Une première expérience

La première fois, les fois improvisés, les expériences candaulistes insolites que vous avez vécus, ou même vos fantasmes pas encore réalisés.
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André57100
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Enregistré le : lun. 27 mars 2023 21:26
Situation : Homme
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Ville : Thionville

Une première expérience

Message par André57100 »

C’était l’été de tous les possibles.
À tout juste dix-huit ans, Maïssa avait accepté de passer deux semaines de vacances à Marseille, dans un grand appartement loué avec trois couples et deux garçons amis d’amis. Elle ne les connaissait pas bien, mais elle avait envie de vivre un peu, de s’échapper de son quotidien trop sage.

Le soleil frappait la ville jusque tard dans la journée, et les soirées s'étiraient sur la terrasse entre rosé frais, rires étouffés et musique paresseuse. La peau encore salée de la mer, les cheveux en bataille, ils vivaient sans montre, au rythme des vagues et des nuits tièdes.

Ce soir-là, la chaleur était étouffante même après minuit. Les couples avaient déserté, cherchant l’intimité dans leurs chambres. Restés seuls, Maïssa, Tom et Léo s’étaient affalés dans les canapés du salon, un ventilateur poussif brassant l’air chaud au-dessus d’eux.

« Bon, vous voulez pas faire un truc ? » lança Tom, la voix traînante.
« Genre quoi ? » répondit Maïssa, amusée, une bouteille de bière glacée contre sa joue.
« Action ou vérité », proposa Léo avec un sourire malicieux.

Elle haussa les épaules, encore pleine de l'insouciance légère que donnent les vacances. Le jeu commença doucement, entre défis absurdes et révélations anodines. Mais peu à peu, les questions glissèrent sur un terrain plus intime.

Quand vint son tour, Maïssa choisit « vérité ».
Tom la fixa, un peu trop longtemps.
« T'as déjà eu envie de... tester un truc à trois ? » demanda-t-il, la voix plus grave.

Le silence qui suivit pesa lourd. Maïssa sentit ses joues rougir, détourna le regard, mais un sourire nerveux trahit son trouble. Les garçons échangèrent un bref regard complice.

Le jeu continua, mais l’ambiance avait changé. Plus électrique, plus tendue. Léo osa lui demander un baiser, d'abord chaste, puis plus franc. Tom proposa ensuite qu’elle vienne s’asseoir sur ses genoux, un défi innocent en apparence, mais lourd de sous-entendus.

Elle se laissa faire, consciente du regard brûlant de Léo sur elle. Quand Tom glissa ses doigts contre sa nuque, remontant lentement dans ses cheveux, elle frémit. Il attira son visage au sien et l’embrassa, lentement, comme pour tester ses limites.

Maïssa répondit sans réfléchir, s’abandonnant à la douceur de ses lèvres. À côté, Léo effleurait sa cuisse nue du bout des doigts, dessinant des cercles légers qui faisaient monter en elle une impatience nouvelle.

Quand leurs baisers cessèrent, Léo prit le relais, caressant sa taille, explorant ses formes avec une lenteur délicieuse. Tom, de son côté, faisait glisser son tee-shirt sur ses épaules, dévoilant sa peau chaude, son ventre nerveusement contracté.

Elle se retrouva bientôt en sous-vêtements, frissonnant sous leurs regards. Léo glissa une main sous son short, effleurant l’intérieur de sa cuisse, tandis que Tom descendait ses baisers sur son cou, ses épaules, jusqu'à la naissance de ses seins.

La pression montait. Chaque effleurement, chaque baiser la rapprochait d'un point de non-retour. Lorsqu’ils la débarrassèrent doucement de ses derniers vêtements, elle n'opposa aucune résistance, galvanisée par leur douceur, leur attention.

Tom descendit lentement, traçant une ligne de baisers sur son ventre jusqu'à son intimité déjà moite. Sa langue effleura son clitoris d’abord timidement, puis avec plus d’assurance, déclenchant en elle un premier gémissement étouffé.

Pendant que Tom s'appliquait à la goûter, Léo, assis près de sa tête, jouait avec ses seins, pinçant et roulant ses tétons durcis entre ses doigts. Maïssa haletait, incapable de contenir les vagues de plaisir qui secouaient son corps.

Lorsqu’elle bascula enfin, secouée par un orgasme intense, elle se cambra entre eux, la bouche ouverte dans un cri silencieux. Mais les garçons n’avaient pas fini.

Ils se redressèrent, se débarrassant de leurs shorts trempés de sueur, et se pressèrent contre elle. Tom, derrière, embrassait sa nuque en caressant la courbe de ses hanches, tandis que Léo l’embrassait à pleine bouche, ses mains s'égarant partout sur elle.

Quand Tom entra doucement en elle, Maïssa poussa un soupir rauque, un mélange de surprise et de plaisir brut. Léo, lui, guida sa main jusqu’à son sexe dur, l'invitant à le caresser pendant que Tom la possédait lentement.

Le rythme s’installa, fluide, presque naturel. Maïssa, emportée par leur chaleur, leurs souffles mêlés, leurs gémissements contenus, se sentit traversée par un plaisir qu’elle n’aurait jamais cru possible.

Sous les guirlandes qui jetaient une lumière douce sur la pièce, son corps ondulait entre eux, avide de chaque sensation. Elle goûtait Léo du bout de la langue pendant que Tom l'envahissait, ses mains agrippant leurs peaux brûlantes, ses soupirs se mêlant aux leurs.

Dans cette étreinte partagée, il n’y avait ni gêne, ni honte — seulement l’abandon absolu au désir, au plaisir brut, à la liberté étourdissante de l’instant.

Cette nuit-là, Maïssa découvrit des plaisirs qu’elle n’avait même pas osé imaginer, dans l'étreinte de deux garçons qui la traitaient comme un trésor à adorer. Sous le ciel chaud de Marseille, entre les murs de cet appartement d’été, elle s’offrit une nuit d’extase qu’elle n’oublierait jamais.
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