par futurcocu75 » Lun 25 Sep 2017 15:20
Bonheur fragile
La soirée avec Virginie est Chloé m'avais durablement marqué. Pendant plusieurs jours, des images merveilleuses de leurs corps entremêlés me passaient devant les yeux. Je revoyais leurs caresses, le sexe de Chloé cédant à la possession du gode et s'offrant à la domination de Virginie. Et puis ce goût, le goût de la chatte de Chloé, le contact de ses poils sur ma langue... Le regain de ma vie sexuelle avec Virginie se poursuivait. Nos passions des heures à baiser. Parfois, un frôlement de corps le matin suffisait à ce que je me retrouve en elle, même quelques instants.
De leur côté, les deux amantes se voyaient presque tous les jours et continuaient leur idylle, sous les yeux aveugles de leurs collègues. Quand le mari de Chloé s'absentait, elles investissait le lit conjugal. Virginie me confessa d'un air gourmant, qu'elle avait pris Chloé dans chacune des pièces de leur appartement.
Ce fut elle qui, quelques semaines après, me dit "Chloé a beaucoup aimé la soirée de la dernière fois. Veux-tu recommencer demain? Chloé viendrait à 19h, pour une soirée sushis et champagne. Bien sûr, c'est toi qui offre le champagne".
C'était inespéré. je passais la journée du lendemain à rêver à la soirée et traversais les heures de bureau sans même adresser la parole à un seul de mes collègues, eux qui étaient engoncés dans l'inanité de leurs préoccupations quotidiennes alors que ma vie prenait un tour d'une intensité que je ne soupçonnais pas.
Chloé fut ponctuelle. Elle embrassa Virginie à pleine bouche en arrivant et me laissa lui déposer un baiser sur le front. Le début de la soirée fut cordial et presque naturel.
Elles ne voulaient rien précipiter. La seule chose était que Chloé s'était vite pelotonnée contre Virginie ronronnant presque sous des caresses presque conjugales. Pour un peu, j'avais le sentiment qu'elles étaient chez elles et que c'était moi qui était leur invité pour la soirée; qu'elles formaient le couple légitime.
A mesure que le niveau de la bouteille de Ruinart blanc de blancs baissait, la conversation s'espaçait pour faire place à des murmures et quelques soupirs.
Je vis la main de Chloé disparaître sous le jean de Virginie qui laissa aller sa tête en arrière, pour mieux jouir de l'intrusion, les yeux mi-clos. Elles s'embrassaient profondément.
La tension sexuelle était déjà à la limite du supportable, d'autant que je comprenais bien que je n'étais pas invité à participer à ces premiers attouchements.
Puis Chloé fixa Virginie avec un sourire entendu. Virginie acquiesça d'un mouvement de tête, et toutes deux se levèrent pour se diriger vers notre chambre, main dans la main. Sur le pas de la porte, Chloé me regarda, moqueuse et me jeta "alors? tu viens?"
Je pris place sur la chaise qui m'avait servi de poste d'observation la première fois. Très vite, le corps fin et hâlé de Chloé disparut sous celui, plus voluptueux et plus laiteux de Virginie. J'admirais la souplesse de Chloé, mais redécouvrait surtout les beautés de Virginie, dont le corps semblait aussi juvénile que celui de son amante. Le spectacle fut long, bouleversant et frustrant. Nu et m'offrant à leurs regards, je restais sur ma chaise, le sexe à la main. Bouche contre bouche, les deux nymphes se parcouraient mutuellement de leurs langues et de leurs mains. Comme dans une chorégraphie déjà réglée, Virginie enfila le harnais de son gode, avant d'embrocher Chloé dont le regard mouillé et les lèvres entrouvertes semblaient demander grâce. Virginie dominait vraiment son amante, en imprimant le rythme et en maniant son corps si frêle. On sentait dans son regard la satisfaction de la possession au moins autant que l'extase physique. Je n'existais plus. Elles étaient seules dans ce corps à corps brûlant. Chloé fut foudroyée par un orgasme et partit se doucher, pantelante, laissant virginie, désormais allongée sur le dos, humide de sueur et de leurs mouilles mêlées. Jamais je ne l'avais tant désirée. Le triangle odorant de ses poils pubiens était comme un bijou vénéneux sur sa peau blanche. "Prends moi", ordonna-t-elle sans me regarder. Je m'enfonçais en elle et commençait alors un va et vient désespéré et frénétique, comme si j'avais cherché à disparaître au creux de son sexe. Je ne l'avais jamais sentie si humide et si large, bien qu'elle n'ait pas été pénétrée. Sous mes coups de boutoirs, elle commença à pousser des gémissements d'une voix chaude et grave.
Je sentis alors un mouvement à mes côté. Chloé, sortie de la douche et nous trouvant à l'ouvrage, s'était glissée contre nous, bien décidée à ne pas m'abandonner le corps de ma compagne. Très vite, nos lèvres se rencontrèrent. Je quittais le trou de Virginie l'abandonner encore aux doigts experts de Chloé, puis à sa langue. De mon côté, j'entrepris de titiller le clitoris de Chloé qui rugissait de plaisir sous mon attaque. La scène dura plusieurs minutes avant que je ne me dégage. Je vis alors Virginie, sur le dis, recevant le soins de Chloé, qui, à quatre pattes, me présentait son cul. J'introduisis un doigt dans sa chatte largement ouverte. Virginie grogna, voyant que j'avais distrait sa maîtresse de sa tâche et plaqua autoritairement son sexe sur la bouche de Chloé qui repris son ouvrage. Enhardit, je poursuivais le doigtage de cette jeune femme que je connaissais finalement si peu. Mon sexe me faisait mal à force d'être gonflé. Je fus surpris quand Chloé s'en saisit pour le branler, aussi adroitement que la position le permettait. Elle ne le lacha que pour introduire à son tour un doigt dans la chatte de Virginie.
C'est alors que je plaçais ma queue tout contre le sexe de Chloé qui ne protesta pas, absorbée par la chatte de Virginie qui finit par se contracter sous les spasmes de l'orgasme. N'y tenant plus, à la recherche de mon plaisir, je pénétrais Chloé d'un vigoureux coup de bassin. Je la pris ainsi, en levrette, sa tête vautrée sans le sexe gluant de Virginie, les yeux perdus. Je ne sais combien de temps dura ce moment. C'est la voix de Virginie qui y mis fin : "bon, ça suffit, on va dormir". Je quittais, piteux, la chatte de Chloé, qui s'écroula dans les bras de son amie.
Elles se serrèrent l'une contre l'autre sans rien dire. Je me sentis de trop et eu le sentiment d'un malaise. M'excusant maladroitement et souhaitant bonne nuit, je me retirais dans la chambre d'ami où je me donnais, enfin, la jouissance que j'avais retenue toute la soirée. Mon sommeil fut lourd.
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futurcocu75 le Lun 25 Sep 2017 23:21, édité 2 fois.