Premier lien 01

La première fois, les fois improvisés, les expériences candaulistes insolites que vous avez vécus, ou même vos fantasmes pas encore réalisés.

Premier lien 01

Messagepar hsmur » Jeu 18 Avr 2024 18:35

Ce soir-la, Marc, l'amant de Sylvie depuis deux ans, grand et bel homme, proche de la quarantaine aux cheveux courts et grisonnants, aux yeux d'un bleu très lumineux et au regard perçant, vêtu d'un pantalon gris sombre en toile avec une chemise épaisse en gros coton, se rend chez la femme qu'il aime, à vive allure.
Sylvie est une femme d'allure sportive, grande et élancée, aux yeux gris-verts. Ses longs cheveux blonds et ses lunettes lui donnent l'image de la parfaite secrétaire, un rien trop sérieuse, mais, tout de même, avec un coté sensuel qui ressort de ses gestes amples et souples, de sa démarche féline
Marc fait partie de ces hommes qui ont l'oreille des femmes qu'il côtoie. Son esprit vif, ses qualités d'écoute, ses propres expériences, le mènent souvent dans le rôle du confesseur discret et compatissant auquel les femmes sentent pouvoir tout dire sans retenue, aucune.
Il y a un peu de monde sur la nationale qu'emprunte l'homme ce soir, la perte de temps dans les transports est une des rares choses qu'il a bien du mal à supporter, néanmoins ce soir, il profite des nombreux ralentissements sur la route pour se préparer à la soirée qu'il compte bien faire vivre à Sylvie.
Depuis un an déjà, les deux amoureux parlent beaucoup d'aller plus loin encore dans leur relation sexuelle. Bien que celle-ci soit très bien vécue par les deux personnes, ils sont arrivés, aussi bien l'un comme l'autre, à un stade où ils ont envie de se dépasser, de dépasser les conventions, de découvrir de nouveaux territoires érotiques. Ils sentent bien que la confiance mutuelle qu'ils ont, le respect de l'autre, l'envie de faire plaisir à l'autre leur permet d'aller sur des chemins plus difficiles que ceux qu'empruntent habituellement les couples ordinaires.
Sylvie fait partie de ces femmes qui, si elles ont bien des tabous et des interdits, aiment à s'imaginer dans des situations bizarres, dans des lieux insolites, à faire des choses extraordinaires pour peu qu'elle ne soit pas seule et qu'elle soit en toute confiance. Elle a découvert en Marc un homme qui avait une sensibilité proche de la sienne et si, elle ne sait pas toujours exprimer exactement ses envies, elle sent néanmoins que son compagnon est prêt à la guider, à lui montrer des chemins différents. Une petite voix lui dit d'ailleurs qu'elle a raison de faire confiance à cet homme.
Et, bien qu'elle ait souvent l'apparence d'une femme assez fragile, elle ressent, depuis le début de son histoire d'amour avec Marc, une force intérieure qui la pousse vers de nouvelles envies, de nouvelles découvertes. Elle se rend compte aussi qu'elle a suffisamment de force pour affronter l'inconnu.
Ce soir, Marc veut faire découvrir à sa compagne les plaisirs du bondage. Il sait parfaitement que, comme toute nouveauté, ce n'est pas tant ce qu'il fera que comment il présentera les choses à Sylvie qui influeront sur leur avenir commun. Aussi est il assez tendu. Il a toujours la crainte qu'un mouvement trop brusque, qu'un mot malheureux, qu'une caresse déplacée ne contrarie la jeune femme et l'effarouche. Il sait d'expérience combien il est difficile de créer une confiance totale qui permette à la femme de se laisser aller, et combien l'erreur, même infime, peut être la ruine de projets longuement mûris.
Et donc, une fois encore, il se remémore les gestes, la lumière, l'emplacement des objet, les mots qu'il a prévu pour amener Sylvie à l'extase que peut fournir le bondage quand il est bien réalisé.
Il pense à la liste d'objets hétéroclites qu'il veut avoir près de lui : un plumeau, une écharpe en soie, une brosse à ongle douce, une corde en coton, un petit bol rempli de glaçon, une petite bougie bleue dont la cire fond rapidement, un pinceau en nylon, des gants en latex, une bouteille de lubrifiant, une grosse bougie rouge pour y tremper le pinceau.
Il finit tout de même, avec une bonne demi-heure de retard, par arriver chez lui. Il vit en centre ville dans un confortable appartement, bien trop grand pour un homme seul d'ailleurs, qu'il n'occupe qu'à moitié. C’est un grand appartement bourgeois de la fin du siècle dernier, sa tante en est la propriétaire. Il habite essentiellement dans son immense salon meublé à la dernière mode, avec, par ci, par là, quelques vestiges d'un autre temps comme ce vieux fauteuil napoléon ou cette table basse très ouvragée et laquée directement venue des colonies d'Asie.
Sa cuisine et sa chambre font également partie de son royaume. Par contre, il reste deux chambres confortables qui ne servent que de remises et encore une autre pièce, plus petite, dont il se sert de bureau.
En gravissant les marches monumentales recouvertes d'un épais tapis, il se soucie que la lumière doit faire partie intégrante de sa soirée car il sait Sylvie très sensible aux perceptions visuelles.
Sans lire le courrier que lui a remis la concierge, Marc commence à se déshabiller en s'approchant du téléphone. Il décroche le combiné et compose le numéro de Sylvie.
La sonnerie retentit dans le salon de la jeune femme et la fait sursauter légèrement tant elle était plongée dans son roman policier. Elle se lève et répond machinalement :
- Oui, j'écoute ?
- C'est moi ! Dit Marc d'un ton jovial, Tu te souviens que tu viens dîner avec moi ?
- Mais bien sûr, mon chéri ! Répond tranquillement la jolie blonde qui n'attendait que cet appel pour prendre sa voiture.
- Hé bien je viens tout juste de rentrer. Tu me laisses une bonne demi-heure pour que je puisse commander un plat chinois et prendre une douche, et ensuite, je suis tout à toi, ma divine !
- Entendu, je te laisse te préparer rapidement. Je t'aime ! Dit Sylvie pour terminer la conversation.
- Je t'aime aussi très fort ma douce, tu m'as beaucoup manqué aujourd'hui !
Et, sur ce, Marc raccroche et continue à se dévêtir en allant vers sa salle de bain. La douche vite prise lui redonne un coup de fouet, et son eau de toilette finit de le revigorer totalement. Il fonce dans la chambre et extirpe de sa grande armoire ancienne un pantalon de velours noir qu'il enfile sans caleçon, une chemise rouge sombre qu'il enfile tout aussi rapidement. Une fois les chaussettes mises, il referme consciencieusement l'armoire et retourne au téléphone pour commander une salade chinoise aux crevettes et des filets de poissons, sauce pimentée à son traiteur chinois.
Une fois que la commande est passée, il se concentre une fois de plus pour ne rien oublier de sa liste et s'emploie à rassembler l'ensemble des objets pour les placer sur la table de nuit dans la chambre. Une fois les différents objets collectés et placés tels qu'il l'imaginait en voiture, il s'empare d'un foulard de soie que Sylvie a laissé chez lui quelques semaines auparavant pour le placer au-dessus de l'abat-jour de la lampe de chevet qui trône sur sa table de nuit. Ne sachant trop comment faire avec l'autre lampe de chevet, il laisse le problème en suspend pour le moment et part dans la cuisine à la recherche de chandelles.
Une fois les chandelles et les porte-chandelles rassemblés, il retourne dans la chambre pour les y déposer le plus judicieusement possible. Un chandelier à trois branches est placé sur l'autre table de chevet, ce qui résout correctement le problème de la lampe de nuit. Deux autres chandeliers sont placé aux pieds du grand lit, encore un autre chandelier à deux branches est posé au-dessus de l'armoire. Et, enfin, le dernier chandelier est, quant à lui, posé à même le sol à coté de la porte, là où se couche, tous les soirs, Marc.
Content de sa disposition, il se rend à la fenêtre, l'ouvre et ferme ses volets. une fois la fenêtre refermée, il s'attaque à allumer les bougies pour se rendre compte de l'effet. Les lumières vacillantes donnent de bien étranges reflets un rien fantomatiques. Marc n'est pas très content du résultat, il lui semble que la luminosité est tout de même trop faible quand il s'aperçoit qu'il n'a pas encore allumé sa lampe de chevet. Dès que la lampe est allumée, et malgré le voile de soie qui filtre la lumière, Marc trouve que l'ensemble passe plutôt bien, ni trop sombre, ni trop clair pour donner un coté écrin à la pièce qui, vu sa taille imposante, en manque singulièrement.
Après avoir soufflé toutes les bougies et rendu à l'obscurité sa chambre, l'homme se rend dans son salon pour y mettre de la musique. Ce soir, il a envie d'une ambiance musicale particulière. Mais, pour ne pas lasser Sylvie, il commence par mettre une musique de fond un peu plus commune. Pour le reste de la soirée, il programme quelques disques qui correspondent mieux à l'ambiance qu'il veut créer. Il passe dix bonnes minutes à choisir et programmer les morceaux sur son lecteur CD à chargeur, puis décide de s'octroyer une petite pause cigarette en attendant son amie.
Le premier coup de sonnette est celui du traiteur chinois. Marc sort de sa fausse torpeur qui ne fait que cacher une grande appréhension de la soirée. Dès qu'il a réglé le traiteur il s'emploie à mettre la table. Pour ne pas dévoiler trop tôt son envie d'une soirée très extraordinaire, il ne fait pas d'excès dans la décoration de la table qui se situe dans un recoin du salon. Il positionne les assiettes, couverts et verres de façon très classique, on pourrait même avoir l'impression d'un homme un peu fatigué qui remplit son rôle d'hôte plus par convenance que par réel intérêt à ses convives. Néanmoins tout y est.
Marc souffle un peu en se remettant confortablement dans son fauteuil, mais la pause est de courte durée car déjà un nouveau coup de sonnette lui annonce l'arrivée tant attendue et un peu crainte.
Après le bisou accueillant et les mots d'amoureux. Après les regards complices et les caresses furtives de gens qui, bien qu'ils se soient vus la veille, semblent se retrouver après une longue et cruelle absence. Sylvie se démet de son manteau révélant à son compagnon un tailleur neuf la moulant parfaitement et moins classique qu'habituellement.
Marc se réjouie de la tenue de la femme qu'il aime tant et la complimente sur son choix.
- Il te va réellement comme un gant ce tailleur. De plus il a un côté, comment dire, coquin peut être, qui me ravit tout à fait.
- Je l'ai choisie en pensant à toi mon amour ! Reprend la jolie blonde.
- Je pense que je n'aurais pas fait meilleur choix, ma belle !
- Je suis enchantée qu'il te plaise tant que ça, Marc.
- Il me plaît, mais de plus, je le trouve magique, ce tailleur, Il me semble que tu es encore plus belle que les autres jours, et je ne croyais pas ça possible ! Complimente encore l'homme.
- Tu es un vilain flatteur !
- Viens t’asseoir ma belle ! Dit Marc en prenant la jeune femme par la main et en commençant à la guider vers le canapé.
Dès qu'ils sont assis, Sylvie commence à embrasser son ami tendrement et à lui raconter sa journée de travail. Elle explique en détail que son chef de service s'est encore montré mufle à plusieurs reprises et pas simplement avec elle, mais avec d'autres collègues. Puis elle en profite pour avouer, une fois de plus, qu'elle aime tant Marc pour son éducation.
- Seule mon éducation et mes bonnes manières t'ont fait tomber à mes pieds si je comprends bien ! S'exclame alors Marc, en feignant le courroux.
- Mais non, tu sais bien que ce n'est pas ce que je voulais dire ! Corrige immédiatement la blonde avec une petite stupeur au fond de l’œil.
- Ah bon, tu me rassures tout de même un peu, mais nous en reparlerons ma belle ! Finit par dire l'homme avec un sourire malin aux coins des lèvres.
Le dîner est des plus agréables, souvent c'est Marc qui fait la cuisine, mais quand il fait appel à un traiteur, on peut lui faire confiance sur le choix de ce dernier.
À la fin du repas, l'hôte invite sa jolie compagne à passer dans le canapé pour boire le café. La discussion va bon train, Sylvie s'exprime et Marc écoute avec une grande attention. Quand l'homme sort de la pièce pour aller faire le café, la jeune femme monte le ton pour ne pas risquer de perdre le fil de sa pensée. Au retour de Marc, elle finit son discours tranquillement.
Le café, un véritable nectar est assez vite bu. Puis, en reposant sa tasse, Marc commence par dire :
- Tu es si belle que j'ai envie de te garder toute ma vie telle qu'aujourd'hui !
Sylvie rougit légèrement, le compliment lui va droit au cœur. Elle est heureuse d'être ainsi récompensée de son heure de repos qu'elle a passée à essayer plusieurs tailleurs, et de son choix qui est visiblement partagé avec l'homme qu'elle aime.
L'homme est attentif à chaque mouvement de la jeune femme, Il se rend tout de suite compte du léger voile rouge qui vient de passer sur les joues rondes de son amie. La posture, l'attitude et l'amour lui donne une furieuse envie de de cette jolie femme qui semble si douce. Il sait parfaitement quel volcan se cache sous cette douceur non feinte. Il profite de la situation pour embrasser fougueusement son amie.
La jolie blonde se laisse aller dans les bras puissants si réconfortants. Une douce chaleur commence à envahir son ventre tout doucement.
C'est le moment que Marc choisit pour dire dans un souffle :
- J'ai envie de t'attacher, tellement je t'aime !
Ça y est, le mot est lâché. L'homme concentre toute son attention à capter le moindre mouvement, le plus petit son, la plus infime manifestation de sa compagne pour se rendre compte si son objectif peut être atteint ce soir. Il ne sait pas encore si la jeune femme va comprendre que son discours n'est pas au figuré, mais il se sent fin prêt pour l'éclairer plus sur ses intentions si le besoin s'en fait sentir.
La belle blonde trésaille très légèrement à ces mots. Quelques images remontent de sa mémoire, ses sentiments s'entrecroisent avec ces images. Elle se sent perdre pied. Elle voudrait pouvoir contrôler ce qui se passe en elle mais s'entend dire dans un souffle :
- Fais tout ce que tu veux de moi, j'ai envie de t'appartenir comme jamais auparavant !
L'homme embrasse encore plus fougueusement son invitée et lui susurre :
- Attends-moi, je t'ai préparé une surprise, ferme tes jolis yeux !
Comme dans un rêve, Sylvie se laisse aller, de bon cœur elle ferme ses yeux et cherche à savoir ce que fait Marc.
Il se lève, prend la télécommande et envoie le programme musical qu'il a confectionné un peu plus tôt, puis se rend, sans précipitation, dans la chambre. Là, tranquillement il allume les bougies et sa lampe de chevet, ensuite il va prendre l'écharpe en soie et revient du même pas tranquille dans le salon.
La jeune femme a tenté de suivre l'homme et de deviner ce qu'il faisait en écoutant attentivement, mais, fidèle à sa parole, elle n'a pas ouvert les yeux. Elle se sent totalement en confiance entre ces mains expertes qui ont si souvent parcouru son corps en lui donnant tant de plaisir. Et puis, la nouveauté de cette demande, son nouveau tailleur, tout se combine ce soir pour l'exciter d'une façon nouvelle et de plus agréable, aussi se laisse-t-elle aller.
Marc se place devant sa compagne et lui prend les mains en lui disant doucement :
- Lève-toi chérie, je vais te bander les yeux !
La jolie blonde se met tranquillement debout en s'appuyant sur les mains chaudes qui enferment les siennes. Elle sent une onde de plaisir qui parcourt furtivement son corps, ne voulant pas gâcher cet instant magique, elle garde consciencieusement ses yeux clos.
L'homme n'a pas envie de plonger totalement cette jeune femme qui se soumet à ses désirs si tendrement. Il place donc le foulard de soie noire sur les yeux gris-verts toujours clos en ne mettant le fin tissu qu'en double. Puis très délicatement, il fait tourner la jeune femme sur elle-même et noue le foulard derrière la tête en prenant bien soin de ne pas tirer les cheveux blonds.
Sylvie se sent manœuvrée en douceur et suit cette main qui la guide dans son mouvement. Quand le bandeau est noué, elle entend :
- Ouvre tes yeux, ma belle, maintenant !
Délicatement, la jeune femme ouvre ses yeux. Le noir d'abord profond se disperse pour laisser la place à une pâle translucidité qui lui permet de vaguement discerner l'univers qui l'entoure.
Après quelques secondes d'attente, l'homme prend son amie par la main et la conduit très doucement vers la chambre à coucher. Il ouvre la porte, fait entrer devant lui sa partenaire, referme la porte sur son passage et la guide au bord du lit. Là, il commence par l'embrasser tendrement, puis il lui souffle à l'oreille :
- Que vois-tu derrière ton bandeau ?
- Pas grand chose, des ombres diffuses !
- Parfait, alors je vais t'allonger sur le lit, maintenant !
Et joignant le geste à la parole, il pousse en arrière la belle Sylvie et la retenant pour qu'elle tombe très doucement sur le grand lit. Puis il s'occupe des jambes en les ramenant sur le lit et en les tenant jointes.

- Je vais maintenant défaire ta veste pour que tu sois plus à l'aise !
Marc s'attaque alors au premier bouton de la veste du tailleur qu'il ouvre en douceur, Puis au deuxième, puis au troisième pour dénuder la poitrine généreuse de la jeune femme.
Sylvie, connaissant bien les goûts de son compagnon, n'a pas mis de soutien-gorge pour cette soirée, elle savait, en faisant cela ; que son homme serait comblé. Elle sent les boutons s'ouvrir un à un, puis quand sa veste est complètement ouverte, elle entend :
- Super ma cochonne, tu n'as pas mis de soutien-gorge… !
- Ça te plaît mon chéri ? Demande-t-elle tout en connaissant parfaitement la réponse.
- Bien sur, j'adore quand tu es telle que ce soir, femme du monde soignée dans l'apparence et vraie salope en dessous !
La jeune femme ne se formalise pas de l'appellation, ça fait déjà bien longtemps qu'elle sait que le terme de salope est employé par son amant comme étant une qualité. Et par ailleurs, elle aime se sentir la salope de cet homme quand il lui fait l'amour.
Marc, toujours avec délicatesse, entreprend maintenant de retirer la jupe de l'ensemble. Il l'explique à sa compagne et la retourne doucement sur le côté pour accéder à la fermeture. Il ouvre cette dernière et commence par faire glisser la jupe le long des jambes gainées de nylon de la belle blonde. S'apercevant que Sylvie ne porte pas de culotte non plus, il ajoute d'une voix plus chaude que tout à l'heure :
- Et pas de culotte non plus ! Tu me gâtes ce soir, ma chérie !
La jeune femme trésaille au passage du tissu le long de ses jambes. Au travers du bandeau, elle aperçoit vaguement son ami en ombres chinoises. Elle se sent comme dans un rêve, des mains expertes la déshabillent en douceur tout en frôlant son corps et en arrachant, ça et là, d'admirables petits frissons qui remontent le long de son corps.
L'homme prend le temps de contempler la jolie blonde de la tête aux pieds.
Elle est maintenant de nouveau étendue sur le dos, les pans de la veste tombant délicatement sur le côté de ses flancs, ses jambes serrées gainées de nylon opaque, son pubis lisse qu'aucun poil disgracieux ne vient ternir, ses gros seins glissant sur les côtés du corps, ses bras le long du corps reposant sur la veste, elle attend. Elle se sent bien, la douce température de la pièce est suffisante pour qu'elle n'ait pas froid sans avoir trop chaud.
L'homme se laisse aller à ses rêves, puis, par on ne sait qu'elle mystère, il sort de cette pseudo-léthargie pour revenir à sa mission première qui est d'attacher sa belle sur le lit. Il commence à dire tout en allant d'un pas tranquille vers l'autre table de nuit :
- Je vais maintenant te lier à tes émotions !
La jeune femme ne comprend pas tout à fait ce que veux dire son compagnon, mais elle se sent si bien qu'elle le laisse faire et se laisse aller, elle aussi, à ses rêves.
Marc poursuit son discours en expliquant :
- Si quelque chose te fait subitement peur, ou te fait un peu mal, ou simplement, si tu ne te sens pas bien, tu dis le mot caméléon. Tout autre mot tel que "arrête" ou autre, ne sera pas pris en compte et fera partie du jeu. Tu as bien compris ?
- Oui Marc, si quelque chose cloche, je te dis caméléon, et tout de suite tu arrêtes !
- Parfait, alors je vais commencer à te lier les mains !
Sur ces mots, il revient vers sa belle avec la corde. il prend délicatement les deux mains de la femme, les place dans le vide au-dessus d'elle, jointes et ajoute :
- Tiens tes mains comme ça !
L'homme commence par faire deux tours avec la corde autour de chaque poignet. Puis il lie ensemble les deux poignets en faisant très attention que le lien soit suffisamment lâche pour ne pas perturber la circulation du sang. Puis, il passe plusieurs fois la corde entre les poignets et finit par la passer derrière un barreau du lit.
Sylvie se laisse totalement faire, elle suit les mouvements qui lui sont imposés tendrement, avec beaucoup de soumission. Bientôt, elle se retrouve avec les bras au-dessus de sa tête, vers le haut du lit, attachée aux barreaux.
La corde étant très longue, Marc va la passer dans un autre barreau, aux pied du lit cette fois. Une fois que la corde a fait deux tours du barreau, il vient prendre délicatement la cheville gauche de sa compagne, la déplace sur la gauche du lit écartant bien la jambe de l'autre et l'entoure de trois tours de corde. Puis il fait un nœud, toujours très lâche pour ne pas empêcher la circulation sanguine.
La sensation de perdre la possibilité de tout mouvement et très nouvelle pour la blonde. Elle ne saurait dire à cet instant si c'est l'excitation ou une légère appréhension qui domine ses sentiments, mais quoi qu'il en soit, elle veut continuer l'expérience et faire plaisir à son amant, mais aussi parce qu'elle est curieuse de cette nouvelle sensation et veut en connaître plus sur le sujet.
Marc s'occupe maintenant de l'autre cheville en reproduisant le même système de lien. Deux tours sur un barreau très à droite du lit, la cheville déplacée sur la droite, trois tours sans serrer.
Maintenant Sylvie se retrouve avec les mains en haut du lit, et les jambes très écartées soigneusement maintenues. La sensation se fait encore plus étrange.

Marc profite de la situation pour venir caresser toutes les parties du corps à l'exception des zones érogènes. Il promène ses doigts sur les jambes, le corps, le cou. Parfois il laisse son ongle traîner sur quelques centimètres de chair en savourant les frissons qu'il procure ainsi à son amie.
De sentir ces doigts effleurer son corps, la blonde commence à mouiller. Elle sent l'intérieur de son sexe s'humidifier et l’excitation la gagner à grand pas.
L'homme lui susurre des mots d'amour tout ne la caressant doucement.
Un long moment passe comme ça, les doigts frôlent, effleurent, l'ongle glisse sur la peau douce de la jeune femme et elle trésaille doucement sous l'ampleur de son plaisir. Elle apprécie chaque seconde qui passe, dans une respiration de plus en plus rapide, qui apporte un flot d'oxygène à son cerveau.
- Je vais passer à autre chose ! Lui annonce tout à coup son amant en l'abandonnant un instant pour se rendre à nouveau vers l'autre chevet.
Là, il s'empare du bol de glaçons qui ont d'ailleurs tous fondu en grande partie. Seuls surnagent quelques rares petits morceaux de glace et une eau très froide et limpide. Il revient, toujours sans précipitation, comme si ses propres pas donnaient du plaisir à la jeune femme, aux côtés de cette dernière, qui ne bouge toujours pas.
Sylvie distingue à peine les mouvements de Marc, elle le voit s'approcher ou se reculer d'elle, mais n'a aucune possibilité de voir tout le détail de ses gestes précis.
L'homme trempe son index droit dans le bol et vient le placer au-dessus de l'épaule gauche de son amie. Là, il laisse l'eau froide goutter sur la peau blanche.
À la première goutte, la blonde est surprise et pousse un tout petit cri. Elle peut suivre le trajet qu'emprunte le liquide le long de son épaule et ensuite vers sa poitrine. Chaque millimètre carré de sa peau en contact avec le froid liquide lui apporte une sensation différente dans son amplitude.
L'homme remet son doigt dans le bol et le porte cette fois au-dessus des lèvres entrouvertes de la jeune femme.
Quand la goutte touche la muqueuse, la jeune femme trésaille à nouveau.
- Tu aimes ce contacte froid ? Laisse tomber Marc d'une voix neutre, ou du moins, le plus neutre qu'il puisse à ce moment donner tant son excitation est grande et sa concentration importante.
- C'est tout à fait surprenant ! Explique la blonde. Je ne pensais pas ressentir pareil plaisir avec de l'eau froide sur mon corps ! Finit-elle par avouer.
Marc s'enhardit à faire couler du bol un très fin filet d'eau sur l'épaule droite cette fois.
Là encore, la belle trésaille, elle commence à perdre le contrôle d'elle-même et le calme qu'elle a réussi à afficher jusqu'à présent. Le cheminement du liquide, d'abord sur son épaule, puis sur le haut de sa poitrine, est un doux supplice qui la ravit.
L'homme se dirige vers les cuisses de la belle en faisant frôler le bol froid sur le corps offert. La différence de température et l'humidité très localisée aux abords du bol provoquent de toutes petites traces de chair de poule. Il se régale de se spectacle subtil. Arrivé au-dessus des cuisses, Marc trempe une fois encore son doigt dans le bol et laisse tomber quelques gouttes sur la cuisse gauche de Sylvie qui frémit très doucement.
Cette fois la blonde a bien du mal à garder ses émotions pour elle, elle se met à gémir doucement, trahissant ainsi l'état d'excitation qui est le sien à ce moment.
Marc profite de l'état de sa compagne pour pousser encore plus loin le bouchon. Il sent que la belle est prête à de nouveaux jeux, aussi lâche-t-il dans un souffle, trahissant lui aussi l'excitation de l'homme :
- Je vais te réchauffer le corps, ma douce !
Puis il pose le bol d'eau froide sur la table de chevet et reprend le chemin de l'autre coté du lit pour aller prendre la bougie bleue. Au moment où il va s'emparer de la bougie, ses yeux tombent sur le plumeau, aussi s'en saisit-il de la même main qui tient déjà la bougie. Il revient sans se presser aux côtés de sa partenaire.
- Je vais maintenant voir si tu es chatouilleuse ! Dit-il d'une voix très basse.
Pendant de longues minutes il promène le plumeau sur la peau de la jolie blonde. Il commence par le cou, puis les flancs, ensuite les jambes pour remonter jusqu'aux cuisses. Il s'approche à chaque fois plus des zones érogènes tout en essayant de ne pas les atteindre.
La belle suffoque quelque peu, sa respiration s'est accélérée de façon tout à fait notoire durant ce petit exercice. Elle commence à se pâmer et à se perdre dans des volutes de sentiments nouveaux qui dansent en une folle farandole dans sa tête.
Marc, pas qu'il soit lassé ce ce petit jeu, mais qu'il est encore plein d'idées qu'il tient à mettre en œuvre pour cette première soirée, repose le plumeau et trempe sa main dans le bol. Un chapelet de gouttes froides tombe sur le sol puis sur le lit pour enfin arriver sur le ventre lisse de la belle.
Sylvie, surprise de la sensation, a bloqué sa respiration automatiquement. Son ventre qui se soulevait quelques instants plus tôt au rythme de sa respiration est devenue immobile. La douce morsure du liquide froid sur sa peau la sort instantanément de la torpeur dans laquelle les caresses du plumeau l'avait plongée. Elle pousse un petit cri aigu.
L'homme se penche sur le corps de sa complice et commence à souffler légèrement sur le filet d'eau à la surface de la peau.
L'eau s'évapore sous le souffle léger provoquant un déficit important en calorie à la place. Ce déficit amplifie encore la sensation de froid à l'endroit où il se produit. La blonde est parcourue de nombreux frissons bien que ne ce soit que très localement cette sensation de froid, tout le reste de son corps baignant dans une douce tiédeur.
L'amant ne perd pas une réaction de sa compagne soumise à ses envies, puis se disant qu'il est temps pour le feu, dit d'une voix plus claire qu'auparavant :
- Après l'eau et le vent, voici le feu !
A ces mots la belle femme se crispe. Tout ce complique instantanément dans son esprit, elle se sent prise entre le désir de faire plaisir à son divin amour, l'envie de continuer cette folle découverte, et une peur panique que le mot feu vient de rallumer dans son esprit.
L'homme prend son briquet dans sa poche de pantalon et allume la bougie bleue. Il laisse la flamme de son briquet réchauffer la cire contenue dans le cratère de la bougie puisque celle-ci a déjà servi par le passé.
Sylvie est toujours plongée dans ses sentiments de crainte et d'envie mélangées. Elle est presque inconsciente de ce qui se passe à l'extérieur de son être.
Pour commencer en douceur, Marc tient éloigné la bougie des cuisses de sa jolie proie et la tenant très en hauteur. Il surveille d'un œil attentif cette femme qu'il imagine aisément en train de se perdre dans les méandres de sa conscience. Il sait ce jeu sulfureux et amenant chez une non initiée des réflexes de peurs, aussi, ne voulant rien gâcher attend-il tranquillement que la femme attachée donne elle même le top du départ.
La jolie blonde essaye de surmonter les premiers instants de panique que lui ont procuré le mot "feu". Elle lutte intérieurement pour dépasser cette peur non fondée, car elle a toute confiance dans son amant. Bientôt ses envies reprennent le dessus de ses sentiments mêlés et son corps se relâche doucement.
C'est ce moment qu'attendait précisément l'homme, il commence par dire à sa compagne qu'il l'aime tout en laissant une goutte de cire chaude tomber mollement sur la cuisse droite, juste au dessus du bas.
Ce n'est pas tant la douleur que la surprise qui fait pousser un cri à la jolie blonde attachée sur le lit. De douleur, elle n'en ressent aucune, juste une pointe de chaud à l'endroit de l'impact de la cire, mais rien de vraiment douloureux. C'est même plutôt une sensation agréable qui se dégage de cette toute nouvelle expérience.
L'amant prévenant se penche pour regarder en détail la goutte de cire qui a maintenant figé. Puis, content de son travail, il se penche, tout en faisant très attention à sa bougie allumée, sur le fin visage de sa partenaire et passe sa langue tout doucement sur les lèvres entrouvertes.
Sylvie accueille la douceur de cette langue amie avec beaucoup de plaisir. La différence des types de caresses qu'elle reçoit ce soir, la met dans un état second, mais elle aime toujours autant, si ce n'est plus encore, que son bel amant l'embrasse.
Ne voulant pas partir en dehors du chemin qu'il a imaginé depuis de longs jours, l'homme se redresse et vient placer la bougie un rien moins haut cette fois, au-dessus de l'épaule droite de la belle. il attend encore quelques instants que la jeune femme se calme et reprenne un rythme de respiration tranquille avant de pencher à nouveau la bougie. Une nouvelle goutte de cire fondue tombe sur la frêle épaule.
Sans être violente, la chaleur est, cette fois, un peu plus marquée. La jolie blonde commence à prendre goût à ce jeu hors du commun. Ses craintes se sont envolées, paradoxalement avec cette deuxième goutte qui est plus chaude que la première.
L'amant se doute bien, par expérience, que la chaleur a dû être plus vive cette fois-ci. Aussi estime-t-il le moment venue de calmer cette chaleur par le froid. il se retourne et trempe son index et son majeur gauche dans le bol d'eau froide où il n'existe maintenant plus du tout de glace.
Sylvie s'attend à une nouvelle chaleur quand la goutte d'eau tombe presque au même endroit que la cire. Le contraste est saisissant et la surprise est totale. Elle se reperd à nouveau dans ses pensées et ses propres contradictions, mais elle éprouve, cette fois, non pas un malaise à cette incursion en elle, mais une nouvelle source de joie.
Marc descend encore un peu plus la bougie et laisse tomber une autre goutte sur la même épaule.
Cette fois c'est une douce morsure, mais morsure tout de même, que ressent Sylvie lorsque la goutte de cire fondue touche sa peau. Malgré cela, elle comprend très vite qu'elle commence à prendre plaisir à cette petite douleur. Elle sait pertinemment que son amant ne cherche qu'à la révéler à elle même. Que sa quête est vaste et le Graal qu'il veut obtenir n'est que le dépassement d'elle, sa totale prise en compte de ses goûts débarrassés de tous les tabous et interdits que la culture peut installer entre soi-même et les autres êtres humains.
L'homme plonge toute sa main dans le bol pour la refroidir tout en continuant de faire tomber des gouttelettes de cire sur le haut de la poitrine, juste à la naissance des seins. Quand sa main est suffisamment refroidie à son goût, il déplace la bougie de manière à ce que les gouttes tombent maintenant sur l'épaule droite et vient masser de sa main refroidie l'épaule et la zone qui vient d'être chauffé par la cire.
Le contraste de chaud et de froid entre ses deux épaules rend la blonde nerveuse. Elle ne sait plus où donner de la tête et se perd dans la contradiction des sensations qu'elle subit docilement. Les questions se bousculent dans son esprit, préfère-t-elle le chaud au froid, y a-t-il une des deux sensations qui soit plus vive que l'autre, d'où vient ce goût nouveau pour ces jeux bizarres, telles sont les principales questions qui l'assaillent.
Marc continue encore quelques temps de manière à ce que les gouttes forment une sorte de dessin sur l'épaule droite comme c'est déjà le cas sur la gauche. Quand il estime que le jeu à assez duré et qu'il ne faut pas aller plus loin pour le moment, il repose la bougie et l'éteint d'un bref souffle.
A ce moment la jeune femme entend son amant lui dire :
- Ne bouge pas et calme-toi maintenant, je vais aller me réchauffer la main et te remettre debout dans quelques secondes ! Puis il sort de la pièce en prenant bien soin de refermer la porte.
Les quelques instants de répit dont dispose la belle blonde sont mis à profit par son esprit pour repartir de plus belle dans les contradictions qui l'occupaient déjà pendant les caresses qu'elle recevait.
Dès son retour, l'homme s'emploie à défaire les liens qui tiennent les chevilles de sa belle proie. Une fois les chevilles libérées, il s'attaque à défaire la corde du barreau à la tête du lit. Puis, très tranquillement, quand il a fini, il prend les mains jointes et toujours liées dans ses mains puissantes et aide, sans mot dire, la jeune femme à se redresser.
La libération partielle dont elle vient de découvrir les limites apporte, une fois de plus, des sensations étranges à Sylvie. Mais cette fois, au lieu de s'en étonner, elle se laisse faire pour goûter à cette nouvelle joie.
Marc fait une pause quand la jeune femme est assise dans le lit, puis il reprend son mouvement pour la mettre debout en aidant les longues jambes gainées de nylon à venir au bord du lit.
Dès qu'elle a les pieds par terre, la blonde éprouve un léger trouble, elle a l'impression qu'elle ne pourra pas se mettre debout toute seule, Alors qu'elle sait pertinemment que chaque matin elle se lève et sort toute seule de son lit, sans avoir besoin d'aucune aide de quelque sorte que se soit.
Cependant l'homme la tient suffisamment fermement pour qu'elle se sente en confiance et assez légèrement pour qu'elle n'ait pas l'impression d'être contrainte. Dès qu'elle est debout et entièrement droite, il se penche sur les lèvres de la belle et vient l'embrasser fougueusement. Quand il arrête enfin son baiser il demande d'une voix neutre :
- Te sens-tu prête pour aller encore plus loin avec moi ce soir ?
- Oh oui mon chéri, c'était bizarre, mais très agréable, j'ai envie de recommencer tout de suite s'il te plaît !
- Nous allons explorer d'autres contrés érotiques alors ma belle, puisque tu te sens bien.
- Tu veux m'expliquer?
- Non, je veux que, ce qui va se passer maintenant, soit pour toi une surprise totale, mais rassure-toi, tu te souviens de mot magique qui arrête tous les ébats ?
- Oui Marc, caméléon ! Dit-t-elle dans un mensonge tant elle ne l'avait plus en tête une seconde avant que son amant lui demande de s'en souvenir.
- Parfait alors nous allons reprendre ton éducation. N'oublie en aucun cas que je t'aime.
- Je t'aime moi aussi mon chéri ! Finit de dire la jolie jeune femme.
Puis Marc décide de la faire marcher avec les yeux bandés quelques pas pour la détendre.
Sylvie se sent guidée à travers l'immense chambre, sans qu'elle puisse se voir à cause de la pénombre que procure les bougies allumées un peu partout, elle éprouve une certaine joie à se promener ainsi, le sexe à l'air sans jupe ni culotte, ses seins libres se balançant aux rythmes de ses pas menus et sa veste ouverte dansant doucement.
Le manège ne dure pas très longtemps car déjà l'homme se souvient de son scénario et se dit qu'il est maintenant temps de passer à de nouvelles découvertes. Il ramène donc la jeune femme au bord du lit et l'aide comme la première fois à s'allonger.
De retrouver la position horizontale donne à nouveau quelques sensations étranges à Sylvie. Les yeux toujours bandés, elle a l'impression de n'avoir pas bougé du lit depuis tout à l'heure, mais simplement d'avoir rêvé faire ces quelques pas aux bras de son amant.
Pour cette fois Marc décide d'un bondage plus solide et dans une posture moins facile pour sa soumise. Une fois qu'il a attaché la corde au barreau de la tête de lit, il remonte les fines jambes de la belle sur elle même. Puis entour de six tours de cordes la chevilles gauche de sa partenaire. Encore une fois il vérifie, plutôt deux fois qu'une, que les liens ne sont pas trop serrés de manière à ne pas blesser inutilement la jeune femme.
Dans cette position, Sylvie est moins à l'aise que précédemment. Elle sent une gêne pour respirer profondément quand le besoin s'en fait sentir. Mais curieuse et avide de donner du plaisir à cet homme qui vient de lui en procurer encore tant, elle prend sur elle et ne dit mot.
Pour attacher la cheville droite, cette fois, Marc est obligé de monter sur le lit. À quatre pattes sur son lit, il lie la deuxième cheville de la même manière que la première. Il attache ensuite le reste de corde à un barreau plus éloigné ce qui force la blonde à avoir les cuisses très ouvertes découvrant par la même occasion toute sa vulve rasée au regard de son amant. Puis l'homme redescend du lit et va se servir sur la table de nuit droite de la brosse à ongle et du pinceau.
Il vient se repositionner aux côtés de sa compagne et commence à passer la brosse à ongle sur les flancs de la belle.
Le contact est doux malgré la dureté des poils de la brosse. Elle sent que l'objet ne fait qu'effleurer sa peau. Très vite, elle se laisse submerger par les vagues de douceur que lui procurent ces caresses inédites.
Ensuite, Marc, toujours très attentif aux réactions de sa compagne, se saisit du pinceau et entame des arabesques sur le ventre de la blonde auquel il peut accéder, les jambes repliées par-dessus le ventre cachant tout de même une bonne partie de ce dernier. De longues minutes passent sous les coups de pinceau de cet étrange artiste peintre qui ne terminera jamais aucun tableau. Pourtant, dans sa tête, les chemins qu'emprunte le pinceau forment un dessin. Et il se dit qu'un de ces jours il viendra peut être à peindre, effectivement, le corps qui l'inspire tellement.
Après la brosse dure, voici le pinceau soyeux. Sylvie se laisse aller à ces nouvelles caresses. Bien qu'elles soient très différentes parce que plus marquées que précédemment, de nouvelles vagues de douceur reviennent à la charge et emplissent Sylvie d'une volupté non feinte. Elle recommence à gémir. Au bout de quelques petites minutes, elle en oublie même l'inconfort de sa situation. Des vagues de chaleur montent de son ventre fébrile.
L'homme sent que sa soumise commence à se tortiller de bien étrange manière sous les infimes assauts de son pinceau doux. Néanmoins, et fidèle à sa promesse de ces jours dernier, il ne va pas sur les zones érogènes, il se contente du reste du corps ne s'interdisant aucun autre endroit que les points où il est sûr de faire jouir sa compagne.
Entre la première séance et celle ci, Sylvie ne sait plus où elle en est. Elle se rend compte que son sexe est détrempé et que son envie de faire l'amour monte de plus en plus. Elle tente de faire comprendre tout ça à son amant qui est habituellement si prompte à comprendre ses envies, mais ce soir rien n'y fait, il semble rester sourd à ses désirs.
Marc observe chaque réaction de la jeune femme. Il essaye de tenir compte du moindre petit mouvement pour savoir où se situe la belle soumise et quand il pourra lui faire passer un nouveau cap.
Après d'interminables minutes passées à se faire caresser, caresses qui lui vrillent le ventre, la belle se dit qu'il va falloir qu'elle exprime son envie de sexe, reprenant son souffle du mieux qu'elle peut, elle se décide à articuler :
- J'ai envie de toi mon chéri !
- Ah! je croyais que tu ne saurais jamais dire quand tu craquerais mon cœur ! Répond simplement et avec un ton détaché le maître du jeu.
Mais cruellement, il continue ses caresses sont montrer d'autres intentions. Puis, il se met à dire, toujours avec cette même voix détachée :
- Serais-tu en train de me dire que ce que je te fais, te donne d'autres désirs ?
- Mais bien sûr, mon chéri, j'ai envie de te sentir en moi ! Le ton devenant implorant
- Il est encore bien trop tôt, ma belle ! Laisse tomber celui qui a toutes les commandes en main.
N'étant pas d'une cruauté à toute épreuve, il finit tout de même par s'asseoir sur le bord du lit et amène son pinceau tout prêt de la vulve.
La belle soumise craque et implore d'un coup :
- Caresse-moi la chatte mon amour !
- Pas de panique miss, ça va venir, mais je veux que ton envie grandisse encore un peu !
Puis il se remet à passer le pinceau sur la vulve bien ouverte. Toujours délicatement, mais en ayant aussi tout à fait conscience que la jeune femme est au bord de la jouissance. Quand il estime que la belle blonde va craquer complètement sous l'énervement que lui procure le pinceau, il ajoute :
- Tu as envie de jouir ?
- Oh que oui ! Répond instantanément Sylvie, puis elle ajoute, mais là, elle commet une énorme faute sans le savoir, fais-moi jouir, j'en ai tellement envie, maintenant !
C'est à ce moment que Marc en profite pour donner une bonne claque sur la vulve détrempée.
Est-ce le bruit ou la surprise, ou bien encore la légère douleur qui fait crier la blonde, elle-même ne saurait en être tout à fait certaine, toujours est-il qu'elle s'énerve et dit après avoir crié :
- T'es un salaud, je ne t'ai rien fait moi !
- Rassure-toi ma belle, je ne fais que calmer tes ardeurs, le moment de jouir n'est pas encore venu. Il ne faudrait pas que tu t'éclates avant que je ne t'aie amenée là où j'ai décidé !
Et ensuite, l'homme plonge sa tête entre les cuisses et vient lécher la vulve tout en continuant de passer le pinceau, mais cette fois ci, il le passe sur l'intérieur des cuisses.
Dès que la langue est au contact de la chair, Sylvie se met à gémir. Elle se délecte de ce type de caresses et se laisse aller pour jouir dans la bouche de son amant.
Ce dernier ne l'entend pas de cette oreille, il lèche les lèvres, mais dès que la belle commence à partir, il mordille les grandes lèvres pour la calmer. Plusieurs fois de suite, il reproduit ce petit jeu pour laisser la blonde au bord de la jouissance, mais sans pouvoir y parvenir totalement.
La séance devient terrible pour la jeune femme. Elle commence à se dire que tout ça la contrarie et qu'elle aimerait bien maintenant jouir une bonne fois pour toute, mais son amant, d'habitude si prompt à la faire jouir, se borne ce soir à l'exciter comme elle ne l'a jamais été auparavant. Elle se demande bien ce qu'il cherche.
L'homme se soûle de stupre, il se délecte de cette chatte qui, même s’il la connaît bien, le met toujours dans un émoi terrible. Il goûte la cyprine tiède qui s'échappe maintenant du vagin par les petites lèvres, qui se sont bien ouvertes. Et, connaissant déjà très bien sa proie, il décide que le moment de titiller l'anus est venu. Il s'emploie donc, à l'aide du pinceau, à venir flatter l'auréole brune de l'anus.
Lorsque le pinceau vient flatter son trou du cul, Sylvie lâche de nouveau un cri. Elle est très sensible à ce genre de caresse et ne la refuse jamais à son amant car il est toujours très doux dans cette zone. Très vite pourtant, le passage des poils soyeux provoquent de nouvelles vagues qui secouent la belle.
Marc est aux anges. Il commence à se dire que sa belle soumise vient de franchir un nouveau cap. Son cerveau fonctionne à toute allure et, subitement, lui vient une nouvelle idée. La mise en forme de cette idée est rapide, aussi, dès qu'il sent qu'elle est au point, et sachant que sa soumise est prête maintenant à aller beaucoup plus loin, il explique d'une voix, où pointe son excitation :
- J'ai envie de te dilater le cul ma chérie !
Dans l'état d'excitation où se trouve la blonde elle ne peut que répondre dans un souffle :
- Fais ce que tu veux de moi, mon amour !
Tel un fauve, l'homme abandonne son ouvrage et se remet assis sur le lit, puis il poursuit :
- Ne bouge pas, je vais chercher un préservatif et des crayons !
Puis, sans laisser le temps à sa soumise de répondre, il saute du lit et sort de la chambre en refermant la porte.
La blonde n'a pas longtemps à attendre, très vite elle entend la porte s'ouvrir et devine, ses yeux s'étant habitués à la pénombre et le foulard n'étant pas très opaque, l'arrivée de son amant. Elle comprend à sa lourde démarche que l'homme est des plus excités.
À présent, Marc pose toute une boite de crayons de couleurs sur la table de chevet et entreprend de sortir le préservatif de son enveloppe. Durant cette opération il explique à sa proie :
- Je vais mettre quatre crayons dans la capote, je vais te mettre le tout dans ton petit cul qui te fait si souvent jouir, ensuite, au fur et à mesure, je glisserai un par un d'autres crayons au milieu de ceux déjà en place, nous verrons bien jusqu'où tu seras capable d'aller !
Le jeu proposé lui parait assez étrange tout de même, mais l'excitation qui l'habite ne lui permet plus trop de réfléchir, aussi s'entend-elle répondre dans un souffle :
- Oh oui, mon chéri !
Sans avoir attendu son feu vert, l'homme a déjà introduit les quatre crayons dont il parlait juste avant, dans la capote. Puis, sans autre forme de procès, il se laisse glisse sur le lit et vient plaquer sa bouche gourmande sur l'anus déjà entrouvert.
Les petits coups de langues sur le sphincter ont vite fait de faire gémir à nouveau la belle blonde. Bien que sa chatte soit toujours en feu, elle se laisse aller à ces caresses anales dont son amant a le secret. Très vite elle se retrouve dans le même état que quelques minutes auparavant, et se sent partir vers l'extase.
Marc s'en rend compte tout de suite, aussi arrête-t-il toute action et, en s'asseyant, viens à nouveau donner une claque sur le clitoris turgescent.
Nouvelle claque, nouveau cri, c'est mathématique semble-t-il. Sylvie se dit que décidément, ce soir elle n'a pas de chance, à chaque fois qu'elle se sent partir, ce diable d'homme lui coupe l'effet et la ramène à l'état d'excitation précédent.
L'homme commence par enfoncer son index dans l'anus déjà entrouvert pour lubrifier l'entrée de ce petit cul qu'il sait accueillant. Lorsqu'il estime avoir bien rodé le sphincter, il place la capote remplit des quatre crayons, et l'enfonce doucement dans le cul de sa soumise.
Dès l'introduction du doigt de son amant la blonde émet quelques sons démontrant l'acceptation de cette pénétration et son goût pour de telles pratiques. Et quand la capote est introduite, elle sent la dilatation de son anus et en tire une profonde joie.
- Parfait, maintenant passons aux choses sérieuses ! Lance abruptement l'amant avec une voix qui trahit sa propre excitation.
Puis il se penche en dehors du lit pour prendre cinq crayons sur la table de nuit. D'une main, il commence un lent mouvement de va-et-vient de la capote dans le cul de la belle, puis il stoppe son action.
Les allers-retours, que fait son amant avec les crayons, emplissent l'esprit de la jeune femme d'étranges sensations, elle ne saurait dire exactement ce qu'elle ressent, une sorte de mélange complexe fait du plaisir que l'on s'occupe d'elle, de son immobilisation, de l'inconnu de la suite de la soirée, de la nouveauté aussi, mais tout se confond.
L'homme place maintenant un crayon entre les quatre autres déjà en place dans le préservatif qui est lui même planté dans l'anus de la blonde, puis, très doucement, il appuie sur le crayon pour qu'il arrive à la même hauteur que les autres.
La sensation est toute à fait nouvelle pour Sylvie, tout à fait différente de la sodomie qu'elle connaît. Là, rien de difficile ou de douloureux, pas de premier passage obligé qui donne cette sensation de déchirement, juste la dilatation progressive et en douceur de son sphincter.
Marc se munit d'un nouveau crayon et réédite le même geste lent, mais précis. L'objet, de part son extrémité arrondi et profilé, s'insère très facilement entre les autres crayons déjà en place et augmente petit à petit le diamètre total de l'ensemble formé dans la capote.
Par trois fois encore Sylvie se fait ouvrir le cul tout doucement. Elle n'a aucune idée du diamètre atteint étant sur la rive de cette rivière plaisir où elle voudrait se noyer depuis déjà pas mal de temps maintenant. Mais son compagnon fait tout pour l'empêcher de se plonger dans cette onde. Elle enrage, être ainsi excitée sans pouvoir jouir, voilà bien une injustice flagrante.
Lorsque les cinq crayons ont été placés, l'homme se penche à nouveau et attrape encore six nouveaux objets, puis continue son œuvre toujours en s'appliquant beaucoup, lentement, et en guettant toutes les réactions de sa belle soumise. Les crayons déjà en place, s’ils ne forment pas un cercle parfait, ils s'inscrivent tout de même dans une ellipse d'un diamètre moyen de deux centimètres et demi.
- Tout va bien ma chérie ? Questionne Marc.
- Non ! Tu m’embêtes à ne pas vouloir me laisser jouir !
- Attends ton heure ma belle, tu verras, ce sera encore plus fort si tu me fais confiance !
« C'est bien beau, mais c'est du vent tout ça », se dit la jeune femme, tellement préoccupée par cette excitation qui deviendrait presque douloureuse à force d'attendre l'orgasme libérateur.
Sans se préoccuper, apparemment du moins, des attentes de sa compagne, l'homme se remet à introduire les six nouveaux crayons de couleur un par un. À chaque introduction, il passe son index sur la rosette brune pour tester l'élasticité du sphincter et voir s’il peut continuer encore.
Bien qu'elle se sente frustrée de ne pouvoir jouir sur le champ, la blonde est envahie par une nouvelle sensation étrange que lui procure la dilatation anale qu'elle subit docilement. Son anus, qui s'ouvre de plus en plus pour laisser la place aux crayons, lui procure les plus vifs plaisirs. Elle gémit maintenant régulièrement.
Quand les quinze crayons sont en place, le diamètre moyen approximatif atteint les trois centimètres et demi. Pourtant l'amant se rend bien compte qu'il peut encore faire mieux, beaucoup mieux, aussi se saisit-il à nouveau des derniers crayons de couleurs encore posés sur la table de chevet. Il en reste tout juste une dizaine, et l'homme reprend son travail délicat.
Sylvie gémit de plus en plus, elle sent chaque crayon l'ouvrir un peu plus, en douceur, sans aucune douleur parasite.
Un à un et très doucement les crayons sont placés les uns à coté des autres. Quand les dix derniers crayons sont entrés, l'homme se retourne vers le visage de sa soumise et dit d'une voix claire :
- Ça y est ma belle, je viens de te mettre tous les crayons dans ton petit cul !
La jeune femme ne répond pas vraiment, elle se contente de gémir.
C'est alors que l'homme entame un lent et progressif va-et-vient de la capote contenant les crayons de couleurs. De sa main libre, il vient branler le clitoris turgescent qui répond immédiatement aux douces sollicitations.
Cette fois, ça y est, Sylvie part au pays des orgasmes ravageurs, elle crie, jouit, mouille comme une fontaine, entre les caresses sur son bouton d'amour et les pénétrations de son petit cul, elle ne sait plus du tout d'où vient le maximum de plaisir, mais elle jouit longuement, en criant comme une furie.
Marc est enfin disposé à la laisser s'éclater, il le fait, et bien encore. Il se régale des cris et soubresauts de sa compagne. il est heureux de lui donner tant de plaisirs nouveaux d'un seul coup.
Si l'attente de la jeune femme a été longue, son orgasme est en proportion, elle jouit comme jamais elle n'a joui, elle n'a pourtant plus aucune notion du temps qui passe.
Pendant près d'un quart d'heure, l'homme s'occupe de sa compagne, tout le long elle jouit, jouit, et jouit encore.
Quand les choses finissent par se tasser, l'homme retire délicatement le préservatif et son contenu de l'anus, contemple pendant quelques instants ce petit cul tout ouvert qui se referme doucement. Puis il dit d'une voix calme :
- Ça va bien ma chérie.
- Attends, je reprends mon souffle... !
Et tout en détachant tranquillement sa compagne, Marc dit encore :
- La prochaine fois je te montrerai encore de nouvelles contrées érotiques à explorer... !
Puis, une fois qu'elle est déliée, sans retirer son bandeau il l'embrasse tendrement.
En attendant, mes petites histoires de cul (fictions) et mes récits (souvenirs - recitsvicieuxold) :
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Messagepar hsmur » Sam 20 Avr 2024 07:51

Ce matin-là, en se réveillant, Marc se tourne et vient déposer un tendre bisou sur l'épaule de sa partenaire. Partenaire avec laquelle il vient de passer, après une soirée étrange, une nuit torride et sensuelle. Il se souvient encore du bondage qu'il a pratiqué hier soir, de la débauche de sensations qu'il vient de faire découvrir à cette femme qu'il aime tant, de l'excitation qu'il a ressentie tout au long de la soirée.
Sylvie se tourne doucement et vient plaquer sa bouche encore endormie sur celle de son amant. Elle l'embrasse amoureusement en se souvenant, elle aussi, de la soirée de la veille où elle a découvert tant de choses. Quand son esprit sort du brouillard du sommeil, elle retrouve les différentes sensations qu'elle a découvertes le soir précédent et se dit qu'elle ne pourra jamais oublier cette folle soirée, même si elle en vit d'autres.
Une fois levés, les deux comparses déjeunent en babillant joyeusement. Quelques mots d'amours sont échangés, puis l'homme annonce :
- Ce soir, j’ai invité à dîner Luc et Françoise, un couple d'amis que je n'ai pas revus depuis quelques mois, tu seras enchantée de les connaître, je pense.
- Ce sont des collègues à toi, mon chéri ? Questionne la jeune femme, vivement intéressée et toujours prête à connaître de nouvelles têtes.
- Non, ce sont des gens que j'ai connus, jadis, dans un club d'un type particulier.
- Ah bon, et de quel type de club parles-tu donc ? Demande la jeune femme qui connaît certes la vie décousue qu'a connue son amant avant elle, mais qui ne voit pas trop ce que le terme de club particulier peut bien signifier.
- Un club SM, pour être précis, ma douce ! Répond l'homme avec une voix tranquille, mais dont le regard sonde la jeune femme pour connaître sa réaction.
- Tu fréquentais des boites SM, toi ?
- Oui, je ne t'en avais pas parlé jusqu'à présent, simplement pour ne pas t’effaroucher, mais avec notre soirée d'hier, cette réserve n'est plus de mise, qu'en penses-tu ?
- En fait, je ne sais pas quoi en penser justement ! Répond alors la blonde, d'un ton légèrement angoissé.
- Y a-t-il quelque chose qui te gêne dans le terme SM ?
- Oui, je crois que c'est le terme qui me gêne, je pense que ce que nous faisons ensemble ne regarde pas les autres !
- Et alors, si cela ne regarde pas les autres, doit-on, pour autant, ne pas nommer une telle chose ? Marc est devenu plus sérieux, si son ton est toujours tranquille, ses yeux n’arrêtent pas de faire le tour du visage de la jeune femme pour épier le moindre mouvement qui pourrait trahir une angoisse.
- Si, mais je ne voudrais pas que tu en parles à d'autres personnes.
- Qu'est-ce qui te gêne dans le fait que j'en parle à des spécialistes, par exemple ?
- Mais c'est notre vie, les voisins n'ont pas à la connaître, tu ne trouves pas ? Questionne Sylvie d'une voix qui trahie maintenant une légère angoisse.
- D'accord, mais quand tu es malade, tu racontes bien ta vie à un médecin, non ?
- Oui, mais ce n'est pas la même chose...
- Qu'y a-t-il donc comme différence, s'il te plaît, Sylvie ?
- Eh bien, je ne sais pas moi, mais c'est différent !
- Et ça ne te rassurerait pas de savoir que d'autres personnes vivent des choses semblables aux nôtres De pouvoir discuter, demander des conseils, d'échanger des expériences, d'avoir de nouvelles idées, en n’en parlant avec d'autres amateurs, comme nous ?
- Si, quelque part, je pense que ça me rassurerait de savoir que d'autres couples vivent des choses similaires ! Finit par avouer la jolie blonde en s'imaginant la scène.
- Eh bien, ce soir, je t'en donne l'occasion, tu ne diras que ce que tu as envie de dire, moi, je ne te forcerai pas la main, et je serai là si tu as besoin de moi, remarque l'homme d'un ton bienveillant.

Le reste de la matinée se passe tranquillement, le petit déjeuner terminé, on passe aux ablutions quotidiennes, ensuite à la préparation du repas du midi pendant lequel, on imagine le menu du soir. Après le café pris dans le canapé du salon, Marc demande subitement à Sylvie :
- J'ai envie que tu remettes le même tailleur qu'hier, ça ne te dérange pas, au moins ?
- Non mon chéri, puisque tu sembles l'aimer ce petit tailleur, je vais te faire plaisir et le remettre !
Cela dit, la jeune femme se lève et se rend dans la chambre à coucher pour prendre le vêtement. Ensuite, elle se rend dans la salle de bain.
Après quelques minutes passées à finir son café, plongé dans ses réflexions, l'homme se lève et vient rejoindre sa compagne dans la salle de bain.
- Que tu es belle comme cela ! Dit-il sincèrement.
- Merci mon amour ! Répond la jolie blonde en souriant
Marc se penche au-dessus de l'épaule droite de sa compagne et vient déposer un long baiser dans le tendre cou qui est à sa merci. De ses mains agiles, il caresse les flancs de la belle, puis les hanches. De là, il fait remonter la jupe sur elle-même, et quand la jupe est relevée très haut, il vient flatter le doux ventre de sa main chaude.
La jolie blonde se pâme. Elle est aux anges, ce baiser dans le cou et le souffle de son compagnon lui donnent des frissons, de même que cette main douce et chaude qui est sur son ventre, juste au-dessus de son pubis, lui procure une chaleur qui irradie son vagin.
L'homme, d'une main, fait descendre, tout doucement, la fine culotte en dentelle juste au-dessus des bas opaques que porte la blonde. Puis, se dégageant, fait descendre le fin tissu sur les chevilles et le retire totalement en dégageant chaque pied.
Sylvie se demande bien pourquoi elle s'habille méticuleusement, en prenant grand soin de ses choix, si son compagnon a décidé de la déshabiller.
Marc se relève, met la culotte de dentelle dans sa poche, puis, toujours dans le dos de sa compagne, vient lui ouvrir la veste de tailleur. La descend sur le haut des bras et retire, sans mot dire, le soutien-gorge. Ensuite, il referme la veste tranquillement. C'est à ce moment-là qu'il dit :
- Parfait, maintenant, je suis fier de sortir avec toi, ma belle soumise !
Puis il sort de la pièce rapidement.
La jeune femme reste interloquée, si elle trouve que ce petit jeu coquin, d'être sans culotte pour sortir avec son compagnon, a quelque chose d'excitant, elle ne comprend pas pourquoi son ami la nomme soumise. Au bout de quelques instants de réflexion, elle finit par se dire que tout ça n'est pas très important, que seul reste le fait d'être totalement bien avec cet homme subtil. Elle termine de se préparer tranquillement, puis va retrouver Marc qui est déjà prêt.
- On y va ? Questionne l'homme souriant d'une voix paisible.
- Je suis prête, c'est quand tu veux, mon chéri.
Et le couple sort de l'appartement pour se rendre au parking en sous-sol. Le son des talons des escarpins résonne dans le vaste sous-sol dont l’éclairage blafard amplifie encore le côté fantomatique. Arrivé à la voiture, L'homme vient ouvrir la portière du côté passager et laisse monter sa compagne, attend qu'elle soit installée, puis, la regardant avec un drôle d'air, lui dit :
- Remonte ta jupe, que les passants puissent voir tes bas !
Sans poser de question, la jolie blonde s'exécute. Elle se cambre un peu, puis remonte sa jupe de manière à laisser apparaître la dentelle des bas.
- Mieux que ça ! Ordonne cette fois le chauffeur d'un ton se faisant plus pressant.
Une fois encore, la jeune femme exécute ce que l'on vient de lui demander et remonte sa jupe jusqu’à ce qu'on puisse commencer à voir son entrejambe.
Marc, enfin content d'obtenir ce qu'il désirait, vient embrasser sa compagne, referme la portière et vient s’asseoir à sa place. La voiture démarre, emprunte le chemin balisé et vient s’arrêter devant la lourde porte en fer qui donne sur la rue. Une fois la porte ouverte, la voiture s'engage dans la circulation peu dense de ce début d'après midi.

Habituellement, Marc n'est pas homme à perdre son temps en flânant en ville avec la voiture, il prend toujours les voies rapides pour se rendre, le plus rapidement possible, dans les centres commerciaux de la périphérie. Or, ce jour-là, il décide de passer par le centre-ville où la circulation est la plus dense.
- Tiens ! Tu passes par le centre ! Remarque Sylvie en ne faisant plus attention à sa robe relevée et à la main de son amant posée sur le haut de sa cuisse gauche.
- Bien sûr, j'ai envie que les passants puissent admirer ta tenue, ma belle !
À ces mots, la jeune femme rougit légèrement, c'est vrai qu'elle est dans une tenue qui ne peut laisser indifférent. De savoir qu'elle va être vue, la plonge dans un profond trouble où se mélangent honte et excitation. Elle est tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne s’aperçoit même pas que son chauffeur vient de remonter encore un peu plus sa jupe, laissant, cette fois, une vue imprenable sur sa chatte lisse.
- Tu es très belle ainsi ! Lance l'homme d'une voix douce et calme.
Puis, bien qu'il soit toujours concentré sur la circulation, entreprend de défaire les deux boutons de la veste pour que la jeune femme ait les seins exposés aux regards des piétons.
Les rues ne sont pas encore totalement envahies par les badauds, mais il y a déjà pas mal de monde en ce début d'après-midi. Une foule plutôt pressée, et seuls quelques rares personnes s’aperçoivent du spectacle gratuit qu'il leur est offert dans cette voiture qui roule lentement.
Pour ne pas trop avoir honte, Sylvie, qui s'est tout de même laissé faire, ferme ses grands yeux bleus. Des images lui traversent l'esprit, elle se voit en prostituée, maquillée à outrance, offerte aux regards libidineux et salaces d'hommes de tous âges, subissant des attouchements sans douceur. Et ces visions, loin de l’écœurer, lui provoquent une excitation qui se traduit par l'humidification de son sexe.
Marc, surveillant du coin de l’œil son amie, scrute la moindre de ses réactions. Et quand il s’aperçoit que la jeune femme a fermé les yeux, il en profite pour ouvrir encore plus la veste du tailleur et la coince avec la ceinture de sécurité.
Cette fois, la jeune femme a un geste de recul, elle se raidit dans le siège et porte ses mains à sa veste pour la refermer. Mais très vite, elle est bloquée dans son mouvement par la voie impérieuse de son amant qui lui intime :
- Reste comme ça !
- Mais... Commence-t-elle à articuler, pour être à nouveau coupée.
- Tu es une bonne salope et je veux que ça se voie, alors reste comme tu es !
Sylvie est très étonnée du ton directif qu'emploie son compagnon, elle ne le connaissait pas si dominateur, et elle se demande à quoi est due cette nouvelle orientation, que prend sa relation.
Perdue dans ses pensées, elle ne fait aucun geste pour se couvrir. Toutefois, elle aimerait comprendre un peu mieux ce qui a déclenché les réactions de son amant, lui si doux et prévenant habituellement. Après de longues minutes passées à s'interroger, elle finit par demander à Marc :
- Mais pourquoi me parles-tu si durement depuis hier ?
- Tout simplement parce que j'ai maintenant la preuve de ce que je pensais depuis déjà quelque temps, à savoir que tu as une tendance à la soumission. Et comme je t'aime, j'ai envie d'aller encore plus loin avec toi vers ce penchant !
- Tu me fais peur tout d'un coup, Marc ! S'exclame sincèrement la belle blonde.
L'homme détourne ses yeux de la route et fixe un court instant la jeune femme d'un regard étrange. Puis, d'une voix redevenue claire, il poursuit :
- As-tu joui hier soir ?
- Bien sûr mon chéri ! Commence par répondre Sylvie, mais avant qu'elle n'ait eu le temps de continuer sa phrase, il la coupe :
- Alors, tu ne dois pas avoir peur !
Durant ce temps, la voiture est arrivée sur le parking du Super Marché et l'homme ne se gare pas très loin de l'entrée. Au moment où il coupe le contact, il dit encore :
- Je serai ton guide, tu vas te découvrir toi-même, mais laisse-moi tout de même te montrer le chemin !
Sylvie est de plus en plus perplexe, elle ne sait que répondre à son amant. Les mots qu'elle vient d'entendre la fascinent, instantanément, elle se replonge dans ses pensées et entrevoit de nouveaux plaisirs, inconnus, différents, mais si entiers. Elle commence à comprendre que son compagnon a certainement raison, car sinon, pourquoi aurait-elle joui si fort, la vieille au soir, quand elle était attachée au lit ?
Marc sort de la voiture et vient ouvrir la portière de sa passagère, qui est toujours plongée dans ses pensées. Dès que la porte est ouverte, il signale d'une voix rieuse :
- Tu as les seins à l'air, ma belle... !
S’apercevant de son état, la jeune femme reboutonne sa veste avant de sortir sans rien dire. Quand elle est debout à côté de la voiture, il remarque que sa jupe est encore très relevée, elle la tire vers le bas dans un geste très féminin.

Une fois les emplettes, pour la soirée à venir, terminées, Sylvie et Marc rentrent tranquillement à l'appartement. Puis, ils s'activent à préparer le repas, les amuse-gueules et mettent la table. C'est vers dix-huit heures que l'homme va prendre une douche et se change. Pendant ce temps-là, la jeune femme reste assise dans le canapé à parcourir quelques revues en attendant son heure.
Quand Marc est prêt, il vient embrasser sa compagne, puis lui dit doucement :
- Ce soir, je te veux belle et très sexy ! Va vite prendre une douche et remets-toi telle que tu es en ce moment, ma chérie !
De toute façon, la jeune femme n'a pas trop le choix, car Marc, prévoyant, a gardé la petite culotte de dentelle dans sa poche et est allé cacher le soutien-gorge sur sa grande armoire.

Lorsque Sylvie ressort pimpante et parfumée de la salle de bain, elle vient se faire câliner auprès de son amant dans le canapé du salon. À ce moment, elle a dans l'idée de négocier ses sous-vêtements, car elle se sent tout de même mal à l'aise de la façon dont elle est vêtue. Se faisant très chatte, elle minaude, embrasse l'homme qui lui rend ses caresses très tendrement.
Les choses vont bon train, L'homme à tôt fait de glisser une main sous la jupe et de venir prendre possession de la chatte lisse de sa compagne. Son index fouille et refouille les recoins du sexe féminin alors que le pouce de la même main vient cajoler le clitoris.
La jeune femme commence très vite à jouir sous les assauts de ce doigt malicieux. Elle se laisse aller, emporter autant par les caresses que par l'exhibition qu'elle a réalisées peu de temps auparavant. Ses idées se mélangent et se croisent dans sa tête, peu importe, pour le moment, elle est très bien, et c'est ce qui compte.
Dans un souffle et en défaisant sa braguette, Marc demande à sa compagne :
- Viens me sucer, ma belle !
Et une fois de plus, la jolie blonde s’exécute docilement. Elle commence par se coucher sur les genoux de son compagnon quand elle entend encore :
- Mets-toi devant moi, à genoux !
Soucieuse du plaisir de son amant comme elle l'a toujours été, et sachant qu'elle aura le retour, elle se laisse aller sur la moquette profonde qui recouvre le sol et vient se placer doucement entre les jambes de son ami. Elle commence alors une longue succion dont elle a le secret.
La queue entre et sort de cette jolie bouche gourmande dans un bruit doux. Elle luit de salive et se raidit de plus en plus.
Sylvie s'applique à faire entrer le sexe masculin le plus loin possible, doucement, en ne serrant les lèvres que ce qu'il faut pour que son partenaire ait le plus de plaisir possible.
Marc, très excité par ce qu'il vient d'obtenir de sa compagne l'après-midi même, se laisse aller. Il sent déjà sa semence migrer vers cette bouche douce et accueillante. Bientôt il se raidit entièrement sur le canapé et commence à râler, signe précurseur de l'imminence de son plaisir.
La jolie blonde, sentant que son amant est au bord de l'explosion, serre encore d'avantage la bite entre ses lèvres pulpeuses. Bientôt, elle sent une toute première giclée de sperme venir s'écraser au fond de sa bouche.
L'homme jouit dans un grand cri de bête fauve. De puissantes saccades de foutre tiède s'échappe de sa queue raide.
Sylvie déglutit pour ne laisser perdre aucune goutte de ce précieux nectar. Elle attend les dernières giclées pour lâcher enfin cette bite qui se ramollit un tant soit peu, puis déguste le sperme en levant ses grands yeux bleus sur son amant et, une fois la dernière rasade avalée, lui demande :
- Tu as bien joui, mon chéri ?
L'homme est comme groggy par l’ampleur de son plaisir, il rouvre ses yeux, regarde sa compagne, toujours à ses pieds, pendant quelques instants, puis, dans un sourire, dit :
- C'était vraiment super, ma salope... !
Au moment où la jeune femme se relève, elle dit à son tour, dans un grand sourire :
- Bon, je vais me rincer la bouche, ça pourrait ne pas faire sérieux de recevoir des gens avec l'haleine sentant le sperme !
- Non, coupe sèchement Marc, tu restes comme ça, comme une bonne salope qui vient de sucer son mec !
- Mais chéri… Commence à se défendre la jeune femme.
- Il n'y a pas de "mais" qui ne tienne. Tu restes avec le goût du foutre en bouche, comme une vraie chienne, c'est tout !
Cette fois, Sylvie a l'impression que le ciel lui tombe sur la tête. Comment cet homme, si gentil encore avant-hier, peut-il, aujourd'hui, lui faire ce coup-là ? Et que veut donc dire cette attitude des plus cavalières ? Bien sûr, elle aime cet homme, se sent prête à aller bien plus loin qu'avec tous ses amants précédents, mais tout de même, elle veut avoir le choix aussi, n'est-ce pas naturel ?
Comprenant, aux différents rictus de son visage, ce qu'est en train de penser la jolie blonde, Marc, ne voulant ni la buter, ni la faire fuir, explique encore, mais d'un ton plus doux cette fois-ci :
- Je veux que tu découvres cette sensation très étrange de honte et d'amour mélangés. Je veux que tu sois dans cet état quand nous recevrons Christian et Françoise tout à l'heure. Je veux que tu sois toujours à moi et que tu t'en souviennes pendant toute la soirée, que le goût de mon foutre te rappelle tout le temps ce que nous avons fait juste avant de les recevoir, tu me comprends ?
- Oui, je crois, du moins ! Répond finalement la jolie blonde du bout des lèvres, tout en essayant de comprendre ce qui lui arrive.
Peu de temps passe avant que les invités n'arrivent, ils sont en avance et dès le seuil de la porte d'entrée franchi, ils s'en excusent. Un observateur attentif pourrait remarquer les regards complices que s'échangent les deux hommes.
Marc fait deux bises à Françoise pendant que Christian serre la main de Sylvie en se présentant. Puis c'est le tour de Françoise à venir saluer la jeune femme blonde en s'emparant de la main tendue, mais elle utilise cette main pour attirer à elle la jeune femme et lui faire la bise.
Sylvie est gênée par cette marque de familiarité alors qu'elle voit, pour la première fois, cette grande femme rousse. De plus, elle est d'autant plus mal à l'aise, qu'elle se souvient encore de paroles de son amant. Néanmoins, elle se laisse approcher.
Françoise fait quatre bises en tenant la blonde l'épaule gauche de sa main droite. Ses lèvres viennent très près des commissures de son hôtesse. Puis quand elle relâche la jeune femme, elle dit d'un ton confidentiel :
- Tu sens le sperme… J'adore !
Instantanément, la jolie blonde rougit. Elle accompagne cependant son invitée dans le salon, et en entrant dans celui-ci, les deux hommes la regardent.
Marc s’aperçoit tout de suite des rougeurs de sa compagne. Comme il veut profiter du malaise passager pour enfoncer le clou, il demande :
- Que t'arrive-t-il donc, pour être si rouge ?
- Euh... Commence à bafouiller la jeune femme.
- Je crois que c'est de ma faute, je lui ai dit qu'elle sentait bon le sperme ! Coupe aussitôt Françoise dans un élan de sincérité.
Elle s'approche de la jolie blonde comme pour réparer une erreur ou la prendre sous sa protection, mais une fois à ses côtés, elle plaque sa bouche sur les fines lèvres de Sylvie et tente de l'embrasser.
La jeune femme blonde fait un pas en arrière et affiche cette fois, non plus une honte, mais un courroux et lance un regard noir à cette femme rousse, qui vient d'essayer de l'embrasser.
- Françoise, espèce de nympho, vas-tu te tenir tranquille avec ton hôtesse ? Questionne subitement Christian d'une voix sèche et dure.
- Pardon Maître ! Répond instantanément la femme en baissant les yeux vers le sol.
- Ne lui en voulez pas trop ma chère, continue l'invité en s'adressant cette fois à Sylvie, c'est une vraie chienne en chaleur, mais elle n'est pas méchante et elle ne vous veut aucun mal, ma petite !
- Bon, tu arrêtes de faire ta mijaurée, maintenant ! S'exclame alors Marc en fixant durement sa compagne. Puis, après quelques secondes passées à l'observer, il poursuit, toujours sur le même ton, Cette salope vient de me pomper le nœud et tout avaler, ne porte ni soutien-gorge, ni culotte. Et, se retournant vers son invité, il continue : et elle vient nous faire des histoires parce que ta femme lui fait remarquer gentiment qu'elle apprécie son odeur de foutre !
Sylvie reste interdite, jamais, elle n'aurait pensé que son amant puisse parler d'elle de cette façon, devant des inconnus de surcroît. Elle affiche en quelques secondes une moue de dégoût horrifiée et commence à se tourner pour fuir cette ambiance délétère.
Marc sent que la situation lui échappe, aussi se lève-t-il d'un bond dans une attitude agressive, vient se placer devant sa compagne, lui prend les poignets et dit d'une voix devenue tout de même plus sympathique :
- Attends, je ne raconte pas d'histoires quand je dis que tu viens de me sucer comme une salope, si ?
- Non... Non... Balbutie la blonde surprise et un rien craintive.
- Alors pas de cinéma, Françoise et Christian sont des gens très compréhensifs, ils savent que tu es encore "toute neuve" dans le domaine du sexe, que tu as encore un long chemin à parcourir pour te découvrir toi-même, ne sois pas choquée, et essaye de les comprendre. D'ailleurs, Christian va t'expliquer quelle est sa relation avec son épouse soumise.
En lâchant les mains qu'il détient encore, l'homme se rassoit et invite sa compagne à en faire de même sur un des fauteuils qui font fassent au trio sur le canapé.
Une fois tout ce petit monde installé confortablement, Christian prend la parole comme il y a été invité :
- Bien, sans vouloir faire un trop long discours, sache, pour commencer, Sylvie, que Françoise est ma soumise. C'est une salope qui aime le sexe, a découvert bien des choses avec moi, entre autres, qu'elle prend beaucoup de plaisir à être souillée, avilie, humiliée !
À ces mots, la rousse Françoise fixe la blonde avec un grand sourire qui en dit long sur ses envies.
- Si elle aime que je la traite en pute, poursuit le même homme, toujours sur le même ton, elle n'en oublie pas moins que c'est un jeu entre nous. Et, même si ce jeu te dépasse encore Sylvie, il faut que tu saches que tu te trouveras quelque part dans ce jeu, Marc m'a parlé de toi, il m'a déjà raconté ce que vous avez vécu ensemble, mais maintenant, c'est à toi de savoir ce que tu as envie de vivre avec ton amant. Il ne s'agit pas de te forcer, mais de te guider. Ici, tu as une femme et là, il se tourne vers son épouse qui fixe toujours la blonde en souriant, puis continue, qui peut t'aider, te conseiller, te faire découvrir ce que tu as à découvrir sur toi. Il serait vain de te refuser à toi-même, un jour ou l'autre, ce message reviendrait avec force à toi, et tu n'aurais plus de guide pour aller de l'avant, il y a donc fort à parier que si tu choisis la fuite aujourd'hui, ce que tu as le droit de faire, tu le vives très mal dans le futur.
La jolie blonde est le point de mire de tous les regards à cet instant. Elle rougit, baisse les yeux, ne pouvant tout à la fois supporter ces inquisitions et réfléchir à ce qu'elle vient d'entendre. Les premiers moments de surprise passés, elle se force à peser chaque concept qu'elle vient de prendre en compte, de regarder en face sa vie, jusqu'à la rencontre avec Marc, si peu excitante, sa relation amoureuse qui la comble depuis deux ans, ses propres valeurs morales et la futilité, qui lui apparaît dans l'écoute ou le regard des autres.
Marc sourit à sa compagne, doucement, il se lève et vient se mettre devant sa belle, sans lui laisser plus de temps pour réfléchir, il déboutonne sa braguette, sort sa queue, la présente devant la bouche de la blonde, puis dit doucement :
- Suce-moi chérie, comme tu l'as fait tout à l'heure !
- Mais, pas devant tout le monde, quand même !
- Si, justement ! Répond instantanément l'amant fébrile.
Quelques secondes s'égrainent en silence, puis il poursuit :
- Justement, devant tout le monde, ça, c'est vraiment une nouvelle expérience pour toi, et je veux que tu la vives !
La pauvre blondinette est totalement perdue, entre les mots durs de son bel amant, les concepts qu'elle vient de découvrir, le bizarre de cette soirée, ce qu'elle a vécu la veille, elle ne peut répondre ni bouger, tant son trouble est profond.
Françoise, ressentant les affres de cette jolie femme, se lève du canapé, s'approche vers la blonde et passe amicalement son bras sur les épaules tendues de Sylvie et vient lui murmurer à l'oreille :
- Laisse-toi aller, ne sois pas inquiète, je suis là... !
Et pour finir, Sylvie, tombe en sanglots dans les bras chauds et accueillants de cette bien étrange nouvelle amie.
Marc se rendant compte qu'il ne peut aller plus loin pour le moment, et comptant sur l'aide de Françoise, replace sa queue dans son pantalon et propose à son ami de lui faire visiter l'appartement. Bientôt les deux hommes sortent de l'immense pièce qui sert de salon et de salle à manger.

Dès qu'ils ont refermé la porte derrière eux, la rousse commence à caresser les cheveux blonds de son hôtesse. Elle a les mains très douces, de longs doigts soignés avec des ongles rouges vifs, une peau très blanche aussi.
Pour sa cinquantaine naissante, elle est encore très désirable. On peut imaginer ses seins volumineux sous son chemisier ocre dont les pointes marquent très légèrement le fin tissu. Elle est vêtue d'une jupe fendue bleue marine qui moule sans excès son cul avenant. Tout en caressant les cheveux de la blonde d'une main, Françoise commence à porter son attention vers le cou délicat si proche de sa bouche dans la position assise sur le bras du canapé qu'elle occupe. Puis d'une voix douce et rassurante, elle s'adresse à son hôtesse :
- Calme-toi ma belle...
La jeune femme blonde gémit toujours, machinalement, elle se tourne et penche sa tête sur la jambe gainée d'un nylon opaque et soyeux et vient poser sa tête sur le tissu de la jupe recouvrant le haut de la cuisse. Ses pensées sont toutes mélangées, elle perd ses repères et ses convictions, tant elle est accablée par les paroles qui sonnent encore à ses oreilles.
La rousse s'enhardit alors et commence à se pencher tout doucement pour venir déposer un chaste baiser dans le cou offert. Puis dans un souffle presque imperceptible, elle avoue :
- Tu es si belle ma chérie... !
Puis, elle s'enhardit encore à laisser sa main douce traîner sur le flanc de la jolie blonde dans une ronde de caresses suaves et tendres.
Dans l'état où elle se trouve, Sylvie ressent les caresses comme un réconfort, elle se laisse faire, ne sachant plus si c'est bien ou mal, mais se laissant aller, pour la première fois de sa vie, à des caresses que l'on dit interdites. Et, après quelques minutes de se lâcher prise, elle commence à éprouver une sorte de plaisir, certes pas très fort, mais si doux.
- Viens dans mes bras ma petite chérie ! Dit alors Françoise avec sa voix douce et enchanteresse.
À la manière d'un robot, la jeune femme se redresse, fixe une seconde de ses grands yeux rougis et vide cette femme si surprenante, puis l'entoure de ses bras, la tête entre les seins de la rousse.
Françoise caresse toujours la chevelure soyeuse de sa nouvelle amie, elle a des gestes lents d'une grande tendresse. Elle se force à respirer doucement pour ne pas effaroucher ce petit oiseau qui se blottit contre elle.
Les deux femmes restent encore dans cette position pendant un long moment, le temps pour Sylvie que ses yeux sèchent. Puis Françoise se décide à entamer la deuxième phase. Pour ce faire, elle se relève dans un geste très lent et doux, emportant avec elle, toujours serrée contre son ventre, la jolie blonde qui suit le mouvement docilement. Une fois qu'elle se trouve debout à côté du fauteuil, elle prend délicatement les bras qui l'entourent, les déplie un peu, puis les repositionne autour de son cou. Elle finit par passer ses propres bras autour du cou de son amie, puis vient tout doucement placer sa bouche sur celle de cette blonde qui n'offre toujours pas de résistance.
Sylvie ne sait pas vraiment ce qui est en train de se passer, elle goûte pourtant ce doux baiser qui enflamme ses lèvres, puis elle laisse entrer en elle la langue d'une autre femme en pensant qu'elle ne se reconnaît plus. Il y a deux heures encore, l'idée qu'une femme puisse l'embrasser l'aurait dégoûtée, voire donné de nausées. Maintenant, elle se laisse faire comme si son corps ne lui appartenait plus et qu'elle avait laissé son esprit s'enfuir de ce lieu connu, devenu si étranger.
La belle rousse ne compte pas en rester à ce petit baiser innocent, elle commence à explorer le corps soumis à ses caresses en passant sa main droite des épaules aux hanches et en faisant des incursions vers la poitrine de sa partenaire. Elle sent que la blonde est en train de lui tomber dans les bras, et en profite pour insinuer encore d'avantage sa langue dans la bouche chaude. Elle s'applique, car elle sait que le moindre faux pas ferait basculer la situation vers un repli de la belle sur elle-même.
La jeune femme frémit sous les caresses qui parcourent son corps de haut en bas et de bas en haut, elle se laisse aller totalement à ce plaisir si étrange, mais bien réel, elle glisse petit à petit dans une douce félicité, qui lui fait perdre de plus en plus, la notion de présent.
Françoise se détache un tout petit peu du corps de son amie, puis, d'une main très sûre, toujours doucement, se met à défaire les boutons du chemisier un à un. Au quatrième, elle abandonne le chemisier pour passer sa main droite dessous et venir flatter la peau délicate et tiède de la blonde. Dans un premier temps, elle laisse de côté les seins pour se concentrer sur le ventre plat.
Mais que se passe-t-il donc ? Cette femme, encore inconnue quelques heures auparavant, vient de la débrailler et elle se laisse faire, comme si elle aimait ça, pense Sylvie. Il est vrai que cette main chaude qui parcourt tendrement son ventre lui procure de longs frissons, mais tout de même. Elle tente une fraction de seconde de se reprendre, mais elle sent sa volonté la quitter comme la fumée qui s'échappe des braises d'un feu mourant.
La rousse, qui a ressenti cette fraction de seconde où tout a failli basculer, essaye d'aller un peu plus vite en besogne et attrape le sein gauche de la jolie blonde et commence à le malaxer comme elle sait si bien le faire pour l'avoir souvent pratiqué. Elle n'a toujours pas abandonné son baiser et vérifie, aux mouvements de sa partenaire qui deviennent de plus en plus faibles, que cette dernière se laisse bel et bien aller là où elle veut la conduire.
Sylvie sent maintenant cette main calme qui lui malaxe le sein en douceur et s’aperçoit que, même son amant, pourtant si doux, n'a une telle dextérité pour ce genre de caresse. Jamais auparavant, elle n'aurait pensé pouvoir ressentir un tel plaisir, rien qu'avec ses seins. Elle sent aussi que sa grotte intime commence à s'humidifier de façon significative. Désormais, exsangue de toute volonté, elle se laisse faire en respirant de plus en plus fortement.
Comprenant que sa proie est à sa merci, cette fois, Françoise se laisse aller à plus de fougue, en commençant à s'en prendre à l'autre sein, le droit. Quand elle se rend compte qu'elle tient enfin ce qu'elle espérait, elle arrête d'embrasser la jolie blonde, recule d'un demi pas, et dit tranquillement, en souriant :
- Tu m'as l'air de bien apprécier ce que je te fais. Puis, appuyant encore de pression sur le sein qu'elle tient à l'instant, elle poursuit, Que tu es belle…
La jeune femme a à peine ouvert ses yeux, elle se laisse bercer par les caresses, et, si elle ne répond pas, elle se laisse néanmoins aller à offrir son corps à chaque sollicitation manuelle de sa partenaire.
Françoise décide alors de dénuder cette jolie blonde dont elle a une envie folle. Elle commence par s'occuper des derniers boutons du chemisier. Pour atteindre le dernier bouton qui tient encore le léger vêtement, elle est obligée de sortir celui-ci de la petite jupe.
Sylvie se laisse aller, elle sent ces mains douces qui tirent tranquillement sur son chemisier, mais peu importe, elle n'a plus qu'une envie, se laisser faire. Ce mélange de sentiments la torture, elle aimerait devenir un simple objet et passer ce moment, qui lui semble obligatoire, en étant dans une sorte d'absence pour ne pas avoir de remords par la suite.
La rousse lubrique se recule une seconde pour admirer le corps de sa nouvelle proie, puis, en venant prendre le téton droit de la blonde entre deux doigts, elle souffle :
- J'ai envie de tes seins...
Sylvie ne répond toujours pas, elle ferme totalement ses yeux qu'elle avait encore entrouverts et se laisse faire. Elle a les bras ballants le long du corps, se tient à peine droite, comme si effectivement, elle n'habitait plus dans son corps.
Françoise exerce une pression croissante sur le téton, puis se met à tirer vers elle, allongeant ainsi, très légèrement, le sein. Ne voyant toujours aucune réaction chez sa partenaire, elle décide de la mettre entièrement nue.
La jolie blonde sent une main venir sur la fermeture de sa jupe, puis la glissière s'ouvrir. Elle ressent ensuite le fin tissu descendre le long de ses jambes tout doucement.
- Lève ton pied ! Dit alors la femme rousse.
Sans faire aucun commentaire, telle une machine, Sylvie lève son pied droit et attend que la jupe soit passée pour le reposer.
- L'autre pied, maintenant !
Encore une fois, la jeune femme lève son pied de quelques centimètres et attend.
Françoise prend du recul et admire, d'un œil expert, le corps encore très joli de cette femme, qui rentre doucement dans la quarantaine. Elle est visiblement attirée par la poitrine de la blonde, qui est assez ferme, en goutte d'eau, avec de grandes aréoles d'un brun soutenu et des tétons bien droits et assez longs. Elle fait le tour doucement de la blonde, en admirant le cul gracieux et la chute des reins, mais aussi, la naissance des cuisses qui a quelque chose de subtil. Revenant devant la blonde, Françoise, en souriant et en appréciant le mont de venus glabre, s'adresse à son amie :
- Tu es vraiment jolie, je ne me trompais pas en devinant tes charmes sous tes vêtements !
Sylvie ne bronche toujours pas, elle est immobile devant le fauteuil qu'elle utilisait précédemment, les bras le long du corps, les yeux fermés et la tête penchant légèrement vers le sol. C'est tout juste si elle sent cette main douce et câline qui vient flatter son pubis lisse.
- Comme tu as la peau douce ! Dit gentiment la rousse, en passant sa main sur le bas du ventre de sa conquête.
Puis, dans un élan d'excitation, car ce petit jeu commence à lui donner le feu au ventre, elle glisse son majeur tendu dans la vulve de la jolie blonde, lui arrachant enfin un cri de surprise.
- Mais tu mouilles salope ! Ment alors Françoise, puis elle enchaîne à l'attention des deux hommes qu'elle sait à portée de voix : venez voir, vous deux, cette cochonne mouille comme une fontaine !
Sylvie enfouit son visage dans ses mains et éclate en sanglots.
Les deux hommes entrent dans la pièce et contemplent le spectacle qui leur est offert. Ils peuvent voir la rousse lubrique qui les regarde entrer et vient de remettre son majeur entre les lèvres de la blonde qui sanglote. Ils restent un instant immobile près du canapé qu'ils viennent d’atteindre, puis Christian dit d'une voix claire :
- Elle est jolie, cette petite salope, tu as de la chance Marc !
- Oui, je trouve aussi, mais ta Françoise n'est pas mal non plus !
- Déshabille-toi ! Dit alors Christian en s'adressant à son épouse.
La rousse ne se fait pas prier plus longtemps, très vite, elle retire son chemisier, exhibant ainsi sa poitrine nue qui tombe légèrement. Elle défait tout aussi vite sa petite jupe fendue, et la laisse tomber à terre, sans porter plus d'attention que ça, à ses vêtements, devenus inutiles. Puis, se tournant vers les deux hommes, demande d'une voix qui trahit son excitation :
- Je vous plais comme ça ?
- Très bien, tu es une parfaite pute, ma chérie ! Répond gentiment son mari.
Christian s'approche alors de la jolie blonde et vient l'examiner de près. Au bout de deux tours de la femme qui pleure toujours doucement, il lance à la cantonade :
- Elle est très bien cette jolie chienne. Nous allons laisser Françoise l'initier aux plaisirs saphiques, qu'en penses-tu, Marc ?
- Bonne idée, Christian ! Répond l'amant en venant s’asseoir tranquillement et confortablement sur le canapé.
- Alors à toi de jouer, ma salope ! Finit par dire le mari à son épouse qui tremble imperceptiblement, tant elle est excitée.
Cette fois, la rousse lubrique vient se planter devant la blonde, puis, dans un geste obscène, sort sa langue et vient lécher les lèvres de son amie. Ses deux mains s'occupent en même temps des seins fièrement dressés à leur portée, en les malaxant sans ménagement.
La jolie blonde essaye de s'oublier le plus possible. Elle aimerait n’être plus qu'un objet inanimé, une chose, une sorte d'accessoire sexuel qui remplirait son rôle sans se poser de question. Elle souhaite quitter ce corps qui risque tellement d’être maltraité, se fuir elle-même, tomber dans une sorte de coma pour ne pas avoir à rougir à son réveil. Pour le moment, elle se sent trop prisonnière, prisonnière de ses sentiments envers son amant, prisonnière de ses propres fantasmes, prisonnière de sa peur qui la paralyse.
- Ne sont-elles pas excitantes, ces deux salopes, Marc ? Demande le mari fier de sa femme.
- Si, bien sûr ! Répond l'amant dans une sorte d'état second, un peu comme s'il sortait d'un rêve.
- Occupe-toi de son cul, Françoise, Marc m'a dit qu'il l'avait bien dilaté hier soir, alors met son anus en valeur comme tu sais si bien le faire, ma pute ! Poursuit encore l'homme de plus en plus excité par la scène.
C'est à ce moment que la folle rousse empoigne fermement sa proie et l'oblige à poser ses mains ouvertes sur le sol. Quand elle est parvenue à ses fins, c'est-à-dire que la blonde soit courbée, avec les mains touchant le sol, elle s'exclame :
- Les genoux à terre, salope !
Une fois encore, la pauvre blonde exécute le mouvement demandé et vient poser doucement ses genoux sur le sol de manière à être maintenant à quatre pattes.
Françoise fait le tour de la jolie blonde, vient se placer derrière elle, puis, d'un geste sûr, elle écarte les fesses rebondies et douces de sa proie et s'écrie :
- Quel trou du cul !
Sylvie se remet à larmoyer, de ce fait, ses soubresauts font tressaillir ses seins.
- Fais-moi jouir cette salope par le cul ! Dit alors Christian d'une voix dure.
De façon la plus obscène qu'il soit, la rousse met son index et son majeur de la main gauche dans la bouche et salive. Sa main droite écarte toujours les fesses de la blonde. Puis, d'un coup, en retirant les doigts de sa bouche, se penche vers le cul accueillant, crache sur l'anus et introduit directement ses doigts dans le boyau.
Sylvie pousse alors un cri grave de surprise. Tout à coup, comme si elle venait de faire une chute dans un escalier, la dure réalité s'impose de nouveau à elle. Elle serre les fesses instantanément et commence à crier en essayant de se relever :
- Non mais ça ne va pas chez vous, espèce de...
Une douleur aiguë sur sa joue gauche vient la couper net dans son élan de rébellion. Elle vient de prendre une gifle magistrale de la part de Christian qui dit aussitôt :
- Ferme ta gueule pétasse !
L'injure vient de lui donner son deuxième coup sur la tête. La jolie blonde retombe dans son état de torpeur précédent, comme si son esprit torturé se mettait en hibernation pour laisser passer un hiver trop rigoureux.
- Continue, connasse ! Lance maintenant l'homme à l'attention de sa femme qui est restée interdite devant la dissidence de sa nouvelle amie.
- Oui Maître ! Répond-elle machinalement.
Énervée par la violence latente dont fait preuve son mari, Françoise se permet de donner à son tour une grande claque sonore sur le joli cul de sa copine. Puis, se calmant un tant soit peu, elle replace sa main droite sur les fesses et les écarte. Cette fois, c'est de trois doigts qu'elle force l'entrée anale. Sans ménagement, elle commence de rapides va-et-vient dans l'anus ainsi vaincu.
Sylvie se trouve désormais totalement hors circuit. Son esprit semble s’être figé et, seul, ses nerfs remontent encore l’influx issu des différentes manipulations qui la concernent.
Dans une rage non feinte, la folle rousse s'en donne à cœur joie. Elle ne ressort ses doigts que pour pouvoir introduire quatre doigts. Comme l'anus est trop serré pour permettre ce passage sans préavis, elle force sur sa main pour obliger le sphincter à la laisser passer.
La joie blonde commence à sangloter de nouveau. Elle semble reprendre quelque peu conscience de ce qui lui arrive et tente d'avancer son corps pour éviter l'humiliation de cette dilatation.
- Tu ne bouges pas, salope ! Lance encore Christian d'une voix dure et autoritaire.
Il se lève alors d’un bond et vient s’agenouiller devant la tête de cette jolie blonde, sort son sexe déjà bien dressé de son pantalon qu’il laisse glisser sur ses cuisses. Puis ordonne encore :
- Suce-moi, pendant que ma soumise va te faire jouir du cul, chienne !
Sans rechigner, mais toujours en pleurnichant, Sylvie ouvre la bouche et se fait envahir par le sexe de l’homme. Il est étonnant comme la sensation peut-être différente par rapport au sexe de son amant, mais elle aime très vite aussi.
La femme blonde a l’impression d’être désincarnée. De vivre les choses sans les vivre, un peu comme si elle était sa propre spectatrice. Son anus perforé par ces doigts longs et fins, comme des flèches, commence à lui procurer de gentilles sensations. Sucer cet homme encore inconnu quelques heures plus tôt, l’excite bien au-delà de ce qu’elle voudrait bien admettre.
Le maître de la rousse tient fermement la tête blonde entre ses mains puissantes, toutefois, la prise ne serre pas, elle soutient juste le rythme que l’homme désire appliquer.
Cette fois, les caresses anales de la folle rousse sont devenues plus douces, et des ondes de plaisir parcourent l’échine de Sylvie. Toujours très perturbée mentalement, maintenant, elle s’estime plus objet qu’être humain. Et finalement cette idée la rassure et la calme.
- Tu m’as bien préparé son cul, salope ?
- Oui maître.
- Bon, pour ta récompense, tu peux passer dessous pour lui lécher l’abricot !
Et sans s’occuper outre mesure de la femme de son ami, il lâche la tête et sort sa queue de cette chaude et douce bouche. Se relève. Va s’agenouiller derrière la femme à quatre pattes. Prend son sexe dur en main, le place contre la rondelle encore ouverte. Pousse d’un coup pour faire entrer, dans ce cul, toute sa verge dressée.
Marc s’est levé à son tour. Vient se placer sur les genoux, juste devant le visage de sa compagne. Lui attrape les cheveux. Et la force à lever la tête. Puis, il lui annonce :
- Prend bien ton pied, profite de cette bonne sodomie et de la langue de cette salope pour te laisser aller à l’orgasme, je suis fier de toi !
Et, comme si ces mots faisaient partie d’une incantation magique, Sylvie se sent soudain totalement bien. Et, très vite, elle commence à hurler son plaisir. Pendant de très longues minutes, elle crie la force de son orgasme et oublie presque tout, n’étant plus qu’une grosse boule de plaisir ardent.
En attendant, mes petites histoires de cul (fictions) et mes récits (souvenirs - recitsvicieuxold) :
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Re: Premier lien 01

Messagepar Aubin » Jeu 25 Avr 2024 09:31

Eh bien, Sylvie, quand deux âmes s'entremêlent dans les nuances les plus sombres et les plus lumineuses de la passion, il est naturel de se demander quelles parts de soi-même on souhaite partager avec le monde. Je comprends ton désir de préserver l'intimité, mais parfois, les secrets peuvent devenir des poids trop lourds à porter. Tu vois, c'est comme dans cette danse intime entre Marc et Sylvie : parfois, il faut être prêt à dévoiler un peu plus de soi pour que l'harmonie entre les cœurs persiste.
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