par marjul35 » Mar 9 Juin 2020 09:34
Morosité du moment, pas d’incartade, épouse redevenue fidèle, mes fantasmes au point mort, fallait réagir avant de rentrer dans la monotonie.
Je la voyais comme une compagne, mais plus comme une amante, sans désir, boulot dodo. Rien à échanger.
En feuilletant des publications d’annonces régionales, publicité, troc, vente de voiture de particulier à particulier, annonces coquines, voyance… Je remarquai quelques offres d’africains proposant des séances de désenvoutement avec retour de l’être aimé, enfin le baratin classique. Il y avait un certain Mamadou, qui affichait sa sagesse dû à son âge et son expérience reconnue de tous. Je ne sais pas si c’était ses 60 ans qui m’ont rassuré, mais je décidais d’aller le voir. Son tarif n’était pas exagéré et rendez-vous fut pris.
Il recevait dans une sorte de boutique qui avait été relookée en salle d’attente, et un bureau voir sorte de salle d’examen ou plus. Une porte donnait l’accès à une arrière-boutique. La décoration était très africaine, statuettes d’exorcisme, tentures sombres noires et marrons foncées avec quelques touches d’orange. Une odeur particulière régnait, pour moi pas très agréable, assez forte.
Mamadou, vêtu d’une sorte de djellaba d’un bleu criant, me demanda l’objet de ma visite, droit dans les yeux, comme fouillant dans ma mémoire. C’était très bizarre. Il me dit direct, tu viens pour ta femme. J’étais déstabilisé, mais en y réfléchissant, il avait 90 % de chance de viser juste.
Assis toi. Tu vas me raconter et tu viendras la prochaine fois avec elle.
Je lui racontais, nos frasques du passé, notre complicité disparue, ses amants que je lui avais offerts, quelques parkings et sous-bois… Il semblait très intéressé.
Pas de problème me dit-il, je vais la prendre en main, et tu ne seras pas déçu. Tu me l’amènes samedi soir 19 heures précise.
Nous étions mercredi, et pas évident d’organiser la soirée. Que lui dire, comment la convaincre ?
Je prétextais une rencontre avec un ex-copain qui m’avait conseillé de prendre rendez-vous chez un super voyant, mais que celui-ci, débordé, ne pouvait nous recevoir que dans la soirée samedi. Que je n’y croyais pas mais que ce serait une expérience.
Elle trouva cette idée de voyance ridicule, et en plus samedi soir, on avait mieux à faire. J’insistais, lui expliquant qu’on ne risquait rien, que c’était une découverte que nous ne connaissions pas. Evidemment, l’heure et le jour n’étaient pas géniaux, mais bon pour une fois.
Au jour j, nous nous sommes rendus chez notre pseudo-voyant. Elle fut surprise par le lieu, se cramponna à mon bras, tendue par l’ambiance. Mamadou s’en rendait compte et ça le réjouissait.
Il nous fit rentrer dans son bureau. Il prétexta une perturbation énergétique due à ma présence, pour la mettre encore plus dans l’inconfort et me demanda d’aller dans l’arrière-boutique que je ne connaissais pas. La pièce était dans le noire, équipée de quelques chaises de cinéma et d’une glace sans tain, avec vue sur le canapé et la table d’examen.
Je m’installai. Il commença par marcher autour d’elle en faisant des incantations, elle semblait perdue, absente. Au bout d’une dizaine de tours, il prit une carafe, remplit un verre et lui fit boire le liquide. Elle suffoqua. C’était un alcool fort arrangé, genre rhum avec gingembre et plantes aphrodisiaques. Elle sentit la chaleur envahir son corps et une excitation titiller son entre-jambe. Je la voyais desserrer ses cuisses, elle commençait à transpirer. Instinctivement elle ouvrait le haut de son corsage. Mamadou ne parlait pas, la laissant dans un silence angoissant.
Il lui dit « bien, mettez-vous debout, respirez complètement plusieurs fois. Venez-vous allonger sur le canapé, je sens que vous avez été envoutée. »
Sa voix grave, résonnait calmement dans la salle. Elle se soumettait bizarrement. L’effet du cocktail ?
Il posa sa main sur son front, apaisante. Il l’hypnotisait. En même temps il lui donnait des ordres. « Ouvre ton corsage ». Elle s’exécuta, dévoilant son soutien-gorge. « Remonte ta jupe ». A nouveau elle obéit, jusqu’au liseré de sa culotte. « C’est bien ». Puis utilisant des techniques de conditionnement, « Tu viendras me voir tous les vendredis à 19 heures. Tu ne mettras pas de culotte. Tu viendras seule la prochaine fois. Maintenant, mets tes doigts sous ta culotte et caresses ton petit bouton, il est chaud et il faut le calmer. Il souleva sa djellaba, fit apparaître un sexe démesuré qu’il empoigna. Il lui demanda de fermer les yeux et promena son gland sous ses narines. Il lui dit « sent cette odeur, c’est à elle que tu vas appartenir. Quand tu la sentiras, tu obéiras aux ordres qu’on te donnera. Il prit un mouchoir en coton et s’astiqua avec, l’imprégnant de ses sucs.
Béa ressenti une onde de jouissance, suivie d’un interminable orgasme. Il la fit se relever, s’assoir sur la chaise du début, vint me chercher, m’assoir également. Il me tendit le mouchoir, m’indiquant que l’odeur resterait quelques jours et que je devais en profiter.
Béa me demanda ou j’étais passé, je lui dis aux WC, elle semblait ne plus se souvenir de cet instant.
Il était 20 heures, je l’ai emmené au restaurant, elle se sentait bien. Au désert, je sorti le mouchoir et négligemment je lui ai demandé si elle connaissait cette odeur. Son regard se figea.
« Peux-tu déboutonner le haut de ton corsage, va aux toilettes et enlève ton soutien-gorge ». Elle obéit.
A son retour, le garçon nous proposa un café. Je lui ai demandé comment il trouvait ma femme. Sans se démonter, il me dit qu’elle était ravissante, d’ailleurs en bas aux toilettes, elle lui avait demandé de lui enlever son soutien-gorge. Et ensuite en avoir profité pour lui enlever sa culotte. Comme elle ne disait rien, l’avoir baisé sur le lavabo. Merci Monsieur, j’ai eu mon pourboire.
Après le café, l’effet du mouchoir avait disparu, je réglais l’addition avec le sourire complice du patron qui me dit, la prochaine fois que vous revenez, ce sera pour moi mais par contre c’est moi qui prendrai le pourboire.
Rentré à la maison, je glissais le mouchoir sous son oreiller et je retrouvais ma salope.