de la faire boire un maximum et de l’entrainer dans des jeux lesbiens.
Il fallut plusieurs soirs à Aïcha pour parvenir à ses fins, mais l’épouse de l’émir finit par embrasser la belle journaliste blonde. Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL vit avec délectation leurs langues se mélanger, puis Aïcha se mit à la caresser et elle lui laissa embrasser ses seins. Un peu grisée par le champagne, Aurore se laissa complètement aller avec cette belle brune typée qui lui plaisait beaucoup. Elle la laissa la mettre entièrement nue sous l’œil complice de l’émir qui ne perdait pas une miette du spectacle qu’elles lui offraient toutes les deux. Elles se mirent tête-bêche sur le grand tapis et entamèrent un 69 sous ses yeux. Il était fasciné par la croupe de la belle blonde. Elle était aussi belle que sa sœur et même leurs sexes se ressemblaient. Aurore le laissa caresser ses fesses mais refusa qu’il la pénètre. Il n’insista pas et se contenta de se masturber au-dessus d’elle. Quand son sperme gicla entre les deux globes de chair si excitants, il vit Aïcha venir lécher sa semence dans la raie de la jeune femme.
Ce soir, il était satisfait. Dommage qu’il ne puisse pas voir les deux sœurs ensemble, il aurait adoré…
Pendant ce temps, Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED préparait une nouvelle opération. Il allait se servir de Gwendoline. Un jour, il lui apporta un gadget sexuel. Elle reconnut tout de suite l’œuf vibrant qu’il lui présentait. Il s'agissait d’un modèle avec télécommande. Les hommes aimaient bien ce genre de gadget qui leur permettait de contrôler le plaisir d’une femme. Comme elle s’y attendait, il lui demanda de le glisser dans son intimité. Elle le fit sans sourciller et s’attendait à ce que l’objet se mette à vibrer, mais il n’en fut rien. Elle le fit remarquer au chef des rebelles.
- « Il ne vibre pas, c’est normal ? » demanda-t-elle.
- « Il vaut mieux pour toi » répondit Djamel. « C’est un modèle un peu particulier… Regarde, j’ai le même ici… Tu vas comprendre… »
Il alla poser l’autre œuf très loin d’eux, dans le sable. Il revint, prit son Smartphone et composa un numéro. Quelques secondes plus tard, une explosion énorme retentit. L’œuf venait de sauter.
- « Voilà, tu as le même modèle dans ton vagin… J’ai besoin que tu te fasses passer pour ta sœur et que tu approches le Premier Ministre français. Il doit venir à Gibraltar demain. Compte-tenu des événements qui se sont produits, Aurore CHASTEL est la seule qui puisse l’approcher sans éveiller les soupçons. J’ai besoin que tu le fasses parler. Je veux savoir quelle décision a été prise à propos de la poursuite du Projet POSEIDON à la conférence des chefs d’états européens qui a eu lieu hier. Tu lui demanderas ce qui s’est dit… »
- « Je veux bien » répondit la jeune femme « Mais pourquoi m’équiper d’un tel dispositif ? »
- « Pour éviter que tu sois tentée de t’enfuir, ou de révéler où se trouvent nos camps, tu en connais déjà trois… Il suffit que je compose le numéro qui actionnera le vibreur et il explose instantanément. Il est également programmé pour appeler régulièrement mon téléphone. Si je reste plus de trois minutes sans recevoir d’appel, mon téléphone le fait vibrer et il saute. »
- « Mais pour faire pipi ? » demanda naïvement Gwendoline.
- « N’aies crainte, il est parfaitement étanche… Par contre, si tu te fais baiser par le Ministre, choisis la sodomie. L’appareil n’apprécierait pas de prendre des coups de queue ! »
Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED lui flatta la croupe. Elle partirait dès le lendemain matin rejoindre Gibraltar où arriverait Arnaud LEVALESTIER. Elle serait équipée d’un micro, dissimulé dans un petit pendentif qu’il venait d’attacher autour de son coup. Après avoir vu avec quel mépris il avait traité Karim, la jeune femme avait peur. Pourvu qu’il ne se serve pas d’elle comme d’une bombe humaine pour faire sauter le Ministre…
Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL contacta Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED. Il voulait savoir comment récupérer Gwendoline, car les deux hommes de main de Sylvie STEINER devaient bientôt revenir la chercher.
- « J’ai bien peur que tu ne la récupères pas… » lâcha le chef des rebelles. « Je suppose que tu as vu que tout c’est bien passé à Gibraltar ? »
- « Oui, enfin cela s’est passé comme tu le souhaitais tempéra l’émir. »
- « Pas tout à fait… Je pensais que les autorités européennes prendraient peur, mais ce LEVALESTIER tient vraiment à son projet. Si mes informations sont bonnes, il a réussi à convaincre ses collègues des autres pays, du moins une majorité, de le soutenir et de tout mettre en œuvre pour reprendre les travaux au plus vite. Il donne une conférence de presse dans quelques heures sur place. Il a du cran…»
- « Et quel est le rapport avec Gwendoline ? »
- « Elle n’est plus avec moi, elle est partie pour Gibraltar. Elle va se faire passer pour sa sœur… »
- « Mais tu es fou Djamel ! » s’insurgea Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. « Justement, sa sœur allait s’envoler pour Gibraltar… »
- « Elles est avec toi ? »
- « Oui Djamel, elle venait essayer de récupérer sa sœur… »
- « Tu es un chien Abdul ! » s’énerva le terroriste. « Tu gardes les meilleurs morceaux pour ta queue… »
- « Je ne l’ai même pas baisée… Récupère Gwendoline, Aurore va arriver à Gibraltar… »
- « Trop tard ! Dans quelques heures, on ne parlera plus d’Arnaud LEVALESTIER. Une bombe placée dans le vagin de ta protégée va exploser et tout détruire autour d’elle. Garde plutôt la journaliste si tu ne veux pas qu’elle saute avec la bombe !»
Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL savait qu’il ne plaisantait pas. La barbarie dont était capable celui qu’il avait connu dans l’univers feutré d’une banque d’affaires était sans bornes. Cette fois, s’il avait décidé de liquider le Premier Ministre français, il ne reculerait pas. Parfaitement cynique, il se dit qu’il avait bien fait de tout vendre aux chinois et de réaliser sa plus-value. Autant qu’il sauve Aurore CHASTEL pendant qu’il en était encore temps…
Elle était avec Aïcha en train de préparer ses affaires pour partir. Il lui annonça que son jet ne décollerait pas pour Gibraltar. La journaliste le regarda d’un air d’abord décontenancé.
- « Et pourquoi cela ? » demanda-t-elle désormais furieuse.
- « C’est trop dangereux » répondit l’émir.
- « Et depuis quand jugez-vous de ma sécurité ? » s’énerva la journaliste. « Ma place est à Gibraltar… Je n’aurais pas dû vous faire confiance. Laissez-moi partir !» cria-t-elle en se levant pour se diriger vers la porte.
- « Tu n’iras nulle part ! » répliqua sèchement Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL qui avait fait un signe pour que ses deux gardes du corps s’interposent et la maîtrisent.
Aurore CHASTEL se débattit, mais les deux hommes étaient grands et forts. Ils l’immobilisèrent aussitôt. Le sultan de Ras el Khaïmah s’approcha calmement.
- « Pour commencer, donne-moi ton téléphone » lui dit-il en prenant le Smartphone qu’elle fut obligée de lui remettre. « Ta sœur est sur place, elle va se faire passer pour toi. »
- « Ma sœur est prisonnière ! Je venais ici pour essayer de la libérer, mais ma mère m’a menti, une fois de plus…»
- « Sylvie STEINER ne t’a pas menti » expliqua calmement Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL. « Elle était ici juste avant que tu arrives. Aïcha pourra te le confirmer. »
Son épouse hocha la tête de manière affirmative. Il avait l’air de dire vrai, mais Aurore CHASTEL voulait comprendre.
- « Pourquoi l’avez-vous envoyée là-bas ? » questionna-t-elle.
- « Ce n’est pas moi qui l’ai envoyée là-bas. Quand j’ai appris que tu venais, je l’ai conduite auprès du chef des rebelles islamistes. »
- « Mais pourquoi ? »
- « C’est une promesse que je lui avais faite le jour du lancement des travaux du barrage. Pour éviter un attentat… Depuis, il a frappé quand même.»
- « Vous lui aviez promis Gwendoline ? »
- « Non, Aurore CHASTEL. Mais vous vous ressemblez tellement… »
- « Il croit que c’est moi qui serai à Gibraltar ? »
- « Non, il sait que c’est ta sœur… Mais elle n’aura aucun mal à approcher Arnaud LEVALESTIER »
- « Que veut-il faire ? Je crains le pire… »
- « Je crains que, quand elle sera avec lui, il ne fasse sauter la bombe qu’elle porte sur elle…»
- « C’est horrible ! » s’insurgea Aurore. « Il faut arrêter cela ! »
- « Inch allah ! » répondit l’émir. « L’histoire est en marche… »
Aurore CHASTEL était horrifié de voir avec quel détachement cet homme prenait les choses. Il la fit asseoir sur le canapé et commença à la tripoter sous les yeux de ses gardes du corps. Elle avait autre chose à penser que la bagatelle et le gifla. Un des hommes intervint immédiatement et lui arracha sa robe. Elle comprit qu’ils allaient la violer tous les trois.
Gwendoline avait débarqué à Gibraltar vers 10 heures 30. Arnaud LEVALESTIER devait donner une conférence de presse à 11 heures. Cela paraitrait étrange qu’elle, la journaliste si proche du pouvoir, ne lui pose pas de question, mais elle ne s’en sentait pas capable. Elle attendrait qu’ils soient retournés à son hôtel pour lui parler.
Le Premier Ministre de la République française était prêt à tout pour sauver son projet. Au cours de la réunion à laquelle il avait assisté la veille, il avait convaincu ses partenaires européens qu’il ne fallait surtout pas céder à la pression des terroristes. Même si le bilan humain était lourd et les dégâts matériels importants, il leur fit comprendre que cet attentat ne serait qu’une péripétie quand le projet serait achevé. Il se montra, une fois de plus, très brillant et insista sur la nécessité d’aller donner une conférence de presse sur place. Pour montrer aux terroristes qu’on n’avait pas peur d’eux et redonner confiance aux marchés, car l’action POSEIDON, venait de perdre 34% de sa valeur. Néanmoins, aucun autre chef de gouvernement ne voulut prendre le risque de s’exposer à cette conférence de presse. Pas même le Premier Ministre britannique qui le laisserait intervenir sur le territoire sous bannière de l’Union Jack.
Les mesures de sécurité mises en œuvre étaient exceptionnelles. Tous les journalistes présents avaient été fouillés et Gwendoline se dit qu’on détecterait peut-être l’engin dont elle était porteuse. Il n’en fut rien. Elle se doutait que Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED était assez malin pour avoir pu introduire des hommes à lui qui la surveilleraient. Elle alla embrasser Arnaud LEVALESTIER qui la prit pour Aurore. Sachant qu’elle était écoutée, elle se contenta de lui dire qu’elle le retrouverait à son hôtel après la conférence de presse, mais glissa discrètement un papier qu’elle avait préparé dans sa poche avant de s’éloigner.
Le Premier Ministre le lut une fois qu’il fut seul. « Je ne suis pas Aurore, je suis Gwendoline. Fais semblant de me prendre pour ma sœur. J’ai un micro sur moi, je suis écoutée. Notre vie est en danger. » Il fut troublé par ce qu’il venait de lire, mais la conférence de presse se déroula sans incident. Il essaya de rassurer les journalistes et par la même occasion les téléspectateurs en insistant sur le caractère odieux de l’attentat et sur les forces qui seraient déployées pour mettre fin aux actes de ce groupe terroriste. Il fit intervenir Wilfried DE JONGH qui, une fois de plus, apporta des précisions techniques sur les dégâts subis par les installations. Il indiqua qu’il ne faudrait pas plus de trois semaines pour que les travaux reprennent.
Parmi les téléspectateurs, Eric DEBLICKER était perplexe. Depuis la dernière fois qu’il avait eu Aurore CHASTEL au téléphone, il n’avait plus de nouvelle. Pourtant, il venait encore d’essayer de l’appeler. Du coup, il avait demandé au correspondant de TV Plus sur place de la remplacer à la conférence de presse. Quand il l’avait vue à l’écran, il n’avait pas compris. Il avait tout de suite envoyé un texto au journaliste pour qu’il se renseigne. Il avait reçu une réponse indiquant qu’Aurore ne se sentait pas bien et lui demandait d’assurer le reportage. Il voulut encore l’appeler, mais cela sonnait dans le vide. Cette idiote avait dû oublier son téléphone.
Sylvie STEINER regardait, elle aussi, la retransmission de la conférence de presse. En voyant celle qu’elle prit pour l’ainée de ses filles à l’écran, elle eut une réaction d’humeur.
- « Elle est toujours là cette petite salope » marmonna-t-elle. « Cette fois, c’est décidé… Je vais l’arrêter sa carrière de merde ! J’envoie les photos prises à l’hôtel aux journaux people ! »
Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL avait enfin baisé la journaliste. Du coup, il l’avait prise de force. A présent, elle ne résistait même plus. Il la prenait en levrette en regardant le reportage à la télévision. Avoir une des sœurs à l’écran et l’autre nue devant lui, l’excitait beaucoup. Pourtant, il savait que les chances qu’avait Gwendoline de s’en sortir étaient très minces.
Après sa conférence de presse, Arnaud LEVALESTIER se rendit à son hôtel. Il descendait toujours au Royal Hôtel. Afin de mieux surveiller l’opération qu’il s’apprêtait à conclure, Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED avait réussi à faire embaucher un de ses hommes comme barman dans l’hôtel. Il surveillait la venue du Ministre et de la journaliste. Il les vit arriver ensemble.
- « Allo, patron ? Ils arrivent… Ils vont prendre l’ascenseur… »
- « Merci Youssef. Je les laisse arriver dans la chambre et tout va sauter. Mets-toi à l’abri… »
Une fois qu’ils furent dans l’ascenseur, Gwendoline posa le doigt sur sa bouche pour faire comprendre à Arnaud LEVALESTIER qu’il devait faire attention à ce qu’il dirait. Elle savait que le chef des rebelles écoutait leur conversation.
- « Quel étage ? » demanda-t-elle
- « Douzième. »
Dans son camp retranché, Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED entendit grésiller la communication, puis il n’eut plus rien. Il se dit que les interférences devaient être dues à la cage d’ascenseur. Cela ne tarderait pas à s’arranger. Il ne comprenait pas pourquoi il n’entendait toujours rien en provenance du micro que Gwendoline était censée avoir autour du cou. Les trois minutes au cours desquelles l’appareil devait avoir émis un signal traité par son téléphone étaient écoulées. Tant pis, il appuya sur la touche « Appel » de son téléphone. N’ayant aucun retour-son, il appela Youssef. Celui-ci lui répondit aussitôt.
- « Alors, tu as entendu l’explosion ?»
- « Non patron, il ne s’est rien passé… »
- « Quoi ? Monte voir dans la chambre du Ministre… Et rappelle-moi !»
Youssef ne prit même pas l’ascenseur et partit à l’assaut du douzième étage en grand sportif qu’il était. Tout essoufflé, il rappela le chef des rebelles.
- « Il n’y a personne dans la chambre » annonça-t-il.
- « Ce n’est pas possible ! Ils ont bien pris l’ascenseur ? »
- « Oui, je suis formel… Et s’ils étaient redescendus, je les aurais vu passer depuis le bar.»
- « Tu es sur ? Il n’y a pas d’autre sortie ? »
- « Le parking ! » s’écria Youssef, ils ont dû passer par le parking… »
- « Fonce, Youssef… Fonce ! »
Cette fois, il prit l’ascenseur. Il descendit directement au dernier niveau : le 4ème sous-sol. Là, il trouva l’œuf posé sur le sol, encore enduit de cyprine. Gwendoline l’avait enlevé délicatement une fois qu’elle eut vérifié que le téléphone d’Arnaud LEVALESTIER ne captait plus. Un peu plus loin, il trouva le pendentif dont la chaine était brisée. Il essaya de rappeler son patron : pas de réseau !

à suivre...
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Messagepar maitairoa » Lun 27 Juin 2016 12:57

Bravo je n’étais pas venu depuis un moment quelle suite!
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Messagepar GILLESBDX » Mar 5 Juil 2016 14:56

Une drôle de fin



Gwendoline et Arnaud LEVALESTIER quittaient déjà le territoire de Gibraltar quand Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED entendit une explosion. Cet idiot de Youssef était remonté du parking en tenant l’œuf et le pendentif. Comme le téléphone ne recevait pas les appels de contrôle de l’appareil, il l’appelait toutes les trois minutes. Dès que le barman fut assez remonté pour retrouver le réseau, le vibreur fit exploser la charge. Heureusement, il fut la seule victime.
En entendant parler de la tentative d’attentat, Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL avait compris que Gwendoline avait échappé à la mort. Par contre, elle aurait désormais, outre les hommes de Sylvie STEINER, ceux de Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED à ses trousses. Elle avait vraiment intérêt à ne pas se montrer.
Oleg et Moussa devaient revenir chercher Gwendoline le lendemain. Quand ils se présentèrent, l’émir leur remit Aurore. Elle eut beau protester, ils l’embarquèrent de force et la ramenèrent en Suisse.
Tous les journaux à scandale avaient publié les photos sur lesquelles on voyait Aurore CHASTEL, enfin c’était ce que disaient les articles, dans des positions parfaitement indécentes. Elle aurait beaucoup de mal à justifier que ce n’était pas elle qu’on voyait sur les photos se dit Eric DEBLICKER. Il tenta une fois encore de l’appeler, mais il n’obtint pas plus de succès. Finalement, la dernière fois qu’on l’avait vue, elle était avec Arnaud LEVALESTIER. Il appela le Premier Ministre.
Le chef du Gouvernement répondit assez rapidement à l’appel du patron du Groupe MEDIA-PRESSE. Quand il lui demanda si Aurore était avec lui, il lui expliqua que c’était Gwendoline qu’on avait vue à ses côtés. Cette fois, c’était lui qui était visé par l’attentat de l’Armée Islamiste du Nord de l’Afrique. Les médias avaient parlé d’une bombe qu’un terroriste avait fait exploser dans le sous-sol de l’hôtel où se trouvaient le Premier Ministre français et la journaliste Aurore CHASTEL. Un article expliquait que, par chance, ils venaient juste de quitter l’hôtel, mais personne ne mentionna le dispositif sophistiqué mis au point par Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED. Tout le monde pensait à l’explosion accidentelle d’une bombe classique entre les mains de Youssef, un barman récemment engagé, à la solde du mouvement terroriste.
Néanmoins, plusieurs journaux revenaient sur les photos outrancières de la journaliste et ses liens avec le pouvoir. Un éditorialiste proche de l’extrême droite l’accusait ouvertement d’être la maîtresse du Premier Ministre. Il évoquait, en outre, les pratiques libertines d’Arnaud LEVALESTIER.
Eric DEBLICKER lui promit le soutien total de son puissant groupe de presse, mais pour le moment, il fallait mettre Gwendoline en sécurité et retrouver Aurore. Depuis qu’elle était allée voir Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL, on n’avait plus de nouvelles. Arnaud LEVALESTIER proposa de l’appeler et de mettre en sécurité Gwendoline chez son frère en Camargue. Estelle irait là-bas avec elle. Cela lui ferait du bien de prendre un peu de distance avec l’agitation médiatique ambiante.
Le coup de téléphone à l’émir du sultanat de Ras el Khaïmah ne donna rien. Il affirma à Arnaud LEVALESTIER qu’elle n’était plus chez lui. Le Premier Ministre français n’avait aucune raison de ne pas le croire. Il lui parla du Projet POSEIDON et des menaces terroristes qui pesaient sur le chantier. Abdul AL-ZAKARI-BEN-RAMAL expliqua calmement qu’il s’était totalement désengagé du projet et qu’il ne contrôlait plus les terroristes responsables des attentats. C’était un coup dur pour le chef du gouvernement.
Dans le même temps, Oleg et Moussa avaient ramené la jeune femme blonde à Sylvie STEINER. Celle-ci avait tout de suite constaté que ce n’était pas Gwendoline, mais Aurore. Du coup, elle avait compris que celle qu’elle avait vue à la télévision était son autre fille.
- « Bande de minables, vous m’avez ramené sa sœur ! » s’énerva-t-elle contre les deux costauds.
- « Vous êtes sure ? » demanda Moussa qui n’avait rien vu de la substitution.
Pour vérifier, Oleg l’attrapa. Il la bloqua sur ses genoux, releva sa robe et baissa sa culotte. Pas de trace du double S.
- « Il faut me récupérer ma petite pute ! » vociféra la quinquagénaire hors d’elle. « La dernière fois qu’on la vue, elle était avec Arnaud LEVALESTIER. Il a dû la ramener à Lyon. Elle doit être retournée dans l’appartement d’Aurore ou être chez lui… Faites gaffe, il a dû mettre des hommes partout, mais ramenez-la moi ! En attendant, je vais m’amuser avec l’autre petite salope de journaliste. Prête-moi ton donjon Oleg. Elle va comprendre ce que c’est de n’avoir que sa pisse à boire pendant trois jours ! »
Les deux hommes embarquèrent un véritable arsenal dans le 4x4 de Moussa et partirent pour Lyon. Une fois arrivés dans la capitale des Gaules, ils commencèrent par aller voir l’appartement du 6ème arrondissement qu’occupait Aurore. Cela leur rappela de nombreux souvenirs, mais il n’y avait plus personne. Ils passèrent ensuite deux jours à espionner les allées et venues du Premier Ministre. Ils se rendirent compte à quel point l’emploi du temps d’un homme aussi important était chargé, mais ne trouvèrent pas de trace de Gwendoline.
Pendant ce temps, Sylvie STEINER donnait libre cours à ses pulsions sadiques. Elle avait suspendu Aurore à des chaines et passait régulièrement lui pincer les pointes des seins où les lèvres de la chatte. De temps en temps, elle donnait un coup de martinet sur ses fesses, puis la laissait à nouveau seule pendant des heures. Elle avait disposé un récipient sous elle pour recueillir son urine. Elle n’aurait rien d’autre à boire, mais elle attendrait qu’elle la supplie pour la lui donner.
Aurore avait beau essayer de résister, par pure fierté, elle sentait qu’elle se déshydratait de plus en plus. Sylvie STEINER avait éduqué plus d’une fille. Certaines de celles qu’elle avait choisies pour travailler pour elle étaient de parfaites ingénues. Elles devenaient toutes de parfaites petites salopes au bout de quelques jours du traitement qu’elle leur infligeait.
La jeune journaliste n’en pouvait plus. Elle finit par réclamer à boire. Sa mère s’approcha d’elle avec un large sourire. Elle prit le saladier de verre dans lequel sa fille urinait depuis presque deux jours et le souleva devant son visage.
- « Tu veux boire ta pisse ? » demanda-t-elle avec un air malicieux.
- « N’importe quoi, mais je veux boire ! » répondit Aurore.
- « Je veux te l’entendre dire » insista Sylvie STEINER. « Dis-moi que tu veux boire ta pisse ! »
- « Je veux boire ma pisse » marmonna la jeune femme.
- « Plus fort ! Je veux t’entendre crier… Je veux que tu la réclames ! »
- « Oui, je veux ma pisse ! » hurla Aurore. « Donne-la-moi ! »
Sylvie STEINER reposa le saladier. Elle fit descendre les chaines et laissa sa fille s’asseoir sur le sol. Tranquillement, elle retira sa robe et s’avança vers elle. Elle écarta son string et mit son sexe devant la bouche de la jeune journaliste. Elle la vit alors écarter les lèvres et attendre le jet. L’urine chaude et claire sortit d’un seul coup et coula dans sa gorge. Elle l’avala en faisant la moue. C’était une question de survie. Aurore avait encore soif. Elle put laper un peu de son urine dans le grand saladier, puis sa mère fit remonter les chaines et elle retrouva sa position initiale.
Oleg et Moussa n’avaient pas trouvé de trace de Gwendoline. Ils avaient même fini par se faire repérer par Arnaud LEVALESTIER, qui avait envoyé des policiers pour arrêter les deux colosses. Mais c’était mal connaître la détermination des deux hommes. Oleg avait envoyé une grenade en direction du groupe de policiers. L’engin avait explosé, faisant deux morts et huit blessés et ils avaient pu s’enfuir, in-extremis, à bord du 4x4.
Moussa n’avait pas cherché à finasser. Il avait foncé à une vitesse folle dans les rues de la ville, écrasant l’accélérateur aussi fort qu’il pouvait. Il savait que toutes les forces de police seraient bientôt à leurs trousses. Il mit un grand coup de frein et s’engagea dans un parking. Là, ils descendirent de leur véhicule et se précipitèrent vers une voiture qui sortait de sa place de stationnement. Leur 4x4 était trop reconnaissable. Ils obligèrent la conductrice à descendre et Oleg prit sa place au volant. Moussa allait monter à ses côtés et lui dire de démarrer, mais l’ex agent-double avait du métier. Il savait qu’en laissant cette femme dans le parking, elle irait tout de suite prévenir la police du vol de sa voiture.
- « On l’emmène ! Monte derrière avec elle ! » avait-il dit à l’ancien boxeur.
Moussa fit ce qu’il lui disait. Le russe allait démarrer, mais il se ravisa. Il alla chercher des armes dans le coffre du 4x4 et chargea tout ce qu’il put dans le coffre de la voiture de cette femme. Ensuite, tranquillement, il dégoupilla une grenade et la fit rouler sous le 4x4 avant de courir vers leur nouvelle voiture et de démarrer en trombe. Une explosion déchira l’air, mais ils étaient déjà loin.
- « T’es con ! Mon 4x4… » avait protesté Moussa.
- « Pas de trace ! » avait simplement répondu Oleg en prenant la direction de Genève.
Il n’avait pas pris l’autoroute, se doutant que des contrôles seraient mis en place. C’est par de petites routes de campagne qu’il rejoignit la frontière. Juste avant de la franchir, il s’arrêta devant un petit bois et appela Sylvie STEINER.
- « Allo, patronne ? Le Ministre nous a envoyé ses flics, on s’en est sortis de justesse… On rentre. »
- « Vous avez Gwendo ? » demanda-t-elle
- « Non, aucune trace… Il a du bien la planquer. »
- « Il commence à me faire chier celui-là ! » s’énerva Sylvie STEINER. « Il va être temps que je m’occupe de son cas… Pour le moment, rejoignez-moi au donjon. »
Oleg raccrocha. Il leur restait à régler le sort de leur infortunée passagère. C’était une femme d’une quarantaine d’années, plutôt mignonne et très BCBG. Elle avait tout de suite compris qu’il était inutile de tenter quelque chose avec ces deux hommes. Elle s’était donc tenue tranquille durant tout le trajet et s’était même laissée tripoter par Moussa.
Ils l’emmenèrent dans le bois. Moussa lui arracha ses vêtements. Il était impatient de la baiser. La pauvre dut subir les assauts des deux hommes. Ce fut particulièrement douloureux avec le zaïrois dont le sexe était vraiment hors normes. Les deux hommes la pénétrèrent tour à tour, puis jouirent sur son visage. Ensuite, ils l’attachèrent, entièrement nue, à un arbre et repartirent.
Sylvie STEINER avait envoyé la photo sur laquelle le Premier Ministre était quatre pattes en bas noirs en train de se faire sodomiser, aux mêmes journaux que la fois précédente. Elle n’avait, évidemment, pas précisé qu’il ne s’agissait pas d’Aurore, mais de Gwendoline. Les réseaux sociaux commentèrent immédiatement le cliché. Arnaud LEVALESTIER fit tout ce qu’il pouvait pour faire interdire les publications. Pourtant, le mal était déjà fait.
Une véritable crise politique devenait inévitable. Mariama DIALLO rencontra son Premier Ministre. Elle fut forcée de lui demander sa démission. L’opinion n’accepterait qu’un homme se livrant à de telles pratiques dépravées reste à la tête du gouvernement. Déjà, l’opposition ne se privait pas de taper sur ce Premier Ministre obsédé et sur sa pute de journaliste. L’arrivée de ce scandale après les attentats perpétrés à Gibraltar n’arrangeait pas les affaires du Projet POSEIDON.
Aurore CHASTEL n’était même pas là pour se défendre. Sylvie STEINER la retenait toujours prisonnière. Black and White étaient rentrés sans encombre en Suisse. A défaut d’avoir pu trouver Gwendoline, ils donnaient libre cours à leur libido avec sa sœur.
Elle l’avait enfin détachée et mise dans la petite pièce au avait séjourné Gwendoline un peu plus tôt. Les deux hommes venaient la baiser chaque fois qu’ils en avaient envie. Parfois, ils venaient l’un après l’autre, mais le plus souvent, elle les voyait débarquer ensemble. Ces deux-là adoraient vraiment la double pénétration. A force de la prendre dans toutes les positions, ils avaient réussi à dilater ses orifices. Seules les sodomies de Moussa lui faisaient encore un peu peur.
Sa mère assistait généralement aux séances au cours desquelles les deux hommes la baisaient. Elle la sentait désormais complètement brisée psychologiquement et mure pour devenir sa petite pute. Puisque Gwendoline avait pris sa place, annonçant même sur TV Plus qu’elle se retirait de la vie médiatique, Aurore allait la remplacer.
C’est Marie SILVERSTEIN qui avait eu l’idée de cette déclaration télévisée. L’image de la chaine en avait pris un coup avec le scandale éclaboussant sa présentatrice vedette. De plus, Aurore demeurait introuvable, alors Gwendoline allait annoncer à sa place qu’elle renonçait définitivement à sa carrière. Eric DEBLICKER avait tout de suite accepté la proposition de sa maîtresse. Cela permettrait peut-être aux annonceurs de revenir vers la chaine car la campagne de dénigrement qui s’était engagée avait été terrible.
Il fallut plusieurs prises pour enregistrer la déclaration, tant Gwendoline était stressée. Finalement, elle parvint à déclamer le texte qu’on lui avait écrit et qu’elle avait appris par cœur. Ses hésitations passeraient pour de l’émotion, c’était parfait.
En voyant le reportage à la télévision, Djamel RAFIK-BEN-MOHAMMED crut qu’il s’agissait vraiment de la journaliste. Dans ce cas, où se trouvait Gwendoline ? Il appela Aziz qu’il avait chargé d’activer leurs réseaux en France pour retrouver celle qui en savait trop sur leur organisation. Son fidèle collaborateur fut obligé d’admettre que les recherches n’avaient rien donné. Pas plus à Lyon qu’à Paris ou encore à Marseille ou à Toulouse. Personne n’avait vu la jeune femme, mais, à part pour cette déclaration télévisée, personne n’avait revu sa sœur non plus. Aziz se demandait si elles n’avaient pas fui toutes les deux à l’étranger.
Le lendemain de la déclaration télévisée, on apprenait le suicide d’Aurore CHASTEL. Le journaliste de TV Plus qui avait annoncé la nouvelle semblait bouleversé. Sylvie STEINER était évidemment perplexe. Que Gwendoline veuille se faire passer pour sa sœur lui semblait déjà étrange, mais là, cela ressemblait vraiment à un coup monté.
Pourtant, deux jours plus tard, TV Plus consacrait un reportage à l’enterrement de la journaliste. A cette occasion, Arnaud LEVALESTIER faisait sa dernière apparition publique. Il avait remis sa démission et annoncé son retrait de la vie politique. Il fit un discours remarqué au cours duquel il rendit hommage à Aurore CHASTEL et fustigea l’hypocrisie de ceux qui s’offusquaient de pratiques sexuelles hors normes, alors que les leurs n’avaient souvent rien à envier à celles des gens à qui ils les reprochaient. Il souhaita bonne chance à son successeur, Luis DIAZ, Ministre de l’Intérieur et homme fort du précédent gouvernement. Il insista sur la nécessité de poursuivre les efforts entrepris pour porter le Projet POSEIDON, mais il savait déjà que son vieux rêve était bien mal en point. Malgré les sommes colossales investies, l’action avait perdu 57% de sa valeur et les investisseurs fuyaient le projet les uns après les autres. On parlait sérieusement de ne pas reprendre les travaux.
Sylvie STEINER vit avec émotion son père pleurer à l’écran. Savait-il seulement que celle qu’il enterrait n’était pas Aurore ? Tous les gens qui avaient côtoyé la journaliste de près étaient présents. Le directeur de la chaine TV Plus, le patron du Groupe MEDIA-PRESSE, accompagné, bien sûr par sa directrice de la communication. Même le rédacteur en chef du journal SUD-OUEST, dans lequel elle avait débuté était là.
Réaliser que Gwendo, sa petite pute, était morte provoqua une grosse crise à Sylvie STEINER. Encore une fois, elle refusait cette disparition. Pour elle, sa fille n’était pas morte. Il lui fallut plusieurs heures avant de retrouver un peu de calme. Elle s’était bourrée de médicaments. Elle réunit Black and White et leur demanda d’aller chercher Aurore. Il était temps de lui annoncer la nouvelle.
Ils l’amenèrent dans la grande pièce, devant la cheminée. Sylvie STEINER prit un air solennel.
- « J’ai une nouvelle importante à t’annoncer : Aurore est morte ! »
La journaliste ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire.
- « Ta sœur s’est suicidée, mais on annonce partout que c’est toi qui est morte. Je viens d’assister à ton enterrement à la télévision. »
- « Ce n’est pas possible… » balbutia Aurore.
- « Si, et d’ailleurs je pense que c’est la vérité… Aurore est morte… Désormais tu es Gwendoline ! »
C’est alors qu’elle prit le tisonnier chauffé à blanc dans la cheminée et apposa le double S sur la fesse de sa fille qui hurla de douleur. Son esprit était têtu, pour elle, Gwendoline était immortelle.
Dans les semaines qui suivirent, sa petite pute commença à recevoir des clients dans le donjon. C’était à son tour de vivre le calvaire qu’avait connu sa sœur. Elle n’aurait plus un instant de liberté.
Arnaud LEVALESTIER, lui, avait quitté ses fonctions. Avec une déception immense, il avait vu les instances européennes prendre la décision de ne pas reprendre les travaux et d’abandonner le Projet POSEIDON. Son vieux rêve de fermer la méditerranée ne verrait pas le jour. Du moins pas avant longtemps. Le mouvement des plaques tectoniques rapprochait le continent africain de l‘Europe de deux centimètres par an. Il faudrait 150 millions d’années, mais la nature refermerait un jour la Méditerranée et la ferait même disparaître. En attendant, ses côtes étaient promises à une submersion inévitable. Il avait décidé d’aller s’installer en Camargue avec son frère. Les deux couples voulaient profiter autant qu’ils pouvaient des paysages qu’ils adoraient, pendant qu’il était encore temps.
Le Projet POSEIDON était mort. Wilfried DE JONGH en avait été aussi affecté que lui. Il avait finalement épousé Pauline LAVALLIERE-GRIMALDI DE VALOIS. Ces investissements dans le projet avaient provoqué de lourdes pertes, mais elle avait un tel patrimoine immobilier que la vente d’immeubles l’avait rapidement renflouée.
Marie SILVERSTEIN et Eric DEBLICKER partageaient un secret avec seulement quelques personnes. Le cercueil qu’on avait enseveli dans le cimetière de la Guillotière à Lyon était vide. Gwendoline avait rejoint son grand-père dans la ferme du mâconnais. C’était là qu’elle était installée, loin de toute agitation et à l’abri des regards. A son tour, elle allait découvrir les plaisirs de la pêche aux grenouilles et aux écrevisses. C’était bien son tour d’en profiter…

FIN
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar GILLESBDX » Mar 5 Juil 2016 14:59

voila, il fallait bien que je termine cette histoire.

j'espère qu'elle vous aura plu.
Néanmoins, je vous rappelle que je suis toujours à la recherche d'une femme qui aimerait que je rédige ses CONFESSIONS INTIMES
Si c'est le cas de votre épouse, d'une de vos amies, donnez moi le moyen de la contacter.
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar kollia » Mer 13 Juil 2016 18:29

Vivement la prochaine histoire je suis super fan de tes ecrits
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Re: Histoires adultères 2

Messagepar senioraquitain » Lun 7 Aoû 2017 08:43

C'est le genre de situation que j'adorerai vivre, et surtout sucer un homme devant ma femme pendant qu'elle flirterait avec lui.
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