Annie se devait de ne pas rater ce premier rendez-vous. À quarante-cinq ans, cette grande femme rousse d'un mètre soixante-dix-huit, avait un problème. Elle se sentait vide depuis sa séparation quelque dix années plus tôt. Bien sûr, elle avait eu pas mal d'amants de passage et même une relation plus suivie pendant presque deux ans, mais cette sensation de vide lui collait à la peau et elle craignait de ne plus être apte à vivre avec un homme. Sensation renforcée par le fait qu'outre des hommes, elle avait vécu quelques aventures avec des femmes et elle se demandait réellement si elle devenait lesbienne ou si, seule sa libido était en cause.
Elle venait de connaître Luc, un homme d'à peine quarante ans, qui semblait avoir flashé sur elle comme elle avait ressenti elle-même cette étincelle prometteuse. Malheureusement, cet homme était peu disponible, car très souvent en voyage pour son travail. Et elle espérait, en ce beau vendredi soir, pouvoir approfondir sa connaissance de cet individu un peu mystérieux tout de même.
Luc, pour sa part, se contentait encore de souffler après son long périple. Depuis deux semaines qu'il était parti pour l’Amérique du Sud, il n'avait eu que peu de temps pour téléphoner à sa nouvelle conquête. Il avait passé un extraordinaire week-end lors de leur rencontre, mais bien trop bref à son goût. Néanmoins, il se souvenait des moments extrêmement torrides qu'ils avaient passés ensemble, de même que de l'instant magique qu'il avait vécu, deux jours auparavant, lorsque Annie lui avait avoué se caresser tous les soirs, depuis son départ, en pensant à lui. Et dans le train le ramenant auprès de sa conquête, il se laisse aller à la rêverie.
Dès son arrivée devant la gare, Annie s'éjecte de la voiture, elle sait pertinemment qu'elle est à l'heure, mais un secret espoir la fait imaginer à l'avance dans l'arrivée du train de l'homme qu'elle aime.
Sortant de son doux songe en entendant l'annonce de l'arrivée prochaine de son train, Luc s'empare de ses bagages et se presse vers la porte. Les quelques minutes d'attente pour pouvoir descendre lui paraissent d'une longueur incroyable. Bientôt, il est libéré et affiche un sourire radieux en apercevant la jolie rousse sur le quai qui, visiblement, le cherche du regard.
Aussitôt qu'elle aperçoit son amant, un grand sourire s'affiche sur le joli visage de la femme. De plus, elle ressent un vif picotement aux creux de ses reins qu'elle n'avait pas éprouvés depuis fort longtemps. C'est dans un élan totalement spontané qu'elle se jette dans les bras de l'homme qui vient de lâcher négligemment ses valises.
Les retrouvailles paraissent infinies, c'est un mélange de sucs, de langues, de caresses prometteuses. L'instant est violent, passionné, une sorte de communication passe entre les deux corps et ce qui se dit, à ce moment-là, en ferait rougir plus d'un et pas des plus prudes.
Très vite, nos deux compères se retrouvent à échanger des banalités dans la voiture que conduit la femme en experte. Luc ne peut empêcher sa main d'aller sous la jupe ample pour caresser la naissance des cuisses. Il goûte le velouté de cette peau souple, puis, s'enhardissant un peu, se réjouit de constater que la belle ne porte pas de culotte. Un tantinet pervers, il se permet de le faire remarquer en ces termes :
– Tu ne portes jamais de culotte ou est-ce une attention particulière pour moi, ma chérie ?
– Ha, tu as déjà remarqué ça, tu es un drôle de cochon, en fait !
– Ça, je pensais que tu l'avais déjà bien compris lors de notre week-end inoubliable !
– Mais tu sais bien que c'est justement ce que j'aime, que tu sois vicieux... !
– Hum ! S'exclame alors Luc avec une envie encore décuplée de cette jolie femme si prometteuse.
– Et puis, c'est de ta faute, tu me rends nympho avec tes caresses, alors dès que je suis seule, j'en deviens folle et suis obligée de me masturber comme une gamine de quinze ans !
– Il faudra que tu me montres comment tu t'y prends quand je suis absent, et gare à toi si tu ne t'y prends pas correctement, tes fesses t'en cuiront !
Un grand éclat de rire les unit à ce moment. Luc continue à faire progresser sa main gauche sous la jupe, ses doigts en sont d'ailleurs à explorer la grotte intime de sa compagne, à goûter l'humidité de l'endroit, quand il s’aperçoit qu'ils sont arrivés au pied de l'immeuble d'Annie.
Le petit chemin qui serpente depuis le parking est avalé en un temps record. Une chance, l'ascenseur est en attente au rez-de-chaussée, les deux personnes s'y engouffrent très vite, puis, dès que la porte est refermée et que la cabine se met en mouvement, Luc attire sa proie dans ses bras puissants, l'embrasse fougueusement, tout en relevant sa jupe de sa main droite pour caresser tout à loisir le sexe roux si peu velu. Ses doigts ne se gênent plus pour investir totalement l'antre féminin, ils décrivent de petits moulinets, qui commencent à faire gémir la belle.
À l'ouverture de la porte, une voisine surprend sa colocataire dans une bien étrange posture, la jupe relevée, sans culotte, les yeux brillants d'excitation, la bouche ourlée d'une fine pellicule de salive.
Annie rougit instantanément, mais son bonheur est si grand qu'elle oublie bien vite dans quelle posture elle vient d’être surprise et salue jovialement l'autre femme sans y prêter plus d'attention. La femme les croise et se retourne, seul Luc s'est aperçu du manège.
Dès que le couple est entré dans le petit appartement, l'homme n'a que peu de temps pour poser ses valises que déjà la folle rousse lui saute dessus et l'embrasse à pleine bouche.
Cette fois, c'est elle qui prend l'initiative en venant presser d'une main experte le sexe de l'homme à travers l'étoffe du pantalon. Elle palpe, malaxe le membre qui durcit immédiatement. Puis se faisant très chatte, elle susurre à l'oreille de son amant :
– Hé bien, je te fais drôlement bander, mon amour !
– Ha ça, tu l'as dit, ma salope ! Annonce Luc d'une voix qui trahit son excitation.
– J'ai envie de toi ! Miaule encore la rousse.
– J'ai les couilles pleines de bon foutre pour toi ma petite salope ! Continue l'homme, qui ne maintient plus son excitation.
La femme rousse entraîne son aimé vers la chambre, tout en continuant à lui malaxer la verge. L'homme ne reste pas inactif, puisqu'il lui relève complètement la jupe et la coince avec la ceinture, portée très haut sur la taille. Puis, étant légèrement en retrait, en profite pour lui glisser son index droit dans l'anus et le faire pénétrer plus profondément, à chacun des pas de la femme.
Annie, en grande amatrice du plaisir anal, se régale de cette bonne manière. Mais néanmoins, dès qu'elle arrive auprès du lit, elle s'échappe, fait volte-face en s’asseyant sur le lit et déboutonne la braguette d'un geste expert.
Luc se laisse aller, sans faire aucun effort, il attend que la rousse sorte sa queue de son étui de tissu. Il bande déjà copieusement et n'a qu'une hâte, c'est de voir sa bite s'engouffrer dans la jolie bouche accueillante.
Sans coup férir, Annie avale la grosse queue presque entièrement, puis quand elle sent qu'elle ne peut plus avaler le membre durci, elle commence une douce succion, en le faisant ressortir tout luisant de salive.
L'homme ne perd pas une miette du spectacle qui lui est offert. N'ayant pas touché une femme depuis deux semaines, il retire son membre de la douce bouche tiède, se penche en avant et embrasse goulûment la jolie rousse. Puis d'un coup, se relevant, en faisant sucer l'index droit qu'il avait introduit dans le trou du cul de la belle, quelques minutes auparavant, il annonce d'une voix imperceptiblement plus dure :
– Si tu me suces trop bien, ma salope, je vais te jouir dans la bouche !
Annie, occupée maintenant à imiter une fellation, sur le doigt de son amant, acquiesce. Elle recrache doucement le doigt, pour reprendre le membre viril en bouche, tout en bafouillant :
– Oui, je veux boire ton sperme, mon amour !
L'homme sait très bien qu'il aura du mal à se contenir, très longtemps, il se laisse donc aller, les mains sur les hanches, jusqu'à ce qu'il sente un léger tremblement de ses jambes.
C'est ce moment, que choisit la belle Annie pour enfoncer, à son tour, son majeur gauche dans l'anus de l'homme, qu'elle suce. Elle a une envie folle d’accueillir la liqueur, de son homme, dans sa bouche, elle veut donner un plaisir intense à cet homme, qui remplit si bien sa vie, depuis deux semaines, car elle passe le plus clair de son temps, à penser à lui.
Luc ne peut absolument pas se retenir. Ses jambes se mettent à vibrer de toutes parts, quand il jouit, dans un concert de râles. Il a l'impression de déverser des litres de foutre, tant sa jouissance est intense. Il se cabre en arrière et vient emprisonner la tête de cette femme, bienfaitrice, entre ses mains puissantes, comme s’il voulait arrêter le temps.
Annie est aux anges, certes, elle a été obligée d'avaler la moitié du sperme, tiède et onctueux, mais elle en garde encore, l'autre moitié dans sa bouche, pour s'en régaler le plus longtemps possible. De plus, elle est totalement heureuse d'avoir donné beaucoup de plaisir à son amant, car de toute évidence, celui-ci a joui très profondément.
Luc a bien du mal à s'en remettre, il a l'impression que ses jambes ne lui obéissent plus, car il n'arrive pas à arrêter ce tremblement, qui trahit l'intensité de ce qu'il vient de vivre. Pourtant, il aimerait pouvoir se contrôler, pour avoir encore plus d'emprise sur cette femme. Les choses étant ce qu'elles sont, il libère la tête de son amie et, d'une voix au souffle coupée, il annonce :
– Putain que c'était bon ma salope, tu me donnes envie de plein de choses... !
– Oui mon chéri, je ferai ce que tu as envie, mon amour !
– Allons casser la croûte pour le moment, avec ce que tu m'as fait, je suis dans une incapacité temporaire, mais totale, il faut que je t'attache, si je veux pouvoir te donner du plaisir, toi !
– Ho oui ! J'aimerais que tu m'attaches, mon cœur !
Le repas se passe tranquillement, quelques souvenirs de voyage, quelques histoires de boulot, des petits bisous coquins très souvent, de petites caresses furtives, mais si excitantes, parsèment le dîner, de l'entrée au café.
Luc est en train de déguster son moka, en fixant Annie dans les yeux, quand son regard change soudain et qu'il s'exclame, d'une voix troublée :
– Retire ton chemisier, je veux voir ta jolie poitrine !
La femme rousse reste un instant interloquée par l'étrange demande. Mais, étant, tout de même, assez exhibitionniste, elle se lève et entreprend de retirer son chemisier, puis vient le tour du soutien-gorge. Une fois torse nu, elle se rassoit et demande gentiment :
– Ça te convient comme ça, mon chéri ?
Elle sent l'intense regard bleu qui suit les lignes de sa poitrine comme s'il cherchait à la caresser.
– Oui, oui, j'aime voir ton corps, en sirotant ton délicieux café, ma belle !
Elle se sent scrutée, enveloppée du regard, une douce chaleur envahit son corps. Elle sourit pour attirer, à ses yeux, ce regard de braise qui l'enflamme, mais n'y parvient pas.
– Mets-toi nue maintenant, ma salope ! Ordonne alors Luc d'une voix tendre, mais tout de même directive.
– Mais vos désirs sont des ordres, Monsieur ! Dit alors la rousse en riant presque.
Et en même temps, elle se lève et commence à faire glisser la jupe tout doucement le long de ses grandes jambes.
– Très bien ma belle, je passerai mes journées à te contempler, tu sais ?
Annie s'assoit à nouveau, mais sans prendre garde, elle croise ses jambes. Tout de suite, l'homme en fait la réflexion :
– Non, jamais les jambes croisées, je veux pouvoir toujours admirer ta chatte !
Sans prendre garde à ce qu'elle fait vraiment, la femme décroise alors ses jambes et les écarte impudiquement.
– C'est très bien ma belle, je peux ainsi admirer ta chatte tout à loisir ! Dit l'homme en fixant intensément le sexe roux.
Puis, il ajoute sur le même ton :
– Elle est très belle, ta petite moule, mais elle serait encore plus sympa si aucun poil disgracieux, ne venait nuire à sa beauté !
– Tu veux que je me rase le sexe ? Demande alors la femme d'un air très étonné.
– Comme tu dis, ma belle !
– Mais je n'oserai jamais !
– Eh bien, dans ce cas, j'oserai pour toi, alors !
Sur ces paroles, Luc se lève et vient se placer devant son amie. Il se penche, l'embrasse goulûment, puis, tout en restant penché en avant, défait sa braguette et susurre à l'oreille de sa conquête :
– Tu vas me sucer encore, ma jolie !
Annie, déjà bien excitée, s'empare de la bite qui sort du pantalon, attire son compagnon à elle, et avale la queue.
– Elle doit avoir un bon goût de sperme, tu aimes ça en dessert, hein, ma salope ! Laisse tomber Luc d'un ton, qui ne demande que l’acquiescement.
Quelques borborygmes annoncent que la jolie rousse est d'accord avec les propos de son amant. Effectivement, elle se régale de sa belle bite, qui sent encore le foutre, quand elle l'a en bouche.
Mais d'un coup, sans crier gare, l'homme se retire précipitamment de la bouche accueillante, puis il annonce haut et fort :
– Si je te laisse faire, tu vas encore me pomper comme une gourmande de foutre que tu es ! Je vais t'attacher pour que je ne sois pas sous ton emprise.
Tranquillement, l'amant se dirige vers sa valise, l'ouvre, fouille dedans quelques secondes, puis en ressort une cordelette blanche. Il vient prendre la jolie rousse d'une main ferme, l'emmène dans la chambre, devant le lit. Puis ordonne d'une voix sans appel :
– Allonge-toi et laisse-toi faire !
Annie est tout émoustillée. Souvent, dans ses rêves les plus fous, elle se voit attachée, elle se sent sous l'emprise de ses sens, d'un homme cruel qui l'humilie, mais elle a encore beaucoup de mal à accepter cette femme, qu'elle voit dans ses rêves. En ce moment, un déclic se produit en elle, elle a une furieuse envie de se sentir attachée, de se sentir à la merci de cet amant, qu'elle croit aimer passionnément.
Luc, en connaisseur, ressent ce que sa proie est en train de vivre, ce désir inassouvi d'une envie, qui est bien difficile à admettre. Perversement, il profite de l'instant pour la ligoter sans ménagement. Il commence par lui lier les poignets, en faisant plusieurs tours de corde autour de chaque membre, mais en veillant aussi que le sang puisse passer aisément. Ensuite, il retourne la femme pour qu'elle soit allongée dans le sens du lit, attrape une cheville et commence à mener la même action que pour les poignets. Quand la cheville est entourée d'une dizaine de tours, l'amant soulève la jambe, la ramène vers la tête du lit, puis, attache solidement la corde au pommeau en bois. Il tire la cordelette vers l'autre pommeau, l'attache tout aussi solidement de l'autre côté, puis s'empare de la cheville encore libre pour l'amener à la hauteur de la précédente. Quand il finit son ouvrage, il se redresse, descend du lit et annonce fièrement :
– Maintenant, ma salope, tu es sous mon contrôle. Je vais m'occuper de ton petit trou du cul, comme tu ne l'as jamais espéré !
Annie est aux anges, de se sentir ainsi liée l'excite vivement, bien sûr, elle se sent un peu humiliée à être dans une telle position, mais elle est si excitée, que cette sensation ajoute encore à son plaisir, elle sent sa chatte se liquéfier et ferme les yeux, pour se concentrer sur la suite des évènements.
Luc s'empresse d'aller chercher un foulard dans sa valise. En fait, il prend non seulement un foulard, mais aussi son téléphone portable, quelques préservatifs, une petite fiole de lubrifiant et une paire de gants en latex. En entrant dans la chambre, il s'arrange pour être le moins visible possible et vient tout de suite bander les yeux de sa proie.
La belle se régale. Elle se revoit dans ses rêves fous et attend impatiemment le plaisir, qui semble lui être promis. Et quand, son amant vient poser le bandeau sur ses yeux, elle fait même l'effort de relever sa caboche au maximum, pour permettre le lien derrière sa tête.
Dès que Luc a fini de lui bander les yeux, il s'exclame :
– Ho ma salope, je fais te faire jouir par le trou du cul !
– Oui, laisse échapper la rousse, puis elle enchaîne : Fais ce que tu veux de moi, mon amour !
Très vite, Luc enfile les gants de latex et ouvre la fiole de lubrifiant. Dans la position où se trouve la femme, il lui est facile d'enduire le trou du cul avec le lubrifiant en laissant couler doucement le liquide gras. Quand il le juge opportun, il introduit son index droit dans l'anus offert.
– Ho ! S’exclame Annie, un peu surprise, tout de même, puis, comme pour se faire pardonner, elle poursuit : Continue mon chéri, c'est si bon !
L'homme ne se fait pas prier, il introduit alors son index gauche dans l'anus, jusqu'à la hauteur du premier. Là, doucement, il commence à écarter ses doigts pour dilater l'orifice déjà bien ouvert.
La jolie rousse se pâme, elle trouve ça des plus excitants, elle adore les relations anales, mais n'ose pas toujours aller trop loin en ce domaine, de peur de choquer son partenaire, là, elle se laisse totalement aller, sentant qu'avec cet homme-là, elle peut tout avoir.
Luc en profite pour amener ses deux majeurs dans le trou chaud, puis il continue son travail, pour dilater au maximum l'anus de sa proie. Ensuite, il ajoute, d'une voix trahissant sa propre excitation :
– J'adore voir ton cul aussi ouvert, que tu l'as en ce moment, j'ai envie de folie, je vais te mettre mon téléphone dans le cul... !
Annie n'écoute pas vraiment son amant, elle est trop heureuse de se sentir ainsi défoncer, de sentir son anus mis à mal, mais la dilatation lui procure tellement de plaisir, qu'elle se laisse faire, elle est, à ce moment-là, prête à faire n'importe quoi.
Luc retire prestement ses doigts de l'antre chaud et douillet, il retire ses gants, s'empare d'un préservatif et de son téléphone. Il vérifie que ce dernier est bien, sur la fonction vibreur, puis le glisse dans le préservatif, mais à l'envers, l'intérieur du préservatif à l'extérieur.
– Oh que c'est bon de sentir son cul tout ouvert ! En profite pour dire Annie.
– T'inquiètes pas, pour l'avoir ouvert, tu vas l'avoir ouvert, ton trou du cul de grosse salope !
Puis, sans prévenir, il fait entrer le petit téléphone dans le rectum de la jolie rousse. L'opération se passe en douceur, vu la taille de l'engin, et vu que Luc n'avait pas lésiné sur la dilatation précédente. Ensuite, il se relève, contemple l'anneau de latex qui dépasse de l'anus, sourit tranquillement et finit par sortir de la pièce.
– Hé bien, que fais-tu ? Demande Annie d'une voix où l'on peut sentir une petite pointe d'anxiété.
La voix de l'homme lui parvient, feutrée, de la pièce d'à côté :
– Rassure-toi, tu vas très bientôt comprendre... !
Sans se laisser distraire, il décroche le téléphone de la salle à manger et compose son propre numéro de portable. Il n'a pas à attendre bien longtemps pour se rendre compte, aux gémissements de surprise et de plaisir qui lui reviennent de la chambre, que la rousse trouve ce petit jeu bien à son goût. Puis, il coupe la communication et revient d'un pas tranquille, dans la chambre.
– Alors, ça te plaît, comme petite surprise, ma cochonne ?
– C'est plus que surprenant, en effet, Luc chéri, mais tu as de ces idées bizarres, je me demande jusqu'où tu peux aller dans tes idées, un peu folles ?
– Mais... Jusqu'au bout de ton plaisir ma belle perverse rousse ! Dit l'homme dans un grand sourire, que la femme ne peut que deviner.
Luc vient s’asseoir sur le bord du lit, vérifie, en connaisseur, que les liens ne sont ni trop lâches, ni trop peu serrés, puis il se penche sur le sexe roux et y dépose un premier chaste baiser, dans un souffle, il murmure :
– Elle sent bon, ta jolie petite chatte, ma salope... !
Annie s'imagine qu'elle va avoir droit à une léchouille maison, elle sent sa grotte intime s'humidifier et commence à se détendre, malgré la position assez inconfortable, où elle est.
L'homme commence alors, à donner de tout petits coups de langue sur la vulve bien ouverte, il titille doucement, les différentes zones avec sa langue, sans jamais appuyer ses caresses, juste par petites touches.
La belle gémit doucement sous les caresses, elle commence même à oublier où elle est et comment elle est maintenue en position, quand elle entend :
– Où est ton portable ?
– Dans mon sac à main que j'ai laissé dans la cuisine ! Répond doucement la rousse d'une voix gracieuse.
– Ne bouge surtout pas, ma petite pute ! Dit alors Luc, en se relevant prestement.
Maintenant, l'homme se rend dans la pièce indiquée, ouvre délicatement le sac, y trouve le portable, et revient dans la chambre. Toujours avec une démarche tranquille et souple. Là, doucement, il se remet en position pour reprendre là où il en était quelques instants auparavant. Et il recommence son manège, toujours par petites touches de sa langue, à chatouiller toute la vulve, cette fois grande ouverte.
En quelques secondes, la rousse se met à se pâmer. Est-ce cette petite attente entre deux séries de caresses ? Est-ce le téléphone qu'elle sent bien dans son rectum ? Est-ce le fait d’être attachée ? Elle ne pourrait le dire, tout ce qu’elle pourrait dire, c'est qu'elle commence à prendre son pied.
Tout à coup, elle sent les vibrations du téléphone dans ses intestins. La surprise la fait se cambrer, mais, maintenue comme elle l'est en ce moment, elle ne peut aller bien loin.
Un grand sourire illumine le visage de Luc, il a senti le corps de sa compagne se raidir, lors de son petit coup de fil personnel, si l'on peut dire, et reprend ses petits coups de langue magiques, pour faire gémir à nouveau la belle rousse. Quand il la sent prête, il se recule un tant soit peu, puis, de son index droit, vient frotter le clitoris dans un mouvement circulaire.
Annie se sent partir maintenant, elle sent l'orgasme approcher à grands pas, ne peut plus s’empêcher de geindre, sa respiration s'accélère. C'est au moment où elle pense atteindre l'orgasme que la caresse cesse brutalement. Aussitôt, elle implore son amant :
– Ho non, t’arrête pas mon chéri, je vais jouir !
– Patience, petite salope, je n'ai pas envie que tu jouisses trop vite, de toute façon, je viens de me souvenir, que je dois passer un coup de fil à Alain, l'ami dont je t'ai déjà parlé ! Ment alors l'homme avec un sourire sadique, au coin des lèvres.
Puis, il administre une grande claque sonore sur la vulve.
– Aie ! fait la rousse dont la tension nerveuse est retombée instantanément.
– Ne bouge pas, je n'en ai pas pour longtemps, pense à moi pendant mon absence ! Dit Luc pour toute réponse.
Puis il sort de la chambre, laissant sa compagne seule et attachée, toujours dans la même position inconfortable.
Il ferme soigneusement la porte derrière lui, puis s'empare du téléphone et compose le numéro de son pote. À la troisième sonnerie, son interlocuteur décroche.
– Allô
– Comment vas-tu, vieille branche, c'est Luc à l'appareil.
– Ha, tu viens de rentrer, où-es tu en ce moment ?
– Là, je suis chez Annie, tu sais la rousse dont je t'ai parlé... !
– Hé, hé, hé… Et tu t'éclates bien avec ta nouvelle conquête ?
– Tu sais, pour le moment, elle a mon portable dans le trou du cul et comme tu me connais, je suis un garçon discret, j'ai donc toujours le portable en vibreur !
– Ha ha ha… ! Je te reconnais bien là, tu as envie que je t'appelle sur ton portable, autrement dit ?
– Hé bien, si ça t'amuse, oui, tu peux m’appeler, mais si tu ne fais rien, ce soir, tu peux aussi venir voir le tableau !
– Si elle est aussi chaude que la précédente nana que tu m'as présentée, j'ai intérêt à prendre ma boite de vitamines avec moi !
– Oui, et une bonne réserve de capotes aussi, pendant que tu y es !
Luc donne alors tous les détails pour qu'Alain puisse se rendre directement à l'appartement d'Annie, raccroche le téléphone et va d'un pas guilleret annoncer la bonne nouvelle à sa compagne toujours attachée sur le lit.
En entrant dans la chambre sombre, il prend le portable en sa possession, affiche le numéro du sien, et lance l'appel. Dès qu'il entend le son presque imperceptible du vibreur, il s'adresse à la femme rousse :
– Je vais te présenter mon pote Alain, ça te fait plaisir, j'espère !
– Mais... Commence à articuler la belle, en essayant d'endiguer les vagues de plaisirs, qui montent de ses intestins.
– Oui, oui, je sais ce que tu vas me dire, mais ne t'inquiète pas, te voir ainsi ne le choquera pas, ça, je peux te l'affirmer !
– Mais je ne le connais pas ! Finit par articuler Annie, car le vibreur vient de cesser.
– Et alors, tu es très exhibitionniste de toute façon, donc, cela ne te gêne pas de te montrer, sous ton meilleur jour !
– Tu te rends compte de ce que tu me demandes de faire, là ?
– Bien sûr ma salope, et comme je sais que tu aimes être forcée, tu me l'as avoué il y a quinze jours, je te donne l'occasion de vivre tes fantasmes, je ne suis pas mignon, tout de même ?
– Tu... Elle ne peut finir, car le vibreur s'est remis en marche, sous la commande de Luc, et lui vrille à nouveau tout le bas-ventre. Elle perd à nouveau la suite de ses pensées et se laisse aller aux vagues de plaisir, qui lui inondent le corps.
– Reste bien sagement là ! Lui ordonne encore l'homme avant de refermer doucement la porte derrière lui, puis il ajoute, rassure-toi, je penserai souvent à toi avant de revenir !
Quand la jolie femme se retrouve à nouveau seule, elle se remet à penser. Certes, elle est heureuse de ce jeu inconnu que son amant vient de lui faire découvrir, bien sûr, elle est excitée à l'idée d’être ainsi exhibée aux yeux d'un inconnu, car de tout temps, elle a toujours rêvé qu'il en soit ainsi. Mais elle ne peut s’empêcher de penser qu'elle ne connaît pas encore beaucoup cet homme étrange, et une partie d'elle-même est aussi très apeurée. Cependant, elle commence à se rendre compte que cette peur fait aussi partie de sa libido. Elle est dans ces cogitations lorsque le vibreur se remet en fonction, la ramenant immédiatement à un état d'excitation avancé.
Luc est dans la cuisine à se faire un café. Quand l'express est prêt, il le sucre, puis va s’asseoir dans un grand fauteuil et allume la télé. Il sort le portable de la femme et affiche une nouvelle fois son numéro. Sa surprise est grande ; quand il s'aperçoit que la ligne est occupée, mais, beau joueur, il se dit que c'est son ami Alain, qui est en train de faire jouir sa compagne, et replace donc le portable, au fond de sa poche.
Quelle étrange sensation pour la jolie rousse d'être ainsi ligotée, sans avoir de prise sur les évènements, et de se sentir à la merci de quiconque utilise un si simple outil de communication. Très vite, après que le téléphone eut fini de vibrer, elle se rend compte que l'intensité des sensations, qu'elle ressent, ne diminue pas d'un appel à l'autre. Elle pensait, au début, pouvoir se faire aux vibrations, de manière à contrôler un minimum ses réactions, mais elle se rend compte, maintenant, que ce diagnostic n'est pas possible, car l'attente du phénomène devient une gêne, qui n'est apaisée que lorsque le vibreur œuvre.
Luc, lui, attend aussi, mais pour lui, son attente est parsemée de coups de fil sur son portable. Il imagine aisément dans quel état se trouve la jolie rousse à chacun de ses appels. Néanmoins, il se garde bien d'aller voir, comment elle vit tout ça, il a un œil distrait sur l'écran de télévision, et un plus attentif sur la rue pour guetter l'arrivée de son fidèle compagnon d'orgies.
Alain arrive enfin sur le parking de la résidence, il se gare sans soin et se précipite à l'entrée de l'immeuble, qu'il lui a été indiqué. Dès la sortie de l'ascenseur, il aperçoit son ami sur le pas de la porte.
– Entre sans faire de bruit... !
Si tôt la porte refermée, le nouvel arrivant sourit en voyant le petit portable d'Annie dans les mains de son pote. Il attend que ce dernier ait coupé la communication, pour le saluer et dire :
– Encore une de tes nouvelles trouvailles, sacré Luc, tu m'étonneras toujours !
– Ouais, mais ne parle pas trop fort, elle a les yeux bandés, et je veux lui faire la surprise de ta présence, elle s'attend à ta venue, mais je ne veux pas qu'elle sache que tu es déjà arrivé. Suis-moi, sans faire de bruit !
Sur ce, Luc avance vers la chambre de sa manière habituelle, entrouvre la porte, puis recompose le numéro, qui fait tant frissonner la belle rousse.
À la sonnerie, Annie semble comme s’éveiller, elle se tortille au rythme des vibrations et gémit de plaisir.
Les deux hommes se régalent du spectacle qu'il leur est offert bien inconsciemment, puis Luc entre dans la chambre, toujours dans la pénombre. Il se penche sur sa proie et appose un baiser sur les lèvres encore entrouvertes de la belle et il murmure :
– Ça te plaît ma jolie salope ?
– Hum... Fait simplement la femme, avec un grand sourire, découvrant ses dents blanches, qui ressortent du visage.
– Je viens te manger ta petite moule, je suis sûr, qu'elle est toute dégoulinante de cyprine, à l'heure qu'il est !
Et sans plus de commentaire, l'homme s'assied sur le lit, passe sa tête entre les cuisses relevées, et reprend son jeu de langue, qu'il avait interrompu, une bonne demi-heure plus tôt.
Tout de suite ou presque, la femme se pâme pour la énième fois, elle gémit, se tortille comme pour mieux offrir encore sa chatte à son amant.
Quelques coups de langue malicieuse plus tard, il se relève, en disant à la rousse :
– Attends, je me mets à l'aise et je reprends, ma petite salope vicieuse.
Bien sagement, Annie attend donc que son amant revienne s'occuper d'elle.
Luc en profite pour faire un geste à son complice en lui indiquant qu'il doit maintenant venir prendre sa place entre les jambes de la rousse.
Alain, en fidèle compagnon, comprend immédiatement ce qu'on attend de lui, il avance donc dans la pièce, prend la place de Luc, et commence à lécher la petite chatte détrempée, à sa portée.
Quelque chose semble clocher, se dit Annie soudainement, elle a l'impression que ce n'est plus le même homme qui la lèche, mais ses réflexions s’arrêtent soudainement, par les vibrations du téléphone.
Alain se régale de ce fruit mûr. Il se régale d'autant plus que ce fruit vient justement de lui être donné par son fidèle compagnon de soirées torrides, de partouzes en tous genres.
Luc, de son côté, se délecte tout autant du spectacle de son pote en train de bouffer la moule de sa copine alors que celle-là ne s'en rend pas compte, ou du moins, feint de ne pas s'en rendre compte. Néanmoins, il semble bien avoir eu une fine intuition en faisant vibrer le téléphone lors du passage de relais, maintenant que le relais est bien passé, il attend le moment opportun pour sa nouvelle idée.
De nouveau la belle Annie s'envoie en l'air, elle gémit de plus en plus fortement sous les assauts bien plus précis d'Alain. En effet, ce dernier n'a pas du tout la même approche que son ami, lui, il cherche à faire jouir très fort la femme, peut-être pour contenter son égo. Toujours est-il que la belle s'enflamme et se contorsionne sous les caresses précises et efficaces d'une langue experte.
Quand il sent que la rousse part dans un orgasme profond, Luc, pervers, s'empresse de lui retirer son bandeau et de venir lui rouler une pelle très appuyée.
La femme ne s'offusque pas plus que cela, d’être ainsi gamahuchée par un inconnu, dans l'état dans lequel elle se trouve, elle est prête à accepter bien des choses incongrues.
L'amant en profite encore, pour sortir sa queue de son pantalon et, après avoir grimpé sur le lit, offre son sexe, en le portant aux lèvres de sa proie.
Annie ne perd pas de temps et enfourne la grosse queue dans sa bouche tiède, elle a tout de même beaucoup de mal à sucer correctement, sous la violence des sensations pré-orgasmiques. Néanmoins, elle fait la bonne fille et tente désespérément de sucer correctement, le membre dans sa bouche.
Luc présente une belle érection, fruit de son excitation. Et cette excitation est autant issue de ses souvenirs de la pipe phénoménale qu'il a eu en fin d'après-midi, que de voir sa conquête en train de se faire bouffer la chatte par son pote, sans qu'il n'y ait eu de préambule. Au moment où il estime que la belle va enfin arriver à l'orgasme libérateur, il affiche son numéro sur le petit téléphone, et appelle.
La vibration qui vrille ses intestins fait instantanément partir la rousse au pays des orgasmes fous. Il faut dire que cette soirée à recevoir de pervers coups de fil, l'avait mis dans un état, qu'elle n'avait jamais connu jusqu'à lors. Mais dans l'instant, elle crie comme une folle sous la violence de son orgasme.
Alain se félicite pour son ouvrage, et finit par lui donner quelques légers coups de dents sur le clitoris qui amplifient encore les cris de la belle. Il sait pertinemment que son pote a utilisé le téléphone au bon moment, car il a ressenti, lui-même, les vibrations. Cependant, il est content d’être encore passé pour un super lécheur de minous.
Luc attend que sa salope de copine finisse de jouir, quand elle commence à reprendre ses esprits, il entame une litanie :
– Et à la languette magique, le fidèle Alain, expert en broute minou et surnommé "Alainterminable" ! Au chant, la belle Annie, fière essayeuse du trou du cul vibrant télécommandé, avaleuse, inconditionnelle, de foutre frais, et à la technique, à l'organisation, votre serviteur, Luc les bonnes idées !
Tous se mettent à rire, un rire non pas exagéré, mais un rire libérateur de la tension précédente. Un rire qui permet de se retrouver sur terre. De plus, pour le moment, seule la rousse a pris son pied, ses deux acolytes, eux, en sont restés à l'excitation. Et ensuite, toujours tranquillement, Luc entreprend de libérer sa compagne comme si de rien n'était.
Lorsque les trois amis se retrouvent dans le salon à déguster un bon moka, et à échanger quelques propos banaux, Luc annonce d'un coup :
– Mais au fait, ma chienne, tu as toujours mon téléphone dans ton trou du cul de salope !
La femme rousse se met alors à rougir, mais il est vrai qu'elle a toujours au fond de son rectum la capote dans laquelle se trouve le portable, et quelque part, elle espérait bien que tout le monde l'aurait oublié et qu'elle pourrait s'absenter pour s'isoler et l'enlever, mais c'était sans compter sur la perversité de son amant.
– Allez, sauve-toi dans la cuisine, salope, j'ai à parler avec mon pote ! Ordonne alors Luc d'une voix dure qu'elle n'avait jamais connue auparavant.
Très honteuse d'avoir été ainsi rabrouée, d'avoir aussi caché ce que tout le monde savait et qu'il était bien inutile de masquer d'ailleurs, mais aussi un peu honteuse d’être totalement nue, devant ces deux hommes parfaitement habillés, eux, la belle rousse se plie aux exigences de son amant et part se réfugier dans la cuisine.
– Qu'en penses-tu, franchement, mon ami, demande Luc dès que la porte de la cuisine est refermée.
– Tu m'as habitué à de sacrées salopes, mais cette pétasse là, ça alors, ça dépasse les bornes... !
– Et encore, tu n'as pas tout vu, elle suce comme la reine des putes cette vicelarde, car ça, vicelarde, elle l'est, fais-moi confiance !