8) Ma doudou couleur café

8) Ma doudou couleur café –suite.

Je pars ce matin au boulot en réfléchissant aux évènements de la veille. Je n’ai même pas pu baiser ma compagne hier soir dont la chatte était irritée et donc douloureuse, suite à son incartade à l’Hôtel Scribe avec Stéphane. Je suis un dégouté, je sens bien que les choses ne seront jamais comme avant. Quelque part, j’ai déjà perdu Raffaela même si nous continueront de vivre ensemble, mais pour combien de temps ? Je lui ai fait mettre le doigt dans un engrenage qui n’est pas près de s’arrêter. Elle y a non seulement gouté avec passion et mais elle y pris goût et elle aime çà. J’ai réveillé le vice en elle et elle ne va pas vouloir s’arrêter là c’est certain.
Pourquoi Stéphane lui a-t-il acheté cette tenue cuir qui tiens plus au SM qu’à de la simple lingerie ? Je ne me fais pas de soucis pour le découvrir très bientôt s’il continue d’entretenir avec moi ce niveau de complicité entre mecs. Sur le coup de midi, je l’appelle justement pour garder le contact.
-Salut Marco, j’attendais ton appel. Alors comment s’est-elle comportée avec toi hier soir ?
Je lui fais un résumé au cours duquel je lui dis qu’elle s’est montrée naturelle, bien qu’ayant cherché à un moment de dissimuler les cadeaux très spéciaux qu’il lui a offert. Je lui explique aussi mon escapade dans un sex-shop et ce que j’en ai ramené. Je lui dis également que je n’ai pas pu l’essayer sur elle car sa chatte était boursoufflée et irrité suite à ce qu’il lui avait fait dans les toilettes de l’hôtel.
-Ah oui dit-il insouciant, que veux-tu elle aime jouir tout debout avec trois doigts dans la chatte. Ne t’inquiète pas, on va sûrement trouver une occasion de lui faire goûter ton nouveau jouet.
L’emploi du « on va », rassure. Stéphane semble vouloir continuer d’être loyal et transparent avec moi ce qui ouvre la perspective de nouveaux échanges complices dont Raffaela sera l’enjeu.
-Au fait poursuit-il, elle m’a rappelé ce matin pour me remercier à nouveau de mes cadeaux. Je l’ai provoquée un peu en lui disant que c’est normal d’être généreux lorsqu’on rencontre une salope aussi douée. Je pensais que le mot salope serait mal passé, mais pas du tout. Elle m’a juste demandé si j’avais vraiment aimé ce qu’on a fait dans les toilettes.
Stéphane avait raison et je suis bien obligé de constater que je ne connaissais pas du tout de quoi ma compagne était capable.
-Vous allez vous revoir alors?
-Oui bien sûr Marco, j’ai décidé d’attendre le week-end pour la laisser fantasmer. Je ne la contacterai pas d’ici là, mais on est parti sur le principe de nous revoir chez moi samedi soir.
-Samedi soir ? Mais comment elle va gérer çà avec moi ? On vit en couple quand même, elle ne va pas se barrer comme çà en me laissant tout seul devant la télé !
-Ne t’inquiète pas réplique-t-il, je te tiens au courant et verras tout puisque tu seras là. Elle de son côté, ne saura rien. A bientôt, et n’oublie pas, on se la partage.
Nous sommes Jeudi, çà va passer vite mais j’ai hâte d’être à samedi pour voir ce que Stéphane va cette fois préparer.

Samedi 11h. Le portable de Raffaela se met à sonner, elle se jette dessus pour décrocher. Je l’observe du coin de l’œil et la regarde s’éclipser dans la cuisine. Elle revient quelques minutes plus tard l’air renfrognée.
-Chéri ma mère déprime, faut que j’aille la voir, je ne l’ai pas vue depuis un bon moment tu sais.
-Pas de soucis, tu veux que je t’accompagne ?
-Non dit-elle c’est un truc entre mère et fille tu sais, elle veut me voir seule, au fait elle m’a dit de t’embrasser. Qu’est-ce que tu vas faire aujourd’hui ?
-Je vais aller voir des potes ou un film t’inquiète. Embrasse là pour moi.
Dix minutes plus tard, c’est à moi de recevoir un SMS de Stéphane. Je lis son message : « elle vient me voir à 15h, prépare toi à me rejoindre dès que possible », suivi de l’adresse d’une péniche située Quai du Quatre Septembre à Boulogne Billancourt. Je me prépare, et m’apprête à sortir. Raffaela est en train de s’appliquer du vernis à ongle.
-Au revoir ma chérie, passe une bonne après midi avec ta mère. Dis lui que je l’aime bien.
-C’est gentil Marco, au fait il est possible que je dorme chez elle parce qu’elle a l’air d’avoir besoin de moi. Cà ne t’ennuie pas ?
-Je comprends Raffaela, pas de problème.
Je me penche pour l’embrasser. Je rencontre ses lèvres gourmandes, nos langues se joignent, je joue un moment avec sa bouche charnue et me dirige vers la porte.

La péniche de Stéphane est amarrée derrière un rideau d’arbres en contre bas de la rue qui longe la Seine. On y accède par une passerelle métallique qui fait un boucan d’enfer dès qu’on pose le pied dessus. Je n’ai même pas à sonner, il m’a entendu arriver et m’ouvre la porte avec un grand sourire.
-Bienvenu camarade, entre donc !
La péniche est incroyablement spacieuse et lumineuse bien que toutes les vitres du côté faisant face à la rue soit, recouvertes d’un film opaque.
-Bienvenu dans mon pied à terre. J’ai cette péniche du temps où j’avais mon agence de pub, j’y vivais et c’était aussi mon bureau. Maintenant je n’y viens que pour les occasions spéciales. Aujourd’hui est une occasion spéciale. Prépare-toi à passer ici un week-end ici tu n’es pas près d’oublier.
-Comment çà tout le week-end ? Je pensais qu’on allait seulement passer la soirée ?
-J’ai des projets pour nous Marco me dit-il ! J’ai appelé Raffaela ce matin et elle va venir tout à l’heure. Elle n’a même pas discuté , ni cherché à savoir ce qu’on allait faire. Je lui ai dis de venir ici et elle a accepté sans hésiter me dit-il en me tendant un verre de whisky.
J’accepte volontiers, nous trinquons de bon cœur.
-Raffaela est une sacrée pouliche reprends-t-il. Elle mérite bien qu’on lui consacre un week-end entier non ? Après ce que tu as vu et entendu à l’hôtel Scribe, tu n’as pas envie de passer à la vitesse supérieure ? Cette black a un potentiel sexuel incroyable. Je peux te poser une question Marco, une question qui touche à ton couple ?
-Oui vas-y, au point ou j’en suis-je n’ai rien à te cacher et de plus depuis le début, tu joues le jeu avec moi. Pose ta question.
-Est-ce que tu as jamais réussi à l’épuiser sexuellement ?
Je réfléchis un instant.
-C’est difficile à dire. Ce que je sais c’est qu’elle a toujours pris son pied avec moi. Elle aime le sexe, elle aime baiser mais à la réflexion, non tu as peu être raison, j’ai toujours senti qu’il lui en fallait plus.
-C’est pour çà que vous avez fait cette cam l’autre soir, pour lui en donner davantage ?
Je regarde Stéphane droit dans les yeux.
-Oui en fait, c’est pour çà et je suis bien tombé en croisant ta route. J’ouvre alors le petit sac à dos que j’ai amené avec moi et lui tends le vibro que j’ai acheté au sexshop, encore dans son emballage. Stéphane le sort de la boîte et le soupèse un sourire aux lèvres.
-Regardez moi çà, quel engin ! Tu as vu cette forme ? On dirait un jumbo jet, je n’en ai jamais vu de pareil ! Tu crois qu’elle est capable de prendre un machin de cette taille ?
-Je pense que oui, si celui qui lui met sait y faire pour lui donner du plaisir. J’ai envie de sensations hors normes pour elle. Comme elle vient prendre son pied ici avec toi, je ne vois pas de raison de prendre le mien à ma façon.
-J’ai compris Marco, et j’ai bien l’intention moi aussi de lui procurer des sensations fortes. Cette pouliche me mets le feu. Allez viens, je vais te faire visiter le bateau me dit-il. Puis me posant la main sur l’épaule il ajoute, toi aussi il t’en faut toujours plus, je vais te donner satisfaction crois moi. Je vais la baiser devant toi, la faire baiser devant toi, te faire participer. C’est ce que tu veux voir. Tu vas aimer, je le sais. Allez, je te montre le bateau.

La péniche se compose d’un immense salon, d’un espace bureau reconverti en bibliothèque et d’une suite de pièces et de cabines qui communiquent par un long couloir latéral. Stéphane me conduit d’une pièce à une autre jusqu’à un escalier qui conduit au niveau inférieur où se trouve sa chambre, et d’autre portes pour le moment secrètes.
-Vois-tu me dit-il, ces portes donnent sur des cabines mais certaines ont une autre fonction. Il me met une clé dans la main et me dit d’ouvrir une de ces portes mystérieuses. Je débouche dans une cabine équipé d’une glace sans teint d’un mètre cinquante de côté. De ce poste d’observation l’on peut voir sans être vu et je peux détailler d’ici une grande chambre décorée avec gout, la chambre de Stéphane.
Nous poursuivons la visite dans le couloir et nous poussons une deuxième porte. A nouveau la glace sans teint mais cette fois-ci la pièce ressemble davantage à une salle de gym avec des haltères, un banc de musculation et une drôle de banquette sans dossier ni accoudoir. Dans le fond, j’aperçois un sauna équipé d’une large fenêtre ainsi qu’une douche séparée de la pièce par une cloison de verre.
-Voilà ma tanière me dit-il, fait somme chez toi et sers toi de ton passe, tu peux aller partout, n’hésite pas. Au niveau supérieur, c’est le même système. Une seule règle : ne te fait pas voir. Je viendrais te retrouver de temps en temps.
La visite étant terminée nous remontons au pont supérieur. Stéphane mets de la musique, un son hip pop jazzy avec un zest de soul music qui donne une touche sensuelle et à l’atmosphère élégante et luxueuse de la péniche.

Une heure plus tard, nous entendons des bruits de pas sur la passerelle. C’est Raffaela qui descend maladroitement la passerelle. Elle porte des talons aiguilles et trébuche pour parvenir jusqu’à la porte.
-La voilà me dis Stéphane, mets ton portable en mode silencieux.