par Mr and Mrs Ivanov » Sam 18 Jan 2020 17:06
Ces récits de nos deux dernières soirées ont été rédigés par Lou. J'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à les lire.
Une soirée avec Romain
En route, dans le taxi. Je parle sans discontinuer pour tromper le stress. De ma journée, de ce que je dois faire le lendemain. De tout et n'importe quoi ; tout sauf penser à la soirée. Stan m'a répété tout le temps, et depuis le début : tu vas voir, la soirée va être géniale, Romain sait y faire, on est à l'aise avec lui, et lui avec nous, tout va bien se passer. Dans le fond, je sais qu'il a raison, mais je ne peux m'empêcher de me dire qu'il va me trouver bof, passable. Mignonne, sans doute, mais pas très dégourdie.
A force de bavardages, le taxi finit par se garer. C'est déjà là ? Bref instant d'angoisse. Romain nous attend, nous entrons, je pose maladroitement un baiser sur sa joue, nous nous installons. Je lui dis tout de suite que je me sens stressée, et cela passe. Nous parlons tranquillement pendant qu'il prépare l'apéritif, posant un plat ici, en mélangeant un autre. La conversation roule tranquillement, elle est intéressante, je ne pense plus vraiment sexe et prouesses horizontales. Je pose mes pieds sur les jambes de Romain, jambes serrées… je n'ai pas envie qu'il voit tout de suite que je ne porte rien sous ma robe, hormis des bas. Tout en délicatesse, il effleure mes pieds, remonte à peine sur mes jambes. Je me sens en confiance, pas envahie, envie de plus. J'écarte les cuisses, l'œil de Romain s'allume, il commente, amusé et pas impressionné pour un sou "tu as encore oublié tes sous-vêtements". C'est un drôle de mélange, Romain, plein de sensibilité, de doute, d'attention, franc et ouvert, sans faux semblant, et tout à la fois sûr de ses actions, totalement en maîtrise de la situation.
Il me libère de mes bas, quelques baisers. Défait ma robe. Prenant le temps pour chaque bouton de défaire les fils qui se sont pris, patiemment, sans brusquer, et avec beaucoup d'adresse. Romain propose de nous installer plus confortablement.
Stan a son regard "je te l'avais dit, non ?"
Je me pose sur le lit, nue, les hommes mes rejoignent rapidement… Je découvre le sexe de Romain, petit instant panique… même si la photo que j'avais pu voir le laissait nettement présager, je me rends compte qu'il est vraiment large, et que la pénétration ne sera peut-être pas évidente. Il commence doucement à me caresser pendant que Stan m'embrasse. Il descend, me lèche… je me mets aussitôt la pression, il fait si bien et je n'arrive pas à me laisser aller. Il alterne, habile, les pressions sur le clitoris, me pénètre de ses doigts. La chaleur me monte au visage. Je prend chacun en main, je suce doucement, comme j'aime, très égoïstement, cela n'a pas l'air de déplaire. Un grand sourire fend le visage de Romain. J'essaye de me dominer, avec beaucoup de mal, pour ne pas me répéter sans cesse : il doit trouver ça bof quand même…
Quand Stan veut faire monter mon plaisir, il laisse volontairement échapper quelques soupirs. A ce moment-là je me dis, Romain fait de même, peut-être.
Stan me prend. D'habitude je lui demande expressément de me prendre le premier, pour me préparer, et que cela soit plus facile. Nous ne nous sommes rien dit à ce sujet avant de venir, preuve que Stan n'a pas l'ombre d'une inquiétude quant au risque que Romain puisse me faire mal. Sans un mot, il sait qu'il doit me prendre d'abord pour éviter un instant d'angoisse. Il se glisse en moi, je me sens ouverte et offerte. Tout est fluide et naturel, je ne sais plus qui j'embrasse, tout se confond. Romain se redresse, enfile un préservatif, je lui dis d'aller doucement pour me rassurer, et doucement, il me prend. Je le sens me remplir, la sensation me fait basculer et perdre mon souffle, je me sens dans un état second, j'accueille chaque sensation, la profondeur du mouvement, la manière dont je suis prise en main. Les mouvements se font plus saccadés. Stan me reprend, relève mes jambes, je m'abandonne à ses va-et-vient qui m'arrachent tantôt un soupir, tantôt un léger cri. Je le regarde, et je n'en reviens toujours pas de vivre de tels instants avec lui. Je m'abandonne à lui. Il offre sa place à Romain qui, tout en délicatesse, me fait reposer mes jambes avant de les relever à son tour. Je me sens suffisamment à l'aise pour lui donner quelques indications, il écoute, me suit.
Beaucoup de choses se mélangent ensuite, je ne sais plus. J'essaye de répondre aux sollicitations des deux hommes, tant bien que mal, happée par mon plaisir, je peine à maîtriser mes gestes. Je chevauche Romain, il accélère le rythme, c'est plus qu'intense. Je m'arrête, de peur de perdre le contrôle. Il me dit plus tard, tu peux faire fontaine. Cela me semble totalement incongru. Il sourit, me positionne à genoux face à lui, me fait écarter les cuisses, glisse ses doigts en moi, va et vient vivement. Je perds totalement pied, m'accroche à lui, lui demande d'arrêter tant je sens que je perds le contrôle. Plusieurs fois j'ai eu cette sensation, avec mon homme, une fois, quelques secondes avec un autre, mais jamais si prononcée.
Je monte une nouvelle fois sur Romain. Stan se positionne derrière moi et me prend, je me cale sur la queue de Romain et je bouge un peu. La queue de Stan frotte juste à l'endroit que Romain avait sollicité, je sens le plaisir monter lentement, inexorablement. Stan doit faire des pauses, et cette fois ce n'est pas pour gérer mon plaisir, il lutte avec le sien. Sa respiration, que je connais si bien, me dit qu'il n'en peut plus d'excitation. Je me sens venir, Stan accélère, je le supplie de continuer et je jouis intensément, collée à Romain. Je retrouve doucement mon souffle, encore quelques caresses.
Je n'ai pas osé faire jouir Romain, j'avais peur de ne pas savoir m'y prendre et de provoquer l'inverse de l'effet recherché en insistant. Plus tard, Stan m'a dit, tu aurais pu continuer à le sucer, tu l'aurais fait jouir… A trop se sentir gauche, on se prive de belles choses. J'ai aimé sentir les réactions de Romain lorsque ma langue parcourait sa queue, un petit rire, le sexe qui se contracte. J'aurais voulu l'amener au plaisir. Une prochaine fois.
Toujours prévenant, Romain me recouvre d'un plaid, et apporte le dessert. J'adore ce calme après la tempête des sensations. Lorsque les amants se posent détendus. Je goûte sur le doigt de Romain un peu de chocolat, je m'applique, pour lui donner envie.
Lorsque nous sommes sur le point de repartir, j'ose, je lui demande, j'aimerais bien qu'il y ait une prochaine fois.
Soirée du 16 janvier 2020
Une soirée avec Alex
Je sens Stan, qui me tenait dans ses bras, bouger à côté de moi. Il a dû arriver. Pour ne pas paraître grossière auprès de ma voisine, je termine la discussion, tout en brûlant de me retourner, et de découvrir cet amant tant attendu, enfin, après des semaines d’échanges écrits, quelques photos et vidéos.
Il est tel qu’il le laissait penser dans ses messages, beau, élégant, sûr de lui… mais avec une nuance. L’homme des messages brûlait d’assurance, celui qui me fait face a de la douceur sous ce vernis provocateur. Il me scrute, observe mes réactions, je suis charmée. Le peu de temps passé au bar m’aide à retrouver une contenance, mon coeur, qui battait la chamade, se calme. Il parle posément, un sourire, quelques regards légers. Il ne se contente pas de jouer les gentlemen, il l’est. Pas une fausse note de la soirée, et surtout, pas de fausse note ensuite. Stan et Alex échangent gentiment, quelques rires. Les deux hommes se sentent plus vite à l’aise entre eux.
Nous nous installons, moi au milieu. Nous sommes très proches, tous les trois. J’ai demandé cette place d’angle, pour être sûre d’être au plus près… A plusieurs reprises, je plonge mon regard dans celui d’Alex, tout en retenue. Je lui fais peut-être moins envie que ce que Stan imaginait. Je me cale tout contre mon homme pour faire face à Alex, et je n’ai aucun doute quant au déroulement de la soirée, il me fait très envie. Il raconte un peu son moi libertin, Stan et lui sont sur la même longueur d’onde… la recherche des situations. Pour la sensuelle que je suis, la frustration monte. Touche moi. Glisse ta main le long de mes cuisses. Rien de tout cela. Les discussions sont agréables, j’aime écouter ses histoires, j’aime les questions qu’il pose. Au moment du café, je me penche vers lui, et pose légèrement mes lèvres sur les siennes, sans finir… je veux qu’il ait envie. Il est bientôt temps de rejoindre la Marquise, je lui dis, je dois me changer. Il paraît déçu. Je garde contenance, je sais que je peux le surprendre. Le temps de me changer, prendre le taxi, nous arrivons rapidement.
Il y a déjà beaucoup de monde, je demande à me changer juste derrière l’accueil. Les deux hommes sont partis devant lorsque je sors, vêtue de bas et d’un body qui laisse mes seins et mes fesses à la vue de tous. Stan me rejoint de suite, il est toujours là. Je ne me pose pas la question, je sais qu’il est à mes côtés. Nous avançons vers Alex, il me semble sentir quelques regards se tourner. Je me tiens devant lui à présent, très proche. Il sourit, ne regarde que mon visage pour l'instant. Rapidement il baisse les yeux… et le moment que j’attendais arrive. Il est surpris, réellement, et heureux de l’être. Il paraît apprécier le spectacle, la lueur qu’il a dans les yeux dit son envie. Je pousse mon avantage, et murmure à Alex… je sais que tu penses que les bodys ne sont pas très « pratiques » mais le mien si. J’accompagne mes mots d’un geste, entrouvrant le body en son centre et dévoilant mon sexe. Il semble apprécier de plus en plus. Ses baisers sont doux et profonds, je suis sous le charme. Il nous entraîne rapidement dans une alcôve. Il a en fait plus envie de moi que je ne le pensais. Il s’allonge entre mes cuisses et commence à me lécher délicieusement. Je l’embrasse, mon odeur sur ses lèvres, je perds pied. Ses doigts s’enfoncent en moi, profondément, pendant que sa langue appuie langoureusement au meilleur endroit. Je deviens liquide.
Je suce mon homme. Alex dégage son sexe, je me retourne vers lui, et apprécie ce qui s’offre à mes yeux. Une très belle queue, longue et large. Je souris, Stan, qui me connaît si bien, murmure à mon oreille : ça, tu vas aimer. Tellement envie de le prendre dans ma bouche. J’avance vers lui, l’attrape d’une main. Je sens ses réactions à mes caresses, un soupir, un mot, un gémissement… Le petit espace que nous avons me frustre, je voudrais entièrement l’allonger sous moi, m’occuper mieux de lui, recueillir ses réactions… une prochaine fois. Pendant que je suce Stan, il se prépare à me prendre, je me retourne pour lui faire face, je veux le voir et le sentir totalement lorsqu’il me pénètrera. La sensation est plus qu’agréable. Je me laisse aller, il est à l’écoute.
Je me redresse, tournant le dos à Stan, qui me prend en levrette comme j’aime, maîtrisant chacun de ses mouvements, leur force et leur rythme. Sa queue appuie juste à l’endroit qu’Alex avait sollicité de la main, le plaisir est total. Alex me cale face à lui, et me dit, regarde moi quand il te baise. J’essaye de soutenir son regard profond que mon plaisir fait vaciller, le moment est extraordinairement intense.
Alex tient mes jambes pendant que Stan me prend, et je m’abandonne à eux. La sensation d’être tenue en étant prise est exquise. Je me rends.
Je monte sur Alex, il me baise… je ne cherche plus à garder le contrôle, je profite des sensations et de son adresse.
Nous avons tous trop chaud, et l’instant a un goût de pas assez. Définitivement l’envie d’y revenir, et de jouer avec nos plaisirs.
La soirée touche pour nous à sa fin, la fatigue nous gagne. Nous laissons Alex à la nuit parisienne. Au matin, un petit message élégant nous attend, conforme au personnage, et prolonge l’instant.