Le Candauliste et le Cocu

"La chair est faible" me disait-elle, comme pour s'excuser, alors que je venais de découvrir qu'elle me cachait quelques rencontres chaudes avec un autre homme.
Et pourtant, nous formions un couple libertin depuis 5 ans (au total le couple à duré 12 ans) dans lequel nous vivions des choses extraordinaire dans une grande liberté. Nous avions fixé des règles :
- vivre les moments libertins et candau ensemble, partager les sensations, ne rien se refuser à condition de ne rien se cacher,
- en dehors de ces moments ensemble, il pouvait y avoir liberté totale de rencontres à condition de prévenir, de ne rien se cacher et de se raconter après. Si cela n'avait pas pu être prévu alors il fallait le dire à l'autre dés que possible et bien sur se raconter le moment pour le partager après "coup".
Et puis un jour, elle passe un après midi dans la chambre d'hôtel d'un mec rencontré à la suite d'un déplacement pro, et le garde pour elle. Ils vont se voir 6 fois pendant 2 mois (du moins c'est ce que j'ai pu trouver), alors que nous continuions nos soirées libertines comme avant.
Je m'en suis aperçu au bout de leur 2eme rencontre, j'ai laissé faire en faisant des allusions, en laissant penser que j'avais des doutes sur le fait qu'elle me dise vraiment tout. J'espérais ainsi qu'elle se mette à me parler de cette relation, comme elle avait pu le faire une précédente fois.
Mais rien n'y fit. Elle continua dans un cocufiage très très classique, alors même que nous avions bannis tous les deux la tromperie classique, pour vivre une sexualité ouverte!
Comme toi je me suis retrouvé dans le rôle inattendu du cocu ! Je me mis à chercher les indices et recouper les informations, débusquer les mensonges. J'alternais entre tristesse/déception et excitation, au final les côtés négatifs l'emportaient sur l'excitation. Je l'ai donc confondue en l'attrapant à la sortie de la chambre d'hôtel où elle avait rdv.
Avec le recul, j'en suis arrivé à la conclusion, que le besoin du jardin secret est un besoin impérieux, incontournable, et qu'à un moment, même dans un relation ouverte (libertine, candauliste etc...). Il va y avoir nécessité de cacher à l'autre l'envie de vivre une aventure seule.
Cela ne compromet pas forcement la relation initiale, à condition de bien communiquer et purger le sujet ensemble. Ce n'est pas pour autant quelque chose que j'ai souhaité revivre.

Bonjour,

Dans une relation ouverte comme la vôtre, il est important de maintenir une communication honnête et de discuter de ces désirs et envies individuelles, même si cela peut parfois être délicat à aborder.
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L'expérience que j'ai racontée montre que malgré une communication totale et voulue honnête par les 2, avec discussion sans tabou de ses envies et désirs individuels il y a eu à un moment donné contre toute attente rupture de ce pacte.
Malgré donc toute cette communication et ouverture, elle a eu à un moment donné le besoin de vivre des moments totalement secrets, moments qui faisaient passer notre relation en mode cocufiage classique !
On en en beaucoup reparlé après que j'ai découvert la situation. Elle a admis qu'elle n'avais pas été clean par rapport à ce que nous nous étions dit.
Nous sommes repartis pendant pratiquement 7 ans sur notre mode libre avec communication honnête, c'était super !
Cependant pour être très franc, sur la dernière année de notre relation je ne suis pas sur qu'elle n'ait pas renoué avec quelques secrets d'alcôve

Merci pour cette contribution.
Pour ma part, je commence au contraire à évoluer dans l'autre sens et à goûter davantage un statut de véritable cocu.
Je me rends compte que le candaulisme s'apparente trop souvent à un simple libertinage alors que ce qui m'excite plus que tout est la partie non dite, inavouée et inavouable, la jalousie refoulée, l'humiliation implicite et tous les sentiments et plaisirs de ma femme qui m'échappent.
Elle n'est pas mon objet que je prête selon mon bon vouloir à d'autres hommes. Elle n'est pas le vide-couilles des copains. Elle vit sa vie de salope sans me demander mon avis, jouit sans limites avec d'autres et forcément, développe toute une gamme de sentiments amoureux. Et c'est tout ce qui m'échappe qui me rend fou de jalousie et de désir.
Les photos prises par ses amants m'excitent encore beaucoup plus que celles que j'ai prises.
Celle-ci, par exemple, dont l'un (que je connais bien) m'a fait cadeau me laisse imaginer tellement de choses. Où est-elle, là? Chez lui? À l'hôtel? Dans une cave? Un garage? Une salle d'attente? Est-ce qu'il l'a déjà pénétrée ou s'apprête-t-il à le faire? Elle s'expose à lui avec autant si pas plus d'impudeur qu'avec moi. Est-ce qu'il montre cette photo à des potes?
C'est toute cette partie "secrète" qui m'excite au delà de tout

Je continue de penser que le mari candauliste est dominant et met en scène lui-même dans le détail la mise à disposition de son épouse. Il exerce sur elle une autorité (consentie, cela fait partie du jeu) un peu à la manière d'un mac. Mais il est également dominant sur l'amant qu'il choisit lui-même et qui dépend entièrement de lui pour son plaisir. Il est le maître de la situation et donc généralement présent lors des saillies.
Le cocu au contraire a un rôle passif, il subit une situation qui lui est imposée. Son plaisir vient de sa jalousie, de son humiliation, de son impuissance. Cela peut le conduire à une soumission totale vis à vis de l'épouse et de l'amant, éventuellement à une féminisation. C'est une forme de masochisme.
Mais peu importe le vin, pourvu qu'on ait l'ivresse.
Dispo pour en parler en mp.

Merci pour cette réponse. Cela fait plaisir de discuter avec quelqu'un qui a une analyse fine de ces différents scénarios. Je ne peux hélas pas le faire en MP car je ne suis pas membre VIP et que mon usage de la messagerie est limité. Mais je serais ravi de continuer ici sur le forum où les contributions intéressantes sont hélas si rares.
Je dois dire que pour ma part, le "flacon" est toujours le même, ma femme (qui est régulièrement rempli par différentes liqueurs) mais que mon "ivresse" vre sdient tantôt de ma position dominante de candauliste tantôt de celle, soumise, de cocu.
Je pourrai donner plusieurs exemples de l'un ou de l'autre dont je jouis régulièrement.
Soit à organiser la rencontre de Lisa avec un inconnu que j'imagine en "client" et de la voir comme une belle putain qui écarte les cuisses au premier venu. Tout cela bien entendu sans vénalité car il ne s'agit pas de réelle prostitution.
Soit à me laisser surprendre par ses initiatives et la vois choisir un autre homme pour offrir son intimité et atteindre des orgasmes qu'elle n'a pas souvent avec moi.

Belle contribution et quelle plume ! Merci !

Bonjour, et merci a vous pour la qualité de vos écrits, effectivement la paroi est mince entre une relation amie/amant et une relation et un attachement qui peut rapidement se mettre en place, pour résumer mon statut de cocu docile, j'avais un jour vraiment par hazard trompé ma femme; elle la su et croyant notre couple fini; elle avait entrepris des rencontres avec des hommes sur un site; un lui a particulièrement plut, il devaient se revoir pour un autre café, alors qu'ils étaient dans sa voiture, il lui a laisse le choix soit tu descends, soit on va a l'hotel en face, ce jours il la baiser pendant 4 heures, et j'ignorais tout, je l'ai vu revenir épanoui et quand elle m'a tt raconter, j'etais abasourdi, ma femme si coincé c'etait fait défoncer par ce type.
L histoire a duré 9 ans.

Incroyable

C'est aussi mon interprétation.
J'ai connu ma compagne, plus âgée que moi de 14a, en fréquentant un couple candauliste dont elle était leur soumise.
Je ne suis pas BD-SM, mais lui ai 'offert' un jh de 30a de moins qu'elle pour ses 51a (Offert est exagéré: elle dû en choisir 1 parmi 5).
Chez nous, j'ai 'offert' ma compagne à ce jh en le guidant/conseillant.
=> Tout comme ce qu'écrit Marimac.

Cette relation devait durer (et elle dura 10a). J'ai amené notre jeune ami à la posséder plus, plus longtemps & plus librement.
C'est à ce moment que j'ai imposé d'entendre "Fabrice m'encule".
Au début, je gérais les RdV, les courriers (entre lui & notre couple) et informais peu ma compagne.
Par la suite, je distillais les infos avant de lui déléguer cela (RdV, Courriers, ..): elle devait me rendre compte.
Plus tard, je lui ai commandé de ne rien me dire .. je consulterai seul (un tiroir fut dédié aux courriers): condition nécessaire "je devais être présent". Comme il aimait l'entreprendre dans la cuisine, j'ai posé un miroir à cet endroit. La cinquantaine passée, elle pouvait se voir baisée.
Cela devait faire 2a que nous jouions ainsi, en l'hébergeant le WE il venait dans notre chambre puis partait dormir dans la chambre d'ami lorsque j'ai donné l'autorisation de le recevoir hors ma présence pour une durée qu'elle définira.
=> Effectivement ma compagne me traita ce cocu alors que je n'étais ni jaloux, ni humilié, ni impuissant.
Il fallut reprendre le "pilotage".

C'est votre vécu et experience, pour notre part c'est ma femme qui decide si oui ou non le potentiel amant lui plait, je suis toujours la, la premiere fois, si ils devaient se voir en semaine, j'en étais parfois informé, ou je l'apprenais le soir en rentrant de mon taff; mais j'avais toujours des photos de mon cocufiage.
Donc diriger mon cocufiage, non c'est aussi elle qui dit stop si la relation la saoule.

Il faut effectivement être un couple particulièrement soudé et complice pour maîtriser le candaulisme.
Mon expérience avec mon épouse en est une bonne illustration.
Après un début de relation sexuellement intense et quelques années de frénésie où je la prenais partout où nous allions j'ai senti son plaisir puis son désir diminuer.
Elle était de moins en moins sensible à mes sollicitations, de plus en plus distante et pour finir, pratiquement inaccessible.
Après une longue traversée du désert de deux ans et alors que j'insistais une fois de plus pour comprendre, elle a fini par me dire que l'excitation des situations du début qui la faisait tant jouir était tombée et que la finesse de mon sexe ne parvenait désormais plus à lui donner du plaisir.
Elle qui avait connu avant moi principalement des hommes surdimensionnés ne parvenait plus à jouir avec ma queue petit format...
Après avoir assumé le choc, j'ai fini par lui proposer des solutions ... j'ai essayé en vain de la goder avec des sex toys inertes ou animés, de l'emmener dans des théâtres érotiques, des bars à strip teese... et j'ai même envisagé avant d'y renoncer, une penoplastie qui ne sert à rien en réalité...

J'avais eu quelques années auparavant la révélation de mes tendances candaulistes en voyant un de ses collègues de travail la peloter ouvertement dans un couloir alors qu'ils ignoraient ma présence.
Cette vision m'avait enflammé et je rêvais secrètement depuis de la voir coucher avec un autre homme, sans avoir jamais osé lui en parler. Je me suis dit que le moment était venu alors je lui ai proposé d'inviter un deuxième homme à baiser avec nous, un sextoy vivant en quelque sorte auquel je laisserais l'initiative au lit en me mettant en retrait tout en restant présent.
J'ai eu droit à un accueil glacial au cri de "tu veux me regarder pendant que je me fais baiser ?!?"
Mais elle n'a pas repoussé l'idée...
Et puis le temps à passé, quand je revenais sur la question Sandra répondait vaguement une sorte de "pourquoi pas" très flou.

Jusqu'au soir où alors que j'étais en déplacement pour deux semaines j'ai reçu un SMS de Sandra me disant : c'est fait.
Après un dîner de travail, elle venait de céder aux avances d'un collègue et ami qui la courtisait depuis plus d'un an.
Je vous passe l'énoncé de tous les sentiments qui m'ont assailli à ce moment...
J'avais encouragé mon épouse à prendre un amant pour un plan à 3 dans lequel j'aurais eu un rôle très en retrait, elle a surtout retenu : prendre un amant et mari en retrait...

Me voici donc cocu, et j'insiste sur le fait que j'adore ça mais frustré de ne pas assister à ses ébats, dans mon rôle de candauliste-à-distance avec une épouse qui baise allègrement avec son pote mais sans moi.
Je dois maintenant composer avec cette situation imprévue qui m'a en grande partie échappé : une épouse infidèle comme dans mes fantasmes mais qui ne baise pas devant moi même si elle ne me cache rien, du moins officiellement, et en prime un amant qui déverse sa semence dans le ventre de ma femme 4 ou 5 fois par mois mais qui ne sait pas que je suis au courant de sa relation avec elle...

La charmante et particulièrement excitante Sandra. J'adorerai la prendre d'abord délicatement sous tes yeux puis de façon plus bestiale jusqu'à m'y vider à chaudes giclées avant de t'inviter à la prendre à ton tour lubrifiée de ma semence...

Tu saurais si bien la combler... et je le serais aussi de la voir se tordre de plaisir sur ton pieu

très bonne analyse, je partage cet avis. on peut aussi rajouter que le mari candauliste dominant généralement choisi aussi les partenaires de sa femme, alors que le cocu ne les choisi pas. pour ma part Céline s'est inscrite sur un célèbre site meme mythique je dirais de rencontre non libertin donc, pour y choisir son amant. elle rencontre sans moi chez eux et sans que je sache rien d eux.