Imaginez que vous soyez dans un lieu public avec votre chère compagne. Il n'est pas tjrs facile de dialoguer avec elle en disant en bon français "Et le type qui est sur ta gauche, le grand brun, tu en penses quoi ?" et elle de répondre : "Celui-là ? Je me le ferai(s) bien ! On tente une approche ?".
Si les 2 personnes du couple connaissent une langue peu connue, alors pas de souci. Mais la plupart des gens baragouinent l'anglais, l'allemand, l'italien et l'espagnol. Dans certains coins de France, on peut ajouter des langues régionales comme le breton ou le basque (il y en a bien d'autres). Ceux qui sont plus ou moins issus du Maghreb ajouteront sans doute une variante d'arabe, mais qui restera malgré tout compréhensible par une certain nombre de personnes. Dans le Nord, le néerlandais/flamand peut être utile, car 99% des francophones ne le comprennent pas, mais on n'est pas à l'abri d'un voisin belge en balade. Par ici, bien des personnes dans le 59-62 sont issus de Pologne (en général, depuis les années 1920 et 1930) et ont parfois conservé le polonais comme langue familiale, mais là aussi, ce n'est pas tjrs sécurisé.
De ce fait, il existe 4 solutions :
- Adopter une langue naturelle "exotique" existante (si possible pas trop compliquée). Perso, je ne déteste pas le maori ou le tahitien.
- Simplifier une langue naturelle peu connue de nos contrées. Il est clair que si vous parlez un créole de nahuatl (aztèque), peu de gens vont vous comprendre !
- Adopter une langue artificielle, comme l'espéranto, l'interlingua, l'uropi etc. (je déconseille le volapük, assez ardu)
- Inventer une langue artificielle