Ayant peu d'espoir de vivre une expérience candauliste avec ma femme, je renverse la situation et aimerait devenir l'ami d'un couple. J'ai 50 ans (hélas) depuis demain! et j'aimerais rencontrer un couple de préférence un peu plus jeune sur Albi ou les environs, ou plus loin si le couple peut se déplacer sur des week-ends: moi, je ne le pourrais pas, ou rarement, à cause de la nécessité hélas de le vivre caché. Mon souhait serait des rencontres occasionnelles trois ou quatre fois par an mais dans la durée. Du candauliste, j'ai la sensibilité.
Je serai ravi et honoré de faire ce plaisir à l'épouse, au mari et à moi bien sûr. Le triple plaisir, c'est une des magies du candaulisme. Je ne l'ai jamais pratiqué mais tout me paraît magique dans ce qui pour moi est plus qu'un jeu. Comme dans tout ce qui relève du sexe, il ne faut pas le galvauder. C'est une espèce de cérémonie solaire, dont la dame est au centre, et les deux hommes ses satellites, ses chevaliers servants. Il y a dans ce rituel une part de sacré. Tout passerait d'abord par de longs échanges épistolaires à trois.
Tout est magique, disais-je: l'avant d'abord, ces échanges épistolaires, ce premier plaisir cérébral; l'amour que fait le couple initial, en sachant, en pensant chaque fois et en se disant que là ou est le mari, l'amant va passer et va éjaculer, les orgasmes de feu que le couple se donne ainsi; ces journées, ces semaines, baignées d'érotisme; l'avant encore, quand le mari voit sa femme s'habiller un matin devant lui, il la voit en sous-vêtements, et il sait et elle aussi, ils savent, que la prochaine fois, elle se déshabillera pour l'amant. Le trajet: elle, à côté de son mari, qui lui sourit, vierge encore de son amant. Eux qui pensent et l'amant aussi bien sûr, à cette seconde virginité que va perdre l'épouse.
Cette nouvelle première fois, pour eux trois. Le pendant bien sûr, la fleur de l'amant pour madame, la bouteille de vin pour monsieur, les baisers échangés, puis cet instant sublime où le mari ôte lui-même la culotte de l'épouse, signifiant par là même qu'il n'y a plus de barrière entre elle et l'amant, que tout est autorisé; la pénétration bien sûr, deux corps qui se découvrent, l'amour proprement dit, le sublime dans le sublime, l'orgasme de la femme, le spectacle de son plaisir, comme une récompense pour l'amant et le mari; l'éjaculation de l'amant, tandis que madame a la verge de l'amant plantée en elle qui la remplit copieusement de l'élixir de vie et ses yeux doux plantés dans ceux de son mari qui la couve du regard et que redouble d'amour pour elle. C'est pourquoi qu'il faut parvenir à suffisamment de confiance entre les trois pour ne pas employer de préservatif.
La contemplation de l'épouse à la vulve chiffonnée et débordante d'amour par l'amant et le mari. Le mari qui retrouve, qui s'empare de sa femme, qui lèche sur elle l'excédent de l'amour de l'amant et a la joie immense de l'aimer, l'aimée déjà gluante dans le sperme de son amant quand son mari la rejoint à son tour, qu'ils se rendent compte qu'enfin ils ont réalisé leur fantasme, qu'il jouit à son tour, et elle aussi à nouveau, que l'époux a rajouté sa couche d'amour... L'ardeur décuplée du mari, l'amant qui devient à son tour candauliste, si on lui a permis de rester là...
Le couple originel, maintenu, cimenté, conforté, renforcé... L'adultère, qui ne se vit pas dans le mensonge, dans la trahison glauque, mais en pleine lumière... !out est bon dans le candaulisme, s'il est fait avec respect et dans l'amour vrai. Le partage, le contraire de la jalousie, le plaisir vécu à distance en voyant le plaisir de l'autre qui nous est cher, cette générosité réciproque... Dire qu'il y a trois semaines, j'en rêvais, mais je ne savais même pas que ce terme existait! Je crois que c'est en lisant "Malevil", l'envoûtant roman de Robert Merle, que j'ai la première fois eu du désir pour les épouses partagées. Et ensuite c'est réapparu dans des histoires que j'ai écrites et qui m'ont enchanté. La réalité peut-elle aussi enchantée? Voilà, je lance ce message, comme une bouteille à la mer...