Notre histoire devellopée
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- Messages : 22
- Enregistré le : lun. 27 mars 2023 21:26
- Situation : Homme
- Département : Moselle
- Ville : Thionville
Notre histoire devellopée
Cela fait plus de dix ans que Maïssa est ma femme. Deux enfants, une maison, des années de complicité, d’amour, de quotidien. On a connu les matins pressés, les nuits hachées, les années où le désir se cache derrière les responsabilités. Mais depuis quelque temps… quelque chose a changé.
Je ne saurais dire précisément quand. Peut-être ce jour où elle est rentrée du travail en mini-jupe, talons fins, un haut si ajusté qu’on devinait la dentelle noire de son soutien-gorge. Je me souviens encore de la manière dont elle a marché devant moi dans l’entrée, ses hanches balançant comme si elle défilait. Et ce regard par-dessus l’épaule… ce sourire à peine esquissé, mais chargé de mille promesses. Elle savait. Elle voulait que je le voie.
Les jours suivants, c’est devenu plus fréquent : leggings moulants, petits hauts courts, dentelle visible, et même des tenues sans soutien-gorge à la maison. C’était comme si elle se redécouvrait. Comme si une flamme longtemps étouffée recommençait à brûler.
Et nos rapports… mon Dieu. Elle devenait plus sauvage, plus directe. Elle prenait les devants. Me sautait dessus le soir, me réveillait le matin en me caressant sous les draps. Une nuit, pendant que je la pénétrais, elle a attrapé ma main et a commencé à sucer mes doigts avec une envie presque animale, avant de me prendre la langue, de l’aspirer, de me dévorer la bouche pendant que son bassin roulait contre moi, trempé, brûlant.
Je l’ai regardée ce soir-là, haletante, les yeux noirs de désir, et j’ai compris. Quelque chose en elle s’était réveillé. Un feu que je n’avais pas vu venir… et qui commençait à attiser le mien.
Un fantasme s’est mis à tourner dans ma tête. L’image de Maïssa… offerte… nue… prise par un autre homme sous mes yeux. Je n’en étais pas jaloux. J’en étais excité, au point d’en perdre le souffle.
Je n’ai rien dit. Pas tout de suite. Mais j’ai acheté un sextoy, un gode réaliste, large, veiné, lourd dans la main. Quand je le lui ai montré, elle a ri nerveusement. Mais quelques jours plus tard, c’est elle qui l’a pris. Et pendant que je la prenais par derrière, elle le suçait. Lentement d’abord, puis plus vite, avec de la salive partout, les yeux fermés, gémissant autour du silicone comme si c’était une vraie bite dans sa bouche.
Une nuit, alors qu’elle était à genoux devant moi, sa langue jouant avec mon gland, je lui ai chuchoté à l’oreille :
— Imagine que c’est la bite d’un autre homme…
Elle a eu un moment d’arrêt. Puis elle s’est jetée sur moi, m’a pris profond, bruyante, trempée. J’ai senti ma verge glisser dans sa gorge, entourée de chaleur et de salive. Elle me suçait comme jamais, déchaînée. Je n’ai pas tenu deux minutes. J’ai joui dans sa bouche avec un grognement rauque. Elle a tout avalé, puis m’a embrassé passionnément, langue contre langue, goût contre goût.
On n’a pas reparlé de cette phrase. Mais quelque chose avait été libéré.
Les semaines suivantes ont été plus calmes. Comme si elle avait besoin de reprendre son souffle. Mais l’idée était toujours là. Dans nos caresses. Dans son regard quand elle me montait dessus. Dans ses orgasmes, de plus en plus puissants.
Et puis, un soir, elle est venue s’asseoir sur mes genoux, en nuisette noire, les cheveux lâchés. Elle m’a fixé droit dans les yeux, le souffle un peu court.
— Tu y penses encore, toi aussi ?
— Tout le temps, ai-je répondu.
Elle s’est frottée à moi, lentement, sentant ma réaction immédiate sous la fine couche de tissu.
— Et si je te disais que moi aussi… que j’y pense parfois quand tu n’es pas là. Que je me touche en imaginant un autre… me prendre… pendant que tu me regardes…
Ses mots m’ont électrisé. J’avais le cœur qui battait dans les tempes, et ma main s’est glissée entre ses cuisses sans réfléchir. Elle était déjà trempée.
— Tu veux vraiment ça, Maïssa ? Tu veux aller plus loin ?
— Je veux que tu le veuilles. Que ce soit nous. Pas moi seule. Pas une trahison. Un don.
Et c’est là que j’ai su. Elle était prête.
Je n’ai pas voulu me précipiter. J’ai cherché. Discrètement. J’ai créé un profil sur un site privé. J’ai lu, observé, échangé. Et un soir, je lui ai montré.
Elle a mis du temps à regarder. Elle cliquait lentement sur les messages reçus, lisait les propositions, observait les photos. Elle restait silencieuse. Puis elle m’a regardé.
— Tu es sûr que tu veux ça ?
— Je veux tout vivre avec toi, Maïssa.
Cette nuit-là, je l’ai attachée au lit, face contre le matelas, les bras écartés, les fesses offertes. Elle portait un plug, qu’elle avait elle-même choisi quelques jours plus tôt. Et pendant que je la prenais, je lui ai tout dit. Ce que je voulais la voir faire. Ce que je voulais la voir devenir. Ce que je voulais qu’on partage.
Elle a joui comme une tornade, plusieurs fois, le corps agité de spasmes, les yeux noyés de larmes de plaisir. Et moi, dans son regard, j’ai vu la même chose que la première fois que je l’ai embrassée : elle était prête à me suivre. Jusqu’au bout.
Je ne saurais dire précisément quand. Peut-être ce jour où elle est rentrée du travail en mini-jupe, talons fins, un haut si ajusté qu’on devinait la dentelle noire de son soutien-gorge. Je me souviens encore de la manière dont elle a marché devant moi dans l’entrée, ses hanches balançant comme si elle défilait. Et ce regard par-dessus l’épaule… ce sourire à peine esquissé, mais chargé de mille promesses. Elle savait. Elle voulait que je le voie.
Les jours suivants, c’est devenu plus fréquent : leggings moulants, petits hauts courts, dentelle visible, et même des tenues sans soutien-gorge à la maison. C’était comme si elle se redécouvrait. Comme si une flamme longtemps étouffée recommençait à brûler.
Et nos rapports… mon Dieu. Elle devenait plus sauvage, plus directe. Elle prenait les devants. Me sautait dessus le soir, me réveillait le matin en me caressant sous les draps. Une nuit, pendant que je la pénétrais, elle a attrapé ma main et a commencé à sucer mes doigts avec une envie presque animale, avant de me prendre la langue, de l’aspirer, de me dévorer la bouche pendant que son bassin roulait contre moi, trempé, brûlant.
Je l’ai regardée ce soir-là, haletante, les yeux noirs de désir, et j’ai compris. Quelque chose en elle s’était réveillé. Un feu que je n’avais pas vu venir… et qui commençait à attiser le mien.
Un fantasme s’est mis à tourner dans ma tête. L’image de Maïssa… offerte… nue… prise par un autre homme sous mes yeux. Je n’en étais pas jaloux. J’en étais excité, au point d’en perdre le souffle.
Je n’ai rien dit. Pas tout de suite. Mais j’ai acheté un sextoy, un gode réaliste, large, veiné, lourd dans la main. Quand je le lui ai montré, elle a ri nerveusement. Mais quelques jours plus tard, c’est elle qui l’a pris. Et pendant que je la prenais par derrière, elle le suçait. Lentement d’abord, puis plus vite, avec de la salive partout, les yeux fermés, gémissant autour du silicone comme si c’était une vraie bite dans sa bouche.
Une nuit, alors qu’elle était à genoux devant moi, sa langue jouant avec mon gland, je lui ai chuchoté à l’oreille :
— Imagine que c’est la bite d’un autre homme…
Elle a eu un moment d’arrêt. Puis elle s’est jetée sur moi, m’a pris profond, bruyante, trempée. J’ai senti ma verge glisser dans sa gorge, entourée de chaleur et de salive. Elle me suçait comme jamais, déchaînée. Je n’ai pas tenu deux minutes. J’ai joui dans sa bouche avec un grognement rauque. Elle a tout avalé, puis m’a embrassé passionnément, langue contre langue, goût contre goût.
On n’a pas reparlé de cette phrase. Mais quelque chose avait été libéré.
Les semaines suivantes ont été plus calmes. Comme si elle avait besoin de reprendre son souffle. Mais l’idée était toujours là. Dans nos caresses. Dans son regard quand elle me montait dessus. Dans ses orgasmes, de plus en plus puissants.
Et puis, un soir, elle est venue s’asseoir sur mes genoux, en nuisette noire, les cheveux lâchés. Elle m’a fixé droit dans les yeux, le souffle un peu court.
— Tu y penses encore, toi aussi ?
— Tout le temps, ai-je répondu.
Elle s’est frottée à moi, lentement, sentant ma réaction immédiate sous la fine couche de tissu.
— Et si je te disais que moi aussi… que j’y pense parfois quand tu n’es pas là. Que je me touche en imaginant un autre… me prendre… pendant que tu me regardes…
Ses mots m’ont électrisé. J’avais le cœur qui battait dans les tempes, et ma main s’est glissée entre ses cuisses sans réfléchir. Elle était déjà trempée.
— Tu veux vraiment ça, Maïssa ? Tu veux aller plus loin ?
— Je veux que tu le veuilles. Que ce soit nous. Pas moi seule. Pas une trahison. Un don.
Et c’est là que j’ai su. Elle était prête.
Je n’ai pas voulu me précipiter. J’ai cherché. Discrètement. J’ai créé un profil sur un site privé. J’ai lu, observé, échangé. Et un soir, je lui ai montré.
Elle a mis du temps à regarder. Elle cliquait lentement sur les messages reçus, lisait les propositions, observait les photos. Elle restait silencieuse. Puis elle m’a regardé.
— Tu es sûr que tu veux ça ?
— Je veux tout vivre avec toi, Maïssa.
Cette nuit-là, je l’ai attachée au lit, face contre le matelas, les bras écartés, les fesses offertes. Elle portait un plug, qu’elle avait elle-même choisi quelques jours plus tôt. Et pendant que je la prenais, je lui ai tout dit. Ce que je voulais la voir faire. Ce que je voulais la voir devenir. Ce que je voulais qu’on partage.
Elle a joui comme une tornade, plusieurs fois, le corps agité de spasmes, les yeux noyés de larmes de plaisir. Et moi, dans son regard, j’ai vu la même chose que la première fois que je l’ai embrassée : elle était prête à me suivre. Jusqu’au bout.
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Re: Notre histoire devellopée
Le fantasme est devenu un rituel.
On ne faisait plus l’amour sans lui. Parfois c’était une phrase. Parfois un regard. Parfois, c’était elle qui prenait les devants.
Une nuit, elle m’a bandé les yeux avec son collant noir. Elle m’a attaché les poignets au dossier du lit, nue, confiante, puissante. Je la sentais tourner autour de moi, son souffle sur ma peau, le bruit léger du godemiché qu’elle léchait avec lenteur, le claquement mouillé de sa bouche contre le silicone. Elle ne disait rien. Juste ses soupirs, et moi, là, aveugle, tendu, à moitié fou.
Puis elle s’est assise sur moi, m’a pénétré lentement, délicatement, en me chuchotant à l’oreille :
— Ce soir, c’est lui que j’imagine… il me regarde… il me prend en photo pendant que je suis sur toi…
Elle roulait des hanches, me pressait entre ses jambes, me griffait les épaules. Elle était chaude, trempée, incontrôlable. Chaque fois qu’elle parlait de ce "lui", son corps se serrait sur le mien, plus fort, plus profond. Son orgasme était brutal. Elle a crié mon prénom, puis s’est effondrée sur moi, tremblante.
Et moi… je n’ai jamais bandé aussi dur de toute ma vie.
Les jours suivants, c’est elle qui a proposé des jeux.
Elle voulait que je lui décrive des scènes. Que je choisisse des profils d’hommes sur le site, et que je lui dise ce qu’ils lui feraient. Ce que je voudrais qu’ils lui fassent.
On s’asseyait sur le canapé, elle en nuisette ou en simple t-shirt sans culotte, les jambes écartées, un vibro dans une main, mon téléphone dans l’autre. Elle parcourait les profils, s’humidifiait juste en lisant des phrases, en regardant une mâchoire, des épaules, des yeux confiants.
— Et lui ? Tu crois qu’il m’allongerait comment ?… Tu crois qu’il me ferait jouir avec sa bouche ? Ou qu’il me ferait crier pendant qu’il me prend en levrette, pendant que toi tu regardes sans me toucher ?...
Elle disait ça tout en se caressant. Elle me regardait en même temps, avec une expression que je n’oublierai jamais : une combinaison de douceur, de provocation, et de don total.
Je n’ai pas peur de le dire : j’étais fou d’elle. Plus encore que le jour de notre mariage.
Et il y a eu ce jour précis.
Elle sortait de la douche, cheveux mouillés, serviette à peine nouée sur ses hanches. Elle est venue s’asseoir à califourchon sur moi, nue, encore tiède. Son sexe collait contre ma cuisse, brûlant. Elle a posé ses mains sur mon torse et m’a demandé, comme si c’était la question la plus simple du monde :
— Tu veux que je me prépare, hein ?
— À quoi ?
— À le faire… vraiment.
J’ai dégluti.
— Tu veux le faire, Maïssa ?
— J’en rêve. Mais je ne veux pas que ce soit juste du cul. Je veux que ce soit nous. Que tu sois là, que tu regardes. Que tu m’aimes pendant qu’un autre me prend. Que tu sois en moi, même quand je suis avec lui.
Elle m’a embrassé. Lentement. Profondément. Et quand elle s’est glissée sur moi, j’ai senti… c’était différent. Plus mouillé. Plus chargé. Son corps vibrait d’avance.
Elle s’est mise à me chevaucher avec une intensité nouvelle. Et pendant qu’elle allait et venait, elle chuchotait :
— Tu vas me regarder, hein ? Quand je me ferai prendre… quand je le sucerai devant toi… tu me diras que je suis belle… que je suis ta femme…
Elle a joui si fort que je l’ai sentie convulser contre moi, le souffle coupé, les muscles tendus, ses ongles enfoncés dans mes épaules.
Et moi, j’étais au bord.
Ça devenait une obsession. Douce. Pénétrante. Excitante. Un feu discret, toujours là, sous la peau.
Maïssa avait changé. Pas juste dans ses gestes, dans ses tenues, dans son regard… mais dans ce qu’elle portait en elle. Une tension, une attente, un désir qu’elle nourrissait comme un secret précieux. Et elle m’y faisait goûter, petit à petit.
Elle commençait à s’exercer. À jouer.
Un soir, elle m’a accueilli à la maison avec un simple t-shirt ample… et rien d’autre. Elle a laissé la porte d’entrée entrouverte. Quand je suis entré, elle était debout, dans le couloir, éclairée par la lumière douce du salon. Le t-shirt couvrait à peine ses fesses. Elle ne portait pas de culotte.
— Ce soir, je suis une autre, a-t-elle murmuré. Tu viens de me rencontrer. Tu ne connais pas mon prénom. Je suis juste ta petite pute d’un soir. Tu me veux ?
— Je te veux, ai-je soufflé, déjà dur dans mon pantalon.
Elle m’a tourné le dos sans un mot, a marché lentement vers le salon, en laissant le t-shirt remonter à chaque pas, révélant sa peau nue, ses cuisses tendues. Je l’ai suivie, hypnotisé. Lorsqu’elle s’est penchée sur l’accoudoir du canapé, jambes écartées, offerte, j’ai vu que sa peau brillait déjà.
— Je suis venue chez toi pour qu’on me prenne, m’a-t-elle dit en me regardant par-dessus l’épaule. Tu veux me baiser comme si j’étais pas à toi ?
Je l’ai prise brutalement, à sec, comme un inconnu avide. Elle criait, elle gémit, elle me disait "oui", elle me disait "encore", elle me disait "vas-y, déchire-moi". Son orgasme a été si brutal qu’elle en a pleuré. Et moi, j’ai joui dans son dos, agrippé à ses hanches, tremblant.
Plus tard, allongés sur le canapé, elle m’a pris la main, l’a posée sur sa poitrine nue, et a chuchoté :
— Je me suis imaginée avec lui. Pendant que tu me prenais. Et j’ai adoré ça.
Les jours suivants, elle a continué.
Elle portait ses plus beaux ensembles de lingerie pour cuisiner. Elle marchait nue dans la maison comme si elle voulait que je la surprenne. Elle m’envoyait des messages en journée : "Je suis mouillée rien qu’à penser à ton regard pendant qu’un autre me baise…" ou "Tu crois qu’il aimera mon cul comme toi ?"
Une fois, elle est venue dans notre lit avec une caméra.
— J’aimerais qu’on filme. Comme si on envoyait une vidéo à un autre homme. Tu veux ?
— Tu veux qu’il te voie ?
— Je veux qu’il me regarde comme toi tu me regardes.
Elle s’est filmée à genoux. Me suçant. Se touchant. Puis elle s’est allongée, les jambes grandes ouvertes, doigtant son sexe pendant que je la prenais. Elle gémissait fort. Elle disait son prénom, puis le mien. Elle voulait tout mélanger. Tout confondre. Et moi, j’en devenais fou.
Le plus troublant, c’est qu’on n’avait rien encore fait avec un autre. Mais tout était là. Le désir. L’image. Le feu.
Maïssa était en train de devenir cette femme.
Et moi, je l’aimais plus fort chaque jour.
On ne l’avait pas prévu. Pas ce jour-là.
C’était un après-midi de semaine, les enfants chez leurs grands-parents. On avait du temps. Et une idée en tête : acheter une tenue pour Maïssa. Quelque chose de provocant. D’indécent. Un cadeau pour lui, cet autre qui n’existait que dans nos têtes — jusqu’ici.
Le sex shop était discret, un peu à l’écart du centre-ville. L’ambiance feutrée, les lumières tamisées, l’odeur de plastique neuf et de cuir. Dès l’entrée, Maïssa s’était transformée. Silencieuse, les yeux grands ouverts, presque fébrile. Elle passait ses doigts sur les tenues, les jouets, les accessoires. Comme une gamine dans un magasin de bonbons, sauf qu’elle savait que ce qu’elle allait goûter… allait la brûler.
Je lui ai montré une tenue. Un ensemble noir, presque transparent. Bas autofixants, porte-jarretelles, micro-string, soutien-gorge ajouré laissant les tétons visibles.
— Tu penses qu’il aimerait ça ?
— Il ne saurait même pas parler en te voyant, ai-je murmuré.
Elle a esquissé un sourire silencieux et s’est dirigée vers les cabines d’essayage. Son pas était lent, presque solennel. Une cérémonie. Le rideau s’est refermé derrière elle. Et quand elle m’a appelé, sa voix était déjà changée. Plus basse. Plus sensuelle.
Quand je suis entré, elle était debout devant le miroir, en train de réajuster les jarretelles. Son corps brillait sous la lumière discrète, et ses yeux cherchaient les miens dans le reflet.
— C’est pour lui… mais je veux que ce soit toi qui me l’enlèves. Ou que tu regardes pendant qu’un autre le fait.
Je n’ai pas eu le temps de répondre. Une voix calme, posée, un peu grave, a glissé à travers le rideau entrouvert.
— Tout se passe bien ? Vous pouvez essayer dans la salle du fond… il y a un miroir complet, et un accès à la petite salle cinéma privée, si vous voulez tester en situation.
C’était le gérant. Un homme élégant, charismatique, la cinquantaine, cheveux poivre et sel, regard tranquille, presque protecteur. Il n’était pas intrusif. Il sentait juste les choses. Comme s’il avait déjà compris. Comme s’il attendait qu’on soit prêts.
On s’est regardés, Maïssa et moi. Et d’un simple hochement de tête, on a su.
---
La salle privée était à moitié plongée dans l’ombre. Il y avait un grand canapé en cuir, des écrans, une lumière tamisée légèrement rouge. On était seuls. Du moins, c’est ce que je pensais… jusqu’à ce qu’il nous rejoigne. Il n’a rien dit. Il s’est contenté de la regarder.
Et Maïssa… elle s’est avancée vers lui. Comme appelée.
Elle s’est mise à genoux. L’a regardé droit dans les yeux. Puis elle a défait sa braguette. Lentement. Avec cette lenteur maîtrisée qui me rend fou. Quand elle a sorti son sexe, elle l’a pris en main, l’a senti. Elle l’a regardé comme un fruit interdit qu’elle allait enfin goûter.
Elle l’a sucé. Profondément. Sans retenue. Elle gémissait contre lui. Et moi… je les regardais. J’étais pétrifié. Bouleversé. Excité au point de me faire mal. Et pourtant, serein. Car elle me regardait aussi. Entre deux coups de langue, entre deux va-et-vient, elle me cherchait du regard. Elle m’emmenait avec elle.
Puis elle s’est tournée. Elle s’est penchée sur le bord du canapé, jambes légèrement écartées, cambrée. Elle l’a appelé. Elle a murmuré :
— Prends-moi. Je suis à toi… pour lui.
Il l’a pénétrée d’un seul mouvement. Elle a crié. Pas de douleur. Un cri d’abandon. Un cri d’accomplissement. Son corps s’ouvrait. Je voyais tout. La façon dont il entrait en elle. La manière dont elle l’accueillait. Comme si elle l’avait attendu toute sa vie. Elle a eu un premier orgasme presque immédiatement. Puis un deuxième.
Elle se retournait vers moi, haletante :
— Regarde-moi… Regarde ce que tu m’as permis d’être… Je t’aime. Tellement fort.
Il l’a prise de toutes les façons. Maïssa n’avait plus de limite. Elle se laissait faire. Elle vivait. Elle a joui encore, en se pinçant les tétons, en criant mon prénom. Elle suait. Elle riait. Elle pleurait. Et quand il a joui en elle, elle l’a serré fort. Comme pour le remercier. Puis elle est revenue vers moi.
Elle s’est agenouillée devant moi, le regard brillant de larmes, les lèvres rouges, encore tremblante. Elle a posé sa tête sur ma cuisse et m’a murmuré :
— C’est fait… Et je n’ai jamais été aussi amoureuse de toi.
— Tu vas bien ? ai-je demandé, la voix brisée.
— Je vais merveilleusement bien… parce que je n’ai plus de barrière. Parce que je suis à toi, pour tout. Et maintenant, je suis prête à tout partager. Vraiment. Avec toi.
Je l’ai prise dans mes bras, nue, frémissante, encore marquée de cette expérience. Et dans cet instant suspendu, je n’ai pas vu une femme infidèle, ni même une amante comblée.
J’ai vu ma femme. Maïssa. Celle qui m’avait offert tout. Son corps, ses fantasmes, sa liberté… et son amour.
On ne faisait plus l’amour sans lui. Parfois c’était une phrase. Parfois un regard. Parfois, c’était elle qui prenait les devants.
Une nuit, elle m’a bandé les yeux avec son collant noir. Elle m’a attaché les poignets au dossier du lit, nue, confiante, puissante. Je la sentais tourner autour de moi, son souffle sur ma peau, le bruit léger du godemiché qu’elle léchait avec lenteur, le claquement mouillé de sa bouche contre le silicone. Elle ne disait rien. Juste ses soupirs, et moi, là, aveugle, tendu, à moitié fou.
Puis elle s’est assise sur moi, m’a pénétré lentement, délicatement, en me chuchotant à l’oreille :
— Ce soir, c’est lui que j’imagine… il me regarde… il me prend en photo pendant que je suis sur toi…
Elle roulait des hanches, me pressait entre ses jambes, me griffait les épaules. Elle était chaude, trempée, incontrôlable. Chaque fois qu’elle parlait de ce "lui", son corps se serrait sur le mien, plus fort, plus profond. Son orgasme était brutal. Elle a crié mon prénom, puis s’est effondrée sur moi, tremblante.
Et moi… je n’ai jamais bandé aussi dur de toute ma vie.
Les jours suivants, c’est elle qui a proposé des jeux.
Elle voulait que je lui décrive des scènes. Que je choisisse des profils d’hommes sur le site, et que je lui dise ce qu’ils lui feraient. Ce que je voudrais qu’ils lui fassent.
On s’asseyait sur le canapé, elle en nuisette ou en simple t-shirt sans culotte, les jambes écartées, un vibro dans une main, mon téléphone dans l’autre. Elle parcourait les profils, s’humidifiait juste en lisant des phrases, en regardant une mâchoire, des épaules, des yeux confiants.
— Et lui ? Tu crois qu’il m’allongerait comment ?… Tu crois qu’il me ferait jouir avec sa bouche ? Ou qu’il me ferait crier pendant qu’il me prend en levrette, pendant que toi tu regardes sans me toucher ?...
Elle disait ça tout en se caressant. Elle me regardait en même temps, avec une expression que je n’oublierai jamais : une combinaison de douceur, de provocation, et de don total.
Je n’ai pas peur de le dire : j’étais fou d’elle. Plus encore que le jour de notre mariage.
Et il y a eu ce jour précis.
Elle sortait de la douche, cheveux mouillés, serviette à peine nouée sur ses hanches. Elle est venue s’asseoir à califourchon sur moi, nue, encore tiède. Son sexe collait contre ma cuisse, brûlant. Elle a posé ses mains sur mon torse et m’a demandé, comme si c’était la question la plus simple du monde :
— Tu veux que je me prépare, hein ?
— À quoi ?
— À le faire… vraiment.
J’ai dégluti.
— Tu veux le faire, Maïssa ?
— J’en rêve. Mais je ne veux pas que ce soit juste du cul. Je veux que ce soit nous. Que tu sois là, que tu regardes. Que tu m’aimes pendant qu’un autre me prend. Que tu sois en moi, même quand je suis avec lui.
Elle m’a embrassé. Lentement. Profondément. Et quand elle s’est glissée sur moi, j’ai senti… c’était différent. Plus mouillé. Plus chargé. Son corps vibrait d’avance.
Elle s’est mise à me chevaucher avec une intensité nouvelle. Et pendant qu’elle allait et venait, elle chuchotait :
— Tu vas me regarder, hein ? Quand je me ferai prendre… quand je le sucerai devant toi… tu me diras que je suis belle… que je suis ta femme…
Elle a joui si fort que je l’ai sentie convulser contre moi, le souffle coupé, les muscles tendus, ses ongles enfoncés dans mes épaules.
Et moi, j’étais au bord.
Ça devenait une obsession. Douce. Pénétrante. Excitante. Un feu discret, toujours là, sous la peau.
Maïssa avait changé. Pas juste dans ses gestes, dans ses tenues, dans son regard… mais dans ce qu’elle portait en elle. Une tension, une attente, un désir qu’elle nourrissait comme un secret précieux. Et elle m’y faisait goûter, petit à petit.
Elle commençait à s’exercer. À jouer.
Un soir, elle m’a accueilli à la maison avec un simple t-shirt ample… et rien d’autre. Elle a laissé la porte d’entrée entrouverte. Quand je suis entré, elle était debout, dans le couloir, éclairée par la lumière douce du salon. Le t-shirt couvrait à peine ses fesses. Elle ne portait pas de culotte.
— Ce soir, je suis une autre, a-t-elle murmuré. Tu viens de me rencontrer. Tu ne connais pas mon prénom. Je suis juste ta petite pute d’un soir. Tu me veux ?
— Je te veux, ai-je soufflé, déjà dur dans mon pantalon.
Elle m’a tourné le dos sans un mot, a marché lentement vers le salon, en laissant le t-shirt remonter à chaque pas, révélant sa peau nue, ses cuisses tendues. Je l’ai suivie, hypnotisé. Lorsqu’elle s’est penchée sur l’accoudoir du canapé, jambes écartées, offerte, j’ai vu que sa peau brillait déjà.
— Je suis venue chez toi pour qu’on me prenne, m’a-t-elle dit en me regardant par-dessus l’épaule. Tu veux me baiser comme si j’étais pas à toi ?
Je l’ai prise brutalement, à sec, comme un inconnu avide. Elle criait, elle gémit, elle me disait "oui", elle me disait "encore", elle me disait "vas-y, déchire-moi". Son orgasme a été si brutal qu’elle en a pleuré. Et moi, j’ai joui dans son dos, agrippé à ses hanches, tremblant.
Plus tard, allongés sur le canapé, elle m’a pris la main, l’a posée sur sa poitrine nue, et a chuchoté :
— Je me suis imaginée avec lui. Pendant que tu me prenais. Et j’ai adoré ça.
Les jours suivants, elle a continué.
Elle portait ses plus beaux ensembles de lingerie pour cuisiner. Elle marchait nue dans la maison comme si elle voulait que je la surprenne. Elle m’envoyait des messages en journée : "Je suis mouillée rien qu’à penser à ton regard pendant qu’un autre me baise…" ou "Tu crois qu’il aimera mon cul comme toi ?"
Une fois, elle est venue dans notre lit avec une caméra.
— J’aimerais qu’on filme. Comme si on envoyait une vidéo à un autre homme. Tu veux ?
— Tu veux qu’il te voie ?
— Je veux qu’il me regarde comme toi tu me regardes.
Elle s’est filmée à genoux. Me suçant. Se touchant. Puis elle s’est allongée, les jambes grandes ouvertes, doigtant son sexe pendant que je la prenais. Elle gémissait fort. Elle disait son prénom, puis le mien. Elle voulait tout mélanger. Tout confondre. Et moi, j’en devenais fou.
Le plus troublant, c’est qu’on n’avait rien encore fait avec un autre. Mais tout était là. Le désir. L’image. Le feu.
Maïssa était en train de devenir cette femme.
Et moi, je l’aimais plus fort chaque jour.
On ne l’avait pas prévu. Pas ce jour-là.
C’était un après-midi de semaine, les enfants chez leurs grands-parents. On avait du temps. Et une idée en tête : acheter une tenue pour Maïssa. Quelque chose de provocant. D’indécent. Un cadeau pour lui, cet autre qui n’existait que dans nos têtes — jusqu’ici.
Le sex shop était discret, un peu à l’écart du centre-ville. L’ambiance feutrée, les lumières tamisées, l’odeur de plastique neuf et de cuir. Dès l’entrée, Maïssa s’était transformée. Silencieuse, les yeux grands ouverts, presque fébrile. Elle passait ses doigts sur les tenues, les jouets, les accessoires. Comme une gamine dans un magasin de bonbons, sauf qu’elle savait que ce qu’elle allait goûter… allait la brûler.
Je lui ai montré une tenue. Un ensemble noir, presque transparent. Bas autofixants, porte-jarretelles, micro-string, soutien-gorge ajouré laissant les tétons visibles.
— Tu penses qu’il aimerait ça ?
— Il ne saurait même pas parler en te voyant, ai-je murmuré.
Elle a esquissé un sourire silencieux et s’est dirigée vers les cabines d’essayage. Son pas était lent, presque solennel. Une cérémonie. Le rideau s’est refermé derrière elle. Et quand elle m’a appelé, sa voix était déjà changée. Plus basse. Plus sensuelle.
Quand je suis entré, elle était debout devant le miroir, en train de réajuster les jarretelles. Son corps brillait sous la lumière discrète, et ses yeux cherchaient les miens dans le reflet.
— C’est pour lui… mais je veux que ce soit toi qui me l’enlèves. Ou que tu regardes pendant qu’un autre le fait.
Je n’ai pas eu le temps de répondre. Une voix calme, posée, un peu grave, a glissé à travers le rideau entrouvert.
— Tout se passe bien ? Vous pouvez essayer dans la salle du fond… il y a un miroir complet, et un accès à la petite salle cinéma privée, si vous voulez tester en situation.
C’était le gérant. Un homme élégant, charismatique, la cinquantaine, cheveux poivre et sel, regard tranquille, presque protecteur. Il n’était pas intrusif. Il sentait juste les choses. Comme s’il avait déjà compris. Comme s’il attendait qu’on soit prêts.
On s’est regardés, Maïssa et moi. Et d’un simple hochement de tête, on a su.
---
La salle privée était à moitié plongée dans l’ombre. Il y avait un grand canapé en cuir, des écrans, une lumière tamisée légèrement rouge. On était seuls. Du moins, c’est ce que je pensais… jusqu’à ce qu’il nous rejoigne. Il n’a rien dit. Il s’est contenté de la regarder.
Et Maïssa… elle s’est avancée vers lui. Comme appelée.
Elle s’est mise à genoux. L’a regardé droit dans les yeux. Puis elle a défait sa braguette. Lentement. Avec cette lenteur maîtrisée qui me rend fou. Quand elle a sorti son sexe, elle l’a pris en main, l’a senti. Elle l’a regardé comme un fruit interdit qu’elle allait enfin goûter.
Elle l’a sucé. Profondément. Sans retenue. Elle gémissait contre lui. Et moi… je les regardais. J’étais pétrifié. Bouleversé. Excité au point de me faire mal. Et pourtant, serein. Car elle me regardait aussi. Entre deux coups de langue, entre deux va-et-vient, elle me cherchait du regard. Elle m’emmenait avec elle.
Puis elle s’est tournée. Elle s’est penchée sur le bord du canapé, jambes légèrement écartées, cambrée. Elle l’a appelé. Elle a murmuré :
— Prends-moi. Je suis à toi… pour lui.
Il l’a pénétrée d’un seul mouvement. Elle a crié. Pas de douleur. Un cri d’abandon. Un cri d’accomplissement. Son corps s’ouvrait. Je voyais tout. La façon dont il entrait en elle. La manière dont elle l’accueillait. Comme si elle l’avait attendu toute sa vie. Elle a eu un premier orgasme presque immédiatement. Puis un deuxième.
Elle se retournait vers moi, haletante :
— Regarde-moi… Regarde ce que tu m’as permis d’être… Je t’aime. Tellement fort.
Il l’a prise de toutes les façons. Maïssa n’avait plus de limite. Elle se laissait faire. Elle vivait. Elle a joui encore, en se pinçant les tétons, en criant mon prénom. Elle suait. Elle riait. Elle pleurait. Et quand il a joui en elle, elle l’a serré fort. Comme pour le remercier. Puis elle est revenue vers moi.
Elle s’est agenouillée devant moi, le regard brillant de larmes, les lèvres rouges, encore tremblante. Elle a posé sa tête sur ma cuisse et m’a murmuré :
— C’est fait… Et je n’ai jamais été aussi amoureuse de toi.
— Tu vas bien ? ai-je demandé, la voix brisée.
— Je vais merveilleusement bien… parce que je n’ai plus de barrière. Parce que je suis à toi, pour tout. Et maintenant, je suis prête à tout partager. Vraiment. Avec toi.
Je l’ai prise dans mes bras, nue, frémissante, encore marquée de cette expérience. Et dans cet instant suspendu, je n’ai pas vu une femme infidèle, ni même une amante comblée.
J’ai vu ma femme. Maïssa. Celle qui m’avait offert tout. Son corps, ses fantasmes, sa liberté… et son amour.
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Re: Notre histoire devellopée
Magnifique
On a qu'une Vie, profitez, vivez ensembles vos envies communes et vous verrez les fantasmes vécus, laissent place à de nouveaux qui viennent enrichir vôtre relation, seul le consentement mutuel, l'admiration réciproque et vos envies comptent 

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Re: Notre histoire devellopée
sauf que c'est encore du mytho ...
Yasmine c'est une pute du net ultra diffusée, des photos volées sur le net et le reste du fantasme, le tout encouragé par des crédules


Yasmine c'est une pute du net ultra diffusée, des photos volées sur le net et le reste du fantasme, le tout encouragé par des crédules
lire des commentaires donne envie de poster d'autres photos
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Re: Notre histoire devellopée
Les semaines qui ont suivi ont été douces. Différentes. Comme si quelque chose s’était posé entre nous, une sorte de paix sensuelle, un après. Maïssa et moi n’avons plus reparlé de cette nuit. Pas par honte. Plutôt comme si le souvenir était trop précieux pour être trituré. On vivait, simplement. On riait, on dînait, on faisait l’amour — souvent, tendrement. L’ombre du gérant, de cette salle privée, semblait lointaine, presque irréelle.
Et puis un soir, je cherchais quelque chose sur l’ordinateur. Une commande oubliée. Rien d’important. Je n’avais aucune intention de fouiller, mais le navigateur s’est ouvert sur l’historique. Et les titres m’ont sauté aux yeux avant que je puisse détourner le regard.
“Candaulisme témoignages réels”
“Clubs libertins Arlon Ou Metz ouverts en semaine”
“Comment initier son mari au candaulisme”
Je suis resté figé. Pas de colère. Pas de trahison. Juste… une détonation intérieure. Silencieuse. Je n’ai rien dit ce soir-là. J’ai fermé l’ordinateur. Observé Maïssa, plus tard, pendant qu’elle lisait, les jambes repliées sous elle, tranquille. Amoureuse.
Mais quelque chose avait bougé en moi. Une question suspendue. Elle ne m’en avait pas parlé. Et pourtant elle cherchait encore. Explorait. Pensait à… d'autres.
Pourquoi maintenant ? Pourquoi en silence ?
Le lendemain, je n’ai pas tenu.
— Maïssa, tu peux me dire… à quoi tu penses, ces temps-ci ?
Elle a levé les yeux vers moi, surprise par la gravité de ma voix.
— Je pense à nous. À ce qu’on est devenus. Pourquoi ?
— Tu cherches encore. Je l’ai vu. Sur l’ordi.
Un silence. Pas de panique dans ses yeux. Juste une pause. Une évaluation honnête.
— Je n’ai rien fait sans toi, a-t-elle dit doucement. Mais je continue à ressentir. À vouloir comprendre ce que ça a ouvert en moi. En nous.
— Tu veux recommencer ?
— Non. Pas comme ça. Pas tout de suite. Peut-être jamais de la même façon. Mais… ce qu’on a vécu m’a changée. Et je crois que ça t’a changé aussi. Tu regardes différemment. Tu ressens différemment. Tu vois ?
Je la voyais. Et c’est peut-être ça qui me faisait peur.
Je ne savais plus si je voulais qu’on rouvre cette porte… ou si j’avais juste peur qu’elle le fasse sans moi.
Et puis un soir, je cherchais quelque chose sur l’ordinateur. Une commande oubliée. Rien d’important. Je n’avais aucune intention de fouiller, mais le navigateur s’est ouvert sur l’historique. Et les titres m’ont sauté aux yeux avant que je puisse détourner le regard.
“Candaulisme témoignages réels”
“Clubs libertins Arlon Ou Metz ouverts en semaine”
“Comment initier son mari au candaulisme”
Je suis resté figé. Pas de colère. Pas de trahison. Juste… une détonation intérieure. Silencieuse. Je n’ai rien dit ce soir-là. J’ai fermé l’ordinateur. Observé Maïssa, plus tard, pendant qu’elle lisait, les jambes repliées sous elle, tranquille. Amoureuse.
Mais quelque chose avait bougé en moi. Une question suspendue. Elle ne m’en avait pas parlé. Et pourtant elle cherchait encore. Explorait. Pensait à… d'autres.
Pourquoi maintenant ? Pourquoi en silence ?
Le lendemain, je n’ai pas tenu.
— Maïssa, tu peux me dire… à quoi tu penses, ces temps-ci ?
Elle a levé les yeux vers moi, surprise par la gravité de ma voix.
— Je pense à nous. À ce qu’on est devenus. Pourquoi ?
— Tu cherches encore. Je l’ai vu. Sur l’ordi.
Un silence. Pas de panique dans ses yeux. Juste une pause. Une évaluation honnête.
— Je n’ai rien fait sans toi, a-t-elle dit doucement. Mais je continue à ressentir. À vouloir comprendre ce que ça a ouvert en moi. En nous.
— Tu veux recommencer ?
— Non. Pas comme ça. Pas tout de suite. Peut-être jamais de la même façon. Mais… ce qu’on a vécu m’a changée. Et je crois que ça t’a changé aussi. Tu regardes différemment. Tu ressens différemment. Tu vois ?
Je la voyais. Et c’est peut-être ça qui me faisait peur.
Je ne savais plus si je voulais qu’on rouvre cette porte… ou si j’avais juste peur qu’elle le fasse sans moi.
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Re: Notre histoire devellopée
Le dialogue avait laissé des traces. Des non-dits encore accrochés dans l'air du salon. Mais aussi une promesse : celle de ne rien cacher, de ne plus avancer seuls dans l’obscurité de leurs fantasmes.
Durant les jours qui ont suivi, une tendresse nouvelle s’était installée entre nous. Plus attentive. Plus vraie. Quand je posais ma main sur elle, je sentais qu’elle attendait. Qu’elle espérait que je parle. Que je décide.
Et un soir, c’est venu.
— Montre-moi ce que tu as vu. Ce que tu veux… mais avec moi.
Elle a fermé son livre, lentement, puis s’est levée. Elle est allée chercher son ordinateur. Et, comme une adolescente qui montre un secret, elle a ouvert un dossier, puis un onglet, puis un autre.
Des adresses. Des forums. Des témoignages. Pas salaces, non. Des récits sincères, parfois maladroits, souvent vibrants. Des couples. Des peurs. Des révélations.
— Tu lis tout ça ? ai-je murmuré.
— Je lis surtout ce que les hommes disent. Les maris qui, au début, avaient peur. Et puis… ils ont découvert autre chose. Quelque chose d’intime. Pas juste sexuel. Une forme de confiance qu’ils n’avaient jamais connue.
Je l’ai regardée longuement. Et je me suis entendu dire :
— Trouve un endroit. Un club. Pas ce soir. Mais un endroit où on irait. Ensemble. Sans promesse. Juste pour voir. Sentir.
Elle a eu ce sourire… celui qu’elle n’avait que quand elle se sentait vue, vraiment. Et aimée malgré — ou grâce à — ses zones d’ombre.
Trois semaines plus tard, nous étions devant la façade discrète d’une vieille maison transformée en club. Ni enseigne criarde, ni files d’attente. Un simple interphone. Une voix calme, presque chaleureuse, nous a ouvert.
À l’intérieur, tout était feutré. Propre. Loin des clichés. Un bar, un salon avec des banquettes de velours, des lumières chaudes, et des regards. Mais pas envahissants. Plutôt curieux. Respectueux.
Maïssa portait une robe noire fluide, fendue sur la cuisse. Sans sous-vêtements. Je le savais, et rien que ça me faisait battre le cœur trop fort. Je la tenais par la main. Elle était calme, mais je sentais la tension dans sa paume.
On a bu une coupe. On a parlé avec un autre couple, plus âgé, très doux. Ils n’ont rien proposé. Juste raconté leur premier soir ici, il y a des années. Et comment ils n’avaient rien fait… sauf se redécouvrir.
Quand on est passés dans la salle plus intime — lumière rouge, canapés, alcôves —, Maïssa m’a regardé. Il n’y avait ni peur, ni attente. Juste un feu tranquille.
— On ne fait rien ce soir, elle a dit. On regarde. On se touche. Si tu veux. Rien que toi et moi.
Et c’est ce qu’on a fait.
Elle s’est assise à califourchon sur moi, sa robe entrouverte. Nos baisers étaient lents, fiévreux. Autour, d’autres faisaient l’amour. Parfois un regard croisait le nôtre. Mais ce soir-là, Maïssa était toute à moi.
Et c’était peut-être encore plus excitant que de la partager.
Parce que je savais… que le désir était là. Qu’on y reviendrait. Mais ensemble. Toujours ensemble.
Le lendemain matin, l’atmosphère entre nous était étrange. Pas froide. Plutôt électrique. Comme si le club avait réveillé des filaments dormants dans nos corps, mais que rien n’était encore redescendu. Nous avions fait l’amour à l’hôtel, longuement, sans mot, comme deux corps pris dans la lente digestion d’une envie inachevée.
On a décidé de prolonger notre séjour d’une nuit. Juste pour souffler, pour marcher un peu, et laisser redescendre cette tension nouvelle. L’hôtel n’était pas très fréquenté. Un de ces petits établissements chics et confidentiels. La terrasse du bar était presque vide.
C’est là qu’on l’a vu.
Il était assis à une table, seul, torse nu sous une chemise ouverte. Il mangeait une glace comme un gamin, les pieds nus sur les dalles brûlantes. À peine vingt ans. Peut-être même moins. Mais un corps sec, nerveux, doré par le soleil, et un regard… sûr de lui. Trop pour son âge.
Maïssa l’a vu avant moi. Son regard s’est arrêté. Pas longtemps. Mais assez pour que je le remarque.
— Tu le regardes, ai-je dit simplement.
Elle a souri, un peu gênée, un peu piquée.
— Il me rappelle quelque chose. Pas un homme. L’envie d’un homme. L’innocence, peut-être… ou ce qu’on croyait être ça.
Je n’ai rien répondu. Mais quand il a levé les yeux vers elle, je l’ai senti. Il l’avait vue. Il la désirait. Déjà. Sans filtre. Comme seuls les très jeunes peuvent le faire.
Plus tard, dans l’ascenseur, il est entré avec nous. Silencieux. Le regard bas, puis, furtivement, vers elle. Elle portait une robe légère, sans rien dessous. Je l’ai senti se tendre légèrement. Un frisson.
Arrivés à notre étage, je me suis arrêté. Elle aussi. Le jeune, surpris, allait continuer.
— Chambre 407, non ? ai-je dit doucement.
Il s’est retourné, confus. Puis a compris. Un mélange de peur et d’excitation a traversé son visage.
— Oui… pourquoi ?
— Monte avec nous.
Il a hésité une seconde. Puis nous a suivis.
Dans la chambre, la lumière était douce. Le lit défait. Maïssa s’est assise au bord, croisant les jambes. Elle le regardait avec une tendresse presque maternelle. Mais dans ses yeux, il y avait autre chose.
Je me suis approché d’elle. L’ai embrassée longuement. Puis je lui ai murmuré :
— Tu veux lui montrer ? Ou tu veux qu’il apprenne avec toi ?
Elle n’a rien dit. Elle s’est levée, s’est approchée du garçon, et a posé une main sur sa poitrine. Il frissonnait. Elle a défait sa chemise. Lentement. Et lui, il ne bougeait pas.
Puis elle s’est tournée vers moi. Et dans un souffle :
— Regarde bien. C’est toi que je nourris à travers lui.
Elle s’est mise à genoux devant lui, comme elle l’avait fait cette fameuse nuit… mais cette fois, c’était moi qu’elle regardait, sans jamais détourner les yeux.
Ce n’était pas une trahison. C’était un feu qu’elle m’offrait. Une offrande brûlante.
Et j’ai compris : elle ne cherchait pas un autre homme. Elle cherchait une autre facette de moi — celle qui ose regarder, qui ose aimer même quand l’amour se décline en d’autres corps.
Et moi, je n’ai rien arrêté.
Maïssa était toujours à genoux. Le jeune homme se tenait debout, raide comme un piquet, les bras le long du corps, incapable de bouger. C’est elle qui prenait les commandes. C’est moi qu’elle regardait.
Elle défit sa propre robe. Lentement. Laissa glisser les bretelles sur ses épaules, dévoilant son corps nu, offert. Elle n’avait rien en dessous. Ses seins, fermes, gonflés de désir, pointaient vers lui comme une invitation. Mais c’est son regard qui commandait. Animal. Maîtrisé. Envoûtant.
Elle défit sa ceinture, ouvrit son jean. Le sexe du garçon bondit hors de son boxer. Il était déjà dur. Jeune, dressé, impatient. Elle le prit dans sa main avec une douceur presque cruelle. Comme si elle voulait qu’il s’en souvienne toute sa vie.
Elle l’a léché d’abord. Une simple langue sur la hampe. Puis un baiser. Et enfin, elle l’a avalé d’un coup, profondément, en gémissant doucement.
Je suis resté immobile, assis sur le fauteuil, la respiration lente, le ventre noué. Je regardais ma femme offrir sa bouche à ce corps tout juste sorti de l’adolescence. Et pourtant, c’était moi qu’elle nourrissait, comme elle l’avait dit.
Le jeune homme fermait les yeux, respirait fort, ses mains tremblaient. Elle suçait lentement, avec cette expertise instinctive, alternant douceur et coups de langue précis. Elle le gardait bien en bouche, le faisait glisser entre ses lèvres rouges, le gorgeant de salive.
Puis elle s’est redressée. Elle l’a regardé. A pris sa main et l’a posée sur son sein.
— Touche-moi… découvre. Mais fais-le lentement.
Il obéit. Il la caressait avec une maladresse touchante. Comme s’il effleurait une œuvre d’art. Elle s’ouvrait à lui sans honte. Elle gémit plus fort quand il pinça légèrement ses tétons. Elle le guida. Vers son ventre, ses hanches… puis entre ses cuisses.
Il glissa un doigt. Elle était trempée.
— Mets-le… maintenant, murmura-t-elle. Doucement.
Elle se coucha sur le lit, jambes écartées, les hanches légèrement relevées. Le garçon se plaça entre elles. Il hésita. Mais elle le guida d’une main ferme.
Quand il la pénétra, elle poussa un soupir rauque. Et elle me regarda, les yeux grands ouverts.
— Tu vois ? Il est en moi… parce que tu m’as ouverte à ça. C’est ton sexe, à travers lui.
Il bougeait, maladroitement. Mais Maïssa le recevait avec une douceur démente. Elle gémissait, lui murmurait quoi faire, lui indiquait le rythme, le souffle, l’intensité. Elle vivait chaque mouvement avec une telle présence… qu’elle semblait jouir de son propre pouvoir autant que du plaisir.
Et moi, je n’avais jamais été aussi dur. Ni aussi amoureux.
Puis elle lui demanda de se retirer. Elle se mit à quatre pattes sur le lit, cambrée, offerte.
— Reprends-moi. Par-derrière.
Il la prit ainsi, en haletant. Et Maïssa, haletante elle aussi, criait de plaisir. Ses fesses claquaient contre lui, ses seins pendaient, et ses mains s’agrippaient aux draps. Elle jouissait, encore et encore, son corps vibrant de convulsions incontrôlables.
Elle haletait encore sur moi, le souffle court, la peau moite, les cuisses tremblantes. Ses bras passés autour de mon cou, ses seins contre mon torse. Mon sexe toujours en elle, battant. Je sentais ses contractions lentes, son intimité encore palpitante de tout ce qu’elle venait de vivre.
Le jeune homme s’était rhabillé en silence. Il nous regardait, un peu hébété. L’image de Maïssa, nue, sur moi, les jambes encore écartées, le visage rougi de plaisir, restait gravée dans ses yeux. Elle lui a adressé un dernier regard, presque tendre. Pas un adieu. Plutôt un "merci".
— Tu peux y aller, murmura-t-elle. C’était assez pour nous. Et pour toi, je pense.
Il n’a rien dit. Il a hoché la tête. Puis il est sorti. Sans fracas. Sans gêne. Juste comme quelqu’un qui venait de vivre un rite secret auquel il ne s’attendait pas.
Quand la porte s’est refermée, Maïssa s’est blottie contre moi. Elle était fatiguée. Vidée. Mais rayonnante.
— Tu n’as pas peur ? ai-je demandé, doucement.
Elle a souri. Un sourire nu. Droit du cœur.
— Pas de toi. Pas tant que tu regardes… pas tant que tu me tiens après.
Je l’ai serrée contre moi. Longtemps. On n’a pas parlé pendant plusieurs minutes. Et dans ce silence-là, il n’y avait aucune gêne. Juste la beauté du vrai.
Ses doigts jouaient avec les miens.
— Ce n’était pas juste du sexe, tu sais, elle a murmuré.
— Je sais. C’était un passage.
— Tu me veux encore ?
Je l’ai renversée doucement sur le lit. Son corps encore brillant. Ses jambes légèrement écartées. Je l’ai embrassée. Partout. Doucement. Lentement. Comme pour reprendre possession de chaque parcelle. Pour dire : tu es mienne, même là où un autre vient de passer.
Et je l’ai prise. Pas brutalement. Mais avec une intensité brûlante. Elle criait encore. Elle riait même, par moments. Et ses yeux pleuraient. De joie. De folie. De liberté.
Nous avons joui ensemble. Dans un cri étouffé. Comme si le monde entier avait disparu autour de nous.
Plus tard, sous la douche, elle m’a glissé contre l’oreille :
— On est encore au tout début. Mais si tu veux… je n’appartiendrai jamais qu’à toi. Même si d’autres me touchent.
Et moi, sous l’eau chaude, je me suis simplement dit : nous sommes en train de devenir autre chose. Un couple au-delà de ce qu’on croyait possible.
Durant les jours qui ont suivi, une tendresse nouvelle s’était installée entre nous. Plus attentive. Plus vraie. Quand je posais ma main sur elle, je sentais qu’elle attendait. Qu’elle espérait que je parle. Que je décide.
Et un soir, c’est venu.
— Montre-moi ce que tu as vu. Ce que tu veux… mais avec moi.
Elle a fermé son livre, lentement, puis s’est levée. Elle est allée chercher son ordinateur. Et, comme une adolescente qui montre un secret, elle a ouvert un dossier, puis un onglet, puis un autre.
Des adresses. Des forums. Des témoignages. Pas salaces, non. Des récits sincères, parfois maladroits, souvent vibrants. Des couples. Des peurs. Des révélations.
— Tu lis tout ça ? ai-je murmuré.
— Je lis surtout ce que les hommes disent. Les maris qui, au début, avaient peur. Et puis… ils ont découvert autre chose. Quelque chose d’intime. Pas juste sexuel. Une forme de confiance qu’ils n’avaient jamais connue.
Je l’ai regardée longuement. Et je me suis entendu dire :
— Trouve un endroit. Un club. Pas ce soir. Mais un endroit où on irait. Ensemble. Sans promesse. Juste pour voir. Sentir.
Elle a eu ce sourire… celui qu’elle n’avait que quand elle se sentait vue, vraiment. Et aimée malgré — ou grâce à — ses zones d’ombre.
Trois semaines plus tard, nous étions devant la façade discrète d’une vieille maison transformée en club. Ni enseigne criarde, ni files d’attente. Un simple interphone. Une voix calme, presque chaleureuse, nous a ouvert.
À l’intérieur, tout était feutré. Propre. Loin des clichés. Un bar, un salon avec des banquettes de velours, des lumières chaudes, et des regards. Mais pas envahissants. Plutôt curieux. Respectueux.
Maïssa portait une robe noire fluide, fendue sur la cuisse. Sans sous-vêtements. Je le savais, et rien que ça me faisait battre le cœur trop fort. Je la tenais par la main. Elle était calme, mais je sentais la tension dans sa paume.
On a bu une coupe. On a parlé avec un autre couple, plus âgé, très doux. Ils n’ont rien proposé. Juste raconté leur premier soir ici, il y a des années. Et comment ils n’avaient rien fait… sauf se redécouvrir.
Quand on est passés dans la salle plus intime — lumière rouge, canapés, alcôves —, Maïssa m’a regardé. Il n’y avait ni peur, ni attente. Juste un feu tranquille.
— On ne fait rien ce soir, elle a dit. On regarde. On se touche. Si tu veux. Rien que toi et moi.
Et c’est ce qu’on a fait.
Elle s’est assise à califourchon sur moi, sa robe entrouverte. Nos baisers étaient lents, fiévreux. Autour, d’autres faisaient l’amour. Parfois un regard croisait le nôtre. Mais ce soir-là, Maïssa était toute à moi.
Et c’était peut-être encore plus excitant que de la partager.
Parce que je savais… que le désir était là. Qu’on y reviendrait. Mais ensemble. Toujours ensemble.
Le lendemain matin, l’atmosphère entre nous était étrange. Pas froide. Plutôt électrique. Comme si le club avait réveillé des filaments dormants dans nos corps, mais que rien n’était encore redescendu. Nous avions fait l’amour à l’hôtel, longuement, sans mot, comme deux corps pris dans la lente digestion d’une envie inachevée.
On a décidé de prolonger notre séjour d’une nuit. Juste pour souffler, pour marcher un peu, et laisser redescendre cette tension nouvelle. L’hôtel n’était pas très fréquenté. Un de ces petits établissements chics et confidentiels. La terrasse du bar était presque vide.
C’est là qu’on l’a vu.
Il était assis à une table, seul, torse nu sous une chemise ouverte. Il mangeait une glace comme un gamin, les pieds nus sur les dalles brûlantes. À peine vingt ans. Peut-être même moins. Mais un corps sec, nerveux, doré par le soleil, et un regard… sûr de lui. Trop pour son âge.
Maïssa l’a vu avant moi. Son regard s’est arrêté. Pas longtemps. Mais assez pour que je le remarque.
— Tu le regardes, ai-je dit simplement.
Elle a souri, un peu gênée, un peu piquée.
— Il me rappelle quelque chose. Pas un homme. L’envie d’un homme. L’innocence, peut-être… ou ce qu’on croyait être ça.
Je n’ai rien répondu. Mais quand il a levé les yeux vers elle, je l’ai senti. Il l’avait vue. Il la désirait. Déjà. Sans filtre. Comme seuls les très jeunes peuvent le faire.
Plus tard, dans l’ascenseur, il est entré avec nous. Silencieux. Le regard bas, puis, furtivement, vers elle. Elle portait une robe légère, sans rien dessous. Je l’ai senti se tendre légèrement. Un frisson.
Arrivés à notre étage, je me suis arrêté. Elle aussi. Le jeune, surpris, allait continuer.
— Chambre 407, non ? ai-je dit doucement.
Il s’est retourné, confus. Puis a compris. Un mélange de peur et d’excitation a traversé son visage.
— Oui… pourquoi ?
— Monte avec nous.
Il a hésité une seconde. Puis nous a suivis.
Dans la chambre, la lumière était douce. Le lit défait. Maïssa s’est assise au bord, croisant les jambes. Elle le regardait avec une tendresse presque maternelle. Mais dans ses yeux, il y avait autre chose.
Je me suis approché d’elle. L’ai embrassée longuement. Puis je lui ai murmuré :
— Tu veux lui montrer ? Ou tu veux qu’il apprenne avec toi ?
Elle n’a rien dit. Elle s’est levée, s’est approchée du garçon, et a posé une main sur sa poitrine. Il frissonnait. Elle a défait sa chemise. Lentement. Et lui, il ne bougeait pas.
Puis elle s’est tournée vers moi. Et dans un souffle :
— Regarde bien. C’est toi que je nourris à travers lui.
Elle s’est mise à genoux devant lui, comme elle l’avait fait cette fameuse nuit… mais cette fois, c’était moi qu’elle regardait, sans jamais détourner les yeux.
Ce n’était pas une trahison. C’était un feu qu’elle m’offrait. Une offrande brûlante.
Et j’ai compris : elle ne cherchait pas un autre homme. Elle cherchait une autre facette de moi — celle qui ose regarder, qui ose aimer même quand l’amour se décline en d’autres corps.
Et moi, je n’ai rien arrêté.
Maïssa était toujours à genoux. Le jeune homme se tenait debout, raide comme un piquet, les bras le long du corps, incapable de bouger. C’est elle qui prenait les commandes. C’est moi qu’elle regardait.
Elle défit sa propre robe. Lentement. Laissa glisser les bretelles sur ses épaules, dévoilant son corps nu, offert. Elle n’avait rien en dessous. Ses seins, fermes, gonflés de désir, pointaient vers lui comme une invitation. Mais c’est son regard qui commandait. Animal. Maîtrisé. Envoûtant.
Elle défit sa ceinture, ouvrit son jean. Le sexe du garçon bondit hors de son boxer. Il était déjà dur. Jeune, dressé, impatient. Elle le prit dans sa main avec une douceur presque cruelle. Comme si elle voulait qu’il s’en souvienne toute sa vie.
Elle l’a léché d’abord. Une simple langue sur la hampe. Puis un baiser. Et enfin, elle l’a avalé d’un coup, profondément, en gémissant doucement.
Je suis resté immobile, assis sur le fauteuil, la respiration lente, le ventre noué. Je regardais ma femme offrir sa bouche à ce corps tout juste sorti de l’adolescence. Et pourtant, c’était moi qu’elle nourrissait, comme elle l’avait dit.
Le jeune homme fermait les yeux, respirait fort, ses mains tremblaient. Elle suçait lentement, avec cette expertise instinctive, alternant douceur et coups de langue précis. Elle le gardait bien en bouche, le faisait glisser entre ses lèvres rouges, le gorgeant de salive.
Puis elle s’est redressée. Elle l’a regardé. A pris sa main et l’a posée sur son sein.
— Touche-moi… découvre. Mais fais-le lentement.
Il obéit. Il la caressait avec une maladresse touchante. Comme s’il effleurait une œuvre d’art. Elle s’ouvrait à lui sans honte. Elle gémit plus fort quand il pinça légèrement ses tétons. Elle le guida. Vers son ventre, ses hanches… puis entre ses cuisses.
Il glissa un doigt. Elle était trempée.
— Mets-le… maintenant, murmura-t-elle. Doucement.
Elle se coucha sur le lit, jambes écartées, les hanches légèrement relevées. Le garçon se plaça entre elles. Il hésita. Mais elle le guida d’une main ferme.
Quand il la pénétra, elle poussa un soupir rauque. Et elle me regarda, les yeux grands ouverts.
— Tu vois ? Il est en moi… parce que tu m’as ouverte à ça. C’est ton sexe, à travers lui.
Il bougeait, maladroitement. Mais Maïssa le recevait avec une douceur démente. Elle gémissait, lui murmurait quoi faire, lui indiquait le rythme, le souffle, l’intensité. Elle vivait chaque mouvement avec une telle présence… qu’elle semblait jouir de son propre pouvoir autant que du plaisir.
Et moi, je n’avais jamais été aussi dur. Ni aussi amoureux.
Puis elle lui demanda de se retirer. Elle se mit à quatre pattes sur le lit, cambrée, offerte.
— Reprends-moi. Par-derrière.
Il la prit ainsi, en haletant. Et Maïssa, haletante elle aussi, criait de plaisir. Ses fesses claquaient contre lui, ses seins pendaient, et ses mains s’agrippaient aux draps. Elle jouissait, encore et encore, son corps vibrant de convulsions incontrôlables.
Elle haletait encore sur moi, le souffle court, la peau moite, les cuisses tremblantes. Ses bras passés autour de mon cou, ses seins contre mon torse. Mon sexe toujours en elle, battant. Je sentais ses contractions lentes, son intimité encore palpitante de tout ce qu’elle venait de vivre.
Le jeune homme s’était rhabillé en silence. Il nous regardait, un peu hébété. L’image de Maïssa, nue, sur moi, les jambes encore écartées, le visage rougi de plaisir, restait gravée dans ses yeux. Elle lui a adressé un dernier regard, presque tendre. Pas un adieu. Plutôt un "merci".
— Tu peux y aller, murmura-t-elle. C’était assez pour nous. Et pour toi, je pense.
Il n’a rien dit. Il a hoché la tête. Puis il est sorti. Sans fracas. Sans gêne. Juste comme quelqu’un qui venait de vivre un rite secret auquel il ne s’attendait pas.
Quand la porte s’est refermée, Maïssa s’est blottie contre moi. Elle était fatiguée. Vidée. Mais rayonnante.
— Tu n’as pas peur ? ai-je demandé, doucement.
Elle a souri. Un sourire nu. Droit du cœur.
— Pas de toi. Pas tant que tu regardes… pas tant que tu me tiens après.
Je l’ai serrée contre moi. Longtemps. On n’a pas parlé pendant plusieurs minutes. Et dans ce silence-là, il n’y avait aucune gêne. Juste la beauté du vrai.
Ses doigts jouaient avec les miens.
— Ce n’était pas juste du sexe, tu sais, elle a murmuré.
— Je sais. C’était un passage.
— Tu me veux encore ?
Je l’ai renversée doucement sur le lit. Son corps encore brillant. Ses jambes légèrement écartées. Je l’ai embrassée. Partout. Doucement. Lentement. Comme pour reprendre possession de chaque parcelle. Pour dire : tu es mienne, même là où un autre vient de passer.
Et je l’ai prise. Pas brutalement. Mais avec une intensité brûlante. Elle criait encore. Elle riait même, par moments. Et ses yeux pleuraient. De joie. De folie. De liberté.
Nous avons joui ensemble. Dans un cri étouffé. Comme si le monde entier avait disparu autour de nous.
Plus tard, sous la douche, elle m’a glissé contre l’oreille :
— On est encore au tout début. Mais si tu veux… je n’appartiendrai jamais qu’à toi. Même si d’autres me touchent.
Et moi, sous l’eau chaude, je me suis simplement dit : nous sommes en train de devenir autre chose. Un couple au-delà de ce qu’on croyait possible.