Candaulisme naissant sur Paris

Tout a commencé il y a quelques mois, quand je découvris que ma femme avait un début d’aventure avec un autre homme.

Cette nouvelle fût rude mais comment blâmer celle à qui je rendais la vie parfois si dure.
Cette découverte fût, je dois bien au final me l’avouer, le déclic qui me permit de comprendre et de redécouvrir, après toutes ces années, comme j’aimais ma femme alors qu’il m’arrivait parfois, auparavant, d’en douter, comme si la vie s’écoulait comme un doux rêve dans lequel nous étions sans vraiment y être.

J’ai accepté l’idée de cette relation, que celle-ci n’était pas si importante que ça, qu’elle n’était que sexuelle et que nous avions tant partagé jusque-là.
Résolument, l’un et l’autre, nous décidâmes que ce ne serait pas un obstacle mais plutôt une chance pour nous d’apprendre à enfin mieux nous connaître.

A quelques reprises donc, j’ai pu explorer ce sentiment doux et cruel d’être mari cocu mais mais un mari actif et dominateur, ce que j’expliquerai plus tard, acceptant que ma femme rejoigne un autre homme, à l’hôtel mais aussi dans quelques clubs libertins de la capitale. La limite que j’avais fixée à mon acceptation était que je ne souhaitais pas qu’un autre homme en dehors de son amant, puisse avoir de relation avec elle. Ma femme m’entourait de toutes les attentions, percevant bien la difficulté qui était mienne, d’accepter de la voir partir et l’excitation que simultanément cela générait.

Chaque sortie, hôtel ou club, pas si nombreuses en fait, était pour elle et moi comme un rituel. Ma femme est très séduisante, dotée d’une classe innée qui transcende (j’espère) les genres. Ce rite consistait à la rendre la plus désirable possible. La veille ou avant-veille de ses rendez-vous, elle se rendait chez son esthéticienne pour le maillot, puis chez les chinoises du quartier pour les ongles des mains et des pieds. Je jour J, allongé sur notre lit, je l’aidais à choisir ses dessous puis ses vêtements, lui donnant mon avis et me caressant mollement en la regardant faire. Une fois prête, ses talons aux pieds, habillée de cette fragrance qui lui va si bien, après un dernier regard plein de tendresse, je refermais la porte de notre foyer derrière elle, sachant qu’elle descendait les escaliers qui l’emmèneraient jusqu’à son amant.

Les imaginer était cruel. Les imaginer était si bon.

Je patientais alors longuement, dans des paradis artificiels, nappé d’une fumée grise acide qui me rongeait le cœur et le sang.
Puis elle rentrait comme rajeunie, radieuse. Lorsque son retour se faisait à la faveur de la nuit, alors que je l’attendais dans notre lit, elle avait le besoin de venir se blottir contre moi, toute fraîche d’une douche récente et parfois les cheveux sentant encore le parfum d’ambiance du club où ils étaient allés.
Elle me revenait toujours, elle ne me quitterait jamais, me le disait et cette promesse nous la tiendrons, à jamais.

Afin de parfaire son allure lorsqu’elle le retrouvait, mais aussi et surtout pour notre plaisir personnel, nous avons commencé à acheter de la lingerie sexy, chez Agent Provocateur, notamment une jolie petite culotte fendue et chez Maison Close puis un gode rabbit spécial point G, des boules de geisha (plusieurs car le diamètre des deux premiers modèles était trop petits ; les dernières boules achetées sont en métal de qualité chirurgicale et leur poids est de 200gr, ceci devrait la lester un peu plus cette fois) et enfin un stimulateur clitoridien Satisfyer Pro 2 next génération (je sais ça fait un peu geek…).
Parmi tous ces articles celui qui malgré tout m’excite le plus, est ce masque de satin noir dont nous ne nous sommes pas encore servi et qui à lui seul, symbolise tout ce que je désire pour elle, pour moi, pour nous.

Cette première expérience dura quelques mois puis cet amant sembla sans raison apparente un peu distant, à la limite de l’inexistence. Il avait une mission de la plus haute importance à accomplir et rien de semblait pouvoir l’en détourner. Ma femme fit semblant de ne rien éprouver, d’ailleurs, ne lui avait-elle pas dit que jamais elle ne me quitterait et cette affirmation, son amant, engagé lui aussi, la faisait sienne. Elle était affectée c’est certain mais par respect pour notre couple et pour sa parole donnée, elle n’en dit mot.
Je me suis posé la question de savoir si cet homme, qui semblait intransigeant avec lui-même et donc avec ma femme, n’affirmait pas sa volonté et son autorité sur elle en la laissant dans une sorte de vide affectif (le mot est peut-être trop fort) encore actuel ; vide que je suis sans doute aussi impatient qu’elle de voir combler, si cela est encore possible entre eux…. Wait and see.

Au cours de nos discutions, et nous n’avions jamais discuté comme cela auparavant, des mots doux, des mots crus furent échangés et je compris que ma femme avait besoin d’être au centre, reconnue, aimée. "Il faut brûler pour briller" dit le poète, c’est sur ce foyer que je souhaite maintenant l’emmener. Elle ne me disait pas clairement qu’elle souhaitait être exposée mais c’est bien cette idée qui la guidait.

Son gode rabbit puis son stimulateur clitoridien furent bientôt ses meilleurs amis ; elle pouvait jouir jusqu’à 9 fois dans la même journée mais, et je l’interrogeais, sans que cette succession d’orgasme soit liée à tels ou tels fantasmes, elle éprouvait juste le désir de jouir et de jouir encore.

Ma femme semble donc avoir envie d’être exhibée (attention, pas au bois de Meudon ou en voiture rue des branleurs) et lorsque je la gode, je ne peux m’empêcher de l’imaginer les yeux bandés et sous ma gouverne, soumise, l’offrir à plusieurs hommes réunis autour d’elle.
Parfois j’imagine aller avec elle dans un appartement bourgeoisement meublé dont j’ai les clés dans le 17° vers Ternes et l’aider à se préparer pour la venue de son amant. La faisant attendre dans une autre pièce, je boirai avec lui un whisky d’âge mûr puis irai chercher ma femme, juste habillée de ses escarpins, son masque de satin noir sur les yeux, un fin collier à son cou, la tenant par une fine chaînette dorée. Sous sa culotte fendue, le fil noir de ses boules de geishas et dans ses mains, un pochon de satin doré dans lequel se trouveraient ses sextoys.
Alors face à son amant, je la présenterai, ouvrant ses lèvres et sortant ses boules de sa fente.
A genoux devant nous, elle nous sucerait l’un après l’autre puis il ouvrirait son pochon doré, en sortirait gode, lubrifiant, stimulateur et s’occuperait d’elle devant moi, moi la regardant jouir et jouir encore, tenant ses jambes, tenant ses bras.

Une autre situation, ultérieure évidement à celle-ci, serait de se retrouver les trois à l’hôtel et, l’un après l’autre, son amant et moi, nous irions chercher dans la rue ou dans les brasseries environnantes des hommes pris au hasard, ma femme offerte sur le lit, les yeux toujours bandés, réceptacle de toutes mes envies, de tous mes fantasmes.

Comment passer du stade actuel où nous nous trouvons à ceux développés, sans la brusquer et que tout se passe naturellement comme ce fût le cas jusqu’à présent ?
L’avis de femmes, de couples candaulistes serait très intéressant pour moi. Je suis prêt également à lire les avis de bulls même si c’est vraiment la vision des femmes que je souhaiterais avoir pour espérer coller au mieux aux désirs de la mienne.