Roman

Voici un roman que j'ai écrit. Cette histoire est pour la plupart fictive, mais elle reprend des événements qui se sont passés dans la vie réelle. Ce n'est pas une histoire sur le candaulisme, mais elle débute par un récit candauliste inspiré de faits réels. Les personnages sont inspirés de personnes réelles. Evidemment, les prénoms ont été changés...
J'espère que ça vous plaira. Si vous voulez lire la suite, n'hésitez pas à le dire... Merci...

LA TAILLE DE L'HOMME

Ouverture

Ce soir, nous sommes sortis, Ashley et moi, dans un bar lounge chic de la ville. Excités, fébriles. Pour la première fois, et ce sera d'ailleurs la seule, nous allons nous perdre à un jeu dangereux. Ca fait longtemps que nous y pensons. Au début, l'idée fut difficile à verbaliser, car nous avions peur de la réaction de l'autre. J'avais peur qu'elle se méprenne sur mes intentions, et elle avait peur de ma jalousie. Il nous a fallu des mois pour nous rendre compte que l'un comme l'autre avions cette envie, cette pulsion inavouable, au plus profond de nous. Puis n'en pouvant plus, nous avons fini par parler, et nous rendre compte de ces mois perdus à ne pas oser. Ce soir, ces hésitations appartiennent au passé : je vais offrir un étalon à Ashley.

Je tourne le dos à la salle, et c'est elle qui peut voir qui entre, qui sort, et qui s'assoit. Grande blonde pulpeuse, américaine, généreuse et voluptueuse dans son physique, elle est assise sur une banquette et boit son verre tout en étudiant les hommes qui entrent. Son regard est fixe, d'apparence anodine. Puis soudain, ses yeux scintillent. Je devine qu'elle a trouvé l'homme idéal. Elle ne dit pas un mot, mais c'est une évidence. Ma première pensée va vers son vagin, que je devine palpiter subitement. Elle regarde le mâle avidement, fixement. J'ai envie de me retourner pour voir le visage de celui qui va s'accoupler avec ma femme, mais en même temps, je n'ai pas envie de la quitter des yeux. Elle, elle m'ignore tout à fait. Elle n'a plus d'yeux que pour lui, pour cet homme qui, dans un moment, sera en elle. Elle le sait, elle le sent, c'est déjà une évidence.
- Celui-là, finit-elle par me dire. Assis à cette table, avec une chemise bleue.
C'est le moment pour moi d'enfin me retourner pour découvrir l'heureux élu. Les cheveux bruns, légèrement grisonnants, il doit avoir la quarantaine. Le menton fier, la mâchoire carrée, et de ce que j'en aperçois, de grandes mains.
- Tu es sûre de vouloir le faire ?, demande-je.
- Oui. Je suis sûre, répond-elle sans le quitter des yeux. Tu sais ce que tu as à faire, ajoute-t-elle.
Oui, je le sais. Nous avons peaufiné le scénario avant de venir. Je me lève, et m'avance fébrilement vers la table où l'homme est installé.
- Bonsoir, dis-je à l'inconnu. Pardonnez-moi de vous interrompre, mais il se trouve que mon épouse, qui est assise là-bas, souhaiterait vous offrir un verre.
L'homme est évidemment surpris. C'est bien une situation qui n'est pas commune. Je désigne Ashley, et l'homme la regarde. J''aperçois ma femme, au loin, envoyer au mâle un sourire appuyé. Ce dernier lui répond avec un autre sourire, puis me regarde avec un amusement mêlé de mépris. Les jeux sont faits.

L'homme me suit et vient s'asseoir à la table. Je lui désigne la banquette, et il vient prendre place à côté de Ashley. Ils ne m'adresseront plus la parole de la soirée. Ils se mettent à parler de tout et de rien. Je ne suis plus qu'un spectateur du jeu de séduction subtil qui se met en place. Ashley rit, séduit, attise. L'homme se sent en confiance. Elle le regarde avec des yeux gourmands, que l'homme ne peut ignorer. Il la regarde aussi avec appétit. Je me demande s'il a déjà une érection. Je veux croire que oui. Je sais que Ashley est trempée. Je la connais assez pour en avoir la certitude. Ces deux sexes, masculin et féminin, si proches, sont déjà prêts pour se rencontrer et s'unir. Les hormones qui se dégagent à cette table sont presque palpables. Leurs yeux se frôlent, se caressent mutuellement, et s'abandonnent parfois discrètement vers des parties plus intimes. Sans en avoir l'air, il jette des coups d'oeil rapides sur son décolleté révélateur, elle baisse parfois les yeux pour étudier, je le devine et je l'espère, la bosse de son pantalon. Je ressens une excitation jalouse et malsaine. Je remarque subrepticement leurs doigts qui font semblant de ne pas se frôler, feignant l'accident, alors qu'il n'en est rien. Leurs bouches sont moites, ses seins tendus et ses mamelons durcis se révèlent sous sa robe. Je ne sais pas si j'ai une érection, mais je sens que mon sexe est tout mouillé. Elle a fait le choix idéal. Cet homme est fort, puissant, on le devine rien qu'en le regardant. J'espère secrètement qu'il a un sexe énorme. Mon coeur bat la chamade à l'idée qu'ils vont s'accoupler bientôt. L'homme regarde maintenant le décolleté de ma femme avec plus d'insistance, devinant ses seins lourds et laiteux. Elle s'en rend compte, et offre un sourire ravageur qui ne laisse rien ignorer de son désir ardent de les lui offrir sans retenue.

Nous arrivons à la maison. Ashley s'installe sur le canapé. L'homme vient s'asseoir juste à côté d'elle. Je sers à boire, puis prend place en face, de l'autre côté de la table basse. La longue robe qu'elle porte laisse apparaître ses longues jambes, qu'elle tient pour le moment croisées. Mais ils continuent à se parler. C'est difficile de se lancer, même si désormais, chacun ici a bien compris de quoi il retourne. L'idéal est que je les laisse seuls un moment. Je prétexte un coup de téléphone, et m'éloigne dans une pièce voisine. Après presque un quart d'heure, je décide de jeter un oeil dans le salon. Elle a posé sa jambe sur la cuisse de l'homme, qui en a profité pour relever sa robe. Il caresse maintenant son vagin détrempé. De son côté, elle a dégrafé le pantalon de l'étalon, révélant un pénis particulièrement large, qu'elle masturbe lentement. Ils s'embrassent avec nonchalance. Je regarde la scène quelques minutes, puis sans dire un mot, je reviens m'asseoir sur le fauteuil, juste en face d'eux. Ma présence ne les incite pas à arrêter. Au contraire, Ashley écarte encore davantage les cuisses, s'ouvrant aux caresses du mâle. Il glisse un doigt dans son vagin béant, puis deux. Ashley gémit. Son bras autour des épaules de ma femme, il entreprend de libérer ses gros seins de la robe. Il y parvient sans difficulté. Je vois sa grosse main pétrir les mamelles onctueuses, pinçant le mamelon, le faisant durcir. Elle accélère le mouvement de sa main, et je ne peux m'empêcher de regarder ce phallus raide qui se dresse fièrement dans la main de ma femme. Elle glisse finalement le long de la cuisse du mâle, et engloutit le sexe masculin dans sa bouche en feu. Je la regarde faire la fellation à cet inconnu, qui ferme les yeux de plaisir. Elle se donne entièrement à ce sexe, le caressant lentement avec sa langue, le faisant grossir encore plus. J'ai envie de me masturber, mais je n'ose pas libérer mon petit sexe. Je sens toutefois qu'il est tout dur.

Enfin, l'homme se lève et soulève Ashley dans ses bras. Puis il la dépose sur la table de la salle à manger. Là, il enlève sa robe, dévoilant son corps affolant, ses courbes généreuses, ses seins énormes, et son ventre un peu rond. Il écarte les longues jambes de ma femme, et présente enfin son gros pénis congestionné devant l'orifice déjà ouvert et palpitant. Je me suis assis sur une chaise, un peu en retrait, et fixe, hébété, ces deux sexes qui s'attirent et s'appellent, et qui dans quelques secondes seront fichés l'un dans l'autre. Ashley écarte ses cuisses au maximum. Je regarde ses talons aiguille, qu'elle a gardés pour l'accouplement. Enfin, l'homme pousse, écartant les chairs humides du vagin de mon épouse. La pénétration est lente, massive. Je devine l'onctuosité humide des parois du vagin, stimulées par le sexe masculin, alors que disparaît l'énorme pénis tout au fond du ventre de Ashley. A mi-parcours, alors qu'il lui reste encore au moins dix centimètres à glisser, ma femme pousse un râle intense que je ne lui connaissais pas. Il est suivi de secousses de son bas-ventre. Il a atteint la partie la plus resserrée de sa chatte. Là où moi, jamais je ne pourrai aller. Cet endroit au plus profond d'elle-même qui n'est jamais exploré. « Mon dieu, elle est énorme », lâche-t-elle ébahie et émerveillée par cette pénétration magistrale qui la crucifie. Je n'en peux plus, et ressens ce besoin irrépressible de me masturber. J'ouvre mon pantalon et sors mon petit pénis. Il est curieusement au repos, c'est à dire presque inexistant, mais complètement trempé. Je commence à le caresser, en insistant sur le petit gland. J'aimerais aller lentement, mais je ne peux pas. L'humidité aidant, j'accélère, faisant de petits cercles sur le gland, et je le presse à l'intérieur, tout en regardant le gros pénis huilé qui disparaît dans le vagin liquoreux de Ashley. La longue et large hampe glisse entre les lèvres du large vagin qui s'écarte naturellement. Ashley a agrippé les bras de l'homme, et lève ses talons très haut tout en gémissant de plus en plus fort. Elle jouit. Il donne des à-coups violents qui, je le devine, buttent contre l'utérus de ma femme. Sous ses assauts, les gros seins de Ashley s'agitent en un mouvement indescriptible. J'imagine le gros pénis noyé dans la moiteur du vagin dilaté. « Jouis en moi ! Imprègne-moi de ta semence », dit elle au mâle en une sorte de sanglot incontrôlé. Je n'ai jamais vu Ashley jouir si fort. N'en tenant plus, j'éjacule faiblement quelques gouttes d'un sperme incolore. Malgré la ridicule quantité de sperme que je viens de produire et alors que mon sexe est resté au repos, je ressens un orgasme violent, inédit, qui me parcourt de la plante des pieds jusque dans la nuque. Simultanément, le mâle pousse très loin son phallus et ils exultent ensemble alors qu'il inonde abondamment le vagin de mon épouse de sa sève. Je décide de les laisser reprendre leurs esprits et les laisse, encore soudés l'un à l'autre, repus et comblés. Je pars dehors fumer une cigarette alors qu'ils s'embrassent. Quand je reviens, ils ne sont plus sur la table. Ashley a emmené son amant dans la chambre. La porte de cette dernière est fermée. Je comprends que ce soir, ma place est sur le canapé. J'essaye en vain de m'endormir. Dans la nuit, j'entendrai encore ma femme jouir bruyamment à trois ou quatre reprises. Je les entendrai aussi rire aux éclats comme deux amants complices. Je reste fasciné par ce pénis somptueux qui continue, là bas, dans le lit conjugal, à remplir avec fougue le vagin offert de Ashley. Je réalise que c'est sa jouissance à elle dont je suis le plus jaloux. Je l'envie de connaître ce plaisir, je l'envie d'avoir ce don d'attirer à elle ces mâles dominants.

Quelques mois plus tard, nous nous séparons. Je me retrouve perdu. Que me manque-t-il ? Suis-je jaloux de l'homme avec qui elle est partie ? Ou suis-je en réalité jaloux du plaisir qu'elle sait donner et prendre ? Suis-je jaloux ou suis-je jalouse ? Est-ce que je souhaite être avec elle, ou plutôt être elle ? Le simple fait de m'en questionner m'oblige à admettre que je connais la réponse. Je suis femelle. C'est dur à se l'avouer, ça fait mal, mal au sexe, mal aux seins, mal dans le bas-ventre. Mais en même temps, c'est un soulagement incomparable. Quand l'évidence se met à nu, je m'effondre en sanglots, en pleurs chauds. La résultante d'une tension que je ne savais nommer, insoutenable ou niée, que je supportais en moi depuis toujours. Oui, je suis femelle. Je me le dis, je me le répète, encore et encore. Surtout, je l'accepte et je décide de chérir ma réalité. Il est temps pour moi d'abandonner ce vieux moi, ce moi qui n'a pas lieu d'être, et de devenir la femme de mes rêves. Sandre est née. Sandre veut vivre. Sandre va vivre.