ITINÉRAIRE D’UN COUPLE OUVERT ET LIBRE

un nouveau post qui va être très intéressant à suivre ... et qui commence bien ...

Merci, ravi que tu sois mon premier commentateur, et je serai heureux de t'y lire !

Ah enfin le post que j'attendais beaucoup plus simple pour suivre le fil du récit.
Et franchement les 2 miss, méritaient un post qui leur soit consacré

On se rejoint bien sur cet aspect chronologique
Pour les 2 miss je pense que la suite ne te fera pas mentir...

Ouaou génial ! Quelle plume ! Mon dieu qu'il me tarde de lire la suite

Aujourd'hui peut-être, ou alors demain...
Je vais te lire aussi, je découvre juste tes posts...

Ahah merci. Je sais a quel point ça demande du temps de rédiger des posts et de le faire bien comme t'as vu sur mon site. Mais moi c'était principalement fantasmé. J'ai également parcouru tes autres posts et ai découvert une sorte d'envie de te piquer ta chérie le temps de lui donner du plaisir sous tes yeux . Avec un corps pareil...

Superbe histoire et qu'est ce qu'elles sont belles ces 2 femmes

Très bonne chose tout ça en tout cas, y’en a quelques un et unes qui ont réussi à me la piquer le temps de... tu imagines bien

Merci c’est un plaisir de l’écrire aussi. Elles le sont toujours aujourd’hui pour dire vrai mais ne se fréquentent plus. Elles nous ont bien fait tourner la tête et dresser le reste

Çà commence fort, Ton texte donne envie de lire la suite. Et si la suite de l'histoire est à l’égal des 2 photos et des autres dans ton autre topique ça va être chaud voir très chaud

Merci, je peux sans fausse modestie t’assurer que si cela t’a plu à ce stade tu devrais adorer la suite de l’histoire et les photos à venir

houla je suis chaud comme une baraque a frite , vivement la suite et merci du partage

Comme toujours à suivre avec un grand plaisir et déjà magnifique

Merci pour ton commentaire, à ce stade tout le plaisir est pour moi... au plaisir de te lire par ici aussi

Chouette, une autre discussion dédiée à ta magnifique Miss ! On a tous (et toutes) hâte de lire la suite, mais prend ton temps : la qualité des récits participe grandement au plaisir qu'ils suscitent

Ravi de te lire par ici, pas d’inquiétude pour prendre son temps ces histoires ont quelques années d’ailleurs... je vais essayer de ne pas bâcler le choix des mots maintenant

Super récit, j'adore

Charmant cet itinéraire, à suivre avec intérêt et délectation.
Ces 2 sirènes sont envoutantes

Merci, la suite sort juste du four j’attends qu'elle refroidisse un peu avant de la poster...

Merci pour elles, si ton itinéraire passe par ici demain, tu devrais connaitre la suite ..

humm j adore cette relation entre couple. et tres belle photo de couples

C'est une agréable balade que j'ai pris l'habitude de faire quotidiennement

Je suis très impatient de lire la suite

J'ajuste les virgules, ça ne va pas tarder

Suite du récit de cette aventure démarrée un an plus tôt par LE baiser entre ma future femme et Marie, jolie compagne de mon ami Laurent. L’écriture de cette partie m’a donné bien du plaisir à remonter des détails oubliés, des situations et sensations qui ont pu nous marquer il y a plus de 15 ans. Cela vous plaira peut-être, ou pas… dans tous les cas écrire ce qui fut le début de notre goût pour une certaine forme de libertinage passionnel et d’un mode de vie libre, nous conforte dans l’envie de rependre nos jeux avec de nouveaux complices. Les discussions confinées à ce sujet ont du bon, elles surprennent, interrogent mais attisent surtout d’anciennes braises…


#2 – LES 4 FONT LA PAIRE

2002

La vie a repris depuis quelques mois à Paris et Rennes, nos rythmes ont eu raison des promesses de ne pas attendre un an pour se revoir, j’en bouillait d’envie pourtant, Laurent aussi. Ma belle esquivait soigneusement le sujet à chacune de mes tentatives de lui en parler, mais sous les draps elle coulait littéralement de plaisir à chaque fois que j’évoquais ce baiser et ce qui aurait pu se passer après avec Marie. Ces deux jeunes femmes avaient un tel potentiel, Marie plus particulièrement celui de me faire découvrir ma femme autrement.


Le soufflet était retombé, en apparence tout cas.


Avec Laurent on en reparle de temps en temps au téléphone, sur un ton léger et purement masculin… ce jour-là je suis au bureau, c’est lui qui m’appelle, il veut parler, je comprends à sa voie que c’est important, je m’isole dans une salle de réunion pour l’écouter.

- C’est Marie, me dit-il,
- Qu’est ce qui se passe ?
- Elle accumule les relations,
- Toujours les histoires avec les nanas de son boulot ?
- Oui mais là c’est plus un jeu, c’est devenu un sport pour elle…

Il m’explique qu’il ne maîtrise plus et qu’elle vole totalement en solo sur ces aventures, elle lui manque et lui échappe. Ça lui convient moins que ce que je ne l’imaginais finalement.

Pas trop de solutions à lui donner sur le moment, je l’écoute et lui donne les quelques conseils classiques, lui parler sans l’enfermer, éviter de trop analyser les choses, il faut rester positif et avancer dans une direction qui plaise à Marie, après tout si elle en a envie…

Dans les mois qui suivent, les choses ont l’air de se stabiliser, Marie et ma belle s’appellent de temps en temps, je sais qu’elles communiquent et se parlent de tout… les échos de ma femme sont positifs et je suis sensible à leur rapprochement, quelques semaines seulement avant de se retrouver… à vrai dire c’est surtout Marie qui l’appelait la plupart du temps…

Laurent parait beaucoup plus à l’aise, il semble avoir réglé ses histoires avec Marie, on se reparle de l’épisode du baiser de l’an passé… C’est déjà l’été, les jupes sont courtes, les décolletés insolents, il fait chaud, on retrouve toute l’envie que nous avions laissée ce soir-là, et l’excitation qui va avec.

_

AOÛT 2002

Nos retrouvailles sont celles d’un couple qui ne se serait pas vu depuis trop longtemps, un couple à quatre certes, mais une impression commune à ce moment… Elles deux sont encore plus divines et rayonnantes.

Si pour l’avoir obsessionnellement arpenté, je connais chaque galbe, chaque grain de beauté du corps de ma bien aimée. Celui de Marie est là nu sous mes yeux, il serait hypocrite de ne pas avouer que je désire en faire un nouveau sujet d’étude rapproché.

Elle est tout simplement sculpturale, une plastique naturelle rare, sa chevelure raccourcie et rougeoyante lui donne un air de succube.

Vivre nus a l’avantage de ne rien cacher, un petit détail qui ne m’échappe pas, ce petit piercing est apparu sur son nombril, le même que ma chérie, la même petite chaine de cheville très fine aussi… des jolies coïncidences… la S Y M B I O S E je vous dis !


Le début du séjour commence doucement, et même si la tension sexuelle est plus que palpable, nous ne la forçons pas, après tout nous avions patienté un an, et nous voulons également profiter de notre groupe d’amis. Les premières journées sont invariablement rythmées des classiques, plages-piscines-volley-soirées bien arrosées…

En dehors de cela nous passons tous les quatre le reste de notre temps libre sans trop nous décoller, Laurent et moi les laissons seules souvent, elles retrouvent vite cette douce complicité très tendre, dans chaque geste qu’elles peuvent s’adresser l’une à l’autre.
Un spectacle délectable de voir l’attention qu’elles apportent à s’étaler mutuellement crèmes et Monoï à la fleur de Tiaré


Cette promiscuité, porte vite ses fruits…


En cette fin d’après-midi d’août, il fait encore très chaud quand tout le monde quitte la plage pour retrouver son chez soi et nous devons nous préparer pour ressortir. Les filles sont dans l’appartement de vacance de Marie et Laurent… marchant dans les petites allées pour aller les rejoindre, nous plaisantons une nouvelle fois sur les activités coquines qu’elles pourraient avoir sans nous et…

… belle surprise quand nous entrons, une musique, celle du CD d’Alicia Keys qu’elle écoutaient en boucle à l’époque, nos deux naïades sont allongées face à face sur le canapé du salon, nues et encore enlacées… Je ne vois pas de suite le visage de ma douce qui est de dos, elle nous donne d’ailleurs une vue assez large sur son beau postérieur… Marie nous regarde avec un sourire faussement coupable, elle avait plutôt l’air fière à vrai dire ! C’est une autre odeur que celle de la fleur de tiaré flotte dans la pièce… et moi… et bien il me semble que je savoure cette demi-surprise en souriant comme un benêt…

Le temps d’avoir bien imprimé la scène, c’est un petit

- Enfin, (qui m’échappe),

et un

- Oui enfin !

qui nous revient de la bouche de Marie avec un beau sourire satisfait, comme si elle avait dû beaucoup lutter pour y arriver… certes ma belle avait moins d’expérience qu’elle à cette époque mais je ne pense pas qu’elle lui ait opposé beaucoup de résistance ! Une croqueuse de nanas cette Marie, elle venait de coquer la mienne et je salue encore son esprit de conquête !

Laurent était dans le même état que moi, un air couillon qu’on partageait à la fois excités d’imaginer, ravi pour elles deux et un peu frustrés néanmoins de ne pas avoir été là…

Nous les questionnons pour savoir si elles souhaitent toujours sortir ce soir ? …

- Bien sûr !

Et sur ce, les deux sautent dans la douche, voilà… le style de petits moments de vie aussi naturels que ceux qu’elles nous offriraient au cours des trois années où nous avons continué à nous fréquenter tous les quatre…

Laurent me dit en en souriant,

- on aura la revanche ce soir…

Nous avons diné dans un de ces restaurant de poisson de bord de plage, bu quelques verres, le repas fut très jovial et plein de sous-entendus au sujet de leur sieste câline sans pour autant qu’elles ne s’étendent sur le sujet… elles joueraient avec nous et encore quelques heures en nous privant de détails, nous frustrant et abusant (pour notre plus grand plaisir) de leur position de reines de notre quatuor.

Nous étions déjà leurs amours, leurs amants et devenions ce soir leur premiers spectateurs, actif ou passifs de leur relation si singulière.

Singulière et volcanique, car en suite cette soirée, c’est celle où l’on a connu pour la première fois le phénomène (le mot restant faible) de nos deux belles "ensemble" pour de vrai… Chose sûre, elles ont aimé afficher cette relation dès le départ, et parfois de manière très ostentatoire... Elles nous régalaient bien sûr du cocktail de leurs deux personnalités fougueuses, de leur féminité et sensualités exacerbées… de quoi être fiers de ces deux jeunes femmes libres et épanouies à nos bras. Qui ne l’aurait pas été fier, mais cela venait avec la couche de "social" que nous allions découvrir pour gérer l’entourage à chaque sortie !

C’est généralement Marie qui lançait les jeux, des petits shows dans lesquels elle savait entrainer ma belle… Les occasions n’ont pas manqué de jouer les exhibitionnistes et de faire prendre l’air à leur minou de manière plus ou moins soft, dans tous les lieux que nous traversions.

La soirée dans le bar-club ou nous nous sommes rendus en suite en fut une belle illustration. Les danses et les verres s’enchainaient tard dans la nuit, elles s’enlaçaient sans retenue, s’embrassaient, le tout en jouant de leur tenue légère… je crois qu’il n’y a pas grand monde dans le coin ou nous nous trouvions qui n’ait pas croisé des yeux un relevé de robe et la taille parfaite de leurs deux buissons.

Ma belle danse depuis qu’elle sait marcher, c’est son autre nature. La voir déhancher pour nous ce soir-là était dingue. Marie toujours très joueuse la poussait ce qui me fit découvrir chez elle une impudeur (scénique) toute nouvelle ! On était un bon nombre à la mater danser ma chérie ce soir-là, et dans le bruit ambiant sa première spectatrice assise à côté de moi, me glisse ces quelques mots à l’oreille :

- Elle est vraiment belle… elle a bon goût aussi… (sourire)

Je deviens liquide…

- On va rentrer je crois, sinon je vais me la taper ici…

Son regard et déterminé, plus de la plaisanterie.
Je me lève et nous rentrons !

Il doit être 3 ou 4 h du mat, nous reprenons la voiture pour faire les quelques kilomètres qui nous séparent de chez eux, c’est silencieux mais animé derrière, arrivés sur place tout le monde à trop chaud, nous sommes tous en eau, Laurent propose une douche…

Tout le monde à poil, on est déjà bien mieux et nous voici tous les quatre dans cette douche de bonne taille, simplement éclairée par la petite ampoule du miroir au-dessus du lavabo…

Nos deux se font face entre Laurent et moi, elles s’embrassent, sous l’eau qui nous caresse, un trait de Tahiti douche par-dessus tout ça et le terrain devient très glissant, leur belles poitrines s’écrasent l’une sur l’autre, les langues et les respirations se font de plus en plus bruyantes…

Cette scène me fait toujours penser à ces films ou il y a une fausse aux serpents enchevêtrés dans laquelle on jette de vilains aventuriers… cette fausse nous y sommes et franchement les serpents sont moins terribles que dans les films !… Je bande tellement, depuis assez longtemps en fait et qu’il est bon que nos érections ne soient enfin plus confinées à nos braguettes, ma belle frotte son cul contre moi, ma queue est entre ses cuisses je sens sa main me caresser… saisir mes bourses…

Et très vite j’ai la preuve visuelle que ce n’est pas ma douce qui me flatte ainsi. Marie me sourit quand nos regards se croisent, je pense que c’est autant à cause de ce premier contact que parce qu’elle a guidé la main de ma belle sur la queue de Laurent. Elles nous branlent doucement entre leurs cuisses, il faut que l’on fasse quelque chose car l’excitation est trop forte, ce que Marie a très bien compris quand elle s’agenouille pour prendre son homme en bouche, elle fait ça devant nous et elle le fait bien à voir l’état dans lequel elle met mon ami…

Nous les regardons un peu puis ma belle se retourne vers moi m’embrasse et se met à imiter Marie…

C’est une délivrance de sentir sa bouche et sa langue sur mon sexe, divin de les voir toutes deux dans leurs œuvres, ma belle suce très bien et la combinaison de leurs caresses buccales et de l’excitation de la vue des deux à nos pieds nous fait rendre l’âme assez vite…

Cette douche nocturne était salvatrice, elle n’a pas fait que nous rafraichir, nos belles sont toujours dans un état d’excitation avancé, se relevant elles s’enlacent à nouveau et s’embrassent… Marie susurre à l’oreille de ma belle, - on serait mieux au lit... Elle joint le geste à la parole en quittant la douche et en lui tendant une serviette, elle l’attire dans la chambre du couple.

Ma belle s’assoie au pied du lit et Marie se penche sur elle pour la faire allonger. Elle l’embrasse, mais ne s’attarde pas, les deux s’allongent sur le côté au milieu du lit, face à face, Laurent et moi les rejoignons, également allongés, nous les enserrons mais j’ai cette impression que nous n’existons plus pour nos deux sirènes qui réattaquent de vraies hostilités !

Elles s’embrassent et se caressent, même spectacle divin mais plus horizontal, leurs mains aussi ont recommencé à s’activer entre leurs cuisses… à en juger par les bruits de sexe et les gémissements de ma femme, Marie n’a pas eu de mal à trouver le bon interrupteur…

Je me fais agréablement surprendre alors par ce geste de Marie qui dans la demi obscurité de cette chambre vient présenter sa main et ses doigts à mes lèvres… Geste auquel elle associe un sourire complice et un regard brulant qui me dit, goûte ta Chérie, un brin perverse cette Marie mais si douce et tout se fait si naturellement…

Je la découvre vraiment dans ses œuvres, et c’est une artiste ! je suce ses doigts goulument et elle ne relâche pas son regard, il s’intensifie, j’apprécie qu’elle crée ce jeu avec moi… Première sensation de complicité avec une autre personne, pour le plaisir de ma femme…

Marie chevauche ma belle, l’embrasse, puis descend pour s’emparer d’un téton et le sucer délicieusement. Puis c’est l’autre qui est son nouveau centre d’intérêt.
Deux doigts font rouler l’un pendant que l’autre est sucé et pincé par ses lèvres. Ma belle gémit et me donne enfin un regard, elle m’embrasse, c’est chaud et j’aime ce que je vois dans ses yeux, comme si elle me disait :

- Ce n’est pas moi, c’est une autre, celle qui est restée tapie au fond de moi et qui ne pouvait se faire vraiment connaître que dans des circonstances particulières... Quelques verres, une douche et voilà qu’elle s’est complètement réveillée cette autre !

Marie descend encore en laissant trainer sa bouche sur le ventre de ma belle. Sa main précède ses investigations buccales, elle disparait entre ses cuisses, trouve le sexe de ma femme et se plaque sur sa fente. Les doigts à nouveau se crispent, mais ne rencontrent plus les rondeurs de ses lèvres, plus des collines mais une crevasse humide qui s’ouvre…

Marie lui ouvre les jambes, elle les relève, une sur Laurent, l’autre sur moi, elle est entièrement offerte, Laurent saisit une cuisse de ma femme comme pour l’aider à mieux s’offrir à sa belle… je fais de même…

Situation étrange mais très excitante, que de se retrouver à trois à mettre ma femme à l’aise et à l’aider d’une certaine manière à s’ouvrir au mieux à cette bouche qui maintenant la lèche et la fouille… les lèvres de Marie lui arrachent des soupirs. Sa langue, des gémissements, ses doigts explorateurs, des grondements…

Un tableau magnifiquement obscène… jambes en l’air, une chevelure pourpre cachant ce que cette magnifique femme lui fait. La main de ma douce appuie maintenant sur la tête de Marie et elle monte, doucement dans son plaisir… je connais cette respiration ses gémissements, sa jouissance arrive… Et elle va couler… Marie va recevoir son jus, son goût, qui est en principe ma récompense, cette fois ce sera pour elle… Elle jouit enfin, et nous crie son plaisir…

… un ange passe, les corps sont toujours enlacés, Laurent et moi caressons tendrement ma belle, Marie revient s’allonger entre elle et lui, elles s’embrassent à nouveau les sourires sont complices

- Excuse-moi, mais je n’ai pas pu résister,
lui dit celle qui vient de la faire jouir, en se relevant, comme si c’était naturel, ou comme on s’excuse d’une gourmandise.

- Tu es encore plus belle quand tu jouis…

Et revenant aux frivolités, elle ouvre une porte sur un autre moment sympathique à venir, en nous lançant un :

- Ça va les garçons ?

Évidemment nous n’allions pas nous plaindre du spectacle qu’elles venaient de nous donner toute les deux ! Il nous avait plus que plu, et à cet instant nos corps s’étaient ragaillardis et ne pouvaient pas mentir…

Le jour pointait déjà derrière les volets de la chambre et après les entremets, un autre jeu s’ouvrait, et nous allions commencer à bien jouer…

_


Quelques nouvelles-anciennes photos argentiques de cette époque et de ces moment où nous étions tous les quatre toujours collés de jour et de nuit...

Je ne sais si je saurai trouver le temps d’écrire la suite à ce passage de nos vies, le temps du confinement à de bons côtés aussi…

Si cela vous plait j’essaierai, je pense particulièrement à une croisière naturiste sur le bateau d’un homme rencontré sur place avec deux autres couples, expéreince qui a encore poussé nos limites et dont j’ai même retrouvé quelques photos mignonnes… Les passages parisiens sont aussi de bons souvenirs, a vous de me dire.

DEs retrouvailles charnelles sensuelles et excitante et superbement racontées. On est en immersion totale avec vous 4 et on sens toute la complicité qui vous anime dans ce moment.
Les photos illustre bien le récit

quelle délicieuse lecture, bravo pour la qualité de ton écriture. Cela nous permet d'être en quasi immersion dans cette belle histoire. Très excitant tout ça

Top récit !

Whaou sur la dernière photo postée.

Cette poitrine fière et dressée ! ce joli sourire.
Pas envie de passer en cuisine mais plus directement au dessert ou sur la table

Merci à toi, on fait ce qu'on peut pour l'écriture, aucune prétention, mais c'est très sympa a décrire ces moments et si en plus ça peu stimuler autrement

J'ai hâte de continuer à te lire

En vrai elle était encore mieux, une beauté rare !
pour la cuisine déjà à l’époque c’étaient les hommes qui assuraient, c’est ça les couples modernes !
On avait d’autres compensations

Un récit délicieux à lire, merci

Ravi que tu ais apprécié, merci pour ton commentaire

il faudrait être sacrément difficile pour ne pas apprécier.
Les miss sont superbes,
et tu écris plutôt pas mal...

Un regret, puisqu'il faut être critique, les photos n'illustrent pas le texte :
pas de vue du canapé à votre arrivé, pas de vue sous la douche, pas de vue sur le lit...

Voilà, je sais être chiant quand il le faut !

A + et encore merci de nous faire rêver

Ah ah oui je comprends bien, moi je me dis après avoir remis la main sur ces boîtes de photos que c’était déjà génial vu la période d’avoir quelques clichés des ces deux là et de nous 4, mais effectivement dans l’action les moments on ne les a pas tous immortalisés, il fallait bien les vivre un peu aussi...

Sinon le canapé en question c’est celui que l’on voit sur les photos et qui est ici déplié, à un certain stade vu l’entente plutôt bonne, on a tous cohabité plutôt que de se retrouver chez les uns ou les autres...

lol,
les smartphones n'existaient pas... faire des photos à tout va n'était pas dans les mœurs.

Si j'osais, je demanderais à voir "en grand" la photo de votre avatar,
elle semble sublime

un régal un délice, d'une belle sensualité. Quel plaisir de te lire et d'immaginer. Les photos sont au niveau du texte, sublimes.

Pour quelques instants, un snap de miroir pas un grand intérêt...
et j'ai une barbe de marin, lol le confinement...

Merci ça encourage pour la suite ! et le plaisir est pour moi ...

Si il est sublime ce snap
Vous êtes charmants

Merci pour ce récit très bien écrit ! Il nous donne envie de vivre avec ton texte ces moments qui furent certainement merveilleux ! Marie et ta femme sont très belles et terriblement excitantes.
Ces moments saphiques on du être un véritable bonheur à vivre avec elles. Peux tu nous raconter vos aventures parisiennes ?
Merci encore.

fort sympathique pour ne pas dire vous etes très beaux! La barbe en soutient à Édouard Philippe?

[quote="Angelo92600"] [i]Essayons de bien faire les choses, je déménage ici les récits pour ne pas confondre les genres puisqu’il s’agit de vous écrire, autant le faire au bon endroit.

Ce post pourrait devenir un recueil avec un point de vue plus "cérébral" de passages de notre vie dans lequel j’aimerais partager et échanger avec les avertis que vous êtes, sur l’importance qu’a pu prendre une sexualité aussi positive et variée que possible dans notre couple et les vôtres aussi peut être.

Nôtre couple est heureux il s’est formé il y a 20 ans sur une plage naturiste, il a traversé depuis dans le désordre saphisme, triolisme, échangisme, exhibitionnisme, et certaines formes de candaulisme (voyant le panneau sur le site je me suis dit que j’étais au bon endroit pour en parler), la plupart du temps de manière simple et opportuniste, et parce que les choses sont devenues possibles. Alors ouverts aux expériences et sans trop réfléchir nous les avons consommées.

A l’heure où je vous écris j’ai dépassé de peu la quarantaine, ce n’est plus qu’une question de jours pour que ma femme y soit aussi. Alors, « crise » de cette période peut-être, enfants qui ont un peu grandi, récupérations de nos vies et de nos corps, appétit pour de nouvelles rencontres, l’univers des possibles s’ouvre à nouveau….

Pour les gens trop occupés que nous sommes, le temps de ce confinement s’est avéré idéal pour regarder un peu en arrière et savoir où nous avons envie d’aller à deux, et plus…

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En général les trampolines des catamarans en voient de toutes les couleurs, merci pour ce récit fort apprécié par mon vit confiné

Merci pour ton commentaire ça encourage, on a pas boudé notre plaisir effectivement on ne se posait pas trop de questions et finalement on cultivait simplement cette relation comme celle d'un couple à 2... Jusqu'à Paris oui, si j'ai le temps j’essaierai de contracter tout ça dans un récit, quelques passages en soirées privées, les 2 canailles à Pigalle, au quotidien de la vie à 3 et partage de ma compagne... mais il faut du temps pour écrire !

Ah ah on arrête pas de me le dire, même si je suis un peu moins "Dalmatien", tout ceci va disparaitre ou se raccourcir dans quelques semaines, enfin si on ressort un jour, d'ici là ça pousse... lol

Il faut du temps pour écrire, tu as raison ! je connais cela, je sais qu'il est parfois long d'arriver à rendre par écrit le ressenti du moment vécu.
Bon courage pour la suite et bonne suite de confinement avec ta femme !

Tu m'en vois ravi ! oui oui les trampolines et les cabines aussi...

A mon tour je viens saluer la qualité de votre plume. Et vous remercier aussi pour les superbes clichés de ces deux superbes femmes. Toutes deux de parfaits sujets de désir, quel chance vous avez vous et votre ami Laurent...
Ce doit être si bon de les regarder s'adonner à des plaisirs saphiques en toute liberté, si bon de voir sa compagne s'épanouir dans l'exploration de sa sexualité, dans ses appétits divers...
Elle vous revient heureuse, encore plus épanouie, encore plus femme, belle, désirée de tous, comblée... Rayonnante. Oui, il faudrait être imbécile pour s'en offusquer et demeurer un mari jaloux aux côtés d'une "coquine" si lumineuse...

Mais alors, et cette splendide Marie... Désirée de tous aussi, lol, au moins de vous deux. Je devine qu'elle a poussé la coquinerie encore plus loin. Après avoir si joliment donné du plaisir à madame, qu'en a t'il été de... vous ? (!!!)

Bienvenu par ici, ravi que tu te sois pris au récit et que tu ais eu le courage de lire ce pavé

Merci pour ton message, je te rejoins bien. Nous étions très chanceux, c'est bien ça. Et en tant que jeunes hommes à l'époque déjà sur la même longueur d'ondes vis à vis de la liberté à offrir à nos deux belles Si je prends du temps à décrire cette relation aujourd'hui c'est effectivement qu'elle a conditionné nos vies par l'ouverture "douce" aux expériences qu'elle nous a apporté et aux plaisir divers qui sont venus avec... Le couple n'était plus un cercle clos mais un organisme à cultiver à challenger avec des risques aussi... Marie, elle n'avait pas de limites, pendant près de 2 ans on a beaucoup joué tous les 4 oui, mais en ce qui la concerne sexuellement vraiment orientée vers les femmes. Les hommes nous étions des "godes sur pattes" lol. Je vais essayer de clore cette histoire avec les détails, et prendre le temps de mieux choisir mes mots que dans cette réponse Au plaisir de te relire sur ce post !

I'll be there !
L'élégance des mots pour narrer ces épisodes érotiques tranche radicalement avec la vague de beauferie grasse qu'on peut voir ici. Et alors les courbes de ces dames sont du même calibre...
En cette période de confinement vous nous apportez enfin le feuilleton de l'été qu'on attendait tous
Prenez votre temps et... merci d'avance pour la suite.

Be my guest, et on peut se tutoyer du coup, on est même voisin j'ai l'impression

Pas mal cette photo. Madame est pas mal.

Très jolies photos récit j adore merci

Merci pour ton commentaire, bonne semaine coquine j’espère !

Pas mal,... passable quoi,... ok je retiens qu’on peut mieux faire

Merci à toi bon courage aussi et au plaisir de te relire par ici !

Bonjour.
En cette période de grisaille liée au confinement, voilà une belle éclaircie qui donne beaucoup de plaisir à rester chez soi pour lire ce post.
Belle plume, une présentation agréable qui facilite la lecture, une histoire qui nous tient en haleine et cerises sur le gâteau, deux superbes créatures que l'on peut admirer.
J'ai découvert ce pos ce matin, mais dorénavant j'y reviendrais tous les jours avec impatience pour découvrir la suite.
Merci à vous pour cet agréable moment.

Superbe récit ! Franchement, merci du temps que tu prends à écrire et nous faire partager vos aventures. Les mots sont parfaitement choisis et on a presque l'impression d'être juste derrière la porte de la chambre, à vous observer.
J'espère que vous prenez autant de plaisir à écrire et partager, que nous à lire.
Dis-nous, Miss Angelo participe à cette écriture et lit nos commentaire ?

Merci à toi pour ces mots sympathiques
Toujours le bienvenu sur ce post, et sois le bienvenu derrière la porte de la chambre, cela ne les aurais pas vraiment dérangé à l'époque lol

En toute franchise je ne pensais pas prendre autant de plaisir à écrire et décrire ces moments.
Mais cela ajouté aux fait d'avoir retrouvé quelques boites de photos de cette époque pendant nos grands rangements confinés, ça me donne pas mal de joie et un peu de de mélancolie aussi à choisir mes mots pour mes écritures nocturnes.

Ma femme ne participe pas (encore) mais disons que je pars du principe que ce que j'écris ou poste ici et sur mon autre post, elle le lira et verra un jour. Je me met beaucoup à sa place aussi pour essayer de traduire ces moments. Ces écritures sont aussi une manière de "justifier" auprès d'elle un traitement un peu plus cérébral de ce que nous pourrions faire sur ce forum à 2 et et ce qu'elle pourrait y retrouver elle même seule. Pour le moment elle ne lit donc pas, ce qui m’attriste un peu vu les premiers retours positifs... Plus la mayonnaise prendra plus j'aurais matière à lui présenter la chose de manière positive pour qu'elle vienne.

Après si ta demande est de savoir quelle opinion elle aurait de cette histoire en particulier c'est assez simple, et je peux te le livrer. Elle dirait grosso-modo que c'était une très belle histoire, avec du cul puis sentiments forts, et comme dit la chanson les belles histoires finissent mal en général ! Si j'arrive à contracter dans ce récit les bon épisodes de 2 ou 3 années de cette liaison à 4 puis à 3 tu comprendras... Challenge La fin sera intéressante à écrire aussi je pense, mais plus sur des aspects psychologiques, sentimentaux et moins sexuels, j'ai bien envie d'aller au bout du récit ne serait ce que pour me l'expliquer à moi même 15 ans après. Au plaisir de te relire.

Et bien on se fera un plaisir de suivre votre récit. Un vrai plaisir de suivre avec assuidite

Merci de m'accueillir (et tous les autres lecteurs privilégiés de ce post) derrière la porte de votre chambre !

Le fait de tenter de retranscrire son point de vue dans tes textes est preuve d'une vraie complicité. Le cheminement cérébral et sensuel est aussi important que la description des ébats : tout ce qui se passe avant compte autant pour faire de ces moments des instants inoubliables.

En tout cas tu devrais être scénariste de séries, on a très envie de lire les saisons suivantes et de connaître le dénouement Intéressant de savoir qu'il y aussi une forme de catharsis dans ton récit ; le rythme de l'écriture permet souvent de trouver les clés des moments importants de notre existence. C'est au moins un mérite de ce confinement, que de nous laisser un peu de temps pour ça.

Au plaisir de te lire.

Encore une fois merci de partager votre histoire et surtout de le faire avec cette qualité. Ton analyse sur l'évolution de l'histoire m'intéresse grandement, et notamment sur les mécanismes psycho et sentimentaux. En effet j'ai vécu une liaison comparable à trois sur quelques années également.
A très bientôt.

Merci, merci ! Décidément que de bons mots, c'est encourageant, effectivement l'action se passe en été alors qui plus est, si ça peut nous réchauffer !
Au plaisir de vous recroiser sur le post pour vous y lire si la suite vous plait.

Ha ha, je pense que tu fais toi aussi partie de ceux qui doivent avoir le cerveau en ébullition... Il y a un essai de Onfray qui est sympa sur le thème "Théorie du corps amoureux", on avait bien aimé ma femme et moi. Ça parle d'hédonisme, d'agencements libertins chez les couples et il développe une bonne antithèse des couples judéo-chrétien bien normés, ce dont on est pas vraiment fans, mais on respecte Pour mon job, t'es pas très loin

Merci pour la reco littéraire, je vais m'y intéresser. Pas très branché morale judéo-chrétienne non plus, mais nous sommes tous conditionné par ce genre d'éducation au départ et c'est important d'en connaître les ressorts pour pouvoir s'en libérer. J'aime bien que tout soit en ébullition dans une relation, pas seulement ce qu'il y a dans le pantalon (mais pas non plus seulement les méninges )

Parfait ! voilà le 1er mot qui vient à l'esprit à la fin de la lecture de ce récit, même inachevé, qui nous emporte dans la moiteur érotique des soirs d'été.

Merci ! c'est le second mot qui vient au même esprit pour le temps passé à poser toutes ces phrases si subtilement ciselées pour nous faire "vivre" ce que beaucoup n'ont fait que rêver.

La qualité de ton récit est en adéquation avec la beauté des courbes de ta femme. C'est dire !!

Il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour : que le confinement dure encore un peu, que tu ais suffisamment pris goût à conter pour continuer la prose même hors confinement, que cela renforce votre envie de vivre de nouvelles aventures toujours plus débridées !

Longue vie à ce post !!

Rooo, un un superbe compliment... merci encore et très heureux que cela plaise, encore une fois c'est une période de vie agréable a remémorer et donc à raconter, ça s'écrit presque tout seul. La suite de cette nuit à 4 est écrite depuis hier soir, je la posterais peut être aujourd'hui le temps d'ajuster quelques virgules. Si tu aimes la moiteur érotique des soirs d'été cela devrait t'aller

Merci pour vos commentaires, vous m’encouragez alors j’ai poursuivi.
Voici le récit tout chaud de la fin de cette première nuit d’été, chaude et moite…

Sans transitions.

JAMAIS 2 SANS 4.

AOÛT 2002, Suite...

Après ce bel orgasme que nous déclaré ma belle, elles passent par la salle de bain, petit pipi, petit coup de fraicheur…

Le temps est encore suspendu dans la chambre. Laurent et moi sommes comme deux gamins, excités d’avoir encadré cette union charnelle, et en émoi d’avoir eu en cadeau cette jouissance de ma belle.

Je sais que Laurent l’apprécie beaucoup, il l’avait même draguée (lourdement m’avait elle dit) un an avant que l’on se mette ensemble, je sais qu’il la désire aussi, ça ne me dérangeait pas vraiment et maintenant plus du tout en fait… d’ailleurs sous la douche c’était sympa aussi les petites mains volontaires à venir explorer les conjoints… pfff, moi-même, j’ai vraiment envie de Marie, et ça commence à m’obséder.

Tiens, la voilà, notre chef d’orchestre qui entre dans la chambre, nouvelle vision de son corps parfait, je ne sais vraiment pas comment elle fait, c’est pas possible d’être si belle et encore moins possible de s’y habituer…

Elle ne nous dit rien, mais nous donne un beau sourire et se joue de nous avec une petite moue de jeune fille impatiente…

Elle se glisse dans le lit entre nous deux, et installe d’un petit bon son corps galbé entre Laurent et moi. Assise, le buste relevé en appui sur ses coudes, elle est à la place qu’occupait ma belle… Naturelle et toujours impudique, on n’est pas choqués de la voir écarter largement ses cuisses pour prendre la position dans laquelle elle avait mis ma chérie quelques minutes avant, et comme ma Belle, elle passe une jambe sur Laurent, et l’autre sur moi. Son sourire joueur s’agrandit, on y voit maintenant du défi.

Voici l’interprétation libre, mais plus minutieusement épilée du tableau de Gustave Courbet que ma belle voit se dessiner en sortant de la salle de bains, et alors qu’elle s’avance dans l’embrasure de la porte.

C’est un peu cash, mais Marie lui lance :

- Allez. A ton tour d’être la salope !
Lui tendant son bassin et toujours avec ce sourire mi-plaisanterie, mi-mange-moi-maintenant-là-tout-de-suite…

J’adore l’esprit de Marie, mais c’était un peu trop cash pour ma belle, et je le sais…

Elle est plus timide que Marie à cette époque, et même si elle vient de nous offrir une vue impudique sur le plaisir explosif de sa chatte, chassez le naturel, il revient aussitôt !

J’ai l’impression d’être dans sa tête… Là, elle est comme une gamine dans ses petits souliers, elle sourit, garde une contenance d’apparence mais je sais ce qui se passe… du doute, un reste de pudeur qui vient d’on ne sait où et quelque chose qui n’a rien à voir avec tout ça… Elle a toujours détesté qu’on lui donne des ordres !

Je le ressens dans son attitude et le regard qu’elle me donne, je voudrais bien m’approcher d’elle pour lui prendre la main, mais… Là, c’est un problème purement éthique qui m’en empêche, ne pas risquer de gâcher la si belle ouverture pratiquée par Marie, en repoussant sa jambe. Laurent est aussi un homme éthique. Problème…

Marie le voit tout de suite, et je n’ai même pas besoin de désamorcer, elle le fait plus vite et mieux en cassant le côté dramatique de la scène, elle quitte sa position, s’approche d’elle et à genoux sur le lit la prend par la main et l’attire à nouveau entre elle et moi…

Mêmes joueurs, jouent encore ?

Oui, à ce stade la scène est un peu répétitive mais au début d’une relation les hésitations, les doutes ça existe, et on n’est pas des robots après tout… A vrai dire, cette position on l’a répétée maintes fois, allongés tous les 4, nos deux belles enlacées au milieu et nous les enserrant, ça allait même devenir notre zone de confort… Quelque chose du même acabit que ces habitudes de couples au lit, Monsieur à droite, Madame à gauche, ou l’inverse… Diantre, il faut bien quelques repères, même dans les combinaisons libertines ! Et bien nous quatre, ainsi allongés en cuillères face à face, que l’on ait eu la tête au Nord ou pas…

On était juste bien. Voila.

Alors c’est une belle séance de caresses dans cette bulle de douceur qui se préparait.

Marie parle à ma chérie avec un voie mutine :

- Mais ces des câlins qu’il veut mon chaton…
- Mais on va lui en donner des câlins…

Ce qui est génial à 4, c’est que chacun dispose de 6 mains pour son plaisir ou tout simplement, des câlins ! et c’est valable aussi pour un tas de choses, les massages, la douche, enfin pas pour vaisselle, …

Et elles s’enlacent, à 2, et on s’enlace a 4, oui on est bien dans cette étreinte, à poil certes, avec une érection de moins en moins dissimulable qui gâche un peu la sincérité du moment, oui, mais si on n’est pas des machines on reste quand même parfois de petits animaux !

Ma belle apprécie beaucoup ces câlins, mes doigts glissés entre ses fesses rencontrent son abricot aussi liquide que quand nous parlions de Marie à Paris, elle en a envie, et elle se lance, prends cette fois les devants.

Mêmes joueurs, jouent encore !


La scène se répète, c’est elle qui l’embrasse, et elle descend…

Elle prend le dessus, et agrippe les deux seins de Marie, les lèche, les suce… Marie lui attrape les cheveux et dégage ses cuisses pour les remettre par-dessus nous, elle ne tient plus, son sexe bout d’accueillir sa bouche.

Ma belle descend, elle lèche son ventre et c’est aussi une mordeuse, elle mord quand elle suce, quand elle lèche, c’est une mordeuse mais le chaton ne fait que la mordiller, jusqu’à cette toison et ses lèvres qui disparaissent dans sa bouche et sous sa crinière brune qui cache à son tour le travail appliqué qu’elle commence et complète de ses doigts…

Ma belle en action, qui va satisfaire une autre femme, je suis aux premières loges. Et je suis tellement fier d’elle, je la sens forte et conquérante de cette chatte qu’elle possède, qu’elle lèche et doigte avec tellement d’envie…

Mais c’est aussi la première fois que je découvre Marie dans sa quête du plaisir, une droguée à l’orgasme, prête a tout pour l’avoir et pour qu’il soit toujours plus fort…

Marie gémit, elle se cambre et se lâche, je bande tellement en la regardant, et nous la caressons depuis un moment déjà Laurent et moi, quand ses deux mains trouvent nos queues qu’elle agrippe, aucun regard que du sexe, mais elle prend tout ce moment pour elle, elle le consomme, et si ça s’arrête, elle aussi peut-être nous mordra…

Je suis autant excité qu’impressionné de voir la manière dont elle se lâche, ça en devient très beau…

Avec elle, ma belle s’est laissé aller à son plaisir. Mais Marie l’orgasme on ne lui donne pas, elle le prend, et si parfois c’est allé loin, rien n’est salle, ou trop obscène… Car elle parle aussi, elle dit des choses, elle demande qu’on lui fasse des choses, elle guide, elle oriente, tout parait simple et justifié. C’est Marie…

Et sans faux détours ni politesse, elle demande ce qu’elle veut à ce moment-là, que ma belle joue aussi avec son cul. Et elle le demande simplement et en rigolant même :

- Fous-moi un doigt dans le cul…

Et c’est aussi simplement qu’elle le reçoit, et qu’elle l’encourage bientôt à lui en donner un second et à la bouffer encore plus fort, fouiller encore plus loin, plus loin…

Elle le cherche cet orgasme. Ses deux mains sur la tête de ma belle, l’une agrippée à sa crinière, elle monte plusieurs fois, elle gémit et se contracte mais ne jouit toujours pas...

Cette première fois, malgré la langue et tous les petits doigts de ma belle et bien ce n’est pas venu comme ça…

Marie l’interrompt et la fait remonter, elle lui dit :

- J’ai besoin de sentir au fond, viens !

Elle me la cède ainsi avec un sourire pressé de jouir. Ma belle s’assoie directement sur ma queue, Marie enjambe Laurent à son tour et s’assoie sur son sexe qui, on le comprend, à tout intérêt de délivrer vite ce petit volcan.

Côte à côte, corps contre corps nos deux belles se donnent à nous, un peu par défaut, on sert de godes en fait… mais ça me va très bien d’être un objet pour ces deux, et c’est puissant, et les quatre arrivent et explosent de manière quasi synchrone…

Tout se calme, des petits rires, des caresses, quelques baisers…

On s’endort dans les draps du stupre…

Au réveil, j’entends des bruits, des bruits cochons…
Ça suce ?…
Encore !?...
Pfff., on dirait une pipe…

Je suis curieux j’ouvre les yeux, et je me retourne.

Marie est sur ma belle à côté de moi, elles s’embrassent simplement, mais à pleine bouche, putain c’est passionné comme elle l’embrasse, elles se dévorent… on a dû dormir 2h et elles remettent déjà le couvert, enfin, je plane encore un peu... Laurent dort toujours à coté, elles sont belles toutes les deux…

Pas un mot, mais elles me sourient quand je sors du lit… Je n’avais pas envie de les déranger, les laisser tranquille, voilà en fait c’est acquis, je partage ma belle et ça me plait.

Salle de bain : pipi.
Cuisine : café, Nutella, brioche.
Simple - basique.

Sur la terrasse, devant mon petit noir je repasse le fil de ces dernières 24h. Je ne suis pas bien vieux, je n’ai jamais vécu ça, et c’est vraiment puissant, bouleversant. C’est bizarre aussi, mais ça m’appartient, enfin au moins un quart m’appartient. Mon cœur aurait pu exploser…

Je ne le sais pas encore mais c’est cette nuit-là qui a tout changé de nous, de moi, qui a augmenté ce que nous pourrions être capable de nous donner les uns aux autres, et recevoir individuellement, et qui m’a aussi simplement donné ces putains de papillons que je chercherais à reproduire encore et encore, encore et encore !

Le feu de la nuit est calmé et le soleil déjà bien haut quand on sort de chez eux. Sur le perron, ma belle et moi allions tourner les talons mais Marie nous dit :

- Attendez on vous accompagne !

Bon. On ne partait pas prendre un train, juste à la boulangerie… mais tellement collés qu’on avait cicatrisé tous les 4, ne plus se quitter. Nous faisons donc un bout de chemin jusqu’à la boulangerie, fatigués et bien embrumés, comme des ados après un dépucelage collectif.

Le silence, des sourires.

- 4 croissants, une baguette s’il-vous-plait !

Je rejoins Laurent et nos deux belles, qui se sont assises sur un banc de la place Village, à l’ombre. Elles attaquent leurs croissants… On les regarde Laurent et moi, avec un sentiment de fierté indélébile.

J’ose quelques mots simples, les premiers qui sortent :

- C’était bien…

Marie, du tac au tac :

- Oui,…

Et ma belle répond simplement avec son sourire…

Je relance :

- On refera…

Marie :

- Et ça sera encore mieux…

Et pour cause nous pensions tous à la même chose.


Il me semble que ce jour-là nous avons dormi, chacun chez soi une grande partie de la journée. Un réveil en pleine après-midi auprès de ma belle, et une envie de la retrouver pour moi et lui faire l’amour, ce que nous faisons… Elle est belle, j’ai l’impression de retrouver nos premiers émois il y a déjà quelques années… c’est bon mais ça manque des mains des corps de nos amis, envie de les rejoindre !


Les jours qui ont suivi, la physionomie de nos journées a complètement changée. Moins de volley pour Laurent et moi, et moins de soirées avec nos amis le soir. Des sorties à quatre en extérieur du village dans tous les lieux sympas des villes avoisinantes, ou tout simplement au bar de plage de notre village, ou de nuit sur la plage au bord de l’eau, cachés sous des couvertures empruntées, mais à quatre.

Le mode troglodytes-noctambules était activé, recentrés sur nous. Ma belle et moi avons quitté notre appartement de vacance le jour même, et n’y passions plus que pour le nécessaire. Nous avons rejoint nos deux amis-amant chez eux pour mieux s’explorer les uns les autres durant la semaine qui nous restait. Le canapé du salon s'est transformé en lit et nous ne l'avons jamais replié.

Occupation principale, de jour pour nos belles : la bronzette enlacée dans les coins discret des plages de la piscine du village, les siestes câlines généralement sans nous... L’idylle ne passait pas inaperçue auprès de nos amis sur place, et nous n’avons pas trop pris la peine de l’expliquer, c’était là et amis où famille l’on pris pour ce que c’était, nos belles ne se cachaient pas plus que ça, c’était donc assez explicite, mais sans qu’elles n’en aient montré plus que ce qu’il fallait dans ces moment-là.

Occupations de nuit, créer des nouvelles expériences dans des lieux agréables, restaurant et bars… s’explorer nous-même et se donner du plaisir le plus souvent possible et pas vraiment discrètement.

C’est dans ce cadre que nous avons rencontré Marc, grand gaillard musculeux et bronzé, bientôt quinqua qui nous propose une virée sur son catamaran, accompagné de sa « femme » qui a une dizaine d’année de moins que lui, et d’un autre jeune couple d’amis à eux. 2 cabines sont disponibles… ils partent le surlendemain… pas de frais, juste apporter sa glacière, on aurait de la musique, de l’alcool et de beaux paysages à admirer pendant ces 2 ou 3 jours en descendant vers les côtes Espagnoles.

Marc, il et charmeur avec nos belles sans être trop lourd, mais n’y va pas par quatre chemins et s’adressant à Laurent et moi, nous complimente sur notre quatuor, et cette belle complicité que lui et sa femme on clairement remarqué à la plage et ce soir, ici même…

On est bien tentés mais l’équation est assez claire, compte tenu de la promiscuité et des occupations de nos journées qu’aucun de nous quatre ne voulaient changer. Changer de décors, faire de nouvelles expériences… ?

Petite hésitation, surtout de ma belle, mais encore une fois et déjà dans ces situations là c’est Marie qui pousse et qui tranche… Les opportunités de vivre des choses agréables ne se discutent pas !

- On y va !

Saint-Cyprien, 7h30 du matin, le surlendemain : il fait déjà chaud, nous embarquons en direction les côtes espagnoles…

_

Bien, à ce stade du récit, il y a un brin de mélancolie, et elle me gagne indéniablement mais c’est bien de la prendre pour ce qu’elle est. Les effets du confinement sans doute, je crois qu’on a tous le besoin de retrouver nos amis et passer juste du temps ensemble. J’espère que cette suite vous plait, que ça va bien pour vous, pour vos proches… Portez-vous bien les coquins, à bientôt…

de plus en plus passionnant cette histoire, j'aurais rêvé vivre cela avec ma femme

Êtes vous toujours en couple ? Il n’est jamais trop tard, au plaisir
Merci pour ton commentaire

non, à mon grand regret, je suis seul et j'aurais aimé qu'elle me fasse découvrir cela, mais elle préférait ne pas partager son homme et savait que j'aurais pu être tenté moi aussi d'avoir des envies, je n'ai pas su la convaincre

Arf, dommage pour nos femmes alors

oui, surtout que je suis certain qu'elle aurait aimé ca car elle avait un coté bi refoulé, mais elle se mettait des barrières

A nos actes manqués, tchin l'ami !

Merci pour ce nectar en ces moments de confinement.
Les mots coulent tel du miel sur une tartine au beurre. Il ne s'agit pas que d'un roman érotique mais d'une vraie tranche de vie qui incorpore toute la profondeur des sentiments qui vont avec.
On sent.que les mots s'échappent des doigts a chaque souvenir remémoré ce qui en restitue toute l'authenticité et nous fait plonger dedans.

Merci encore et vive l'Espagne

Et bien encore une fois qu'elle suite Angelo tu nous gâtes ton récit est fabuleusement racontés. Que de complicité entre les 2 belles instatiable de la découverte du corps de l'autre.
Merci à toi et porte toi bien et tes proches aussi

Lecture passionnante, un roman,
j'adore,
vivement l'épisode 3

Vous avez vraiment eut de la chance d'oser, de vous laisser aller, tant de personnes passe à coté de cela par trop d'hésitation

Merci à toi, oui ça devient un un roman et c'est que le début, on va essayer de contracter un peu... lol
Nous, on a eu de la chance c'est tout, et c'est celle que j'appelle Marie dans le récit qui a osé pour nous, provoqué et mi tout ce petit monde en condition pour que les choses se passent. On croise des gens comme ça dans la vie (pas assez) qui n'hésitent pas et vous transforment au final si on les suit. Faut sauter dans le train !

Merci Léo, ravi que le récit te plaise, il me tarde de pouvoir commencer écrire la suite qui sera sympa à raconter...
4 couples d'obsédés exhibitionnistes voguent sur un bateau chargé d'alcool direction l'Espagne. Épique.

Merci pour ton commentaire, un de ceux qui me fait le plus plaisir car si tu as bien ressenti la balance sentiments/sexe, c'est que les tournures ont fonctionné. Ce passage s'est écrit assez vite effectivement et vraiment, avec beaucoup de plaisir à le faire...
Oui vive l’Espagne et allez le Stade ! Moi aussi je dis chocolatine et pas pain au chocolat ! On devait être voisins à l'époque du récit

Oui, encore faut-il la saisir cette chance,
Tu as une perle

Ce témoignage est très sympathique. Et le couple ne l'est pas moins.

Ouah, franchement, je finis par manquer de mots pour dire les sensations que me procurent ton récit ! La façon dont tu décris l'ambiance, ces moments hors du temps où, porté par cette vague qui nous dépasse, on ne sait plus bien quel jour on est, mais on sent que quelque chose bascule... c'est vraiment superbe. Et ça me rappelle, avec un peu de mélancolie aussi, ces soirées de jeunesse que l'on enchaînait jusqu'à plus d'heure et les aventures qui allaient avec (même si elles n'étaient pas forcément du même genre). Pas besoin de scènes trop crus ou de "gros plans", on ressent vos émotions et c'est passionnant.
Bravo également pour le choix des mots ; certaines phrases sont vraiment bien trouvées : "tellement collés qu’on avait cicatrisé tous les 4"... Ca en dit tellement en quelques mots, à la fois sur l'intensité du lien, mais aussi sur l'issue que tu as sous-entendue dans ton premier épisode (derrière une cicatrice, il y a aussi une blessure et quelque chose me dit que l'attitude un peu conquérante de Marie y jouera un rôle -tu vois, comme dans une bonne série, on se prend à imaginer la suite ) !
Un grand merci de nous partager ces émotions, bien plus profondes que des images (mais même le côté un peu passé des quelques photos apporte sa touche à ton récit). Vivement la suite (mais, comme dans une relation, pas trop vite, l'attente fait partie du plaisir !).

Tu es aussi doué en photo qu'en écriture ... vraiment un post passionnant et sensuel ...

Merci pour ton commentaire, fin psychologue tu lis vraiment bien entre les lignes ! Les blessures sont d'autant plus fortes que les émotions où les liens, même hors normes, que l'on peut créer avec les gens. On gagne toujours même quand on perd on apprend (merci Nelson)... Mais oui, 15 ans après en retombant sur ces photos jaunies et en écrivant ces quelques lignes d'une histoire volontairement enterrée, et bien parfois mes doigts tremblent encore. Marie, c'est la pierre angulaire. Même s'il est petit, un volcan ça peut exploser et tout emporter. La suite viendra...

Vraiment ravi que tu ais pris le temps de me lire et que tu ais apprécié. J'ai beaucoup aimé te lire aussi

Doublement ravis du compliment dans ce cas
Merci cher voisin au profil intrigant

Le teasing est un art que tu maitrises à merveille (presque autant que la photographie ... Ceci dit, ce qui rend plaisants ces souvenirs, c'est aussi qu'on sait qu'ils finissent bien, vous êtes toujours heureux et épanouis, si j'en crois les photos.

Superbe récit et superbes photos!: on en redemande tellement c'est bien agréable.
BEL

Merci pour ton commentaire oui, j'aime bien le teasing
L'histoire a effectivement bien fini pour notre couple, et pour nos amis aussi mais pas de la manière que l'on pourrait idéaliser à ce stade du récit, et non sans cicatrices... Encore une fois c'est un plaisir de raconter cette tranche de vie et revivre cette brulure de jeunesse

Je ne résiste pas à teaser plus loin le passage actuellement en écriture, avec une photo de ma belle à cette époque, sous la chaleur des cotes espagnoles... Young, wild, and free !

Young, wild, and free,... and charming, sexy, desirable !

Young, wild, and free
et si désirable ...

Bonjour
superbe photo de ta femme sur le bâteau.
Je sais que c'est long d'écrire des textes aussi bien tournées et plaisant que les tiens, mais je reste impatient pour lire la suite.
A bientôt pour la suite de vos aventures

Désolé je ne suis pas très bon en longue phrase et compliments. Je suis impatient d avoir la suite la photo sur le bateau waouh

Merci beaucoup pour vos commentaires, ma belle appréciera j'espère le moment venu !

JOURNAL DE L’AUTEUR.

Vous qui me faites le plaisir de me lire,

J’ai édité récemment l’ensemble de mes récits. Cela a son importance dans le cheminement relationnel des personnes de cette histoire. Cette tranche vie et émotionnellement assez impliquante à écrire...

Dans le passage actuellement en écriture tout s’accélère et tombe dans l’obsession des uns pour les autres.

En réouvrant ces boites de photos en plein grand rangement confiné, je n’imaginais pas au combien cette histoire de plus de 15 ans brulerait à nouveau… Si vous ne connaissez pas encore la fin, vous lisez, ainsi que des réponses aux commentaires, vous aurez deviné que la mélancolie cache une certaine dose de de manque et qu'une cicatrice continue à demander son antiseptique.

Je daterais donc chaque récit, pour que des début 2000, début de cette histoire, à ce jour vous puissiez comprendre le cheminement de chacun des acteurs.

Ce sera peut être un peu le bazard, mais aujourd’hui le présent vient édulcorer le passé alors, essayez de remettre les choses en ordre. Moi j’écris, ça me fait du bien là.


PARIS - 7 mai 2020 18h30

Week-end prolongé, yes.

Les enfants finissent juste le goûter et nous commençons l’apéro…Pas de skypéro ce soir ?

J’appelle un ami à qui je n’ai pas parlé depuis trop longtemps…

Moi :
- Salut mon lapin,

Mon ami :
- Salut… ça fait plaisir…

Moi :
- Comment vas-tu ?
- Bien et toi,
- Les enfants ?`
- Ta petite femme ?
- …

Échange sur le travail, l’activité en recrudescence, le déconfinement… sur fond d’enfants qui braillent pour leur brioche au Nutella. Idem chez nous, difficile de tenir une conversation…

Je ne vais pas directement au but mais on y arrivera…


Mon ami :
- Et toi la forme ?

Moi :
- Bien le travail à distance, les affaires qui vont, qui viennent, un peu de sport confiné toujours.
…
- Et vacances cet été…
- Tu crois qu’ils vont nous laisser partir en août ?

Mon ami :
- J’espère sinon on va tous s’entretuer…

Moi :
- On vous verra qu’une semaine vous cette année, c’est ça ?

Mon ami :
- Oui et je ne sais pas encore si on va passer par chez mes parents avant..
- Ca serait bien pour y déposer les enfants et avoir une semaine libre nous 2…
- Et vous ?

Moi :
- On vient en aout si possible, toujours pareil 2 semaines, avant et après le 15..

Mon ami :
- Oui, toujours pareil…
- …
- Et toi ce confinement ?

Moi :
- J’ai eu une période hyperactive et là suis en pleine remise à plat de nos vies, nous ces 10 prochaines années… la situation, les enfants, le monde qu’on leur propose, les trucs cons mais qui nous préoccupent… et… nous, elle, ma belle… nous et les autres…

- Tu vois tout ce qu’on a oublié ces dernières années avec les petits… il faut qu’on se sente vivre… on en parle, apriori elle en a de nouveau envie…
- Mais plus ces trucs one-shot aléatoires avec la ou le premier venu…

Mon ami :
- Tu fais ta crise de la quarantaine mon ami… (la vraie, pas celle qui nous confine)

Moi :
- Peut-être, peut-être pas…
- Et puis…
- Et puis… j‘ai réécouté l’album d’Alicia Keys, tu sais…

Mon ami :
(Petit rire)
- Alicia Keys, mouais, je vois…

Moi :
- Ouais, le grand rangement, je suis retombé sur les photos, les mots griffonnés…

Mon ami :
- Pfff… pourquoi on a gardé tout ça…

Moi :
- Ça fait 15 piges mec, et on a fait quoi nous depuis ?

Mon ami :
- T’es gentil, presque 20 piges… 2001..

Moi :
- Oui 2001, le bisou…

Laurent :
- Vous j’ai cru comprendre que vous n’aviez pas perdu votre temps depuis…

Moi :
- Oui quelques trucs cool mais du médiocre aussi,
- On a implosé a un moment, tu le sais…
- Les voyages partout, ce qui s’y passe reste là où ça se passe, des trucs cool oui.
- Mais à paris trop d’embrouilles à côté, les files ça va, mais surtout avec les mecs, rien à voir…
- On a appris… et payé pour (rires)

- Enfin voila, confinement, j’ai ouvert les boites et revu nos photos…
- …
- Tu les as toi aussi ces boites ?

Mon ami :
- Ouais, au fond d’un carton du déménagement de Rennes…
- Mais je vois très bien, c’était mes photos…

Moi :
- Désolé je te reparle de ça, mais… ça m’a un peu rebrulé.

Mon ami :
- Ouais, je sais
- Mais on a plus 20 piges (rires)

Moi :
- Mais là c’est Jumanji mon Lolo ! t’as pas envie de rejouer ? (je le taquine)
- 20 piges déjà, et on a encore quoi 15, 20 ans en pleine bourre ?…
- Tu te souviens sous les couvertures sur la plage, les feux de camp « Moi je vais mourir à 40 ans, mais j’aurais tout vécu, tout goûté… », c’est pas moi qui le disais (rires)

Laurent :
- C’est vrai, ça passe
- Toujours vivant, toujours debout !

Moi :
- Toujours vivant, rassurez-vous (rires)
- Et …
- Marie…
- Tu as des nouvelles ?


Laurent :
- …
- Vite fait

Moi :
- Mais, t’as l’air occupé
- Tu peux pas parler ?


Laurent :
- Plus trop, dans pas longtemps…
- Et ça mérite plus que 5 minutes pour parler de ça…
- Tu bosses demain ?


Moi :
- Juste un rendez-vous à 10h avec le comptable … libre après…


Laurent :
- Je t’appelle alors on en parle…

Fichtre, ce journal de l'auteur va donner une tournure encore plus psychologique à ce post. Cette remise à plat de sa vie "à livre ouvert" s'apparente à une forme de travail psychanalytique, enfin peut être inconsciemment, non ?

Cela va apporter encore plus de profondeur à tes récits puisque nous aurons le lien entre un passé débridé, un présent bridé et un futur qui pousse pour rejoindre des expériences sexuelles et humaines passées.
Je ne peux que te remercier pour ton initiative à partager tout cela même si je sais que cela répond probabllement à un certain besoin chez toi. Les choses ne valent telles pas que si elles sont partagées ? enfin dans une certaine mesure..

Forcément la beauté de ta femme, la qualité de tes récits et de vos aventure font que ce partage est extrêmement plaisant, excitant et instructif aussi. A suivre...