Film Candauliste :
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Re: Film Candauliste :
Trop marrant cette réponse, bien vumath7 a écrit :les miens lol
Mais je dirais aussi qu'on va tous regretter de ne pas l'avoir vu.
Mais si quelqu'un a des bons films candau, je suis preneur.
- sudsaintonge
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Re: Film Candauliste :
Le meilleur film que j'ai vu parce que explicitement candauliste, c'est "la clé" de Tinto Brass
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Re: Film Candauliste :
il y en avait un qui s'appellait "la fielle aux bas nylons" ou la femme aux bas nylons mais quand je fais une recherche c'est un autre film que je trouve qui n'a rien à voir avec le candaulisme.C'etait une film super cerebral (italien )
- george83
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Re: Film Candauliste :
tu veux dire "la fille aux bas nylon"titre original "Voglia di guardare" de Joe D'Amato tourne en 1986 avec Lilli Carati etLaura Gemseralain40 a écrit :il y en avait un qui s'appellait "la fielle aux bas nylons" ou la femme aux bas nylons mais quand je fais une recherche c'est un autre film que je trouve qui n'a rien à voir avec le candaulisme.C'etait une film super cerebral (italien )
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Re: Film Candauliste :
merci pour ces titres de films, j'en cherchais justement pour mes vacances...
si vous en avez d'autres...
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- Micdom13
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Re: Film Candauliste :
MA FEMME EST UN VIOLONCELLE (1971) avec Laure Antonelli
Niccolo Vivaldi est un homme miné. Violoncelliste rêvant de succès et de reconnaissance, le regard des autres ne lui renvoie de lui-même qu’une image médiocre et insignifiante. Ignoré ou malmené par ses collègues et son chef d’orchestre qui ignorent encore son nom après dix ans dans la même compagnie, Niccolo est au plus bas de sa confiance en soi et sombre dans la dépression.
La seule personne qui semble respecter et admirer Niccolo, c’est sa douce épouse Costanza (Laura Antonelli), ce même s’il ne pose plus les yeux depuis longtemps sur sa compagne au caractère simple et popote lui cuisinant sa polenta tous les jours impairs de la semaine.
C’est ainsi que Niccolo aura la révélation alors qu’il accompagne sa femme en cure pour ses problèmes de dos. Alors qu’elle se déshabille pour passer des examens, il redécouvre l’attrait que provoquent les formes généreuses de Costanza dans les regards concupiscents des médecins et des infirmiers.
Dès lors c’est l’escalade fantasmatique, Niccolo cherche par tous les moyens à exposer fièrement les atouts de Costanza à la face du monde. Le film expose en fait tout simplement un cas de candaulisme, cette pratique sexuelle consistant pour l’homme à trouver l’excitation en exposant – voire plus – sa compagne aux yeux d’autres hommes. L’intelligence du film, c’est de ne jamais poser de réel jugement moral sur cette pratique.
Niccolo Vivaldi est un homme miné. Violoncelliste rêvant de succès et de reconnaissance, le regard des autres ne lui renvoie de lui-même qu’une image médiocre et insignifiante. Ignoré ou malmené par ses collègues et son chef d’orchestre qui ignorent encore son nom après dix ans dans la même compagnie, Niccolo est au plus bas de sa confiance en soi et sombre dans la dépression.
La seule personne qui semble respecter et admirer Niccolo, c’est sa douce épouse Costanza (Laura Antonelli), ce même s’il ne pose plus les yeux depuis longtemps sur sa compagne au caractère simple et popote lui cuisinant sa polenta tous les jours impairs de la semaine.
C’est ainsi que Niccolo aura la révélation alors qu’il accompagne sa femme en cure pour ses problèmes de dos. Alors qu’elle se déshabille pour passer des examens, il redécouvre l’attrait que provoquent les formes généreuses de Costanza dans les regards concupiscents des médecins et des infirmiers.
Dès lors c’est l’escalade fantasmatique, Niccolo cherche par tous les moyens à exposer fièrement les atouts de Costanza à la face du monde. Le film expose en fait tout simplement un cas de candaulisme, cette pratique sexuelle consistant pour l’homme à trouver l’excitation en exposant – voire plus – sa compagne aux yeux d’autres hommes. L’intelligence du film, c’est de ne jamais poser de réel jugement moral sur cette pratique.
« La luxure est une force, parce qu’elle affine l’esprit en flambant le trouble de la chair».