par dilou » Lun 9 Aoû 2021 16:34
Quelque temps après André est revenu. Nous avions effleuré avec ma femme, la dernière rencontre, sans plus. Je ne voulais en aucun cas la gêner et étions restés dans le non-dit. Une épouse a, je pense , une retenue que l’on peut difficilement vaincre, tout du moins à notre époque. Comme me disait un ami, « avant il fallait attendre un an pour coucher, maintenant, c’est le soir même de la rencontre. »
J’avais entre temps discuté avec André au téléphone, lui demandant de la mettre dans des situations un peu honteuses, sans vulgarité, qu’elle dévoile ses envies sécrètes, lui intimer des ordres avec douceurs pour qu’elle s’extériorise. Il faut avouer que nous sommes un tantinet cérébral…
Les rencontres sont d’ailleurs toujours un peu les mêmes, qu’on le veuille ou non. Je vais essayer de relater cette seconde rencontre. Mais il est plus difficile de mettre des mots sur des images que des images sur des mots…
André est assis sur le canapé à côté d’Annie. Nous discutons de nouveau de choses et d’autres. Mais nous savons pourquoi nous sommes ensemble. Et André commence à parler plus sexe et au fil de la conversation esquisse :
- Annie vous avez besoin de sexe, même si vous ne le montrez pas.
Elle demeure impassible à ce propos. Je ne relève pas.
-Avouez que vous aimez faire « des choses » sans que ça vienne de vous, pour être en accord avec votre conscience, subir sans résister.
-Oui susurra-t-elle du bout des lèvres
André se penche vers elle, avec lenteur, puis lui embrasse le creux derrière les oreilles, Elle apprécie. Puis il s’enhardi et prend sa tête et l’embrasse. Sa bouche est collée à la sienne. Je ne peux ignorer que sa langue viole sa bouche, la besogne. Quelques signes d’agitation sont un aveu d’une excitation naissante.
La main d’André se montre plus intrusive sur sa cuisse, sans arrêter nos échanges verbaux. La soirée est lancée. Annie propose d’aller dans la chambre. Je ne les suis pas tout de suite, comme à mon habitude, pour ne pas perturber la situation mais je demeure aux aguets, en me faisant discret.
Ils se deshabillent, lui gardant son slip, elle sa culotte noire qui fait corps avec son porte-jarretelle et ses bas. Il se met derrière elle, l’embrasse dans le cou, saisit ses seins et les caresse, descend plus bas et explore son corps, évitant ses parties intimes pour la faire languir. Sa main descend plus bas, dans sa culotte que je vois bouger !
J’écoute, tend l’oreille. D’une voix grave, il lui demande de s’agenouiller. Sa tête est au niveau de son slip. Il la bloque avec ses mains et se frotte avec langueur et la guide.
- Continuer de vous frotter Baissez votre culotte .
Ses mains cherchent la forme du sexe, le masturbent lentement, puis passent sur les fesses en s’introduisant dans le slip en collant son visage sur le bout de tissus gonflé puis directement sur son sexe.
-profitez bien
Je regarde, mon sexe se tend, j’entretiens cette tension.
-Relevez-vous.
Il lui fait glisser totalement sa culotte . Elle est nue devant lui, il l’attire pour qu’elle sente son désir qui commence à se manifester.
-Mettez-vous sur le lit, sur le ventre avec l’oreiller sous votre sexe.
-c’est bien
-Offrez vous à mon regard en écartant vos jambes. Oui, un peu plus.
Son sexe apparait, à la vue, son mont de vénus proéminent le met en valeur. Sa fente est visible. La position est impudique, indécente, celle que l’on voudrait secrète, intime.
--Pensez-vous souvent à un homme inconnu qui pourrait vous toucher, ?
-Oui, oui, répond-t-elle avec une accélération de sa respiration
-Vous avez pensé à cette rencontre, vous la souhaitiez
Un raclement sourd de la gorge confirme
D’un ton ferme mais avenant André l’incite :
-Masturbez -vous en vous frottant, en vous excitant sans jouir en pensant au sexe.
Annie se met en action, relève ses fesses et les lancent vers l’oreiller, avec d’inaudibles grognements. On voit tout, elle perd un peu pied et oublie la décence.
-C’est bien, mettez vos mains pour aider…alors qu’il a baissé aussi son slip et se masturbe à la vue du spectacle.
Ses mains frottent le clitoris, exacerbent sa sensisibilté.. Elle se livre…un peu bestialement.
Il l’interrompt : pas de jouissance tout de suite.
André se couche sur le dos. Elle comprend
-vous allez me chevaucher en pensant à quelque chose qui vous excite
Elle monte sur lui. Je fixe le sexe pénétrer celui de ma femme. Elle se tient bien droite, André suit les formes de son corps, la caresse avec délicatesse, son corps ondule…
-Allez à votre rythme, cambrez-vous bien et avancez bien votre ventre, en vous touchant si vous le voulez.
Le balai commence, Annie n’est plus avec nous. Comme un automate, elle se baise, s’enfonçant une fois profondément, une autre très légérement, alternant le rythme. Elle gémit, se pâme. Elle accélère et frénétiquement excite son clitoris, elle n’est plus que plaisir, et laisse échapper un souffle rauque discret de jouissance que je connais bien.
André se met sur elle maintenant, il la couvre, c’est à son tour. Elle le sait, l’attend.
-Je sens votre sexe ouvert, votre mont de venues moelleux…
Notre invité « monte » ma femme, fievreusement. Il s’allonge pour atteindre sa bouche et se crispe sur sa tête pour qu’elle ne bouge pas. La saillie a lieu. Il la besogne avec tendresse ou fermeté, langoureusement ou rapidement. Il fait son œuvre…elle se laisse faire. Mes yeux sont rivés sur la jonction de leurs sexes. Sa verge rentre et ressort, ses bourses gonflées claquent puis ou moins fort son périnée. Ses bras maintenant l’emprisonnent, elle ne peut plus bouger. Il s’agite, profite du corps de ma femme avec son sexe en elle. La pénétration est généreuse, bestiale. Et puis, c’est l’explosion dans une manifestation de plaisir toute en retenue des deux amants, une éjaculation finale. J’imagine son sperme se déverser dans le vagin d’Annie vaincue, souillée, utilisée….
Qu’il est bon d’assister à un tel ébat. On voit l’épouse avoir une sexualité en dehors du mariage, avoir des gestes, des positions indécentes, des réactions que l’on n’imaginait pas. La femme dans ces moments là se sublime.