forum candaulisme pour être cocu libertin ou echangiste candaulisme

En venant ici, je vois différents types d'hommes, certains aiment exhiber leur femme dire ou recevoir des mots crus, voir les photos commentées, salies insultées. Certains aiment se faire traiter de lopette cocue. Tout cela je le respecte, je ne le juge pas tous nos fantasmes ou réalisations sont recevables. Mais j'aimerais pouvoir ici discuter avec des hommes (ou leurs femmes, mais j'en doute) capable d'expliquer ici en détail et précisément ce que leur apporte le candaulisme. Les sensations qu'ils ressentent, par exemple si leur femme les cocufie à l'hotel, ou si elle revient en leur disant je me suis faite baiser, je vais te raconter. J'aimerais en lire qui soient en mesure de bien exprimer leurs émotions, leurs ressentis, leurs émotions. Et ce qui les excite, aussi, chez l'amant de leur belle. Ou dans le fait qu'elle soit salope avec d'autres. Bref. Leur "psychologie", comme dit cette partie du forum. Ca me plairait vraiment de lire. Et pourquoi pas de dialoguer... Amicalement

c'est une bonne question

Sujet complexe et les sensations et motivations sont diverses, ça peut être difficile à exprimer.

Sujet complexe et les sensations et motivations sont diverses, ça peut être difficile à exprimer. [/quote]

C'est justement pourquoi ça m'intéresse!

Bonsoir, je pense que ceux que leur femme cocufie réellement -à part une ou deux exceptions- ne viennent pas ici exposer leur infortune. Il y a une majorité de rêveurs et fantasmeurs ou de nostalgiques (dont je fais partie).

Bonsoir et merci de cette intéressante réponse, qui ouvre efectivement la porte du fantasme (c'est celui qui m'obsède le plus), et même si j'ai déjà vu ma femme en trio, je ne subis pas "une infortune" comme vous dîtes. Il y a pourtant quelques hommes qui semblent ici filmer les ébats d'une épouse bien réelle...
Puis-je vous demander de développer un peu votre "nostalgie"? Réelle ou imaginaire, je trouve qu'il y a beaucoup de points communs dans les façons d'envisager les choses chez ces hommes: sentiment d'une virilité insuffisante, envie d'humiliation, pulsion homosexuelle réfrenée, sublimée ou assumée, avec tendance au travestissement, aussi, à la féminisation... Qu'en pensez-vous?

les femmes ont aussi leur forum
les réveurs ou fanstameurs FERONT
les nostalgiques ONT FAIT et RE-FERONT peut-etre
c'est déjà beaucoup
et si on cessait cette chasse aux sorcières pour rassembler plutot qu'exclure ?

Qui a parlé de "chasse aux sorcières"? D'exclure? Faut pas être parano comme ça C'est juste un sujet de discussion que j'ai lancé parce que ça m'intéresse. Je ne critique personne. Et je ne pense pas que l'interlocuteur précédent le faisait. Et la photo est très jolie.

Femme candauliste, je pourrais témoigner mais je ne me retrouve absolument pas dans la catégorie « aime se faire humilier, insulter. Etc. » Je prête l’homme de ma vie, ça mérite un minimum de respect je trouve.
Je n’ai pas d’amant, mais si c’était une possibilité ce serait dans des valeurs de partage, je n’apprécierais pas du tout me faire traiter de salope, comme j’ai pu le voir beaucoup sur le forum.

Pour ma part, il s’agit beaucoup de compersion (l’inverse de la jalousie) : voir le plaisir de mon homme me donne du plaisir. Pouvoir voir, observer comment il agit avec une femme qu’il désire, être témoin visuel de son corps qui fait l'amour à un beau corps de femme, ce sont des choses que je ne peux pas regarder de l’extérieur quand on est que tous les deux. Soit on le vit, soit on regarde, mais c’est compliqué de faire les deux à la fois, même avec un miroir.
Pour les rencontres qu’il fait seul, c’est la construction de la rencontre qui me plait : les moments de flirt, les réactions de la miss intéressée, être témoin de la « parade nuptiale » de deux amants potentiels qui se tournent autour. C’est flateur de savoir son homme se faire draguer. Il plait, il est bel homme, à la fois séduisant, doux, avec ce petit truc de méchant garçon potentiel qui le rend super excitant. Moi je kiffe, je comprends que d’autres craquent aussi. Et c’est le mien, mais je peux partager ^_^
Par contre, je n’accepterais pas de le partager avec une femme qui me manque de respect. Tout comme il serait innevisageable (même si ce n’est de toute façon pas le cas : je ne prends pas d’amants) que je puisse toucher un homme qui lui manquerait de respect.

Grand Merci à vous, quel beau message! Et quelle richesse dans la description, fine, subtile, émoustillante aussi. J'avoue que ma question a suscité peu de réponses, mais de cette richesse, aucune. Et je vous en sais gré! Je ne connaissais pas ce mot de "compersion", mais j'avoue que c'est un peu ça que j'ai ressenti quand nous avons eu notre expérience candauliste (la seule). Je peux comprendre les mots crus dits "dans le feu de l'action". J'ai plus de mal à lire sans un certain malaise les commentaires évoquant à froid "des truies" ou des "sacs à foutre".

En tous cas merci mille fois d'avoir si richement répondu à mon questionnement. votre mari doit être un homme heureux ! Bises

(Sourire)
De rien, je ne sais pas si je vais rester très longtemps par ici, ça va très certainement dépendre de la richesse des échanges que j’y trouve (les branlette derrière son ordi c’est bien à 14 ans mais j’ai évolué vers des choses plus construites).
Je ne sais pas si ma réponse correspondait à votre recherche ?

Il me semble qu’il y a, dans le candaulisme « classique » une sorte de mise en scène à rebrousse poil d’un diktat de société : la femme qui doit avoir une sexualité « chaste », l’homme qui doit être « chef de famille », tout ça est complètement retourné dans une situation où la femme prend le controle de sa sexualité, de ses envies, de ses partenaires, et cela sous le nez de son mari qui l’accepte. Un contre-sens complet avec ce que l’éducation a pu nous inculquer. Et la sexualité est bien un domaine où nous pouvons braver les interdits, étant une « bulle dans l’intimité »

Je trouverais bien dommage que vous vous en allassiez, mais je crois peu probable que vous croisiez ici beaucoup de subjonctifs (ce qui n'est d'ailleurs pas une obligation). Oui, je trouve que la sexualité devrait être une fenètre ouverte sur l'interdit, la transgression des usages (je ne parle pas de ce qui est illégal), oser jouer avec les limites, les codes, les bousculer. Avoir vu ma femme avec un autre homme m'a procuré les mêmes sensations que lorsqu'elle me parlait de son amant "d'avant moi". Elle me donnait mille détails sur leurs ébats, qui me rendaient littéralement brulant de fièvre. Je me suis rendu compte, longtemps après, que la seule que j'aurais eu envie de lui dire, c'est "invite-le. Baise avec lui devant moi"... Je crois que ça obéissait à des pulsions très contradictoires. L'abandon d'une supposée supériorité (c'est MA femme) mais aussi le controle de la situation : je suis assez FORT pour accepter qu'elle prenne du plaisir avec toi, devant moi. Comme je crois me classer dans la catégorie des "cérébraux", il me semble qu'il y avait cette double sensation. Si ça vous intéresse, j'ai fait un fil (qui n'a pas eu beaucoup de succès) oh-oui-docteur-c-est-bon-t39488.html où j'imagine ma femme devant moi chez un médecin. Ce fantasme là me rend marteau Mais il faut être trois pour y arriver!!

Arrg, mes fautes de frappe
J’ai pu éditer mon texte, mais pas la citation.

Je passerai jeter un oeil sur ce récit

Jolie photos en tout cas

Ma femme me cocufie réellement, à mes dépens. Et pourtant je suis là. J'ai fait part de mon expérience sur d'autre post.
J'essaie de comprendre quels ressorts sont à l'oeuvre pour que je subisse et accepte en même temps les "tromperies" et les humiliations que ma femme m'impose et sa liberté dont je me suis accommodé, à mon détriment... si ce n'est le plaisir insurpassable de l'avoir encore près de moi.

Tu l'as dit toi même, l'habitude couplée à la peur de la perdre, ce qui te laisserait seul et sans confiance en toi. Donc tu t'accroches à elle et lui laisse tout passer.

Oui, c'est hélas la vérité... même si elle n'est pas bonne à entendre : j'ai trop peur de la perdre et elle le sait que je suis dépendant d'elle. De son côté, elle sait aussi qu'elle peut à tout moment rencontrer un autre homme, elle est tellement courtisée.

C’est une situation non consentie ? Tu sembles ne pas en être satisfait...

Disons que j'ai fini par m'y résoudre. J'accepte, par amour et pour ne pas la perdre.

je connais un couple d ici qui s'est séparé ( enfin elle a largué son cocu) pour etre entierement a disposition de son amant qu'elle a rencontré sur un autre forum qu ici mais il est aussi inscrit ici.

J’espère que vous trouvez tout de même votre bonheur quelque part dans cette histoire. La vie est trop courte pour ne faire que subir.

sourire... merci de vos encouragements

j aurais plutot intitulé ton post "le coté cérébral du candaulisme" car le candaulisme cérébral , ça fait virtuel
mais voiçi mon approche
déjà pour etre candauliste, il faut etre amoureux de sa femme, il faut lui etre fidèle
et il faut etre conscient qu'on ne la fait pas jouir , ou moins que d'autre pourraient le faire

ensuite il faut le dire à sa femme : "je t'aime, je te serais toujours fidèle. je sais que je ne te fais pas jouir. je te demande de rencontrer d autres hommes"

Le candaulisme est tout simplement un réequilibrage des relations hommes femmes

pendant des millénaires, il était honteux pour un homme d'etre cocu, et les hommes se devaient d'etre des Don Juan et d'avoir des maitresses
alors qu'une femme qui aimait le sexe était une salope et devait s'en cacher sous peine d'etre rejetée par la société

le candaulisme est tout simplement l'inverse de la situation d avant
la femme assume publiquement etre une salope en se laissant photographier ou filmer nue ou en train de baiser
l homme jouie de l'humiliation d 'etre publiquement cocu et de de reconnaître son incapacité à faire jouir sa femme

Pour ma part, j'ai découvert le trouble candaulisme avec ma première compagne. J'avais 32 ans et elle 27, elle me trompait avec un de mes amis et quand j'en ai eu le soupçon, au lieu de la confronter, j'ai commencé à guetter les signes de mon cocufiage. J'en tirais un plaisir jusque là inconnu et très intense. Je bandais comme un fou quand elle m'appelait pour me dire qu'elle rentrerait avec du retard, ou lorsque je sentais sur elle une odeur inhabituelle, ou lorsque je trouvais un sous-vêtement souillé dans la lessive. Quand je la baisais, je pensais de manière obsessionnelle à la bite de l'autre qui m'avait précédé dans sa chatte et qui allait m'y succéder. Je fantasmais sur les positions qu'elle prenait avec lui, les choses qu'elles lui faisaient, etc. Cela a duré plusieurs mois avant que je ne lui en parle.