1001 verges

Non je n'ai pas disparu corps et biens ... ne lancez pas un avis de recherche .
Mais comme je n'ai rien de plus à raconter je ne jette un oeil sur ce forum que de temps en temps .

Si tu vas un jour au Cap Rosecris tu n'auras aucun mal à reconnaître les lieux que j'ai cité ici .
En 25 ans peu de choses ont changé ,la baie des cochons ,j'y suis passé début Septembre dernier ,est égale à elle même .

Et dans la quartier Nat ,à part l'agrandissement notable du Glamour ,anciennement Villa Romaine ,le reste n'a guère bougé .
Certains commerçant sont toujours fidèles au poste ,dont le traiteur "célèbre" d'Héliopolis ,qui doit avoir 80 berges bien tassées à présent .

L'accès à la digue est juste un peu plus compliqué ,la plupart des copropriétés se sont barricadées derrière des grilles ,et à vrai dire je n'ai pas été voir si ça circulait toujours autant le soir vers le phare .

Mais d'autres auront peut-être des renseignements plus "frais" à t'indiquer ici .

Je reviens sur ce site depuis deux jours après quelques années d'absence.
L'insipit de ton histoire m'a rappelé des souvenirs tout aussi lointains...
Comme tu le dis, les moins de 20 ans (et même les moins de 450) ne peuvent pas connaître.
Je lis ton récit mais je vais y aller d'un pas de sénateur pour mieux le savourer.
Voici un petit résumé de mon parcours.

Voilà une entrée en matière qui me parle… et me rappelle ma jeunesse.
Je suis tombé dns le libertinage à 17 ans grâce à un vieux bouquiniste qui me vendez des livres érotiques et/ou pornographique « sous le manteau » et qui louait des films porno en 8mm et super8.
Parmi sa clientèle, il y avait des couples (candaulistes sans connaitre le mot) qui cherchaient des partenaires et souvent il me demandait : « Ca te dit ? »
Pensez qu’à 17 ans… « Bien sûr que ça me dit »….. et même dimanche et tous les autres jours !
Après mon mariage (à 19 ans) ma femme (17 ans) était très excitée par « ma biblothèque » et mouillait d’abondance…

J’étais son premier amant et lui est fait découvrir TOUS les plaisirs qu’elle pouvait attendre de son corps…
Ah le résultat des premières boules de geisha dans ma première 2CV !
Après quelques mois, je décidais de lui montrer les films que proposait mon vieux bouquiniste et louait donc un projecteur ad’hoc.
Nous les regardions dans notre chambre, projetés sur le plafond et arrivions peu souvent à la fin de ces courts métrages… elle me sautait dessus avant !

Un soir, elle me parle d’un stagiaire qu’elle avait connu pendant ses études où il l’avait draguée outrageusement et qui recommencait ses manoeuvres
J’y ai vu une « ouverture » vers mon fantasme et lui ai, petit à petit, suggéré de rentrer dans son jeu… et je suis arrivé à la convaincre qu’il fallait qu’elle voit cela comme une expérience pour qu’elle connaisse une autre bite que la mienne. Et elle a fini par se laisser tenter. Je prnais peu de risques puisqu’il était là pour 2 ou 3 mois.

La première fois où elle a baisé avec ce jeune homme, elle est rentrée du boulot peu fière et après s’être lavée. Nous avons baiser intenssément ce soir là et pour la « punir » de ne pas être revenue pleine du foutre de l’autre, je l’ai seulement enculée. Nous avons aussi beaucoup parlé de ses ressentis et de notre plaisir réciproque.
Les fois suivantes, quel bonheur de plonger dans son sexe onctueux dès qu’elle arrivait surexcitée, pour se déchainer dans notre étreinte en échangeant des mots crus ou orduriers dans notre délire sexuel.

Quelques années après, installés en Région Parisienne pour le travail, j’ai découvert le Bois de Boulogne, la contre-allée de l’Ambassade de Russie et le dogging dont je suis devenu un adepte convaincu (peut-être raconterai-je quelques anecdotes plus tard). Maudit soit Max Meynier qui en a dévoilé tous les « secrets » aux camionneurs.

Quand je suis revenu vivre à Marseille, j’ai géré un club libertin et, où après avoir développé mes connaissances et mon expérience dans le BDSM, j’y ai créé les soirées intitulées « LA NUIT ROUGE » et je suis passé de l’autre coté de la barrière pour rester dans le candaulisme.

Amoureux de LA femme, je suis résolument un "pur candauliste", c'est à dire que j'apprécie la présence et la complicité du conjoint qui n'est alors pas un cocu mais un complice.
J'ai toujours eu beaucoup de mal avec les "bulls" qui méprisent les maris, leur claquent la porte au nez et qui souvent considèrent leurs partenaires féminins comme de vulgaires vide-couilles !

Salut Micdom13
Bienvenu sur ce long post. Merci pour la narration de ton expérience qui semble également bien riche. J'espère que cela permettra à relancer les discutions et le partage du vécu et anecdotes croustillantes...

Salut,
Je n'étais plus passé voir ton récit depuis un moment. Je me disais que tu étais en road-trip. Mais aussi ma vie à moi qui était moins dans l'ambiance candauliste.
Le jeu repart, l'envie de partage aussi.

Je viens de lire la fin de ton histoire.
Je te remercie de ton récit. Il m'a inspiré.
Non seulement dans mon couple candauliste et libertin, mais aussi en tant qu'homme.

Pour le reste, je vais me permettre de t'envoyer un message privé.

@MICDOM13

En effet que de points communs dans nos parcours .
A vrai dire à l'époque il n'y avait pas mille manières de procéder ,les applications de rencontre on imaginait même pas que cela puisse exister un jour !

La différence majeure entre nous c'est que nous n'avons jamais eu de Club Libertin ,ce n'est pas faute d'y avoir pensé à un moment ,mais comme nous avons eu l'occasion d'être très proches des propriétaires de 3 Clubs ,et même de les assister régulièrement ,voir les remplacer certains week-end ,on a vu les côtés pas si rigolos de la chose .
Et puis faire de son loisir son métier ,ça fini toujours par lasser ,car faut bien avouer que dans ces clubs on y trouve de tout ,pas que des permiers prix de beauté ,parfois des gus pas très clean ,alors en tant que client on peut faire le tri ,mais en tant que patron il faut souvent mettre ses choix de côté .

Merci pour ton long message privé .
J'ai apprécié .
Je suis tout à fait d'accord avec ton analyse ... enfin ... disons à 90% ,car je te trouve un peu trop complaisant à mon égard ,je ne suis pas l'homme "idéal" que tu décris ,j'ai aussi ma face sombre ... comme tout le monde je pense .

C'est vrai que je suis souvent en road trip ,encore plus depuis que je n'ai plus rien à écrire ici .
La semaine dernière 3 jours en montagne .
Deux semaines avant ,10 jours le long d'un des fleuves les plus mythiques au monde .
En fait sur an j'ai passé plus de temps sur les routes que chez moi .

Et dans de deux mois on repart pour le grand "pélerinage" annuel ,5 mois on the road again ,en Europe .
Faut en profiter tant qu'on est encore en bonne forme ,ça ne durera pas vingt ans .
C'est comme le cul ,faut en profiter tant qu'on est "consommable" et savoir raccrocher les crampons avant d'essuyer trop de refus .
C'est pas bon pour le moral .

@Biker le retour
Avant les clubs échangistes, j'ai connu à Marseille (1967) un restaurant réservé aux couples (j'était bidasse et j'y ai fait des extras comme serveur) disposé en amphithéâtre et où chaque table numérotée disposait d'un téléphone pour "draguer" un autre couple... et éventuellement les deux se regroupaient avant de partir finir la soirée ailleurs. Il n'y avait jamais de rapports sur place. C'est maintenant un cabaret.
A la même époque, Jean Pierre FAURE éditait un "magazine" de 3 ou 4 feuillets appelé JPF qui été tiré à la ronéotype et reçu sur abonnement. Plus tard, il deviendra SWING.
Et lorsque bien plus tard, quand je gérais le Club libertin, ce qui me faisait le plus "délirer", c'était les petites femmes "timides" que leurs maris y avaient entrainées le samedi soir et qui revenaient seules se faire défoncer en semaine l'après midi.

"et qui revenaient seules se faire défoncer en semaine l'après midi"

C'était si fréquent ? IL y avait encore l'effet des années 68 ?

SWING ... que de souvenirs .
J'ai si souvent cité ce magazine de petites annonces au cours de mon récit .
Faut dire que dans les années 80 et 90 c'était pratiquement le seul moyen de rencontres ,pas d'internet en ces temps "anciens" .
Ca ne marchait pas si mal ,on en a rencontré du monde grâce à lui ,mais il ne fallait pas être pressé ,entre l'envoi de la petite annonce , l'attente des réponses ,et la rencontre "de visu" il pouvait se passer 3 mois .
Le truc c'était de passer une annonce chaque mois ,comme ça ça faisait un roulement .
Comme il fallait joindre des timbres pour la transmission du courrier je les achetais par planches .
En 20 ans ça a du en faire un budget
Quand on aime ,on ne compte pas .

Ton restaurant de Marseille je n'ai pas connu ,mais ça m'a rappelé une anecdote que j'avais oublié .
A l'époque où nous allions à Paris très régulièrement au sauna ,j'avais entendu parler d'un restaurant fonctionnant sur le même principe , je ne me souviens plus du nom ,mais il était situé dans une petite rue en contrebas de Pigalle .

Nous y avons été un soir ,dîner ,spectacle style cabaret avec le patron qui racontait des conneries et des nanas qui faisaient un strip en 5 minutes ,elles devaient en faire dix ou vingt chaque soir dans le quartier .
Les couples se draguaient d'une table à l'autre ,mais le repas à peine terminé on s'est échappé vite fait bien fait ,on était les plus jeunes ... et de loin .
Déjà que Cécile n'était pas portée sur les couples ,ça vous l'avez compris depuis longtemps , ça ne risquait pas de le faire .
Nous n'y sommes jamais retourné .

Il me semble que le nom ressemblait à : Chez ...? la branlette .

Salut Biker. Que tu me crois ou pas c'est pas le problème, mais figure toi que je me posait la question en.me levant ce matin de savoir comment tu allais et que sûrement tu allais débarquer bientôt en Europe. J'ai la réponse aussitôt. Le fleuve mythique ça peut être le Gange? Sinon bonne bourre sur les routes.
Ça fait plaisir d'avoir de tes nouvelles.

Salut Biker. Que tu me crois ou pas c'est pas le problème, mais figure toi que je me posait la question en.me levant ce matin de savoir comment tu allais et que sûrement tu allais débarquer bientôt en Europe. J'ai la réponse aussitôt. Le fleuve mythique ça peut être le Gange? Sinon bonne bourre sur les routes.
Ça fait plaisir d'avoir de tes nouvelles.

Merci de t'inquiéter de ma santé
Tout va bien ,tant que ça roule tout va bien

Hé non je n'étais pas le long du Gange ,mais auprès d'un autre fleuve tout aussi connu ,mais bien plus long

Il me semble que le nom ressemblait à : Chez ...? la branlette .[/quote]


Ce restaurant s'appelait "Chez Sorlut". J'y suis allé 2 ou 3 fois au début des années 2000. La clientèle était effectivement assez âgée.
En fait elle avait l'âge du fondateur, et l'établissement n'a pas su ou pu renouveler la clientèle au fil des ans.

L'idée du restaurant libertin est en tous cas une approche intéressante pour les couples débutants.
Il y a quelques années, ce concept a été repris et bien sur largement modernisé par d'autres. Cela s'appelle la "Divine Alcôve ".
Si quelqu'un l'a essayé , faites nous en part !